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Nos bobos parisiens se prennent des airs de maréchaux des années 1914, après avoir discrédité et maudit l'armée française, renié l'ordre et la patrie pendant plus d'un demi-siècle. L'on nous ressort la France est en danger, il va falloir aller défendre la Patrie. Pourtant, pas un seul char russe ou missile n'est en perspective, l'armée russe ne cible en rien le territoire français et en principe ne comprend pas très bien ce qui a pris à Macron, ce qui se passe en France. Nos élites vendues ont besoin de jouer à la guerre, oubliant qu'il ne s'agit pas d'un jeu, car leurs maîtres doivent écraser la Russie et achever l'Europe au passage. C'est pour cela qu'ils commencent à en appeler au sang des Français et des Françaises. S'il est sacré de se battre pour sa terre, que vient faire le sang français sur les terres du Monde russe ?
Un vent glacial est en train de balayer la France. De l'Elysée à LCI, chacun est sommé de se préparer à "sauver la patrie", mise en danger par ceux-là même, qui lancent ces appels. Rappelons qu'il ne s'agit pas d'une agression militaire de la Russie envers la France, que l'armée russe ne se rapproche pas des frontières françaises et qu'elle ne l'envisage pas.
Rappelons que la Russie a toujours historiquement aidé et sauvé la France, même quand ses "Alliés" voulaient la dévorer. Ce qui est reproché ouvertement à la Russie, c'est de se développer en Afrique, de critiquer la politique globaliste française, de ne pas elle aussi se coucher devant l'Atlantisme et de défendre son intérêt national. Ecoutez cet extrait : écharpe rouge déclare au porte-parole de l'ambassade de Russie à Paris, Alexandre Makogonov, dont on ne peut que saluer le calme olympien, que la France aime la Russie, enfin les dissidents russes, qu'il suffit que Moscou renonce à défendre ses intérêts, qu'il capitule, pour que les bonnes relations avec la France globaliste soient restaurées. Le discours est de plus en plus ouvert sur les médias français : on aime les traitres, on attend la défaite stratégique de la Russie. Faible, on l'aime. Car nous aussi nous sommes faibles et nous ne pouvons supporter la force.
Et l'on apprend ainsi qu'en France, pays désindustrialisé, démilitarisé, avec une société émasculée et individualiste à l'extrême, tout est prêt pour la guerre. L'essentiel, c'est d'y croire. D'ailleurs pour nous y aider, il y a deux jours de cela, le journal Le Monde nous l'affirmait dans une tribune du chef d'état-major de l'armée de terre, dans un texte surréaliste. Hier, Le Monde continuait sa propagande guerrière avec un magnifique morceau de propagande sur le mode "la guerre est une grande fête" en commençant sa prose par, et il fallait oser :
La guerre a comme l’odeur du neuf, au 126e régiment d’infanterie (RI) de Brive-la-Gaillarde.
Pas un bouton ne manque, tout ira bien.
Le très ukrainien Barreau de Paris rappelle ses troupes :
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