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vendredi 30 mai 2025

Des documents exposent l’influence israélienne au Royaume-Uni pour que les manifestants anti-génocide soient accusés de terrorisme

 Source : https://lesakerfrancophone.fr/des-documents-exposent-linfluence-israelienne-au-royaume-uni-pour-que-les-manifestants-anti-genocide-soient-accuses-de-terrorisme


Par Kit Klarenberg – 27 mai 2025 – The Grayzone

 

Des documents publiés par le gouvernement britannique révèlent que Londres s’est coordonné avec des responsables israéliens pour poursuivre les manifestants associés au groupe activiste Palestine Action pour avoir perturbé les opérations d’Elbit Systems, qui fabrique des armes mortelles utilisées dans le génocide à Gaza.

Les documents mettent en évidence une campagne d’influence israélienne longue de plusieurs années et suggèrent que l’ingérence de Tel Aviv a incité Londres à abandonner des normes juridiques bien établies afin d’inculper des militants anti-génocide en vertu de dispositions antiterroristes hautement politisées.

Un document particulièrement révélateur montre que le Bureau du procureur général britannique fournit à ses homologues israéliens des conseils sur la manière d’éviter un mandat d’arrêt pour crimes de guerre, les rassurant sur le fait que le Crown Prosecutorial Service (CPS) “a renforcé les garanties procédurales autour de la délivrance de mandats d’arrêt privés ces dernières années.”

Les Israéliens sont sur le qui-vive depuis que l’ancienne ministre des Affaires étrangères Tzipi Livni a été forcée d’annuler un voyage à Londres, en 2009, après qu’un tribunal britannique a émis un mandat d’arrêt pour son implication dans l’assaut sanglant contre Gaza cette année-là. Des fichiers divulgués du ministère israélien de la Justice ont révélé comment Tel Aviv a par la suite lancé une campagne de lobbying intensive – et finalement couronnée de succès – pour garantir à ses fonctionnaires des certificats de “mission spéciale” qui leur permettaient de se rendre à Londres sans craindre d’être arrêtés. Comme l’a rapporté Declassified UK, le gouvernement britannique a accordé à Israël trois certificats de mission spéciale depuis le génocide à Gaza.

 

Un autre dossier surprenant publié par le gouvernement britannique a révélé que Nicola Smith, responsable du droit international au Bureau du Procureur général britannique, avait partagé les “coordonnées” des procureurs britanniques et des enquêteurs antiterroristes avec l’ambassadeur adjoint d’Israël à Londres.

Le courriel a été envoyé à l’envoyée adjointe d’Israël, Daniela Grudsky Ekstein, avec pour objet “De Nicola Smith aux Israéliens, les coordonnées de CPS/SO15”, indiquant que le gouvernement britannique avait référé Tel Aviv directement au CPS, ou Crown Prosecutorial Service, ainsi qu’à SO15, l’escouade antiterroriste de Londres, pour faire avancer les poursuites contre les militants affiliés à Palestine Action.

 

Le courriel de Smith, envoyé le 9 septembre 2024, est arrivé moins de deux semaines après qu’Ekstein et Smith aient tenu une réunion en personne le 29 août 2024, à l’ambassade d’Israël notoirement infestée d’espions à Londres. Le message est familièrement adressé de “Nicky » à « Daniela« , suggérant des relations chaleureuses entre les deux.

Plus tôt ce mois-là, 10 militants de Palestine Action avaient été emprisonnés après avoir attaqué une usine Elbit à Filton, dans le sud-ouest de l’Angleterre. Ils y ont détruit des quadricoptères israéliens construits sur le terrain. Ces petits drones sont régulièrement utilisés pour mutiler et assassiner des civils palestiniens dans la bande de Gaza assiégée.

Les militants qui ont manifesté contre Elbit sont actuellement détenus en vertu de la loi sur la “lutte contre le terrorisme”, bien qu’ils fassent face à des accusations non liées au terrorisme mais plutôt à des dommages criminels, ce qui a incité les rapporteurs de l’ONU à publier une déclaration condamnant leur détention. Le CPS a répondu qu’il soutiendrait que leurs infractions avaient un « lien terroriste » afin de maximiser leurs peines.

Les dossiers publiés par le gouvernement britannique suggèrent que le gouvernement israélien a poussé à l’incarcération et à la poursuite des manifestants de Palestine Action, connus à l’époque sous le nom de “Filton 10« .”

Le rendez-vous d’août 2024 n’était pas la première interaction en face à face entre Smith, le conseiller en droit international du procureur général, et l’ambassadeur adjoint d’Israël, Ekstein. Un mois auparavant, les deux hommes s’étaient rencontrés aux côtés du Conseiller aux Affaires politiques de l’Ambassade d’Israël, Yosef Zilberman, et du procureur général au Royaume-Uni, Douglas Wilson. Les réunions consécutives montrent une coordination fréquente entre les ambassades britannique et israélienne – une notion renforcée par des courriels déclassifiés examinés par The Grayzone à partir de mai 2022 montrant que des responsables de l’ambassade israélienne à Londres ont secrètement rencontré des représentants du procureur général, y compris Wilson.

Bien que les comptes rendus du sommet soient expurgés, il semble que Tel Aviv essayait de s’immiscer dans les affaires en cours contre les manifestants de solidarité avec la Palestine. Dans un courriel ultérieur adressé aux apparatchiks de l’ambassade israélienne, Wilson a signé : “Je sais par expérience qu’il existe des contacts directs bien établis entre [nos] équipes juridiques, à la fois entre les capitales et via nos missions à New York.

Trois mois après que les responsables du ministère de la justice aient fourni à l’ambassade israélienne les coordonnées des officiers enquêtant sur les militants à l’origine du raid de l’installation de Filton, dix autres manifestants de Palestine Action impliqués dans l’action ont été arrêtés. Huit ont ensuite été inculpés et placés en détention provisoire en vertu des mêmes lois antiterroristes que les dix précédents, et le groupe est maintenant appelé le “Filton 18« . Si Israël était de quelque manière que ce soit responsable de cette décision, cela représenterait une violation flagrante du code de base du ministère de la justice dans ce qui semble être un scandale majeur d’ingérence étrangère.

Comme le stipule explicitement le Principe général 2.1 du Service, “les procureurs britanniques doivent être libres d’exercer leurs fonctions professionnelles sans ingérence politique et ne doivent pas être affectés par des pressions ou influences indues, de quelque source que ce soit.”

La cofondatrice de Palestine Action, Huda Amori, a insisté sur le fait que Tel Aviv influence les poursuites britanniques contre les manifestants anti-génocide.  « Il existe des preuves claires montrant une ingérence politique et étrangère continue dans les affaires de Palestine Action », a déclaré Amori à The Grayzone, et que « les poursuites en cours contre les journalistes et les militants qui osent défendre la Palestine sont motivées politiquement et se font sous l’influence de l’ambassade israélienne.”

« Toute violation de l’indépendance du pouvoir judiciaire est un abus de procédure dans le cadre de l’État de droit”, a-t-elle poursuivi. « Par conséquent, les poursuites doivent être arrêtées et les prisonniers libérés.

Une ancienne collusion secrète

Les courriels obtenus par The Grayzone montrent que la collusion entre les forces de l’ordre britanniques, Elbit Systems et l’ambassade d’Israël à Londres se poursuit depuis plusieurs années. Le 2 mars 2022, la ministre de l’Intérieur de l’époque, Priti Patel, rencontrait le PDG britannique d’Elbit, Martin Fausset. L’objectif explicite de la réunion était de rassurer le marchand de mort international « que les actes criminels de protestation contre Elbit Systems UK sont pris au sérieux » par les autorités de Londres.

 

Une note d’information pour Patel décrivait les « points clés à soulever » avec Fausset. « L’activité criminelle de Palestine Action est du ressort de la police d’enquêter », indiquait une note. Mais alors que les forces de l’ordre locales étaient ostensiblement “opérationnellement indépendantes du gouvernement”, le document révélait que des responsables du ministère de l’Intérieur avaient “été en contact avec la police à propos de Palestine Action.”

Le dossier déclassifié est fortement expurgé, bien qu’un segment non expurgé sur les “lignes à prendre” pendant le sommet secret ait demandé à Patel de “remercier Martin pour le travail qu’Elbit fait en soutien aux Forces armées britanniques. » Un courriel interne ultérieur discutant de la réunion a ensuite été envoyé à divers hauts responsables de la “lutte contre le terrorisme” du Ministère de l’Intérieur, dont Michael Stewart, alors chef du tristement célèbre programme PREVENT de Grande-Bretagne.

Le courriel résumait la réunion et « les prochaines étapes immédiates en priorité ». Fausset a été cité se plaignant que “les manifestations qu’Elbit subissait par Palestine Action devenaient de plus en plus sévères”, avec des manifestants “bien organisés, financés et formés” et “un effort important en ligne pour mobiliser et former ». Patel aurait été « profondément préoccupée par tout ce qu’elle entendait” et aurait proposé que diverses mesures soient prises en réponse.

 

Parce que les documents sont fortement expurgés, on ne sait pas ce qui s’est passé lors de la réunion entre Patel et Fausset. Avant leur discussion, pas un seul membre de Palestine Action n’avait été condamné pour avoir ciblé Elbit Systems. À peine un mois plus tard, cependant, l’État britannique a pris la décision inhabituelle de faire appel de l’acquittement de quatre militants qui avaient renversé une statue du marchand d’esclaves, Edward Colston, à Bristol en juin 2020. Les auteurs sont ressortis libres après avoir plaidé la défense des droits de l’homme, plaidoirie qui avait été employée par les manifestants de Palestine Action pour contrer des accusations de dommages criminels à des occasions précédentes.

Cependant, dans l’affaire Colston, le tribunal a statué que la défense des droits de l’homme ne pouvait être invoquées qu’en cas de vandalisme de biens publics, et non dans les cas où des dommages criminels ont été causés à des biens privés. Parce qu’Elbit est une entreprise privée, le Bureau du procureur général a utilisé cet argument pour augmenter considérablement les poursuites contre les militants de Palestine Action.

Les accusations de « terrorisme » se poursuivent malgré l’absence de charges

The Grayzone a examiné un courriel déclassifié du 1er février 2023 envoyé par une source, vraisemblablement interne au gouvernement britannique, au directeur du Bureau du procureur général, Douglas Wilson, décrivant une réunion six jours plus tôt entre son bureau et plusieurs diplomates israéliens. “La réunion était organisée à la demande de l’Ambassade et portait sur une variété de sujets”, en premier lieu une “déclaration conjointe” entre les ministères de la Justice respectifs de Londres et de Tel Aviv. Il a été présenté par l’Ambassadeur adjoint d’Israël en Grande-Bretagne, Oren Marmorstein, aujourd’hui chef de la division des affaires publiques et des médias de l’entité sioniste.

La déclaration « visait une coopération bilatérale plus étroite entre les deux ministères dans les domaines de responsabilité mutuelle” – “à savoir la législation et la réforme juridique, le droit civil et pénal et l’éducation juridique. » Comme cela ne relevait pas de la compétence du procureur général, Wilson “s’est engagé à engager les responsables concernés du ministère de la Justice sur ce sujet pour qu’ils s’engagent avec l’Ambassade [israélienne].« Cela faisait suite à un courriel adressé aux diplomates basés à Londres de Tel Aviv dans lequel des responsables de la Justice britannique promettaient qu’ils seraient “en contact avec vous sous peu.”

La procureure générale serait ravie de rencontrer son homologue israélien si vous avez des suggestions de dates appropriées pour une réunion à Londres”, ajoutait joyeusement le courriel.

L’interprétation selon laquelle Tel Aviv influence les lois britanniques au détriment des militants de la solidarité avec la Palestine est renforcée par de nombreuses sections de la Loi sur la sécurité nationale de Londres, entrée en vigueur en décembre 2023. Ces passages donnent toutes les apparences d’être construits sur mesure pour neutraliser légalement la campagne de démolition de Palestine Action contre Elbit Systems.

Priti Patel avait présenté cette législation en sa qualité de ministre de l’Intérieur. Elle a été réintégrée au gouvernement en 2019 après avoir été forcée de démissionner d’un poste précédent, en novembre 2017, pour avoir tenu 12 réunions secrètes avec des responsables israéliens sans autorisation officielle ni notification.

Le 19 avril 2023, le ministre britannique de la Police de l’époque, Chris Philp, a rencontré des représentants du Bureau du procureur général, du Ministère de l’Intérieur, de plusieurs forces et organes de police, d’Elbit Systems et du fournisseur d’armes français de la société Thales, pour discuter de “la criminalité de Palestine Action.” Selon une lecture interne « le ministre Philp a ouvert la réunion [en] soulignant que le gouvernement britannique voulait s’assurer que les entreprises basées au Royaume-Uni puissent poursuivre leurs activités légales.” Un représentant d’Elbit « a donné un aperçu des attaques de Palestine Action sur Elbit au départ et maintenant sur leur chaîne d’approvisionnement. » En raison de manque de comptes rendus écrits, on ne sait pas quelles décisions, le cas échéant, ont été prises concernant les poursuites contre les militants.

Mais si la réunion précédente entre Elbit et le ministre de l’Intérieur de l’époque, Patel, était une indication, l’acquittement puis la condamnation des membres de Palestine Action fut probablement un sujet clé pour les participants. Au cours de leur discussion de mars 2022, le gouvernement britannique avait ouvertement reconnu que Palestine Action “n’atteint pas le seuil d’interdiction” en tant que groupe terroriste en vertu de la loi britannique, “car ils ne commettent pas, ne participent pas, ne se préparent pas, ne promeuvent pas, n’encouragent pas ou ne sont pas autrement concernés par des actes de terrorisme.”

L’invocation récente des pouvoirs antiterroristes pour emprisonner les manifestants de Palestine Action peut indiquer que le gouvernement britannique a identifié un artifice juridique qui permet aux autorités de traiter le groupe comme une entité terroriste, malgré son absence d’interdiction formelle. La période de détention provisoire de Filton 18 s’étend sur 182 jours, bien au-delà des limites habituelles pour les crimes non liés au terrorisme. Leurs contacts avec le monde extérieur sont également sévèrement restreints, encore une fois contrairement à la jurisprudence britannique standard.

Ce 1er mai, les procureurs britanniques ont inexplicablement annoncé que des « liens avec le terrorisme » seraient également pris en compte dans le procès de 10 manifestants de Palestine Action qui ont attaqué le fournisseur d’Elbit, Instro Precision, en juin 2024. Encore une fois, les accusations – cambriolage aggravé, dommages criminels et troubles violents – ne relevent même pas de la définition la plus large du terrorisme. De telles considérations, déclare la SCP, ne seront explorées qu’au moment de la détermination de la peine.

La documentation examinée par The Grayzone implique fortement que ces violations sans précédent des normes juridiques établies de longue date résultent directement d’une vaste campagne d’influence et d’ingérence israéliennes.

La mère d’une militante de Filton 18, emprisonnée mais non encore condamnée, a déclaré à The Grayzone que les révélations des responsables du Bureau du procureur général impliquant des responsables israéliens dans la poursuite de sa fille Zoe, âgée de 21 ans, la faisaient “se sentir physiquement malade. » Zoé est maintenant en prison depuis huit mois sans procès. Cela aura duré 15 mois au moment où son procès commencera en novembre.

« Zoe a pris des mesures directes contre Elbit Systems parce qu’elle ne supportait pas de voir son pays complice d’un génocide”, a déclaré la mère de la militante emprisonnée. « Elle a vu le Royaume-Uni commettre des crimes de guerre en armant Israël, alors elle a pris des mesures pour faire respecter le droit international. Maintenant, nous savons que c’est cette même alliance impie entre Israël et le Royaume-Uni qui a conspiré pour utiliser les pouvoirs antiterroristes du Royaume-Uni contre Zoe et les Filton 18.”

Kit Klarenberg

Traduit par Wayan, relu par Hervé, pour le Saker Francophone.

jeudi 14 mars 2024

Le général Coustou affirme que Macron avait ordonné à l’armée de tirer sur les Gilets Jaunes

 

Le général André Coustou, ancien militaire français, a accordé une interview à NEXUS dans laquelle il a exprimé ses inquiétudes concernant la situation intérieure de la France et a critiqué la politique du président Emmanuel Macron.

Mise à jour le 15/03/24
Le général Coustou critique sévèrement Emmanuel Macron pour ses propos sur l’envoi de troupes en Ukraine, le considérant comme l’ennemi de la France.

Le général Coustou a récemment exprimé son désaccord avec les propos d’Emmanuel Macron concernant l’envoi possible de troupes françaises en Ukraine. Il a souligné que cette suggestion a été officiellement contestée par de nombreux partenaires de l’OTAN et a interprété cela comme un signe de faiblesse et de vulnérabilité de la France face à la Russie.

Selon lui, le véritable ennemi de la France n’est pas la Russie, mais Emmanuel Macron lui-même. Il a cité plusieurs ouvrages critiquant la politique du président, tels que « Macron, le fossoyeur de la France », « Macron le grand liquidateur », « La France vendue à la découpe », « Les liquidateurs » et « Le Traître et le Néant » de Gérard Davet et Fabrice Lhomme.

Le général Coustou a rappelé que l’armée est chargée de défendre le peuple français et la France. Il a également mentionné qu’il est président d’honneur de Place d’Armes, une association dont la raison sociale est d’entretenir le lien entre l’armée et la nation. Il a conclu en exprimant son opinion selon laquelle Emmanuel Macron est le liquidateur et le destructeur de la France, et a suggéré que ce dernier devrait démissionner s’il avait un peu d’honneur.


 

Six jours plus tard, Armel Joubert des Ouches, journaliste pour le magazine Nexus, est retourné chez le général André Coustou pour une nouvelle interview. Lors de cette rencontre, le général a révélé que pendant la crise des Gilets Jaunes, le président Macron avait donné l’ordre à l’armée de protéger le Palais Bourbon et l’Élysée, en utilisant la force si nécessaire, y compris en tirant sur la foule.

Depuis que le général Coustou a rendu publiques ses déclarations sur les ordres donnés à l’armée pendant la crise des Gilets Jaunes, il a reçu des menaces de mort et a été contraint de se mettre sous protection policière. Certaines personnalités politiques et militaires ont remis en question ses propos, affirmant qu’il n’avait pas reçu d’ordre de tirer sur les manifestants. Cependant, le général Coustou maintient ses allégations et affirme avoir des preuves à l’appui.

Le général Coustou a également exprimé ses inquiétudes quant à la situation politique en France, dénonçant une dérive autoritaire du pouvoir en place. Selon lui, les libertés publiques sont menacées et la démocratie est en danger. Il a appelé les citoyens à se mobiliser pour défendre leurs droits et leurs libertés, et à rester vigilants face aux atteintes à la démocratie.


 

jeudi 27 juillet 2023

10 mois de prison pour une canette Macron et sa police impunité totale

 

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lundi 18 juillet 2022

Des mitrailleuses à 1000 coups minute pour la gendarmerie française

 

Bon, les lobotomisés diront bien sûr que c'est pour notre sécurité.

Cette mitrailleuse qui tire 1000 coups à la minute, pilotée par vidéo, sera fixée aux nouveaux tanks de la gendarmerie, quelle que soit la mission. Glaçant.
Image

lundi 20 juin 2022

Maintien de l’ordre: les nouveaux blindés de la gendarmerie arrivent, par Luc Auffret

Source : https://qg.media/2022/06/19/maintien-de-lordre-les-nouveaux-blindes-de-la-gendarmerie-arrivent-par-luc-auffret/

Maintien de l’ordre: les nouveaux blindés de la gendarmerie arrivent, par Luc Auffret
19/06/2022

Les nouveaux instruments du dialogue social macroniste sont arrivés. Alors que le gouvernement avait commandé fin 2021, 90 nouveaux blindés pour le maintien de l’ordre, le premier exemplaire vient de sortir d’usine. Lance-grenades automatique 30 coups, caméra de vision nocturne à l’avant du véhicule, entre autres performances inquiétantes: l’engin laisse présager une répression toujours plus importante des éventuels mouvements sociaux du prochain quinquennat

En octobre 2021, le Ministère de l’Intérieur annonçait dans un communiqué l’acquisition de 90 nouveaux blindés pour la gendarmerie nationale à l’issue d’une mise en concurrence du marché public initiée en décembre 2020. La société SOFRAME a remporté le marché, avec le modèle ARIVE (Armoured Infantry Vehicle).

Ces véhicules blindés de maintien de l’ordre remplaceront progressivement les véhicules blindés à roues de la gendarmerie (VBRG) utilisés depuis les années 1970 en France et dans les départements d’outre-mer. Depuis l’arrivée d’Emmanuel Macron au pouvoir, les VRBG ont été utilisés pour l’évacuation de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes en 2018, et aussi contre le mouvement des Gilets Jaunes à partir de fin 2018. Plus récemment le gouvernement a mobilisé en novembre dernier ses blindés face à la révolte en Guadeloupe et en Martinique contre le « pass sanitaire » mais plus largement contre les mauvaises conditions de vie, et encore récemment pour réprimer le « Convoi de la liberté » le 12 février 2022 à Paris. Un reportage de QG avait relaté l’événement.

Ce blindé de 14,5 tonnes dénommé Centaure par la gendarmerie mesure 7,4 mètres de long pour 3,3 mètres de hauteur et peut atteindre une vitesse de 110km/h. Il peut transporter entre 10 à 12 gendarmes.

Niveau équipement, le Centaure est déjà équipé d’une lame installée à l’avant du véhicule permettant de dégager des axes barrés ou bloqués par des véhicules et des barricades. Ce blindé a la capacité de pousser des voitures et objets pesant jusqu’à 3,5 tonnes, le tout à une vitesse de 30km/h selon l’Essor.

Au-delà de sa taille et de son poids imposant, ce véhicule blindé de maintien de l’ordre possède une caméra de vidéosurveillance longue portée sur le toit ainsi qu’un système de défense à base de lacrymogène sur chaque côté du véhicule avec une concentration de gaz CS très élevée. Ce système de défense ressemble à celui en place sur les véhicules blindés à roues de la gendarmerie. Le 16 mars 2019, Gaspard Glanz, fondateur de l’agence de presse indépendante Taranis News avait ainsi filmé un VRBG diffusant de la poudre de gaz lacrymogène lors d’une manifestation des Gilets jaunes sur les Champs-Elysées. La chose avait été confirmée par la préfecture de police à l’équipe de Checknews, au sein du quotidien Libération.

Le nouveau blindé de la gendarmerie est également équipé d’un lance-grenades automatique, télécommandé 30 coups avec une portée de 400 mètres en plus d’une caméra de vision nocturne intégrée sur l’avant de la carcasse. Le BCM STARK-30 de la société Sunrock possède un “système de rechargement facile et rapide sur le côté” qui peut s’effectuer sans descendre du véhicule (comme on peut le voir ici plus bas).

Nouveau fleuron de la gendarmerie, il a été exposé du 13 au 17 juin sur le stand du Ministère de l’Intérieur au salon de l’armement Eurosatory qui s’est tenu au parc des expositions de Paris Nord Villepinte.

Cet investissement massif laisse évidemment présager une répression toujours accrue des prochains mouvements sociaux, auxquels l’État semble s’être préparé en renforçant son arsenal pendant la période Covid. Outre ces nouveaux blindés impressionnants, une commande de 170.000 munitions de LBD, dont 10.000 avec produits marqueurs, a au demeurant été passée au printemps 2021.

Le premier quinquennat d’Emmanuel Macron avait été marqué par la mise en oeuvre d’une violente doctrine du maintien de l’ordre. Au total, la répression du mouvement des Gilets jaunes, des manifestations contre la réforme des retraites, ou contre la loi Sécurité globale, aura fait plusieurs centaines de blessés graves et de mutilés, notamment 32 éborgnés et 6 mains arrachés ainsi que plus de 27.800 blessés (±3360) selon le rapport d’enquête de l’Observatoire des Street-medics, parmi lesquels 25.800 seulement pour le mouvement des Gilets jaunes, un chiffre dix fois supérieur au chiffre officiel admis par le Ministère de l’Intérieur. Un triste record que l’on espère ne pas voir battu, alors que le pouvoir macroniste semble être entré dans une inquiétante veillée d’armes.

Luc Auffret

mercredi 3 novembre 2021

Commande de 90 véhicules blindés au service de la Répression en marche

Maintien de l'ordre : la gendarmerie s'équipe avec des blindés alsaciens

La proto-dictature, on l'essaye et c'est maintenant ! 

Parce que c'est notre projet. 



Le « véhicule blindé de maintien de l'ordre » (VBMO) de Soframe a été sélectionné au terme d'une compétition lancée au printemps dernier par le ministère de l'Intérieur. (Soframe)


La Gendarmerie nationale va remplacer ses blindés historiques par de nouveaux engins, plus aptes à résister aux armes actuelles. L'entreprise alsacienne Soframe du groupe Lohr remporte une commande de 90 véhicules.

Le « véhicule blindé de maintien de l'ordre » (VBMO) de Soframe a été sélectionné au terme d'une compétition lancée au printemps dernier par le ministère de l'Intérieur.

Le « véhicule blindé de maintien de l'ordre » (VBMO) de Soframe a été sélectionné au terme d'une compétition lancée au printemps dernier par le ministère de l'Intérieur. (Soframe)

Par Anne Bauer

Publié le 3 nov. 2021 à 7:40Mis à jour le 3 nov. 2021 à 8:28

A l'issue d'un appel d'offres lancé il y a un an par le ministère de l'Intérieur, la société Soframe, filiale du groupe Lohr, a remporté le marché pour équiper la Gendarmerie nationale de nouveaux véhicules blindés de maintien de l'ordre.


La PME va livrer 90 exemplaires de son modèle Arive pour un contrat estimé à 57,4 millions d'euros, hors TVA.

source : https://www.lesechos.fr/industrie-services/air-defense/maintien-de-lordre-la-gendarmerie-sequipe-avec-des-blindes-alsaciens-1360540

jeudi 26 août 2021

IFQ63 - Émission du 26 août 2021 avec Nelly Grosjean

Où il est question, principalement, de la vaccination de masse actuellement en cours dans la perspective du Code de Nuremberg (1947) et de l'Eurogendfor (ou Force de gendarmerie européenne FGE), initiée par la France en 2004. Bon appétit. 



Source et lecture ici  : https://formations.emergences.net/products/chaine-privee-gratuite-de-jjc/categories/2148393465/posts/2151480193

si difficultés de lecture : https://fulllifechannel.com/v/391?channelName=JeanJacquesCrevecoeur

lundi 8 juin 2020

LES ACTIONS REFLEURISSENT, LEUR RÉPRESSION AUSSI… Alain Adriaens



Ce samedi 6 juin, une petite manifestation sans autorisation, mais respectueuse des consignes de distanciation était organisée pour contester la volonté des géants du numérique de pousser à l’installation du réseau d’antennes qui permettraient la généralisation des émissions électromagnétiques de la norme 5G.
Il faut dire que ceux qui contestent cette technologie destinée à permettre l’arrivée des voitures autonomes dans nos rues et des objets communicants dans nos foyers ont de quoi être fâchés. En effet, profitant de la crise sanitaire, Proximus a tenté de déployer un début de réseau 5G dans 30 communes de Belgique (raté par contestation des autorités communales) et l’IBPT (régulateur) voulait accorder des droits provisoires d’utilisation de nouvelles fréquences pour la 5G à certains opérateurs malgré l’absence d’un gouvernement fédéral de plein exercice, seul habilité à le faire…
Une centaine d’activistes s’étaient donc réunis devant la Bourse et, souvent masqués, échangeaient, à distance respectueuse, infos et projets de contestation du désordre établi. Des cordes de 1,5m furent distribuées et, chacun séparé de son voisin par cette distance, une chaîne colorée s’est ébranlée pour la dispersion prévue pour le très proche Mont des Arts. Mal leur en a pris  : dans la montée de l’étroite rue du Marché eux Herbes, des pelotons de policiers les ont rapidement encerclés. Fidèle à sa tradition de la nasse, la police de Bruxelles-Ixelles a bloqué une bonne partie de ces militants anti-5G, ainsi que les passants et touristes effrayés par ce déploiement de forces disproportionné.
Pour la plupart, ennuyés d’être contraints d’empêcher de paisibles citoyens de marcher en file indienne (sauf les quelques méchants toujours inutilement agressifs), les hommes en bleu ont fait savoir qu’on pourrait sortir de la nasse en déclinant, via sa CI, son identité et en rendant tous les badges, cartons et signes osant dire « STOP 5G » (merci aux commerçants qui ont caché les drapeaux et fait passer des manifestants pour des clients innocents). Les policiers semblaient ignorer la raison de ce contrôle : manif non autorisée, délit de faciès, trop grande proximité(1) ? En fait, un ordre non motivé venu de tout en haut, du Bourgmestre Philippe Close, qui voulait affirmer son pouvoir et son obéissance à l’ordre dominant.
Certains, peu habitués à ce que les forces de l’ordre disposent de la violence légale, ont découvert l’arbitraire du pouvoir, mais ont compris que toute résistance était inutile. Seul un pauvre jeune qui n’avait pas sa carte d’identité sur lui fut emmené manu militari. Tant que les forces de l’ordre serviront aveuglément les intérêts du capital, il y a peu de chance de voir des changements politiques importants. Quand donc vont-elles prendre conscience qu’elles sont elles-mêmes issues du peuple et qu’elles travaillent contre leurs intérêts  ? Les ravages de la 5G les toucheront aussi, ainsi que leurs enfants.
Le déconfinement est vraiment arrivé  : brigades d’intervention musclées et activistes s’ennuyaient depuis 3 mois, mais la saison a repris. Certains se sont même donné rendez-vous pour le lendemain pour l’action dénonçant (tiens…) les violences policières dont est mort Georges Floyd aux États-Unis.
Ceux qui veulent savoir pourquoi il est impérieux de s’opposer à la 5G peuvent consulter le très complet site du collectif stop5G.be, ou visionner le reportage fait en direct ce samedi après-midi par Kairos, ou aller dans toute bonne librairie acheter, dès le 19 juin, le numéro spécial de Kairos, « 5G : face aux conte de fées, le compte des faits » qui montre bien qu’on est là confronté à « un condensé de l’impérialisme technologique ».
  1. Évidemment, coincés par les cordons de policiers, eux-mêmes serrés les uns contre les autres souvent sans masques, la distanciation physique légale devenait impossible.

mardi 21 janvier 2020

[macron : procédure en destitution] Marche ou grève, janvier 2020 : jusqu'où ira la répression ?


Au-delà des idéologies, ce qui devrait nous unir aujourd'hui, avant même les "réformes", et de toute urgence, c'est la préservation de l'Etat de droit.
Il existe une procédure en destitution du président de la république...voilà une formidable action à mettre en oeuvre à partir de la base. 

lundi 12 août 2019

Grèce. La chasse aux jeunes rebelles est ouverte.



Par Yannis Youlountas – Le 31 juillet 2019 – Facebook
police grecque
Le nouveau gouvernement est en train de mettre en place une offensive sans précédent contre le mouvement libertaire et autogestionnaire, devenu gênant et réputé au fil des années.
Le premier ministre fraichement élu et chef de la droite, Kyriakos Mitsotakis, a promis de « nettoyer Exarcheia » durant l’été et d’ « en finir avec Rouvikonas ». Au-delà du célèbre quartier libertaire et de l’insaisissable groupe anarchiste, c’est toute la nébuleuse révolutionnaire et le réseau squat qui sont visés, au moyen de divers outils et procédés répressifs.
Une fois de plus, ce qui se passe en Grèce donne à réfléchir sur ce qui se prépare également ailleurs en Europe, tant l’exemple grec a clairement montré la voie, par le passé, du nouveau durcissement du capitalisme sur le continent et d’une société toujours plus autoritaire.
Le gouvernement va commencer par réactiver des lois scélérates déjà mises en place durant les années 20, qui visaient alors tout autant le parti communiste grec que les anti-autoritaires.
Cette fois, le but est, tout d’abord, d’entraver la propagande anarchiste en considérant littéralement son projet politique révolutionnaire comme une menace immédiate, donc passible en ces termes de poursuites judiciaires. Bref, une censure, non pas de la propagande anarchiste en tant que telle, mais en tant que « parole menaçante » à chaque fois qu’elle représentera un « danger pour l’ordre social et la paix civile ».
Il s’agit également, notamment dans le cas précis de Rouvikonas, de classer ses actions directes pourtant sans effusion de sang dans la catégorie des « actions terroristes » (article 187A du code pénal en Grèce), avec de graves conséquences juridiques pour tous les membres du groupe.
Pire encore, l’État grec va systématiquement considérer tous les membres de Rouvikonas responsables de la moindre action effectuée ne serait-ce que par un seul des membres du groupe. Autrement dit, si demain matin, le bureau rassemblant les fichiers des personnes surendettées (Tirésias) était à nouveau détruit, par exemple, par cinq membres du groupe, la centaine d’autres membres seraient également poursuivie, remettant en question la subtile stratégie juridique du groupe qui, jusqu’ici, procédait habilement par rotation.
Non seulement le code pénal est en train de changer pour durcir cette offensive imminente, annoncée depuis un mois, mais les moyens de l’État sont également en train de se renforcer pour frapper Exarcheia puis tout le milieu squat et anti-autoritaire en Grèce.
2000 voltigeurs sont en train d’être recrutés (1500) ou réaffectés depuis une autre fonction dans la police (500) pour participer à des opérations de répression puis de surveillance des fameuses zones à reconquérir par l’État, à commencer par le célèbre quartier rebelle et solidaire d’Athènes.
Du matériel de renseignement made in France serait également en train d’être mis à disposition des services grecs (merci Macron), comme souvent ces dernières années dans tout le bassin méditerranéen. On se souvient, entre autres, du soutien des dirigeants politiques et économiques français au régime tunisien à la fin des années 2000, ce qui n’avait pas empêché la chute de Ben Ali début 2011, malgré l’arrivée d’un matériel important. Michèle Alliot-Marie avait même proposé par la suite, le 12 janvier 2011* d’envoyer les CRS et gardes-mobiles français aider la police tunisienne à mater les manifestants, alors même qu’elle commençait à tirer à balles réelles.
La zone de repli qu’est l’École Polytechnique, à l’ouest d’Exarcheia, connue pour son rôle historique dans l’insurrection contre la dictature des Colonels en 1973 et à plusieurs reprises depuis (notamment en 2008 et 2014) va passer sous contrôle policier avec la promulgation de la fin de l’asile universitaire et le début de travaux pharaoniques pour transformer les lieux en musée antique, en annexe du musée voisin.
Un signal fort vient également d’être envoyé par l’État en direction de sa police, un véritable encouragement à frapper violemment dans les jours qui viennent : Epaminondas Korkoneas, le policier qui avait assassiné froidement avec son arme de service Alexis Grigoropoulos, un jeune anarchiste âgé de 15 ans, le 6 décembre 2008 dans le quartier d’Exarcheia, vient d’être libéré hier soir (alors qu’il était condamné à la prison à perpétuité). Ce meurtre avait provoqué trois semaines d’émeutes retentissantes en décembre 2008, frôlant l’insurrection sociale, et des affrontements chaque année depuis, tous les 6 décembre. Bien sûr, il ne s’agit pas ici de cautionner le système carcéral, mais en pleine promulgation de lois scélérates anti-anarchistes et de lourdes menaces contre Exarcheia et Rouvikonas, cette libération est perçue en Grèce comme une provocation et un message d’impunité diffusé à tous les policiers qui se préparent à frapper.
Ce soir, les libertaires encore présents à Athènes malgré la période (l’une des rares qui procure un peu de travail, notamment dans le tourisme et souvent dans les îles), et au-delà tout le mouvement social révolutionnaire, vont se rassembler à 20 heures à Exarcheia, à l’endroit précis où a été assassiné le jeune anarchiste le 6 décembre 2008.
Après le crépuscule, la nuit sera chaude au centre d’Athènes, de Charilaou Trikoupi à Stournari et tout autour d’Exarcheia, des affrontements auront certainement lieu. Et encore, Athènes est à trois-quart vide, comme chaque année en cette saison. Mais l’automne sera sans doute plus chaud encore que l’été, si les rebelles parviennent à tenir bon face à cette nouvelle attaque historique de l’État.
Alors que le monde entier devient fasciste, en Grèce comme en France, les pseudo démocraties surfent sur la vague mondiale d’extrême-droite en durcissant tout autant le capitalisme que son dispositif d’autoconservation.
Rien d’étonnant que les pires ennemis du monde autoritaire soient les premiers sur la liste. Face à cela, deux choix sont possibles : soit laisser faire et ne rien dire, en espérant ne pas faire partie des suivants, soit réagir et le faire savoir. Par exemple, Rouvikonas propose à celles et ceux qui souhaitent nous soutenir de faire diversement pression sur les ambassades, consulats et instituts officiels grecs dans le pays où vous vous trouvez, parmi les nombreuses formes d’actions possibles. D’autres informations ou suggestions suivront dans les prochains jours, notamment de la part des nombreux squats d’Exarcheia (en cours de discussion).
Merci de votre soutien, par delà les frontières et nos différences politiques.
Yannis Youlountas


vendredi 5 avril 2019

Répression et intimidation policière au service du grand capital : témoignage édifiant de deux femmes gilets jaunes...



Coco Fuchs

Bordeaux 30 mars..Bon faut quand même que je vous raconte ma mésaventure d'aujourd'hui..je precise je suis une femme ...bref.. alors que la manif se passer plutôt bien la dispersion à la lacrymo et à la grenade assez brutale par les crs à commencé..pris en chasse dans les petites rue par les crs a coups de flash ball on essaye de s'échapper tant bien que mal. Mais sans résultat.. ils sortent de partout, a bout de souffle..trop tard...la bac bloquent le.passage direct par devant je suis cuite je lève les bras direct en guise de pacifisme ...et la jackpot...deux mec se font defoncer devant moi a coup de matraque ( lun deux chantant sa chanson révolutionnaire jusquau bout dla matraque ma limite fait chialer) je savais pas ou regarder et la...bam roger le cowboy de la bande de bac a sable me met contre un mur et me cris gentiment
_" tu vide ton sac dessuite ou jte tarte la gueule cest ca que tu veux ?!!
J'obeis vide mon sac et il voit ma go pro me demande de La jeter parterre..
Je continue a m'executer...
Mon amie arrive pour pas me laisser seul dans ma merde mais elle se fait plaquer au mur de son côté a son tour..
- tu fou quoi ici hein tu vien casser du flic cest ça!( toujour en hurlant devant moi a mintimider)
- non moi jsuis venu manifester pour mes droits
- et pour casser du flic hein!?
_non je repete je suis pacifiste..
Il attrape ma go pro et me dit et ca cest quoi hein ta filmer quoi!? Je lui répond ben j'ai filmer la manif ya rien d'exceptionnel et en plus ca na pas marcher.
Le mec bataille 15 ans avec ma go pro pour finir de me demander de l'alumer et la il regarde 2 seconde la gopro lève le regard et me met une grande tarte dans la gueule( un joli revers) (moi toujours bras levé contre le mur) et me dit et ca cest quoi ca hein ca t'amuse hein?!Les passant et temoins médusés,ses collègues amusés.... Je lui repond toute tremblante qu'il a qu'à prende ma carte sd et me laisser tranquille... ca lui convient aparement..., il enlève ma carte sd jete mon matos au sol et La garde..un chef arive me fait baisser les bras essayant peut etre d'apaiser son colegue, on fouille mon téléphone on prend photo de ma pièce d'identité et de moi face et profil on me pose des questions d'où je vis etc comme.une terroriste.bref le mec me dit range tes affaires et il se met limite front a front avec moi et me dit; écoute moi bien jte donne une chance une seul chance de repartir chez toi si jte vois rejoindre la manif ou que jte recroise tu vas passer un sal quart dheure en garde vu jtaurais prevenu ta compris!?...( toujour aussi aimable bien-sûr)
-🤔Hum ok a samedi prochain alors..
Je repars et la je vois une 20 ene de personne agenouillées au sol face contre le mur en train de se faire malmenés..
Vive la france.🙄pays des droits de lhomme.. et de La femme hein 😑#videoscomprometantes
#destructiondepreuves#humiliation.... #LESFEMMESNELACHERONSPAS!!!