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dimanche 18 février 2024

Un article de janvier 2021... L’Occident encense Navalny tout en torturant Assange

https://lecridespeuples.fr/2021/01/24/loccident-encense-navalny-tout-en-torturant-assange/Source : 

Par Finian Cunningham

Source : Sputnik, 19 janvier 2021

Traduction : lecridespeuples.fr

La « figure de l’opposition russe » Alexei Navalny a été arrêté à son retour d’Allemagne en Russie pour de bonnes raisons juridiques. Il avait tourné en dérision les termes de sa libération conditionnelle.

Navalny est un criminel condamné, reconnu coupable de fraude et de détournement de fonds par un tribunal russe en 2014. Mais sa peine de prison avait été suspendue à la condition qu’il se présente régulièrement aux autorités pénitentiaires russes. Une condition tout à fait normale.

Pendant près de cinq mois, cependant, il a séjourné hors du pays en tant qu’invité de facto des autorités allemandes. C’est une violation flagrante de ses conditions de libération conditionnelle. Et le service pénitentiaire russe a eu raison de lui adresser un avertissement à la fin du mois dernier selon lequel la violation de sa peine de prison avec sursis risquait de transformer celle-ci en détention effective derrière les barreaux.

C’est donc une simple application souveraine des lois russes qui explique qu’à son retour en Russie ce week-end, Navalny a été arrêté et est maintenant en détention dans l’attente d’une procédure judiciaire dans les semaines à venir. Celle-ci déterminera si sa peine de prison avec sursis doit être transformée en peine de prison ferme.

Les cris d’orfraie des politiciens occidentaux et des groupes de défense des droits de l’homme à propos de son arrestation dimanche à l’aéroport Sheremetyevo de Moscou étaient prévisibles.

Des hauts fonctionnaires des États-Unis, de Grande-Bretagne, d’Allemagne et de France, entre autres, ont tous fait des déclarations stridentes demandant la libération de Navalny.

Le ministre britannique des Affaires étrangères, Dominic Raab, a qualifié l’arrestation du dissident de « consternante ».

Il n’y a que deux mots à répondre à tous ces pseudo-défenseurs des droits de l’homme prétendument inquiets : Julian Assange.

Assange croupit dans une geôle de torture britannique, persécuté par les gouvernements américain et britannique pour le « crime » d’avoir révélé au monde la vérité sur les guerres illégales et les crimes de guerre commis par les États-Unis et la Grande-Bretagne.

Voir Toute la vérité sur Julian Assange : ‘Un système assassin est en train d’être créé sous nos yeux’, par Nils MELZER, Rapporteur spécial des Nations Unies sur la torture

Au cours de toutes les années de détention barbare d’Assange, il n’y a jamais eu une fraction du tollé public officiel occidental qui a été exprimé pour Navalny.

C’est parce que Navalny, contrairement à Assange, est un atout politique dans l’agenda occidental visant à saper la Russie.

Il y a de bonnes raisons de croire que le blogueur-activiste médiatique russe est financé et dirigé par les services de renseignement occidentaux. Tout dans sa campagne de casse-pied sent l’orchestration en tant qu’agent provocateur.

La façon dont Navalny s’est coordonné étroitement avec les médias occidentaux porte-voix des services de renseignement comme Bellingcat pour colporter l’histoire selon laquelle il aurait été empoisonné avec l’agent neurotoxique soviétique Novichok est une preuve solide de sa fonction de provocateur. Et la façon dont les médias occidentaux « rapportent » régulièrement l’empoisonnement présumé comme s’il s’agissait d’un fait avéré démontre à quel point ces médias sont totalement dominés par l’impératif de se mettre au service de la propagande géopolitique à l’ordre du jour.

Voir Navalny, Skripal, Nemtsov… : l’absurde et incessante propagande antirusse

Lorsque Navalny a été soigné dans un hôpital russe après être apparemment tombé soudainement malade le 20 août à bord d’un vol à destination de Moscou depuis la Sibérie, les médecins n’ont détecté aucune trace de poison dans son système. Ils ont déclaré que la maladie apparente était due à un choc métabolique résultant d’une éventuelle mauvaise utilisation de ses propres médicaments contre le diabète, de la dépression et peut-être d’un excès d’alcool.

Remarquablement, quelques jours plus tard, après qu’il a été transporté par avion pour un traitement hospitalier à Berlin, les autorités allemandes ont annoncé avoir détecté un empoisonnement avec un agent neurotoxique.

Aucune preuve n’a jamais été présentée par les autorités allemandes ou par d’autres laboratoires de l’OTAN d’une manière qui puisse être vérifiée de manière indépendante.

La Russie s’est vu refuser l’accès à ces données présumées afin de vérifier ces allégations, mais Moscou est tout de même condamné pour ne pas avoir mené d’enquête pénale sur l’intoxication présumée.

Non seulement cela, mais alors que Navalny était censé récupérer en Allemagne d’une toxine extrêmement mortelle, il a d’une manière ou d’une autre rassemblé l’énergie et les ressources médiatiques requises pour organiser de faux appels longs et intenses visant à duper un membre des services secrets russes pour qu’il avoue un complot d’assassinat [il faut croire qu’il aurait tout avoué à un inconnu et sur une ligne non sécurisée], un complot qui, selon le militant aux mille ruses, était ordonné par les plus hautes autorités du Kremlin [ce qui, si c’était vrai, ferait de son retour en Russie l’acte d’un aspirant au suicide]. La Russie a qualifié ce coup médiatique de faux manifeste.

De toute évidence, il se passait quelque chose d’extrêmement irrégulier, et l’entourloupe ne venait pas du côté russe. Comment se fait-il qu’un personnage douteux avec des sponsors étrangers puisse se permettre de porter des accusations sensationnalistes contre le gouvernement russe sur la base d’aucune preuve vérifiable ? Des accusations amplifiées sans conteste par les médias et les politiciens occidentaux [dont le nébuleux Mediapart, qui n’hésite pas à reprendre les éléments de langage de la cabale contre Assange, tout en réservant un traitement princier réservé à l’insignifiant folliculaire Navalny].

Voir Poutine : nos ennemis cherchent à fabriquer des martyrs pour nous nuire (Navalny, Skripal, Nemtsov)

Et pendant tout ce temps, ce personnage douteux, Navalny, se moque des termes de sa libération conditionnelle pour une peine de prison avec sursis. Il y a une arrogance manifestement suprême de sa part et de ses alliés étrangers, qui semblent considérer que les lois souveraines russes peuvent être ridiculisées en toute impunité.

La réaction excessive de l’Occident à son arrestation légitime à son retour en Russie après cinq mois d’orchestration d’une campagne médiatique étrangère hostile est la preuve de leur arrogance.

Voir Affaire Skripal : les incohérences de la version officielle, ou les ‘miracles’ de Salisbury

Et tandis que Julian Assange croupit en prison, c’est une preuve accablante de la tromperie, de la duplicité et de l’hypocrisie occidentales.

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lundi 14 janvier 2019

MACRON CIBLE PAR LA CIA ?

CETTE QUESTION SERA-T-ELLE AU CENTRE DE LA PROCHAINE REVELATION
DE  JULIAN ASSANGE ?
Avertissement : Cette publication est longue. Ne ratez pas sa lecture car elle  vous explique comment Macron a pu arriver, en une dizaine d’années, dans les plus hautes sphères de la République, comment sa stratégie politique d’alliance gauche-droite et son programme économique néolibéral ont été décidés ailleurs qu’en France. Cet article est le fruit de recherches et d’analyses. Il fait référence à des travaux universitaires dont vous trouverez les indications en bas de page . Il est quasiment impossible d’écrire aujourd’hui sur la CIA sans se faire traiter de complotiste. Cela arrange beaucoup de gens et particulièrement ceux qui sont visés. Cet article n’est en aucun cas complotiste ou confusioniste. Tout est vérifiable, point par point, y compris la mise en synergie des éléments.   Bonne lecture.
Propos liminaires
Quand on parle d’ingérence russe dans la campagne électorale française et qu’elle vise particulièrement Emmanuel Macron, on peut faire le postulat (pour les grincheux, ce n’est qu’un postulat!) que les cyber attaques russes sont une réalité. Dès lors, il faut se poser la question de savoir pourquoi la Russie s’intéresse à un personnage qui vient d’arriver sous les projecteurs dans le paysage politique français. Les russes sauraient ils qui est Macron depuis longtemps ? Ont-ils suivi son ascension ?
Le questionnement est renforcé quand au début du mois de février 2017, Julian Assange, le patron de WikiLeaks confie au quotidien russe Izvestia: “ Nous possédons des informations intéressantes concernant l’un des candidats à la présidence française, Emmanuel Macron. Les données proviennent de la correspondance privée de l’ex secrétaire d’État américain, Hillary Clinton”. Et comme si Assange tenait à nous donner des indices, quelques jours plus tard, il nous informe qu’en 2012 la CIA avait demandé à la NSA (centrale d’écoute et de tri du renseignement) de suivre de près la campagne présidentielle française et ses différents protagonistes.
Assange veut il nous faire comprendre que Macron a été ciblé en 2012 par la CIA comme un candidat à promouvoir et à soutenir pour les élections présidentielles de 2017 ?
Peut – être. Dans ce cas on comprend mieux l’inquiétude des russes qui le considèrent alors comme un agent de l’influence américaine en Europe. Mais cette hypothèse est elle plausible ? En cherchant un peu, on trouve, quand même, des éléments troublants dans le parcours de Macron.
Il n’échappe à personne que la campagne de Macron est habitée par deux objectifs: tout faire pour créer un pôle social libéral par une l’alliance droite–gauche et rester dans un schéma de la mondialisation de l’Économie. Comme beaucoup, vous croyez que ces idées sortent de la tête de ce brillant énarque? Eh bien vous vous trompez ! La stratégie de Macron est dans la droite ligne de celle défini par les États Unis et la CIA dans les années 80 s’agissant de ce que doit être la démocratie et l’économie dans le monde.
Des hauts fonctionnaires, des chefs d’entreprise, des banquiers, relais d’influence de la stratégie américaine en France, ont choisi Macron et l’ont façonné pour qu’il entre exactement dans ce schéma. Vous ne le croyez pas ? Ce sont des élucubrations, des supputations, des délires ? Lisez bien ce qui est écrit, c’est surprenant !
L’histoire incroyable de MACRON, le nouveau messie français.
Le contexte
Le National Endowment for Democracy (NED) (en français, Fondation nationale pour la démocratie) est une fondations privée à but non lucratif des Etats Unis, fondée en 1983 conjointement par les républicains et les démocrates (ça ne vous dit rien cette alliance gauche-droite?), bien que son orientation générale soit celle du mouvement néoconservateur. Son objectif déclaré est le renforcement et le progrès des institutions démocratiques à travers le monde. En fait, et vous l’aurez deviné, il s’agit d’un instrument de l’hégémonie américaine. La NED finance de nombreux think tanks dans la monde. Ce sont les chambres de commerce américaines et les multinationales (Chevron, Coca Cola, Goldman Sachs, Google, Microsoft etc.) qui abondent son budget. Et comme une évidence cet organisme a été créé spécialement pour servir de substitut à la CIA, car c’est la centrale qui s’occupait de cette stratégie auparavant. Rassurez vous, elle n’est pas loin. Parmi ses membres on y croise, des élus du Congrès, des patrons de multinationales, des lobbyistes, mais aussi des membres de la CIA.
L’action de la NED dans le monde va avoir pour effet la promotion de l’alliance droite-gauche dans le domaine de la production des élites « démocratiques ». Après 1989, cette politique s’impose dans les institutions de promotion de la démocratie en Europe. Elle s’inspire de l’idée de créer une classe d’experts de la démocratie et de leaders politiques professionnels (vous avez bien lu ?) qui puissent réaliser la transformation des régimes totalitaires (par un autre… plus soft celui-là ?) et consolider le fonctionnement des nouvelles démocraties (l’Ukraine ?). Évidemment, l’action de la NED ne se limite pas à la transformation des régimes totalitaires, elle incite aussi à lutter contre« les populismes » (tiens, tiens,) et les extrêmes.
La mobilisation de cette organisation contre le « populisme » et les « extrêmes » a eu son illustration à l’occasion du référendum sur la Constitution Européenne.
En effet, en décembre 2005, l’Aspen Institute de Lyon, un think tank néoconservateur américain, a réuni plusieurs think tanks français et européens, de gauche comme de droite, inquiets des « non » français et néerlandais à la Constitution européenne. Ils ont, ensemble, reconnu la nécessité de mettre au point une stratégie commune de communication et d’éducation des cadres pour contrer la vague populiste en Europe.
Vous avez bien lu ? Le « NON » à la constitution européenne serait donc le fait d’une vague populiste !
Vous avez donc compris que les américains sélectionnent, forment et financent des individus afin de promouvoir une alliance « droite-gauche » contre les « populismes » et les extrêmes pour éviter que leurs desseins ne soient remis en cause par des « manants » qui s’attaqueraient au libéralisme et à la mondialisation de l’économie.
Bon. Maintenant que vous avez le contexte, il faut raconter l’histoire immédiate du jeune énarque, que des parrains bien intentionnés ont façonné, jour après jour, en« leader politique professionnel » au service de la cause néoconservatrice américaine.
 Macron entre dans la cour des grands.
Brillant élève comme chacun le sait désormais (on nous bourre le crâne depuis quelques mois), Macron réussit au concours d’entrée à l’ENA en 2002. Durant sa scolarité, il doit effectuer un stage dans l’appareil de l’État. Il le fait au côté du Préfet de l’Oise. Ce dernier le convie à une réunion ayant pour objet l’établissement d’une zone commerciale.
Le patron concerné par cette réunion n’est autre que le richissime rocardien Henry Hermand qui a fait fortune dans la création de supermarché. Homme de réseaux et d’influence, compagnon de route du PS, il fait rapidement de Macron son fils spirituel. Cette rencontre va être déterminante pour l’avenir de Macron.
Un détail qui n’est pas anodin. C’est Hermand qui fait adopter par Macron l’expression « progressiste » (que vous avez entendu répéter ad vomitem durant le début de sa campagne) au détriment des notions de « social libéralisme » ou « social réformisme », dont Macron se réclamait dans les premiers temps. Ce changement sémantique est en fait un alignement de planètes destiné à mettre Macron sur la même orbite que les progressistes américains dont John Podesta,(relation de Hermand?), est le représentant au travers du Center for American Progress (CAP) le think tank « progressiste » qu’il préside. Rappelons que John Podesta a été conseiller spécial de Barak Obama et qu’en 2016, il a été chargé de la campagne d’Hillary Clinton.
  Macron calibré au programme de la NED
  1. Le formation politique : l’alliance gauche-droite de Jean-Pierre Jouyet
En 2004, à la sortie de l’ENA, Macron rejoint l’Inspection des Finances. L’un de ses chefs est Jean-Pierre Jouyet (proche de Sarkozy, de Fillon et de Hollande, rien que ça). Jouyet le prend sous sa protection. Pourquoi? A-t-il déterminé à cet instant que ce sera lui le messie libéral de demain? Il n’y a aucun doute. A l’inspection des finances Jouyet est une sorte de chasseur de tête. Les hommes l’inspirent plus que les idées, dit-on (ça promet). Il mise sur le jeune énarque.
Jouyet est aussi engagé dans l’Aspen Institut, l’un des plus influents cercles de réflexion “néo-cons” aux Etats Unis. Il présidera, jusqu’en 2013, la section française créée par Raymond Barre. Il en est aujourd’hui le président d’honneur. (Voir en infra, L’Aspen à propos du “non” à la constitution européenne).
Suivant à la lettre les préconisations de la NED s’agissant de la formation de « leaders politiques professionnels », Aspen France propose un cycle de programmes dit « Leaders Politiques d’Avenir ». Inutile de vous dire qui sont les intervenants et les sujets abordés (voir le site Aspen France) c’est édifiant! Laurent WAUQUIEZ , Jérôme GUEDJ, Olivier FERRAND, Cécile DUFLOT, Najat VALLAUD-BELKACEM, Jean Vincent PLACE sont les membres le plus connus des promotions depuis 2006. On n’y trouve pas Macron. Mais lui il était en prise direct avec le président.
Pour être plus concret, Michael Bloomberg,  ancien maire de New York et 8 ème fortune mondiale a rencontré Macron le jeudi 9 mars 2017 à son QG de campagne pour parler économie. Bloomberg, au travers de « Bloomberg Philanthropies », travaille depuis de nombreuse années en partenariat avec l’Institut Aspen.
Dans la droite ligne de la stratégie de la NED, lors de l’élection présidentielle 2007 Jouyet et d’autres fondent le groupe « les Graques », composé d’anciens patrons et de hauts fonctionnaires qui appellent à une alliance gauche – droite entre Royal et Bayrou . Il y entraine Macron. L’objectif est d’appeler la gauche au réveil libéral européen puis prôner deux pôles, l’un conservateur, l’autre social libéral avec les verts et l’UDF. Partisan de l’économie de marché, ils ont saisi la percée de Bayrou pour construire avec lui le pôle social libéral. Bien évidemment leur stratégie est la prise de pouvoir de la gauche libérale au PS et, dans un second temps, le faire imploser. On y est
2. Le formation économique : la mondialisation de l’économie de  Jacques Attali.
Cette même année, Jouyet va suggérer le nom de Macron à Jacques Attali pour être rapporteur de la Commission pour la libération de la croissance française dite « commission Attali ». Mise en place par Sarkozy, cette commission est le saint des saints de libéralisme européiste. Socialistes et libéraux s’y retrouvent (la plupart sont aujourd’hui des soutiens de Macron).
Quel est l’objectif de Jacques Attali? Défenseur de la constitution et de l’établissement d’un état de droit mondial, condition pour lui de la démocratie et des droits de l’Homme (tu parles!), il pense, en postulat, que l’économie régulée par une institution de surveillance financière mondiale peut être une solution à la crise. Cette institution financière serait une première étape vers l’instauration d’une gouvernance démocratique mondiale dont l’Union Européenne peut devenir un laboratoire. Tout est dit. Emmanuel Macron a bien compris la leçon puisqu’il propose  dans son programme en 2017 la création d’un ministre de l’Économie européen, d’un parlement économique européen et d’un budget européen.
C’est grâce à cette commission que Macron va développer ses réseaux. Il va notamment y rencontrer Serge Weinberg, homme d’affaire proche de Fabius. Weinberg est non seulement banquier, mais il est aussi membre de la “Trilatérale” dont les objectifs ont inspiré Attali.
Cette organisation privée a été créée en 1973 à l’initiative des principaux dirigeants du groupe Bliderberg et du Council Foreign Relations, parmi lesquels David Rockefeller, Henri Kissinger, Zbigniew Brzezinski. Son but est de promouvoir et construire une coopération politique et économique entre l’Europe occidentale, l’Amérique du Nord et l’Asie du Pacifique (trois zones clés du monde), pôles de la Triade. À l’instar du groupe Bilderberg, il s’agit d’un groupe partisan de la doctrine mondialiste, auquel certains attribuent, au moins en partie, l’orchestration de la mondialisation économique.
En 2008, Jacques Attali et Serge Weinberg présente Macron à François Henrot ami  de Wienberg. Henrot est le bras droit de David de Rothschild à la banque d’affaires Rothschild.
Macron est recruté, il est maintenant à bonne école. François Henrot, son patron, est membre du conseil d’administration de la French-American Foundation.
Destinée à favoriser les liens entre la France et les Etats Unis, la French American Fondation est née en 1976, durant les heures d’antagonisme entre les deux nations. Elle a été baptisée lors d’un dîner aux Etats Unis entre le président Gerald Ford et Valéry Giscard d’Estaing. L’activité de cette fondation est centrée sur le programme Young Leaders dont la mission est de trouver les personnes qui feront l’opinion et qui seront les dirigeants de leurs sociétés respectives. Ils sont né en 1981, avec pour parrain l’influent économiste libéral franco-américain de Princeton, Ezra Suleiman. Le programme financé par des mécènes privés, s’étale sur deux ans, avec un séjour de quatre jours en France, un autre temps équivalent aux Etats Unis, toujours dans des villes différentes, toujours avec des intervenants de très haut niveau. Les Young Leaders français sont (liste non exhaustive): Juppé, Pécresse, Kosciusko Morizet, Wauquiez, Bougrab, Hollande, Moscovici, Montebourg, Marisol Touraine, Najat Vallaut – Belkacem, Aquilino Morelle, Bruno Leroux, Olivier Ferrand, Laurent Joffrin (Nouvel Observateur), Denis Olivennes (Europe 1, Paris Match et du JDD), Matthieu Pigasse, Louis Dreyfus et Erik Izraelewicz (Le Monde).
Côté américain : Bill et Hillary Clinton….Macron sera promu, lui, en 2012.
L’ascension et l’apothéose.
Macron est mûr pour être propulsé dans les hautes sphères de la République. En 2012, sous l’impulsion de Jouyet, il devient secrétaire général adjoint de la Présidence de la République auprès de François Hollande, puis ministre de l’Économie.
Hermand, Jouyet, Attali, Weinberg, Henrot, ces cinq personnages, chantres des objectifs de la NED et de la Trilatérale, membres de think tanks inféodés à la stratégie américaine ont fait Macron. Il aura fallu un peu plus de dix ans pour le porter à la candidature de la Présidence de la République.
Beau parcours, non?
Le 16 avril 2014, Jean-Pierre Jouyet deviendra Secrétaire Générale de l’Élysée ce qui achèvera la prise de pouvoir de la NED au cœur de la République.
C’est un véritable coup d’État! Soft, certes, mais un coup d’État!
MACRON a-t-il été ciblé par la CIA?
 Assange nous a appris qu’en 2012, la CIA a demandé à la NSA de suivre de près la campagne présidentielle française et ses différents protagonistes. WikiLeaks souligne que Macron est cité dans une e-mail d’Hillary Clinton, alors Secrétaire d’État, datant de 2012 où le personnage est décrit avec beaucoup de précision, mentionnant, notamment, qu’il était “un banquier en fusions et acquisitions” chez Rothschild à Paris, diplômé de l’ENA, ayant travaillé à l’Inspection Générale des finances et (pouvant) aussi devenir haut fonctionnaire au ministère de l’Économie”.
« Pouvant aussi devenir haut fonctionnaire au ministère de l’Économie» est ce que la chose a été bien traduite ? Ne serait ce pas plutôt « pouvant, aussi, devenir ministre de l’Économie » ?
Pourquoi cette précision ?
Chose troublante, en 2012, Macron avait été pressenti par Hollande pour en faire son Ministre du Budget dans le premier gouvernement, mais il n’avait pas retenu ce choix parce que Macron n’avait pas de mandat électif (étonnant quand on sait qu’il en fera son Ministre de l’Économie deux ans plus tard)…
Comment Hillary Clinton pouvait être au courant de ce choix éventuel?
Au moment de la rédaction du mail, il est écrit que Macron est “banquier en fusions acquisitions chez Rothschild à Paris” C’était donc avant les élections présidentielles et législatives. Macron faisait partie du groupe dit de “La Rotonde” chargé d’alimenter le programme de Hollande, rassemblant des techniciens et les économistes Elie Cohen, Gilbert Cette et Jean Pisani Ferry ceux là même qui ont pondu le programme économique de Macron en 2017. Hollande ne peut pas avoir parlé de ses choix de postes ministériels en public. Car, il est classique d’attendre les résultats des législatives pour  composer le  futur gouvernement. Et au moment de l’envoie de l’e-mail, elles ne pouvaient pas avoir eue lieu.
Il fallait donc être sacrément au fait de ce qui se passait à haut niveau pour oser ce détail. Qui informe avec autant de précision Hillary Clinton? La CIA via les interceptions  de la NSA ou quelqu’un d’autre?
Mais la question cardinale est de savoir pourquoi ce message porte sur Macron, alors que c’est un quasi inconnu à cette époque? La CIA a-t-elle ciblé Macron ? Car enfin, cet e-mail n’est pas adressé à n’importe qui, mais à Hillary Clinton alors Secrétaire d’État d’Obama. Pourquoi une personnalité de ce niveau, s’intéresse-t-elle à un soutier du staff de Hollande? 
En 2015, les documents obtenus par WikiLeaks et publiés par Libération et Mediapart révèlent que la NSA a, au moins de 2006 à mai 2012 (pourquoi mai 2012?) espionné Chirac, Sarkozy et Hollande. Ces documents étaient destinés à la CIA. Mais, la NSA a affirmé que ces interceptions de sécurité n’avaient jamais touché les chefs d’État, mais leur entourage.
Macron a-t-il était placé sur écoute quand il était secrétaire général adjoint de l’Élysée? Et si oui, les Etats Unis cherchaient ils à conforter leur choix du futur candidat à la Présidence?
Y-a-t-il eu collusion entre les Etats Unis et certains milieux libéraux politico-économiques français quant à la candidature possible de Macron?
A la vue de son parcours, la réponse est oui!
Une  preuve?
L’implosion en cours du PS pour favoriser une alliance droite gauche afin de contrer les « populismes », l’alliance avec Bayrou (après un salto arrière spectaculaire et suspect) et un programme néo libéral, « progressiste » et européiste soutenu par les milieux politico- financiers. Toute cette stratégie  reposent sur les piliers idéologiques de la NED et de la Trilatérale.
On comprend mieux l’inquiétude des russes qui se retrouvent avec un scénario à l’Ukrainienne dans l’un des deux plus importants pays d’Europe.
Un président français choisi directement par les américains? De Gaulle va se retourner dans sa tombe.
C’est peut-être ce scénario que nous révélera Assange dans les prochaines semaines.
Nota Bene : Ceux qui sont intéressés par cette publication trouveront une nombreuse documentation sur la toile. Mais attention aux sites complotistes ou confusionnistes ! Privilégiez les recherches universitaires! Voici les références des travaux qui ont permis d’écrire cet article :
  • Bulgarie Contre la dérive populiste, des « think tanks de gauche » La Vie des Idées  numéro de mai/juin 2007 La Vie des Idées est rattachée à l’Institut du Monde Contemporain (Collège de France) et dirigée par Pierre Rosanvallon.(financement Henry Hermand)
  • A propos de la NED, voir Ghilhot Nicolas, « Les professionnels de la démocratie : logiques savantes et logiques militantes dans le nouvel internationalisme américain », Actes de la recherche en sciences sociales, n° 139, Septembre 2001, pp. 53-65.
  • A propos de  Jacques Attali son livre Demain, qui gouvernera le monde ?, Fayard, 2011.
  • A propos de Jean-Pierre Jouyet article dans Le nouvel Economiste – n°1385 – Du 26 avril au 2 mai 2007 –
  • A propos de tous les protagonistes y compris Macron divers articles de presse recoupés
  • A propos de WikiLeaks , Libération et Médiapart/ 2017
  • Info  audience : à ce jour cet article a été lu par plus de 25 000 personnes dans le monde.
source : https://networkpointzero.wordpress.com/2017/03/08/macron-cible-par-la-cia/?fbclid=IwAR2D5cRnNPxhuFtKsFbyrdX-bQxWJCzBkapN5ngx7nXngjL_fbcqauzC6XE