Whitney Webb est une journaliste américaine indépendante qui a un site nommé “Unlimited Hangout”. Elle a écrit 2 volumes majeurs intitulés “One Nation Under Blackmail”.
Il y a près de 1000 pages décrivant le réseau de corruption et de
criminalité qui gangrène la gouvernance américaine et mondiale par un
système de chantage basé sur le trafic sexuel et l’espionnage
informatique. Il s’agit d’un des plus longs articles publiés sur ma
page, mais il est impératif de citer des détails et des sources dans ce
genre de dossiers. Par ailleurs, on tombe à la renverse à chaque
paragraphe.
Voici une photo de 2011 prise à l’appartement d’Epstein à Manhattan, publication du NY times : À gauche Leon Black, le directeur d’Apollo management, un fonds d’investissement de la CIA. Black a démissionné depuis la révélation de ses liens avec Epstein (à qui il a versé plus de 150 millions de $)
Jeffrey Esptein, Bill Gates et à droite Ehoud Barak, ancien patron du
Mossad, avant de devenir ministre de La Défense, premier ministre et
éminence grise de la politique en Israël (jusqu’à nos jours)…une amitié
qui en dit long.
Mélinda Gates a divorcé à temps par peur d’être impliquée dans le procès Epstein.
Bill
Gates et Jeffrey Epstein se connaissaient depuis le début des années
90, notamment par l’intermédiaire de Ghislaine et Isabelle Maxwell.
Jeffrey
Epstein et toute la famille Maxwell sont au service du Mossad :Robert
Maxwell, le magnat de la presse assassiné, Isabel et Christine,
Ghislaine, leurs enfants.
Isabel
Maxwell, était propriétaire de Touchcomm, un logiciel d’espionnage
qu’elle a vendu à Microsoft. Isabel Maxwell est aussi une ‘pionnière de
la technologie’, conseillère pour le Forum économique mondial.
Bill Clinton a été le principal objet du chantage sexuel exercé par Epstein dans les années 1990
Epstein et Bill Gates étaient ‘très liés’ aux Clinton et ont beaucoup travaillé ou investi ensemble, avec leurs fondations.
Epstein s’est baladé avec le bras droit de Gates/Microsoft en Russie.
Epstein a été impliqué dans la recherche scientifique, ea la génétique et les neurosciences
Des
clubs comme A Small World et Edge fund (financé par Epstein) ont réuni
tout un petit monde que l’on cite bcp dans des dossiers pédophiles :
Harvey Weinstein, Jeffrey Epstein, Lynn de Rotschild, Nicole Junkerman,
Paul Allen (Microsoft), Naomi Campbell, Andnan Kashogghi…enfin tous les
noms déjà cités dans les dossiers de pédophilie.
ET beaucoup d’autres choses encore…
Une
série de révélations concernant les liens entre Bill Gates et Jeffrey
Epstein ont été faites après l'annonce du divorce de Bill et Melinda
Gates. Cependant, des preuves substantielles suggèrent que l'association
Gates-Epstein a en fait commencé des décennies avant 2011 et qu'elle
est toujours censurée par les médias grand public.
Non pas dans le but de protéger Bill Gates, mais plutôt dans le but de protéger Microsoft.
Au
début du mois de mai 2021, l'annonce du divorce de Bill et Melinda
Gates, après vingt-sept ans de mariage, a choqué à la fois ceux qui
louent et ceux qui détestent le couple de pouvoir "philanthropique".
Moins d'une semaine après l'annonce initiale du divorce, le 7 mai, le Daily Beast a
rapporté que Melinda Gates aurait été "profondément troublée" en
apprenant la relation de Bill Gates avec Jeffrey Epstein, responsable
d’un trafic de mineurs et agent de renseignement. Le rapport suggère que
Melinda a été l'une des principales raisons de la décision de son mari
de prendre ses distances avec Epstein vers 2014, en raison de son
malaise avec Epstein après qu'ils l'aient tous les deux rencontré en
2013. Cette rencontre, qui n'a jamais été rapportée, avait eu lieu dans
le manoir d'Epstein dans l'Upper East Side de New York.
Le
Daily Beast a également révélé que les détails du divorce des Gates
avaient été décidés plusieurs semaines avant l'annonce officielle. Puis,
le 9 mai, le Wall Street Journal
a publié la nouvelle selon laquelle les plans de divorce remontaient
encore plus loin, Melinda ayant consulté des avocats spécialisés en la
matière depuis 2019. Cette consultation aurait eu lieu après que les
détails de la relation de Bill Gates avec Jeffrey Epstein eurent attiré
l'attention des médias grand public, notamment du New York Times.
Si
les grands médias s'accordent apparemment pour dire que Jeffrey Epstein
a probablement joué un rôle dans la séparation des Gates, ces mêmes
médias refusent de parler de l'étendue réelle de la relation entre Bill
Gates et Jeffrey Epstein. Selon la presse mainstream les liens entre
Bill Gates et Epstein remonteraient à 2011, alors que les preuves
indiquent que leur relation a commencé des décennies plus tôt.
Ce
refus général de rendre compte honnêtement des liens entre Gates et
Epstein est probablement dû au rôle prépondérant de Gates dans
l'actualité, tant en termes de politique de santé mondiale liée au
COVID-19 qu'en tant que promoteur et bailleur de fonds majeur de
"solutions" technocratiques controversées à un grand nombre de problèmes
sociétaux. Il est cependant plus probable que la nature de la relation
entre Gates et Epstein avant 2011 soit encore plus scandaleuse que ce
qui s'est passé par la suite, et qu'elle ait des implications majeures
non seulement pour Gates, mais aussi pour Microsoft en tant
qu'entreprise et pour certains de ses anciens cadres dirigeants.
Cette
dissimulation particulière s'inscrit dans la volonté évidente des
médias d’appareil à ignorer l'influence manifeste qu'Epstein et les
membres de la famille Maxwell ont exercée et, sans doute, continuent
d'exercer dans la Silicon Valley. En effet, les personnes qui ont fondé
les géants de la technologie tels que Google, LinkedIn, Facebook,
Microsoft, Tesla et Amazon ont toutes des liens avec Jeffrey Epstein,
certains plus étroits que d'autres.
Le présent article synthétise un ensemble de propos qui sont développés dans les deux tomes One Nation Under Blackmail
que j’ai consacré au réseau de chantage international et américain qui
lie le monde de la finance, de la politique, de la criminalité et des
renseignements.
In
2001, perhaps the most important article ever written about Jeffrey
Epstein was published. The article, which focused mainly on Ghislaine
Maxwell’s and Epstein’s relationship with Prince Andrew, was published on January 22, 2001, in London’s Evening Standard.
The article, written by Nigel Rosser, was never retracted and was
published well before Epstein’s first arrest and the onset of his public
notoriety. It has, nevertheless since been removed from the Evening Standard’s
website and can now only be found on professional newspaper databases. I
made a PDF of that article and several other scrubbed Epstein-related
articles publicly available in October 2019.
En 2001, l'article sans doute le plus important
qui ait jamais été écrit sur Jeffrey Epstein est paru en janvier 2001.
Il portait principalement sur la relation de Ghislaine Maxwell et de
Jeffrey Epstein avec le prince Andrew, a été publié dans l'Evening
Standard de Londres. Cet article du journaliste Nigel Rosser n'a jamais
été rétracté et a été publié bien avant la première arrestation
d'Epstein et le début de sa notoriété publique. Il a néanmoins été
retiré du site web de l'Evening Standard et ne peut plus être trouvé que
sur les bases de données de journaux professionnels. En octobre 2019,
j'ai mis à la disposition du public un PDF de cet article et de plusieurs autres articles relatifs à Epstein qui ont été supprimés.
On peut aussi le télécharger ici : Download
Les
principales déclarations faites dans l'article montrent clairement
pourquoi il a été retiré d'Internet, apparemment à la suite de la
première arrestation d'Epstein en Floride. Rosser présente Epstein comme
"un promoteur immobilier et financier new-yorkais immensément
puissant", un clin d'œil au passé d'Epstein sur le marché immobilier
new-yorkais. Plus loin dans l'article, il note qu'Epstein "a un jour
prétendu avoir travaillé pour la CIA, bien qu'il le nie aujourd'hui",
l'une des nombreuses raisons probables pour lesquelles l'article a été
retiré d'Internet bien avant la deuxième arrestation d'Epstein en 2019.
Une
grande partie de l'article souligne la proximité d'Epstein et de
Maxwell avec le prince Andrew et suggère que les deux exerçaient une
influence considérable sur le prince, en grande partie en raison du rôle
de Maxwell en tant “qu’entremetteur". L'article indique que Maxwell
"manipulait" le prince et qu’elle agissait probablement pour le compte
d’Epstein".
Une
ligne se démarque cependant en tant que le premier indice majeur
permettant de démystifier la véritable origine de la relation entre
Gates et Epstein. Peu après avoir présenté Epstein dans l'article,
Rosser déclare qu'Epstein "a gagné de nombreux millions
grâce à ses relations d'affaires avec des personnes telles que Bill
Gates, Donald Trump et le milliardaire de l'Ohio Leslie Wexner, dont il dirige le trust".
Les
relations de Wexner et de Trump avec Epstein avant 2001 sont bien
connues et remontent respectivement à 1985 et 1987. Les médias grand
public continuent toutefois de rapporter que Gates et Epstein se sont
rencontrés pour la première fois en 2011 et ont refusé de suivre les
pistes fournies par Nigel Rosser. Je suis personnellement au courant de
cette rétention d'informations dans une certaine mesure, puisqu'un
journaliste de la BBC m'a contacté en 2019 pour obtenir des détails sur
cet article de 2001 de l'Evening Standard, que j'ai fournis. À ce jour,
la BBC n'a jamais fait état du contenu de cet article. Il convient de
noter que la BBC a reçu pendant des années des millions de dollars de
financement de la part de la Fondation Bill et Melinda Gates.
Non
seulement l'article de Rosser n'a jamais été rétracté, mais ni Gates,
ni Trump, ni Wexner n'ont contesté les affirmations contenues dans
l'article à l'époque, c'est-à-dire bien avant qu'Epstein ne devienne
célèbre. En outre, le fait que Gates soit cité aux côtés de deux proches
associés d'Epstein connus à l'époque - Donald Trump et Leslie Wexner -
suggère que les liens de Gates avec Epstein avant 2001 étaient
suffisamment importants pour justifier sa mention aux côtés de ces deux
autres hommes.
Outre
l'article du Evening Standard, Maria Farmer, une victime d'Epstein qui a
été employée par Epstein et Maxwell de 1995 à 1996, a déclaré se souvenir avoir entendu Epstein mentionner Bill Gates
d'une manière qui laissait entendre qu'ils étaient des amis proches et
qui lui donnait l'impression que le cofondateur de Microsoft pourrait
bientôt se rendre dans l'une des résidences d'Epstein.
Outre
ces deux éléments de preuve essentiels, il y a également le fait
qu'avant l'article du Evening Standard, Gates avait déjà un lien
documenté avec une entreprise dirigée par les sœurs de Ghislaine
Maxwell, dans laquelle Ghislaine avait une participation financière, ce
qui peut donner un indice sur la nature des "liens commerciaux" auxquels
Nigel Rosser a fait allusion. En outre, la nature étrange de la
relation de Gates avec Isabel Maxwell, qui a des liens avec le scandale
d'espionnage du logiciel PROMIS et avec les services de renseignement
israéliens, est documentée dans un article publié en 2000 par le
Guardian.
Les
sœurs jumelles Christine et Isabel Maxwell, ainsi que leurs maris de
l'époque, ont créé le groupe McKinley en janvier 1992. Christine et
Isabel avaient toutes deux travaillé auparavant pour la société écran
Information on Demand, utilisée par leur père Robert Maxwell pour
vendre au gouvernement américain le logiciel PROMIS, qui contenait une
‘backdoor’ (ou logiciel d’espionnage). Après la mort de Robert Maxwell,
Christine et Isabel "voulu se diversifier et reconstruire" et voyaient
en McKinley "une chance de recréer un peu de l'héritage de leur père".
Le
groupe McKinley n'était cependant pas seulement une entreprise
d'Isabel, de Christine et de leurs maris, puisque Ghislaine Maxwell
avait également "un intérêt substantiel" dans la société, selon un
article du Sunday Times publié en novembre 2000. Ce même article notait
également que Ghislaine, tout au long des années 1990, avait "construit
discrètement un empire commercial aussi opaque que celui de son père" et
qu'"elle est secrète au point d'en devenir paranoïaque et ses affaires
sont profondément mystérieuses". Elle a choisi de se décrire "comme une
'opératrice Internet'" pendant cette période, même si "son bureau à
Manhattan refuse de confirmer le nom ou la nature de son activité".
Ghislaine Maxwell et sa famille, ses soeurs Isabel et Christine en 2019 à Londres. Un autre article, paru dans The Scotsman
en 2001, note séparément que Ghislaine "est extrêmement secrète sur ses
affaires et se décrit comme une opératrice Internet". Le degré
d'implication de Ghislaine dans les affaires du groupe McKinley n'est
pas clair. Toutefois, à cette époque, elle menait avec Jeffrey Epstein
une opération de chantage sexuel liée aux services de renseignement, et
leurs finances se chevauchaient considérablement, comme l'indiquent les
rapports de presse de l'époque et ceux qui ont suivi.
McKinley
a créé ce qui est devenu l'annuaire Internet Magellan, dont on se
souvient comme du "premier site à publier de longues critiques et
évaluations de sites web". L'approche "contenu à valeur ajoutée" de
Magellan a attiré plusieurs grandes entreprises, ce qui a donné lieu à
des "alliances majeures" avec AT&T, Time-Warner, IBM, Netcom et le
réseau Microsoft (MSN), qui ont toutes été négociées par Isabel Maxwell. L'alliance majeure de Microsoft avec McKinley s'est concrétisée à la fin de 1995, lorsque Microsoft a annoncé que Magellan alimenterait l'option de recherche du service MSN de l'entreprise.
Les efforts de McKinley pour devenir le premier moteur de recherche à entrer en bourse ont échoué, ce qui a déclenché un conflit entre Christine Maxwell et le mari d'Isabel, qui a également eu pour conséquence que l'entreprise s'est retrouvée derrière d'autres leaders du marché.
En conséquence, McKinley n'a pas eu la possibilité de faire une
deuxième tentative d'introduction en bourse. Excite, qui a ensuite été
rachetée par AskJeeves, a finalement acheté le groupe McKinley et Magellan
en 1996. On dit que c'est Isabel Maxwell qui a rendu l'opération
possible, le PDG d'Excite à l'époque, George Bell, affirmant que c'est
elle seule qui a sauvé l'achat de McKinley.
Malgré
l'échec de McKinley, les jumelles Maxwell et d'autres actionnaires de
la société, dont Ghislaine Maxwell, ont non seulement obtenu un paiement
de plusieurs millions de dollars grâce à l'opération, mais ils ont
également noué des liens étroits avec les flambeurs de la Silicon
Valley. On ne sait pas si l'argent que Ghislaine a reçu de la vente a
été utilisé pour poursuivre l'opération de chantage sexuel qu'elle
menait alors aux côtés de Jeffrey Epstein.
Après
la vente de McKinley/Magellan, les liens manifestes de Christine et
Isabel Maxwell avec les services de renseignements américains et
israéliens se sont considérablement renforcés. Les liens d'Isabel avec
Microsoft ont également perduré après la vente du groupe McKinley. Elle
est devenue présidente de l'entreprise technologique israélienne
CommTouch, dont le financement
était lié à des personnes et des groupes impliqués dans l'affaire
d'espionnage nucléaire de Jonathan Pollard. CommTouch, un "obscur
développeur de logiciels" fondé en 1991 par d'anciens officiers de
l'armée israélienne, s'est concentré sur "la vente, la maintenance et
l'entretien de logiciels clients de messagerie autonomes pour les
ordinateurs centraux et personnels". L'entreprise a spécifiquement
courtisé Isabel parce qu'elle était la fille du "super-espion" israélien
Robert Maxwell. Isabel avait des raisons similaires de rejoindre
l'entreprise, déclarant à Haaretz que diriger l'entreprise lui donnait "une chance de poursuivre l'engagement de son père en Israël".
De
toutes les alliances et de tous les partenariats qu'Isabel a négociés
au cours de ses premières années à CommTouch, ce sont ses relations avec
les cofondateurs de Microsoft, Bill Gates et Paul Allen, qui ont mis
CommTouch "sur la carte". Les cofondateurs de Microsoft ont cependant
fait bien plus que mettre CommTouch "sur la carte", puisqu'ils sont
essentiellement intervenus pour empêcher l'effondrement de son
introduction en bourse, un sort qui avait frappé la précédente
entreprise d'Isabel Maxwell, le McKinley Group, peu de temps auparavant.
En effet, CommTouch n'a cessé de repousser son introduction en bourse
jusqu'à l'annonce, en juillet 1999, d'un investissement massif de la part d'entreprises liées au cofondateur de Microsoft, Paul Allen.
Selon un rapport de Bloomberg,
les investissements de Vulcan et Go2Net d'Allen ont suscité un regain
d'intérêt pour la vente d'actions et pour CommTouch, jusqu'à présent un
obscur développeur de logiciels, et ont également gonflé le cours de
leurs actions juste avant leur entrée en bourse. L'argent des sociétés
liées à Allen a été spécifiquement utilisé "pour développer les ventes
et le marketing et renforcer sa présence sur les marchés
internationaux". La décision d'Allen d'investir dans CommTouch semble
étrange d'un point de vue financier, étant donné que l'entreprise
n'avait jamais réalisé de bénéfices et qu'elle avait enregistré des
pertes de plus de 4 millions de dollars l'année précédente. Pourtant,
grâce à l'investissement opportun d'Allen et à sa coordination apparente
avec les retards répétés de l'introduction en bourse de la société,
CommTouch a été évaluée à plus de 230 millions de dollars lors de son
introduction en bourse, contre 150 millions de dollars quelques semaines
avant l'investissement d'Allen.
Paul Allen and Nicole Junkermann at Cinema Against AIDS Cannes in Cannes, France. Source: Vocal Media On
ne sait pas exactement pourquoi Paul Allen s'est porté au secours de
l'introduction en bourse de CommTouch et ce qu'il espérait tirer de son
investissement. Il convient toutefois de souligner qu'Allen est devenu
par la suite l'un des membres d'une communauté d'élite en ligne créée en 2004 et appelée A Small World, qui comptait également parmi ses membres
Jeffrey Epstein et des personnalités liées à Epstein, telles que Lynn
Forester de Rothschild et Naomi Campbell, ainsi que Petrina Khashoggi,
la fille d'Adnan Khashoggi, un ancien client d'Epstein. Le principal actionnaire d'A Small World était Harvey Weinstein,
le magnat des médias aujourd'hui en disgrâce, qui était un partenaire
commercial d'Epstein et qui a depuis été condamné pour viol et abus
sexuel. À peu près à la même époque, Paul Allen a été photographié avec Nicole Junkermann, une associée d'Epstein, qui était elle-même un agent des services de renseignement.
Moins
de trois mois après les investissements d'Allen dans CommTouch, en
octobre 1999, la société a annoncé qu'elle avait conclu un accord majeur avec Microsoft. En décembre 1999, Microsoft a annoncé qu'elle avait investi 20 millions de dollars dans
CommTouch en achetant 4,7 % de ses actions. Cette annonce a fait passer
le cours de l'action CommTouch de 11,63 dollars à 49,13 dollars en
l'espace de quelques heures. Une partie de cette transaction avait été
finalisée par Richard Sorkin, récemment nommé directeur de CommTouch.
Sorkin venait de devenir multimillionnaire suite à la vente de Zip2, la
première entreprise d'Elon Musk dont il était le PDG.
Il
semble en outre que Bill Gates, alors à la tête de Microsoft, ait
personnellement investi dans CommTouch sur insistance d'Isabel Maxwell. Dans un article publié en octobre 2000 dans le Guardian, Isabel
"plaisante sur le fait d'avoir persuadé Bill Gates de faire un
investissement personnel" dans CommTouch au cours de cette période.
L'article du Guardian note ensuite curieusement, à propos d'Isabel Maxwell et de Bill Gates :
"Dans
un faux accent du sud, [Isabel] ronronne : Il doit dépenser 375
millions de dollars par an pour continuer à échapper aux impôts,
pourquoi ne pas m'autoriser à l'aider ? Elle éclate de rire".
Étant
donné que des personnes aussi riches que M. Gates ne peuvent bénéficier
d'une "exonération fiscale" et que cet article a été publié peu après
la création de la Fondation Bill & Melinda Gates, les déclarations
d'Isabel suggèrent que c'est le Bill & Melinda Gates Foundation
Trust, qui gère les fonds de dotation de la fondation, qui a réalisé cet
investissement considérable dans CommTouch.
En
outre, il convient de souligner la manière étrange dont Isabel décrit
ses relations avec M. Gates ("en ronronnant", avec un faux accent du
Sud), décrivant ses interactions avec lui d'une manière que l'on ne
retrouve dans aucune des nombreuses autres interviews qu'elle a
accordées sur une grande variété de sujets. Ce comportement étrange peut
être lié aux interactions antérieures d'Isabel avec Gates et/ou à la
relation mystérieuse entre Gates et Epstein à cette époque.
Isabel Maxwell as CommTouch President Après
2000, les activités et l'influence de CommTouch se sont rapidement
développées, Isabel Maxwell attribuant par la suite aux investissements
de Microsoft, dirigé par Gates, et de Paul Allen la bonne fortune de
l'entreprise et le succès de ses efforts pour pénétrer le marché
américain. Maxwell, citée dans le livre Fastalliances publié
en 2002, déclare que Microsoft considérait CommTouch comme un "réseau
de distribution" essentiel, ajoutant que "l'investissement de Microsoft
nous a mis sur la carte. Il nous a donné une crédibilité instantanée et a
validé notre technologie et nos services sur le marché". À cette
époque, les liens entre Microsoft et CommTouch s'étaient renforcés grâce
à de nouveaux partenariats, notamment l'hébergement de Microsoft
Exchange par CommTouch.
Bien
qu'Isabel Maxwell ait réussi à obtenir des investissements et des
alliances lucratives pour CommTouch et qu'elle ait vu ses produits
intégrés dans des composants logiciels et matériels clés produits et
vendus par Microsoft et d'autres géants de la technologie, elle n'a pas
pu améliorer la situation financière désastreuse de l'entreprise. En
2006, l'entreprise était endettée de plus de 170 millions de dollars.
Isabel Maxwell a quitté son poste à CommTouch en 2001, mais a conservé
pendant des années un nombre important d'actions CommTouch, évaluées à
l'époque à environ 9,5 millions de dollars. Aujourd'hui, Isabel Maxwell est, entre autres, une "pionnière de la technologie" du Forum économique mondial.
Visites au centre nucléaire et à l’école de la ville.
Autre
indice d'une relation entre Epstein et Gates avant 2001 : les liens
étroits d'Epstein avec Nathan Myhrvold, qui a rejoint Microsoft dans les
années 1980 et est devenu le premier directeur de la technologie de
l'entreprise en 1996. À l'époque, Myhrvold était l'un des conseillers
les plus proches de Gates, sinon le plus proche, et il a coécrit le
livre de Gates de 1996, The Road Ahead, qui visait à expliquer comment
les technologies émergentes allaient influencer la vie dans les années
et les décennies à venir.
En
décembre de la même année où il est devenu directeur technique de
Microsoft, Myhrvold a voyagé dans l'avion d'Epstein du Kentucky au New
Jersey, puis en janvier 1997 du New Jersey à la Floride. Parmi les
autres passagers qui accompagnaient Myhrvold sur ces vols figuraient
Alan Dershowitz et "GM", vraisemblablement Ghislaine Maxwell. Il
convient de garder à l'esprit que c'est à la même période que Gates a eu
une relation documentée avec Isabel, la sœur de Ghislaine.
En outre, dans les années 1990, Myhrvold a voyagé avec Epstein en Russie aux côtés d'Esther Dyson,
une consultante en technologie numérique qui a été qualifiée de "femme
la plus influente du monde de l'informatique". Elle entretient
actuellement des liens étroits avec Google ainsi qu'avec la société de
tests ADN 23andme et est membre du Forum économique mondial,
auquel elle contribue également. Dyson a déclaré par la suite que la
réunion avec Epstein avait été planifiée par Myhrvold. La rencontre
semble avoir eu lieu en 1998, d'après les informations publiées sur les
comptes de médias sociaux de Dyson. Une photo montre Dyson et Epstein,
avec un horodatage indiquant le 28 avril 1998, posant avec Pavel
Oleynikov, qui semble avoir été un employé du Centre nucléaire fédéral
russe. Sur cette photo, ils se tiennent devant la maison de feu Andrei
Sakharov, scientifique nucléaire et dissident soviétique, qui aurait eu
des liens avec les services de renseignement américains. Sakharov et son épouse, Yelena Bonner, soutenaient les causes sionistes.
Les
photos ont été prises à Sarov, où se trouve le centre nucléaire fédéral
russe. Le même jour, une autre photo a été prise, montrant Epstein dans
une salle de classe remplie d'adolescents, apparemment également à
Sarov, compte tenu de la date sur les photos.
Une
autre image de Dyson, sans horodatage visible mais avec une légende
indiquant que la photo a été prise "chez Microsoft Russie à Moscou" en
avril 1998, montre Nathan Myhrvold. La légende de Dyson précise :
"C'était le début d'un voyage de trois semaines au cours duquel Nathan
et divers proches (y compris un garde du corps) ont exploré l'état de la
science post-soviétique". Epstein semble être l'un des "proches",
compte tenu des photographies, des dates et de l'objectif décrit du
voyage.
Myhrvold
et Epstein avaient apparemment plus en commun qu'un intérêt pour les
avancées scientifiques russes. Lorsque Myhrvold a quitté Microsoft pour
cofonder Intellectual Ventures, Vanity Fair a rapporté qu'il avait reçu
Epstein dans les bureaux de l'entreprise, accompagné de "jeunes filles"
qui semblaient être des "mannequins russes". Une source proche de
Myhrvold, citée par Vanity Fair, a affirmé que Myhrvold avait
ouvertement parlé d'emprunter le jet d'Epstein et de séjourner chez lui
en Floride et à New York. Vanity Fair a également noté que Myhrvold a
été accusé d'avoir eu des relations sexuelles avec des mineurs fournis
par Epstein par nul autre que le professeur de droit de Harvard Alan
Dershowitz, qui est accusé du même crime et qui avait déjà voyagé avec
Myhrvold dans l'avion privé d'Epstein. (note Alan Dershowitz a été
l’avocat qui défendu Epstein lors de ses premiers procès)
En outre, une ancienne collègue de Myhrvold chez Microsoft a par la suite développé ses propres liens avec Epstein. Linda Stone,
qui a rejoint Microsoft en 1993 et a travaillé directement sous la
direction de Myhrvold, est devenue vice-présidente de Microsoft. Elle a présenté Epstein à Joi Ito
du MIT Media Lab après la première arrestation d'Epstein. "Il a un
passé douteux, mais Linda m'assure qu'il est génial", a déclaré plus
tard Ito dans un courriel adressé à trois membres du personnel du MIT.
Dans le célèbre petit livre noir d'Epstein, il y a plusieurs numéros de
téléphone pour Stone, et son contact d'urgence est répertorié comme
Kelly Bovino, un ancien mannequin et un coconspirateur présumé
d'Epstein. Après l'arrestation d'Epstein en 2019, il est apparu qu'Epstein avait "ordonné" à Bill Gates de faire un don de 2 millions de dollars au laboratoire du MIT en 2014. Epstein
aurait également obtenu un don de 5 millions de dollars de Leon Black
pour le laboratoire. Ito a été contraint de démissionner de son poste de
directeur du laboratoire peu après l'arrestation d'Epstein en 2019.
Nathan Myhrvold, Linda Stone, Joi Ito, Esther Dyson et Bill Gates étaient tous membres de la communauté de la fondation Edge
(site web edge.org), aux côtés de plusieurs autres icônes de la Silicon
Valley. Edge, qui est décrite comme une organisation exclusive
d'intellectuels "redéfinissant qui nous sommes et ce que nous sommes", a
été créée par John Brockman, qui se décrit lui-même comme un
"impresario culturel" et un agent littéraire de renom. Brockman est
surtout connu pour ses liens étroits avec le monde de l'art à la fin des
années 1960, mais on connaît moins ses diverses missions de "conseil en gestion" pour le Pentagone et la Maison Blanche au cours de la même période. Edge, que le Guardian a
qualifié de "site web le plus intelligent du monde", est un symposium
en ligne exclusif affilié à ce que Brockman appelle "la troisième
culture". Epstein semble avoir été impliqué dans les activités de
Brockman dès 1995, lorsqu'il a aidé à financer et à sauver un projet de
livre en difficulté qui était géré par Brockman.
Edge,
cependant, est plus qu'un simple site web. Pendant des décennies, il a
également contribué à réunir des cadres du secteur technologique, des
scientifiques qui étaient souvent des clients de Brockman, et des
financiers de Wall Street dans le cadre de son dîner des millionnaires,
qui a eu lieu pour la première fois en 1985. En 1999, cet événement a
été rebaptisé "dîner des milliardaires",
et Epstein est devenu intimement impliqué dans ces événements et dans la
Fondation Edge elle-même. Epstein a été photographié en train
d'assister à plusieurs de ces dîners, tout comme Sarah Kellen,
"assistante" principale de Ghislaine Maxwell et co-conspiratrice dans le
trafic sexuel et le chantage mis en place par Epstein et Maxwell.
De 2001 à 2017, Epstein a financé 638 000 dollars sur un total de 857 000 dollars collectés par Edge. Au cours de cette période, Epstein a été pendant plusieurs années le seul donateur d'Edge.
Epstein a cessé de donner en 2015, année au cours de laquelle Edge a
décidé de mettre fin à la tradition de son dîner annuel des
milliardaires. En outre, le seul prix décerné par Edge, le prix Edge of
Computation d'une valeur de 100 000 dollars, a été attribué en 2005 au
pionnier de l'informatique quantique David Deutsch, et a été entièrement
financé par Epstein. Un an avant de commencer à faire des dons
importants à Edge, Epstein avait créé la Fondation Jeffrey Epstein VI
pour "financer et soutenir la science de pointe dans le monde entier".
Depuis
le scandale Epstein, les participants réguliers au dîner des
milliardaires, parfois appelé dîner annuel Edge, ont qualifié
l'événement d'"opération d'influence". Si l'on suit l'argent, il
apparaît qu'il s'agissait d'une opération d'influence bénéficiant
largement à un homme, Jeffrey Epstein, et à son réseau. Tout porte à
croire que Myhrvold et Gates faisaient partie intégrante de ce réseau, même avant que l'implication d'Epstein dans Edge n'augmente de manière significative.
Il
convient d'examiner les liens entre les activités "philanthropiques" de
Bill Gates et de Bill Clinton au début des années 2000, compte tenu
notamment des liens d'Epstein et de Ghislaine Maxwell avec la Fondation
Clinton et la Clinton Global Initiative au cours de cette période. Selon
l'ancien agent de renseignement israélien Ari Ben-Menashe, Bill Clinton a été le principal objet du chantage sexuel exercé par Epstein dans les années 1990, une affirmation étayée par le témoignage de la victime d'Epstein et par l'implication intime d'Epstein avec des personnes qui étaient proches de l'ancien président à l'époque.
Bill Gates at the White House Conference on the New Economy in 2000 Source: LA Times Malgré
les tensions nées de la lutte de l'administration Clinton contre le
monopole de Microsoft à la fin des années 1990, les relations entre
Gates et Clinton se sont dégelées en avril 2000, lorsque Gates a assisté
à la "Conférence sur la nouvelle économie"
organisée par la Maison Blanche. Outre M. Gates, Lynn Forester
(aujourd'hui Lady de Rothschild), proche collaboratrice d'Epstein, et
Larry Summers, alors secrétaire d'État au Trésor, ont assisté à la
conférence, eux aussi critiqués pour leurs liens avec Epstein. Un autre
participant était le chef de cabinet de la Maison Blanche, Thomas "Mack"
McLarty, dont l'assistant spécial, Mark Middleton, a rencontré Epstein au moins trois fois
à la Maison Blanche de Clinton. Middleton a été licencié après que des
articles de presse ont fait état de ses liens avec des dons illégaux
liés à des gouvernements étrangers qui avaient été versés à la campagne
de réélection de Clinton en 1996. Janet Yellen, l'actuelle secrétaire au
Trésor de M. Biden, a également participé à la conférence.
M.
Gates a pris la parole lors d'une table ronde intitulée "Closing the
Global Divide : Santé, éducation et technologie". Il a expliqué comment
la cartographie du génome humain allait donner lieu à une nouvelle ère
de percées technologiques et a évoqué la nécessité d'offrir un accès à
l'internet à tous afin de combler le fossé numérique et de permettre à
la "nouvelle" économie basée sur l'internet de prendre forme. À
l'époque, Bill Gates soutenait, avec le milliardaire américain Craig
McCaw, une société qui espérait établir un monopole mondial sur les
fournisseurs d'accès à l'internet grâce à un réseau de satellites en
orbite basse. Cette société, Teledesic, a fermé ses portes entre 2002 et
2003 et est considérée comme la source d'inspiration de Starlink d'Elon
Musk.
Bill
Clinton et Bill Gates sont entrés dans le monde de la philanthropie à
peu près au même moment, avec le lancement de la Fondation Bill &
Melinda Gates en 2000 et de la Fondation Clinton en 2001. Dans un
article qui titre sur la santé global et le safe sex Wired
a décrit les deux fondations comme étant "à l'avant-garde d'une
nouvelle ère de la philanthropie, dans laquelle les décisions - souvent
appelées investissements - sont prises avec la précision stratégique
exigée des entreprises et des gouvernements, puis font l'objet d'un
suivi minutieux afin d'évaluer leur succès".
D'autres médias, comme le Huffington Post,
ont toutefois contesté le fait que ces fondations pratiquent la
"philanthropie" et ont affirmé que les qualifier ainsi entraînait "la
déconstruction rapide du terme accepté". Le Huffington Post a également
noté que la Clinton Global Initiative (qui fait partie de
la Fondation Clinton), la Fondation Gates et quelques organisations
similaires "vont toutes dans le sens d'un effacement des frontières
entre la philanthropie, les entreprises et les organisations à but non
lucratif". Il note que ce modèle de "philanthropie" a été promu par le
Forum économique mondial et l'Institut Milken. Il convient également de
noter que plusieurs des véhicules "philanthropiques" d'Epstein ont été
créés au moment même où cette nouvelle ère de la philanthropie
commençait.
Le
Milken Institute a été fondé par Michael Milken, le célèbre "roi des
obligations à haut risque" de Wall Street, qui a été inculpé de 98 chefs
d'accusation de racket et de fraude sur les valeurs mobilières en 1989.
Il n'a fait que peu de prison et a été gracié par Donald Trump. Milken a
commis ses crimes alors qu'il travaillait aux côtés de Leon Black et de
Ron Perelman chez Drexel Burnham Lambert avant son effondrement
scandaleux. Black était très lié à Epstein, dont il a même confié la
gestion de sa fondation "philanthropique" personnelle à Epstein pendant
plusieurs années, même après la première arrestation d'Epstein. Perelman
était l'un des principaux donateurs de Clinton. En 1995, il a participé
à une collecte de fonds pour le président de l'époque en présence
d'Epstein et ses entreprises ont offert des emplois à Webster Hubbell et
à Monica Lewinsky après leurs scandales respectifs au sein de
l'administration Clinton. Comme Gates, Milken a transformé sa réputation
d'impitoyable dans le monde des affaires en celle d'un "éminent
philanthrope". Une
grande partie de sa "philanthropie" profite aussi à Tony Blair, l'armée
israélienne et aux colonies israéliennes illégales en Palestine occupée.
Des
années après avoir créé leurs fondations, Bill Gates et Hillary Clinton
ont expliqué qu'ils étaient "depuis longtemps liés par leur mission
commune" consistant à normaliser ce nouveau modèle de philanthropie. Gates a parlé à Wired
en 2013 de "leurs incursions dans les régions en développement" et
"cite les partenariats étroits entre leurs organisations". Dans cette
interview, Gates a révélé qu'il avait rencontré Clinton avant qu'il ne
devienne président, déclarant : "Je l'ai connu avant qu'il ne soit
président, je l'ai connu quand il était président, et je le connais
maintenant qu'il n'est plus président."
Toujours
dans cette interview, M. Clinton a déclaré qu'après son départ de la
Maison Blanche, il souhaitait se concentrer sur deux choses spécifiques.
La première est la Clinton Health Access Initiative (CHAI), qui existe
"en grande partie grâce au financement de la Fondation Gates", et la
seconde est la Clinton Global Initiative (CGI), "où j'essaie de
construire un réseau mondial de personnes qui font leur propre travail".
La Clinton Health Access Initiative a reçu pour la première fois un don de 11 millions de dollars de la Fondation Gates en 2009.
Au cours des douze dernières années, la Fondation Gates a versé plus de
497 millions de dollars à la CHAI. La CHAI a été fondée en 2002 avec
pour mission de lutter contre le VIH/sida dans le monde entier en établissant des relations solides avec les gouvernements
et en remédiant aux "inefficacités du marché". Les dons importants de
la Fondation Gates ont toutefois commencé peu de temps après l'expansion de la CHAI dans
le domaine des diagnostics et des traitements contre le paludisme.
Notamment, en 2011, Tachi Yamada, l'ancien président du programme de
santé mondiale de la Fondation Gates, a rejoint le conseil
d'administration de la CHAI aux côtés de Chelsea Clinton.
Bill Gates and Bill Clinton at the annual Clinton Global Initiative in 2010 En ce qui concerne la Clinton Global Initiative, les avocats de la défense d'Epstein ont soutenu devant le tribunal en 2007 qu'Epstein avait fait "partie du groupe original qui a conçu la Clinton Global Initiative",
qui a été lancée pour la première fois en 2005. Les avocats d'Epstein
ont décrit la CGI comme un projet "rassemblant une communauté de leaders
mondiaux pour concevoir et mettre en œuvre des solutions innovantes à
certains des défis les plus pressants du monde". La Fondation Gates a donné à la CGI un total de 2,5 millions de dollars entre 2012 et 2013,
en plus de ses dons massifs à la CHAI et de 35 millions de dollars
supplémentaires à la Fondation Clinton elle-même. Outre les dons de la
Fondation Gates, Microsoft a été intimement impliqué dans d'autres
projets "philanthropiques" soutenus par Clinton.
Outre ces liens, Hillary
Clinton a établi un partenariat entre la Fondation Clinton et la
Fondation Gates en 2014 dans le cadre de l'initiative No Ceilings
des Clinton. Ce partenariat visait à "rassembler et analyser des
données sur le statut de la participation des femmes et des filles dans
le monde" et impliquait que les deux fondations travaillent "avec des
partenaires technologiques de premier plan pour collecter ces données et
les compiler". Selon
le New York Times, plusieurs mois avant l'annonce du partenariat, M.
Gates et M. Epstein se sont rencontrés lors d'un dîner et ont discuté de
la Fondation Gates et de la philanthropie. Lors de
la candidature infructueuse d'Hillary Clinton à la présidence en 2016,
Bill et Melinda Gates figuraient tous deux sur sa courte liste d'options
potentielles pour la vice-présidence.
En
outre, Epstein a tenté de s'impliquer directement dans la Fondation
Gates, comme en témoignent ses efforts pour convaincre la Fondation
Gates de s'associer à JP Morgan dans le cadre d'un "fonds caritatif pour la santé mondiale" de plusieurs milliards de dollars,
qui aurait donné lieu à des honoraires considérables versés à Epstein,
qui était très impliqué dans JP Morgan à l'époque. Bien que ce fonds ne
se soit jamais concrétisé, Epstein et Gates ont discuté de l'implication d'Epstein dans les efforts philanthropiques de Gates.
Certains de ces contacts n'ont été rapportés par la presse qu'après
l'annonce du divorce de Bill et Melinda Gates. Pourtant, comme nous
l'avons mentionné, il était connu qu'Epstein avait "ordonné" à Gates de
faire un don à au moins une organisation - 2 millions de dollars en 2014
au MIT Media Lab.
De
récentes révélations sur les rencontres entre Gates et Epstein qui ont
eu lieu entre 2013 et 2014 ont encore souligné l'importance qu'Epstein
semblait avoir dans le monde de la "philanthropie" des milliardaires, Gates ayant déclaré qu'Epstein était son "ticket" pour gagner un prix Nobel. Les médias norvégiens ont toutefois rapporté en octobre 2020
que Gates et Epstein avaient rencontré le président du comité Nobel, ce
qui n'a pas fait grand bruit dans les médias internationaux à l'époque.
Il convient de se demander si Epstein a réussi à
organiser de telles rencontres avec d'autres personnes qui convoitaient
également des prix Nobel et si l'une de ces personnes a reçu ces prix
par la suite. Si Epstein avait de telles relations, il est peu probable
qu'il ne les ait utilisées qu'une seule fois dans le cas de Bill Gates,
étant donné l'étendue de son réseau, en particulier dans le monde de la
technologie et de la science.
C'est également en 2013 que Bill et Melinda Gates ont rencontré Epstein à sa résidence de New York,
après quoi Melinda aurait commencé à demander à son futur ex-mari de
prendre ses distances avec Epstein. Si la raison invoquée, dans le
sillage de l'annonce du divorce des Gates, était que Melinda était
rebutée par le passé et la personnalité d'Epstein, elle pourrait
potentiellement être liée à d'autres préoccupations concernant la
réputation de Melinda et celle de la fondation qui partage son nom.
En
effet, 2013 a également été l'année où l'ingénieur système du manoir
Gates, Rick Allen Jones, a commencé à faire l'objet d'une enquête de la
police de Seattle pour sa collection de matériel pédopornographique et
de viols d'enfants, qui contenait plus de six mille images et vidéos.
Malgré la gravité de son crime, lorsque Jones a été arrêté au manoir des
Gates un an plus tard, il n'a pas été incarcéré après son arrestation,
mais a simplement reçu l'ordre de "rester à l'écart des enfants", selon
les médias locaux. Du point de vue de Melinda, ce scandale, combiné à
l'association croissante de Bill Gates avec le pédophile condamné
Jeffrey Epstein, a pu constituer une menace pour la réputation de la
Fondation Bill & Melinda Gates, bien avant l'arrestation d'Epstein
en 2019.
2013 a également été l'année où les Maxwell ont été impliqués dans la Fondation Clinton. Cette année-là, le
projet TerraMar de Ghislaine Maxwell, qui soutenait officiellement les
objectifs de développement durable des Nations unies relatifs aux
océans, s'est engagé à verser 1,25 million de dollars à la Clinton
Global Initiative dans le cadre d'un effort visant à
former une Alliance pour des océans durables. TerraMar a fermé ses
portes peu après l'arrestation d'Epstein en 2019.
Isabel Maxwell and Al Seckel at the World Economic Forum’s 2011 Annual Meeting Notamment,
le projet TerraMar de Ghislaine a succédé à bien des égards à la Blue
World Alliance d'Isabel Maxwell, qui a échoué et qui était aussi
ostensiblement axée sur les océans de la planète. Blue World Alliance a
été créée par Isabel et son mari Al Seckel, aujourd'hui décédé, qui
avaient organisé une "conférence scientifique" sur l'île d'Epstein.
L'Alliance Blue World s'est également fait connaître sous le nom de
Globalsolver Foundation, et Xavier Malina, le fils de Christine Maxwell,
a été désigné comme agent de liaison de Globalsolver avec la Fondation
Clinton. Il avait auparavant été stagiaire à la Clinton Global
Initiative.
Xavier
Malina a ensuite travaillé dans l'administration Obama au Bureau du
personnel de la Maison Blanche. Il travaille aujourd'hui pour Google. Il
convient également de noter qu'au cours de cette même période, le fils
d'Isabel Maxwell, Alexander Djerassi, était chef de cabinet au Bureau
des affaires du Proche-Orient du département d'État dirigé par Hillary
Clinton.
(Notes de S.D. : 1. Le projet Terramar de Ghislaine Maxwell lui aurait permis d’avoir un réseau de sous-marins permettant de transporter des enfants
et des clients vers l’île d’Epstein. Ces informations n’ont pas fait
l’objet de vérification. 2. Terramar aurait été reconnu par l’ONU comme
une organisation bénéficiant d’une immunité juridique. James Biden, le
frère du président actuel aurait un terrain sur une île voisine à
seulement 20 minutes de trajet. Cette info-ci a été vérifiée par Newsweek).
Alors
que la Fondation Gates et la Fondation Clinton s'entremêlent et que
cette dernière a des liens avec Epstein et Maxwell, il apparaît
également qu'Epstein a exercé une influence significative sur deux des
plus éminents conseillers scientifiques de Bill Gates au cours des
quinze dernières années, à savoir Melanie Walker et Boris Nikolic.
A screenshot from a 2019 presentation Melanie Walker gave for Rockefeller Foundation, where she is a fellow. Source: YouTube Melanie Walker,
aujourd'hui célèbre neurochirurgienne, a rencontré Jeffrey Epstein en
1992, peu après avoir obtenu son diplôme universitaire, lorsqu'il lui a
proposé un emploi de mannequin chez Victoria's Secret. De telles offres
étaient souvent faites par Epstein et ses complices lorsqu'ils
recrutaient des femmes pour son opération et il n'est pas certain que
Walker ait jamais travaillé comme mannequin pour la société appartenant à
Leslie Wexner. Elle a ensuite séjourné dans un immeuble new-yorkais
associé aux activités de trafic d'Epstein lors de ses visites à New
York, mais on ne sait pas combien de temps elle a séjourné dans cet
immeuble ou dans d'autres propriétés appartenant à Epstein. Après avoir
obtenu son diplôme de médecine en 1998, elle est devenue la conseillère
scientifique d'Epstein pendant au moins un an. En 1999, elle s'est
tellement rapprochée du prince Andrew qu'elle a assisté à une fête d'anniversaire organisée par la reine au château de Windsor, en compagnie d'Epstein et de Ghislaine Maxwell. Pendant cette période, Melanie apparaît sur les carnets de vol d'Epstein sous son nom de naissance, Melanie Starnes, bien qu'il ressemble à "Starves" sur les carnets de vol.
La
relation étroite entre le prince Andrew et Melanie Walker a fait
l'objet d'un examen minutieux après que l'ancienne gouvernante d'Epstein
au Zorro Ranch, Deidre Stratton, a déclaré dans une interview que le prince Andrew s'était vu "offrir" une "jeune et belle neurochirurgienne"
lors de son séjour dans la propriété d'Epstein au Nouveau-Mexique.
Étant donné qu'un seul neurochirurgien était à la fois proche du prince
Andrew et faisait partie de l'entourage d'Epstein à l'époque, il semble
très probable que cette femme "offerte" à Andrew était Melanie Walker.
Selon Stratton, Andrew a "tenu compagnie" à cette femme pendant trois
jours. L'arrangement a été mis en place par Epstein, qui ne se trouvait
pas dans la propriété à ce moment-là. La date exacte du séjour est
incertaine, mais il a probablement eu lieu entre 1999 et 2001.
Stratton a déclaré ce qui suit à propos du séjour :
"À
l'époque, Jeffrey avait cette femme, soi-disant neurochirurgienne,
assez jeune, belle, jeune et brillante, qui restait à la maison avec
lui... À un moment donné, nous avions tous ces thés différents et vous
pouviez choisir les thés que vous vouliez, et elle m'a demandé d'en
trouver un qui rendrait Andrew plus excité.
Je
suppose qu'elle a compris que son travail consistait à le divertir
parce que je suppose que la peur, je ne sais pas, la peur serait
qu'Andrew dise : "Non, je ne l'ai pas vraiment trouvée si attirante." . .
. Il le dirait à Jeffrey et elle serait alors sur la corde raide.
Je
suppose que, selon une autre théorie, Jeffrey l'a probablement engagée
et elle savait que son travail serait, devrait être, de rendre ces gens
heureux. . . . Ils ne pensaient qu'au sexe. Je veux dire, je sais avec
certitude que Jeffrey aimerait idéalement trois massages par jour".
Quelque temps plus tard, Walker a déménagé à Seattle et a commencé à vivre avec Steven Sinofsky, alors cadre chez Microsoft,
qui est aujourd'hui associé au conseil d'administration de la société
de capital-risque Andreesen Horowitz. Andreesen Horowitz soutient
notamment Carbyne911, la start-up de lutte contre la criminalité liée au
renseignement israélien financée par Epstein et son proche associé,
l'ancien premier ministre israélien Ehud Barak, ainsi qu'une autre
entreprise technologique liée au renseignement israélien dirigée par
Barak, appelée Toka. Toka a récemment obtenu des contrats avec les gouvernements de Moldavie, du Nigeria et du Ghana par l'intermédiaire de la Banque mondiale, dont Melanie Walker est actuellement directrice et ancienne conseillère spéciale du président. On ignore quand, comment et dans quelles circonstances Melanie Walker a rencontré Sinofsky.
Après
avoir déménagé à Seattle pour rejoindre Sinofsky et après un bref
passage en tant que "praticienne dans le monde en développement" en
Chine auprès de l'Organisation mondiale de la santé, Walker a été
engagée en tant que responsable de programme senior par la Fondation
Bill & Melinda Gates en 2006. Étant donné que la principale
caractéristique du CV de Walker à l'époque était d'avoir été conseillère
scientifique d'un autre "philanthrope" fortuné, Jeffrey Epstein, son
embauche par la Fondation Gates pour ce rôle essentiel souligne encore
davantage comment Bill Gates, à tout le moins, non seulement savait qui
était Epstein, mais en savait suffisamment sur ses intérêts et ses
investissements scientifiques pour vouloir embaucher Walker. Walker
est ensuite devenu directeur adjoint du développement mondial et
directeur adjoint des initiatives spéciales à la fondation. Selon la Fondation Rockefeller, dont elle est membre, Mme Walker a ensuite conseillé M. Gates sur des questions relatives à la neurotechnologie et à la science du cerveau pour la société secrète de M. Gates, bgC3,
que M. Gates avait initialement enregistrée en tant que groupe de
réflexion sous le nom de Carillon Holdings. Selon les documents
fédéraux, les domaines d'activité de bgC3 étaient les suivants : "services scientifiques et technologiques", "analyse et recherche industrielles" et "conception et développement de matériel et de logiciels informatiques".
Lorsqu'elle
travaillait à la Fondation Gates, Melanie Walker a présenté Boris
Nikolic, le conseiller scientifique de M. Gates, à M. Epstein.
Aujourd'hui, Melanie Walker est coprésidente du Global Future Council on
Neurotechnology and Brain Science du Forum économique mondial, après
avoir été nommée Young Global Leader par le Forum économique mondial.
Elle conseille également l'Organisation mondiale de la santé, qui est
étroitement liée à la "philanthropie" de Bill Gates.
Au WEF, Mme Walker a écrit en 2016 un article intitulé "Healthcare in 2030 : Goodbye Hospital, Hello Home-spital",
dans lequel elle explique comment les dispositifs portables, les
interfaces cerveau-machine et les "médicaments" robotiques
injectables/avaleurs seront la norme d'ici 2030. Des années avant le
COVID-19 et les efforts inspirés par la Grande Réinitialisation pour
changer les soins de santé de cette manière, Walker a écrit que si le
scénario dystopique qu'elle dépeint "semble fou [...] la plupart de ces
technologies sont soit presque prêtes pour le prime time, soit en cours
de développement". Bien entendu, nombre de ces technologies ont pris
forme grâce au mécénat de ses anciens patrons, Jeffrey Epstein et Bill
Gates.
Dans
le cas de Boris Nikolic, après avoir été présenté à Epstein par
l'intermédiaire de Walker, il a assisté à une réunion en 2011 avec Gates
et Epstein où il a été photographié aux côtés de
James Staley, alors cadre supérieur chez JP Morgan, et de Larry Summers,
ancien secrétaire au Trésor et proche associé d'Epstein. À l'époque, M.
Nikolic était le principal conseiller de Bill Gates en matière de
science et de technologie et conseillait à la fois la Fondation Gates et bgC3.
Selon le discours dominant, il s'agirait de la première rencontre entre
Gates et Epstein. En outre, c'est peut-être à ce moment-là qu'Epstein a
présenté le "fonds caritatif pour la santé mondiale" commun à la
Fondation Gates et à JP Morgan.
The
2011 meeting at Jeffrey Epstein’s Manhattan mansion attended by James
E. Staley, Larry Summers, Jeffery Epstein, Bill Gates and Boris Nikolic. En 2014, Nikolic s'est montré "enthousiaste"
à propos du penchant supposé d'Epstein pour les conseils financiers
avant l'introduction en bourse d'une société d'édition de gènes dans
laquelle Nikolic détenait une participation de 42 millions de dollars.
Notamment, Nikolic et Epstein étaient tous deux clients du même groupe de banquiers chez JP Morgan, et Bloomberg a rapporté par la suite qu'Epstein aidait régulièrement ces banquiers à attirer de nouveaux clients fortunés.
En
2016, Nikolic a cofondé Biomatics capital, qui investit dans des
entreprises liées à la santé à "la convergence de la génomique et des
données numériques" qui "permettent le développement de
thérapies, de diagnostics et de modèles de prestation supérieurs". M.
Nikolic a fondé Biomatics avec Julie Sunderland, ancienne directrice du
Fonds d'investissement stratégique de la Fondation Gates.
Au
moins trois des entreprises soutenues par Biomatics - Qihan Biotech,
eGenesis et Editas - ont été cofondées par George Church, un généticien
de Harvard qui entretient des liens étroits avec Epstein et qui est
également étroitement associé à la Fondation Edge. L'investissement de
Biomatics dans Qihan Biotech n'est plus mentionné sur le site web de
Biomatics. Qihan Biotech, qui appartient à Church, cherche à produire
des tissus et des organes humains à l'intérieur de porcs pour les
transplanter chez l'homme, tandis qu'eGenesis cherche à modifier
génétiquement des organes de porcs pour les utiliser chez l'homme.
Editas produit des "médicaments" d'édition génétique CRISPR et bénéficie
également du soutien de la Fondation Gates et de Google Ventures.
Church qui a créé un appli de rencontre basée sur la génétique, a été accusée de promouvoir l'eugénisme ainsi que des expériences humaines contraires à l'éthique. (note SD: il aurait notamment voulu rectruter une femme pour lui faire naître un néanderthal).
L'intérêt marqué d'Epstein pour l'eugénisme a été rendu public après sa mort, et Bill Gates, ainsi que son père William H. Gates II, ont également été associés à des mouvements et des idées eugéniques.
Après la mort d'Epstein en 2019, il a été révélé que Nikolic avait été nommé "exécuteur testamentaire" de la succession d'Epstein,
ce qui suggère des liens étroits avec Epstein, malgré les affirmations
contraires de Nikolic. Après que les détails du testament d'Epstein ont
été rendus publics, Nikolic n'a pas signé un formulaire indiquant sa
volonté d'être exécuteur et n'a finalement pas servi dans ce rôle.
Malgré
le changement relativement brutal dans les médias grand public
concernant ce qu'il est acceptable de discuter de la relation entre
Jeffrey Epstein et Bill Gates, nombre de ces mêmes médias refusent de
reconnaître une grande partie des informations contenues dans ce rapport
d'enquête. C'est particulièrement vrai dans le cas de l'article de
l'Evening Standard et de l'étrange relation de Bill Gates avec Isabel,
la sœur de Ghislaine Maxwell, et CommTouch, la société qu'Isabel
dirigeait auparavant.
La
raison probable de la dissimulation de l'étendue réelle des liens entre
Epstein et Gates est bien plus liée à la société Microsoft de Gates
qu'à Bill Gates lui-même. S'il est désormais permis de faire état de
liens qui discréditent la réputation personnelle de Bill Gates, les
informations susceptibles de lier ses relations avec Epstein et les
Maxwell à Microsoft ont été omises.
Si,
comme l'a rapporté l'Evening Standard, Epstein a effectivement gagné
des millions grâce à ses relations d'affaires avec Gates avant 2001 et
si les liens de Gates avec Isabel Maxwell et la société CommTouch, liée à
l'espionnage israélien, étaient rendus publics, il pourrait facilement
en résulter un scandale comparable à celui de l'affaire du logiciel
PROMIS. Une telle révélation pourrait être très préjudiciable à Microsoft et à son partenaire, le Forum économique mondial,
car Microsoft est devenu un acteur clé des initiatives de la quatrième
révolution industrielle du WEF, qui vont de l'identité numérique et des
passeports-vaccins aux efforts visant à remplacer les travailleurs
humains par l'intelligence artificielle.
Il
est clair que des acteurs puissants ont tout intérêt à ce que
l'histoire Epstein-Gates se concentre sur 2011 et les années suivantes,
non pas nécessairement pour protéger Gates, mais plus probablement pour
protéger l'entreprise elle-même et d'autres cadres supérieurs de
Microsoft qui semblent avoir été compromis par Epstein et d'autres
personnes appartenant au même réseau lié aux services de renseignement.
Il
ne s'agit pas d'un incident isolé, car des efforts similaires ont été
déployés pour dissimuler (ou faire disparaître) les liens d'Epstein et
des Maxwell avec d'autres empires importants de la Silicon Valley, tels
que ceux dirigés par Jeff Bezos et Elon Musk. L'une des principales
raisons en est que l'opération de chantage du réseau Epstein impliquait
non seulement un chantage sexuel, mais aussi des formes électroniques de
chantage, utilisées avec succès par Robert Maxwell pour le compte des
services de renseignement israéliens dans le cadre de l'opération
PROMIS. Compte tenu de leur nature, les formes électroniques de chantage
par le biais de la surveillance illégale ou de logiciels piratés
peuvent être utilisées pour compromettre les personnes au pouvoir qui
ont quelque chose à cacher, mais qui n'étaient pas enclines à s'engager
dans l'exploitation de mineurs, comme ceux qui ont été abusés par
Epstein.
Le
fait qu'Isabel et Christine Maxwell aient pu nouer des liens
commerciaux étroits avec Microsoft après avoir fait partie de la société
écran qui a joué un rôle central dans l'espionnage lié à PROMIS et
après avoir explicitement géré leurs sociétés ultérieures avec
l'intention avouée de "reconstruire" le travail et l'héritage de leur
père espion, indique fortement la probabilité qu'au moins certains
produits Microsoft aient été compromis d'une manière ou d'une autre,
probablement par le biais d'alliances avec des entreprises
technologiques gérées par Maxwell. Le fait que les médias grand public
ne se soient pas préoccupés des liens documentés entre le réseau Epstein
et d'autres cadres supérieurs de Microsoft, tels que Nathan Myhrvold,
Linda Stone et Steven Sinofsky, montre clairement que, si la saison des
relations entre Bill Gates et Epstein est ouverte, il n'en va pas de
même pour Microsoft et Epstein.
Les
liens d'Epstein et des Maxwell avec la Silicon Valley, et pas seulement
avec Microsoft, font partie d'une tentative plus large de dissimuler la
forte composante d'intelligence dans l'origine des entreprises les plus
puissantes de la Silicon Valley. Beaucoup d'efforts ont été déployés
pour donner au public l'impression que ces entreprises sont des entités
strictement privées, en dépit de leurs liens profonds et anciens avec
les agences de renseignement et les armées des États-Unis et d'Israël.
La véritable ampleur du scandale Epstein ne sera jamais couverte par
les médias traditionnels, car de nombreux organes d'information
appartiennent à ces mêmes oligarques de la Silicon Valley ou dépendent
de la Silicon Valley pour l'engagement de leurs lecteurs en ligne.
La
raison la plus importante pour laquelle les origines et les liens entre
l'armée et le renseignement et l'oligarchie actuelle de la Silicon
Valley ne seront jamais honnêtement examinés est peut-être que ces mêmes
entités travaillent actuellement à une vitesse fulgurante à l'avènement
de la quatrième révolution industrielle, qui fera de l'intelligence
artificielle, de l'automatisation, de la surveillance électronique de
masse et du transhumanisme des éléments centraux de la société humaine.
L'un
des architectes de cette "révolution", Klaus Schwab, a déclaré au début
de l'année que le rétablissement et le maintien de la confiance avec le
public étaient essentiels à ce projet. Toutefois, si la véritable
nature de la Silicon Valley, notamment ses liens étroits avec le violeur
d'enfants en série et trafiquant de sexe Jeffery Epstein et son réseau,
venait à être révélée, la confiance du public serait considérablement
érodée, menaçant ainsi ce que l'oligarchie mondiale considère comme un
projet essentiel à sa survie.