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lundi 18 décembre 2017

Michel Collon : “Soral a trois alibis. Ça fait deux de trop” / Michel Collon: " Soral has three alibis. That makes two of the excess "


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Découvrez le nouveau livre de Michel Collon,
Pourquoi Soral séduit


Que cela plaise ou non, Alain Soral est aujourd’hui l’intellectuel français le plus influent auprès des jeunes. Son livre Comprendre l’Empire, son site Egalité & Réconciliation, ses longues vidéos battent tous les records. Son alliance avec Dieudonné lui a apporté un public très large où l’extrême droite côtoie la jeunesse des quartiers populaires.
Etonnant ? Normal, pense Alain Soral qui se décrit comme « un cerveau qui vaut beaucoup beaucoup d’argent ». Michel Collon a décidé de vérifier. Que vaut cette pensée Soral ? Permet-elle de comprendre le « système » : inégalités, finance, crise, racisme, guerres ? Est-ce une solution d’avenir ou un dangereux retour vers un passé autoritaire ? Peut-on à la fois se réclamer de Che Guevara et d’Adolf Hitler ?
L’enjeu dépasse Soral. Aujourd’hui, le complotisme est partout. Favorisé par une info sous influence refusant le débat contradictoire. D’où l’importance de cette analyse globale du capitalisme par Michel Collon. Rigoureuse, pénétrante et, comme à son habitude, très claire. 

Source : Investig’Action
https://www.investigaction.net/fr/michel-collon-soral-a-trois-alibis-ca-fait-deux-de-trop/

dimanche 3 décembre 2017

Alain Soral continuera-t-il à refuser le débat ? / Will Alain Soral continue to refuse the debate?


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J’ai proposé à Alain Soral un débat public. Je lui ai envoyé mon nouveau livre « Pourquoi Soral séduit » qui critique le sien « Comprendre l’Empire ». Soral semble répondre qu’il refuse de débattre car il n’a pas de temps à perdre avec moi.

Pour justifier sa dérobade, Soral avance trois arguments :
1. Avant même d’avoir reçu mon livre, il « devine déjà » ce qu’il y a dedans. Trop fort !
2. Il se cache derrière plusieurs auteurs qui, soi-disant, « ont déjà répondu pour moi à ses critiques » (Atzmon, Clouscard, Mearsheimer & Walt, Faurisson, Sombart). Désolé, mon livre ne parle pas de ces questions !
3. Débattre serait, dit-il, « affaiblir un peu plus le combat anti-impérialiste par d’inutiles polémiques ». Mais pas du tout ! Pourquoi aurions-nous peur de permettre aux gens de se faire leur opinion afin de mieux lutter contre l’impérialisme ?
Toujours sans avoir lu mon livre qui le critique, Soral prétend : « Pour le reste, Michel Collon et moi sommes à peu près d’accord ». Faux. Ceux qui ont déjà pu lire mon livre ont compris que nos visions de la société et de l’alternative divergent considérablement.
Mon but avec ce livre ? Expliquer de manière rigoureuse et pédagogique le fonctionnement du système capitaliste. Ne pas se contenter d’un coup de gueule « Tout ça, c’est un complot des banques, des illuminati et des juifs ». Ces idées complotistes peuvent exprimer un sentiment de révolte mais passent à côté des mécanismes profonds du capitalisme.
Une véritable analyse des règles économiques et politiques fondamentales est indispensable pour préparer la contre-attaque et changer de système. Voilà l’enjeu. Un mouvement populaire large, solidaire, anti-impérialiste, antiraciste, antisexiste, pour l’égalité, l’amitié entre les peuples et la justice sociale. Or, je montre dans mon livre qu’au fond, Alain Soral défend le capitalisme à condition d’en changer les dirigeants. Illusion !
Je pense qu’il craint la confrontation. Car, au contraire de ce qu’il affirme, elle démontrera que Alain Soral et Michel Collon, ce n’est pas le même combat.
Soral n’a « pas de temps à perdre avec moi » ? Mais il ne s’agit pas de moi, il s’agit de tous ces gens qui se posent beaucoup de questions ! Je n’ai pas écrit un livre contre Soral. Mais pour les gens. Clarifier le débat et nous armer tous pour la résistance.
« J’ai plus important à faire, », écrit Soral. Qu’y a-t-il donc de plus important que de permettre aux gens de confronter les visions sur ces problèmes et décider comment ils souhaitent lutter ?
Je renouvelle mon appel au débat public. Calme, objectif et respectueux.


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Nouveau livre de Michel Collon 


source : https://www.investigaction.net/fr/alain-soral-continuera-t-il-a-refuser-le-debat/

mardi 21 février 2017

[Absurdité de la guerre : prise de conscience] Trois vidéos pour illustrer un esprit contestataire et la dénonciation de la guerre / [Nonsense of the war: awareness]Three videos to illustrate an anti-authority spirit and a termination of the war

Source : https://wikileaksactu.wordpress.com/

Dans ce post, nous vous présentons un choix de vidéos sur le thème de la dénonciation de la guerre. Le point commun entre toutes ces vidéos, c’est que le montage a été réalisé en mêlant les images d’événements historiques marquants avec de la musique, des chansons dont les paroles traduisent le plus souvent une dénonciation de la guerre ou du système qui engendre les inégalités, les injustices, les conflits, dont sont victimes les sociétés humaines. Ces vidéos datent d’époques différentes, mais le message est toujours le même aujourd’hui: dénoncer la guerre dans ce qu’elle a de plus absurde, les victimes civiles, l’aveuglement des armées, les guerres pour le pétrole déguisées sous le nom de « guerre contre le terrorisme ». A chaque guerre, ce sont des générations entières qui meurent. Aujourd’hui, de telles vidéos pourraient-elles encore avoir un impact sur la conscience humaine, pour que les milliers de gens qui protestent, par exemple, contre Donald Trump dans plusieurs pays, se mettent plutôt à protester contre la guerre au Yémen, ou contre d’autres guerres dans le monde? Pourquoi si peu de mobilisations massives contre la guerre?
« Bullets » d’Archive (vidéo de Zunamkiagna)
"Bullets" du groupe ArchivePour commencer, notre vidéo préférée (qui a déjà fait l’objet d’un article sur ce blog). Il s’agit d’une vidéo réalisée avec des images de la guerre en Irak. Celle qui nous parle le plus, étant donné la proximité des événements. Il est difficile de ne pas avoir vu au moins une de ces images dans les médias occidentaux (qui montrent George Bush, l’armée américaine, la chute de Saddam Hussein, les prisonniers irakiens, etc). Les images parlent à tous et rappellent aussi les révélations WikiLeaks sur l’Irak, mais entrent d’autant plus en résonnance avec les paroles de la chanson qui a été choisie pour illustrer la vidéo. La chanson est celle du groupe Archive, un groupe britannique (de rock progressif), qui d’après Wikipedia, sort l’album « Controlling Crowds » dont est issue la chanson en mars 2009. Le titre lui-même pourrait sembler militant: « controlling crowds » ou « en contrôlant les foules », n’est-ce pas ainsi d’ailleurs que les foules sont menées inexorablement vers la guerre, parce que nous sommes d’une certaine manière tous contrôlés par le discours des hommes politiques, par le discours officiel des médias, etc? Les paroles de la chanson ont une raisonnance forte avec la vidéo, même si le groupe Archive n’en est pas à l’origine: comment ne pas penser dès les premières lignes à ce soldat américain parti faire la guerre en Irak et « qui a cette violence sous la peau » (« underneath my skin there is a violence »), mais qui de manière tout aussi absurde peut considérer la beauté d’un ciel qui explose au milieu des balles et des bombes (« bullets are the beauty of the blistering sky », dit le refrain). Soldat coupable des crimes qu’il commet, ou simplement ignorant parce qu’il a obéi aux ordres sans réfléchir, ou impuissant face à des événements internationaux qui le dépassent? Les paroles se confrontent aux images, comme si deux mondes s’affrontaient, mais l’un et l’autre tout aussi absurdes: l’absurdité de la guerre.
« The 4th Branch » d’Immortal Technique

Une autre vidéo qui nous a plu par son message pacifique et révolutionnaire est une vidéo du groupe Immortal Technique, classé dans la catégorie « Rap politique ». On retrouve un montage vidéo semblable à celui de la vidéo précédente, avec des images reprises des médias et des actualités, mêlées à d’autres images de protestations dans les rues, de bombes qui explosent dans le ciel, de parades militaires, symboles religieux, etc. La chanson utilisée dans cette vidéo vient d’un album sorti en novembre 2003, d’après Wikipédia, ce qui peut expliquer pourquoi ici les paroles de « The 4th branch » évoquent la guerre en Irak et Saddam Hussein: « Ils ont bombardé des innocents, tout en essayant d’assassiner Saddam; Lorsque vous lui avez donné ces armes chimiques pour aller en guerre contre l’Iran » (« They bombed innocent people, tryin’ to murder Saddam; When you gave him those chemical weapons to go to war with Iran »). Le texte fait aussi mention de « Guantanamo Bay », de « violations des droits de l’homme » et du « terrorisme ». On a donc une résonnance directe entre la vidéo qui montre des images de guerre et les paroles écrites pour dénoncer la guerre, ou en tout cas, semblant vouloir faire passer ce message contestataire. On retrouve aussi l’idée du contrôle de masse, l’idée que l’humanité suit aveuglément les actualités, la politique, sans se questionner. Depuis cette chanson datée de 2003, il y a eu sans doute un réveil politique avec des mouvements comme Anonymous, Occupy Wall Street, etc. Pour autant, gardons à l’esprit le message de la chanson: « C’est comme le MK-ULTRA, qui contrôle ton cerveau; Penser de façon suggestive, c’est ce qui fait changer la perspective de ta pensée » (« It’s like MK-ULTRA, controlling your brain; Suggestive thinking, causing your perspective to change ») et « Arrêtez de laisser les grands médias raconter des mensonges à vos enfants » (« stop letting corporate news tell lies to your children »). De telles vidéos contestataires s’adressent à notre conscience et à notre inconscient, par le pouvoir des mots et des images qui y sont exposés.
Lien de la vidéo: https://youtu.be/GSfk0wLs4EE
« Holiday in Cambodia » de Dead Kennedys
Pour finir, une troisième et dernière vidéo, « Holiday in Cambodia » de Dead Kennedys, un groupe de musique américain (classé « anarcho-punk »). Il nous sera plus difficile d’en parler, étant donné que la vidéo date d’une autre époque (mai 1980). Mais le message contestataire et anti-guerre est tout aussi évident, comme l’explique Wikipedia: « La chanson est une attaque contre l’étudiant américain stéréotypé, moralisateur et privilégié. Ses paroles offrent une vision satirique des jeunes américains aisés et intransigeants, un tel mode de vie contrastant avec la dictature génocidaire des Khmers Rouges, menée par Pol Pot (représenté sur l’étiquette du single original et mentionné dans les paroles), qui est responsable de la mort de quelque deux millions de personnes au Cambodge entre 1975 et 1979. »

Lien de la vidéo: https://youtu.be/KRwUlLahpiI
De telles vidéos sont nécessaires pour permettre une prise de conscience dans le monde: prendre conscience que la guerre ne mène qu’au chaos, que la majorité des victimes de la guerre sont des victimes civiles y compris des enfants, que ceux qui s’enrichissent dans ces guerres ne sont pas les mêmes que ceux qui combattent dans ces guerres, et que les soldats qui participent aux combats sont aussi le plus souvent victimes de ces guerres, car certains sont blessés, handicapés à vie, et parfois souffrent de troubles psychiques bien des années après être revenus dans leur pays, tandis que d’autres y ont laissé leur vie. Ce sont de beaux messages qui ont été adressés contre la guerre dans ces vidéos, même si les images sont parfois violentes. Un militant indigné m’a dit, un jour, que l’art nous détourne du combat politique, de la réalité, mais dans ce type de vidéos, l’art est aussi capable de rejoindre le combat politique en libérant nos esprits et en nous montrant la vérité.
Texte CC-BY-SA


mercredi 4 mai 2016

Georges Carlin nous parle de l'impérialisme guerrier américain dans toute son horreur / Georges Carlin speaks to us about the American warlike imperialism in all his horror


Durée : environ 6 minutes




George Dennis Carlin, né le  à New York et mort le  à Santa Monica1,2, est un humoristeacteur et scénariste américain.
S'inscrivant dans la lignée d'humoristes comme Lenny Bruce, George Carlin est célèbre pour son attitude irrévérencieuse et ses observations sur le langage, lapsychologie et la religion, ainsi que de nombreux sujets tabous aux États-Unis. Son sketch Seven dirty words des années 1970 fut l'objet d'un jugement de la Cour suprême des États-Unis.

Biographie[modifier | modifier le code]

George Carlin est né à New York et a grandi à Morningside Heights, un quartier de Manhattan (qu'il surnommera « le Harlem blanc »). Il est élevé par sa mère, qui a quitté son père quand il avait deux ans. À l'âge de 14 ans, Carlin quitte l'école et s'inscrit dans l'Air Force, se formant au métier de technicien radar. Il sert à Barksdale AFB à Bossier City, Louisiane. Pendant ce temps, il commence à travailler en tant que disc jockey dans une ville à proximité de la base militaire. Il ne termine pas son service : considéré par ses supérieurs comme « non productif », il est congédié en juillet 1957. À 18 ans, il commence à écrire quelques sketches et à se produire dans des night-clubs en tant qu'humoriste. Il rencontre le succès et apparaît dans les programmes de variété à la télévision dans lesannées 1960. Il développe une série de sketches qu'il réunit dans son premier album sorti en 1967, enregistré durant un spectacle réalisé l'année précédente :Take Offs and Put Ons. En 1961 il se marie à Brenda Hosbrook qu'il a rencontrée alors qu'il était en tournée.
Dans les années 1970, il crée et développe le sketch Seven dirty words, qui traite de sept mots vulgaires que personne ne devrait dire à la télévision (shit, piss, fuck, cunt, cocksucker, motherfucker, et tits 3).. Ce sketch reste certainement le plus connu de sa carrière, en partie pour ses conséquences judiciaires. En effet, Carlin est arrêté en 1972 pendant un spectacle, pour violation des lois locales à cause de la vulgarité de ses sketches. En 1973, un homme se plaint auprès de la Commission Fédérale des Communications (FCC) après que son fils a entendu ce fameux sketch à la radio. La radio est assignée en justice par la FCC pour avoir violé les règles concernant l'utilisation de langage obscène. En 1978, la décision de la Cour Suprême des États-Unis déclare que les propos de Carlin étaient vulgaires mais pas obscènes, et que la FCC aurait l'autorité pour interdire de telles émissions de radio lorsque des enfants seraient susceptibles d'être à l'écoute. Cette controverse augmente la popularité de George Carlin, qui poursuit sur ce thème des mots vulgaires. à l'issue duquel le gouvernement fut autorisé à réguler le contenu des diffusions publiques pour éviter l'usage de langage trop vulgaire sur les ondes. Il existe sept mots qui ne peuvent pas être prononcés à l'antenne, sous peine d'amende assez lourde.
Il devient le premier animateur de l'émission Saturday Night Live de la chaîne NBC en 1975. Sa carrière se poursuit ensuite avec des spectacles tels que A Place For My Stuff ou Playin' With Your Head, et plus récemment Life is Worth Losing en 2005. Il a également joué dans des séries télévisées et des films comme Le Prince des marées (1991), Dogma (1999) et Scary Movie 3 (2003). Il a également participé au film d'animation Cars en 2006, interprétant la voix de Fillmore, le Minibus Volkswagen.
En 2004 la chaîne Comedy Central le classa deuxième meilleur humoriste américain de tous les temps derrière Richard Pryor.
source : https://fr.wikipedia.org/wiki/George_Carlin