Résumé
p. 1 à 66 (à suivre)
Il
faut prendre soin de son « bébé colère» avec autant de tendresse
et d'attention qu'une mère le fait avec son bébé.
Un
personne qui n'est pas capable de maîtriser ses émotions réclame
de l'aide et non une sanction. L'aider et non la punir.
Il
faut prendre le temps d'écouter et de guérir son enfant intérieur.
Souvent,
lorsqu'on exprime sa colère à l'égard d'une personne, on veut punir celle-ci.
Il ne
faut pas refouler, réprimer, chasser sa colère, il faut
l'accueillir, la reconnaître, la maîtriser, l'aimer, sourire,
respirer et marcher en pleine conscience. Il faut l'exprimer
calmement.
La
colère peut être vue comme un bébé qui souffre mais aussi comme
une zone d'énergie négative. Pour la maîtriser, il faut générer
une énergie de la pleine conscience (de l'illumination) qui est une énergie positive.
Il faut la générer en pratiquant la pleine conscience (respiration
et marche conscientes).
La
rencontre entre ces deux zones d'énergie, l'une négative et l'autre
positive, ne doit pas se transformer en champ de bataille. Il ne peut
y avoir de vainqueur. Ces deux énergies sont inhérentes à la vie.
Elles sont naturellement présentes. On peut s'imaginer l'énergie
négative comme un déchet servant d'engrais à la fleur qui est en
nous mais si nous ne prenons pas soin de nous et de tout ce qui nous
entoure, la colère peut naître de la non-colère. Ne pas prendre
conscience de ce principe de non-dualité nous expose à la violence
(au champ de bataille) et comme ce principe relie tous les êtres
(principe de l'inter-être), exercer une violence contre autrui,
c'est l'exercer contre soi-même.
Exs : une dispute dans un couple, entre un père et son fils, le conflit Israël-Palestine, etc.
Exs : une dispute dans un couple, entre un père et son fils, le conflit Israël-Palestine, etc.
[et donc, dans le contexte de la guerre d'Irak p.ex, quand Bush parle de "l'axe du bien" contre "l'axe du mal", de façon flagrante, il ne répond pas à ces deux principes. "Il" (lui, son peuple, l'occident en général...) se plante complètement; même chose aujourd'hui avec "nos démocraties, nos droits de l'homme, nos libertés, etc, etc." versus "ces barbares terroristes djihadistes". Nous tuons, ils tuent... et inversement. La seule solution est de briser ce cercle vicieux au plus vite, car au bout du compte, les guerres finissent toujours par s'arrêter... et reprendre ailleurs ou plus tard, certes; il ne tient qu'à nous...; il s'agit aussi de prendre conscience que ces guerres sont initiées et entretenues par des intérêts privés (complexe militaro-industriel) càd par des élites non élues qui corrompent ou supplantent nos politiques]
La compréhension du principe de non-dualité et de l'inter-être nous permet de traiter notre corps et nos émotions sans violence, avec tendresse.