mardi 15 janvier 2019

Gilets jaunes. Le grand débat national... une tactique de guerre ? Décryptage de François Ruffin


Présidence Macron : les ennuis ne font que commencer

J’ai cru remarquer depuis quelque temps que notre nouveau Président souffrait d’un certain désamour de la part de la population, ce qui n’a surpris que ceux qui ne connaissent pas la capacite éminente de ceux qui sortent de l’ENA et de l’inspection des finances à foutre en l’air une situation parfaitement calme. A l’origine de cette chute de popularité on trouve de la part du Président un mépris visible et total pour ce qu’il faut bien appeler le peuple, ce qui semble avoir déclenché un puissant mouvement de fraternisation des populations à la sortie de chaque ville de gens déguisés en jaune et que rien ne semble réunir si ce n’est la détestation qu’ils ont pour celui qui à l’évidence les trouve inutile dans son projet de la start-up France parce qu’ils ne comprennent rien au tableur Excel …
La mauvaise nouvelle pour monsieur Macron est que non seulement sa popularité est en chute libre, mais qu’en plus sa start-up, à la place de décoller en laissant tout le monde sur place est en train de piquer du nez et va sans doute s’écraser au sol. Comme le disait le regrettable Président Chirac : » les emmerdements, ça vole toujours en escadrille » Pour monsieur Macron, les ennuis ne font cependant que commencer. Car l’économie française est sans doute en train de rentrer en récession à nouveau, et voir un Président sans aucune crédibilité avoir à faire face à ce qui pourrait été une crise économique très grave me semble un peu inquiétant.
Fort bien va me dire le lecteur sceptique et toujours Macronien (si, si, il en reste) mais pourquoi devrions-nous avoir une récession maintenant ? La réponse est simple ; parce que les entrepreneurs/hommes d’affaires sont en train de perdre confiance,
comme le montre notre premier graphique. Et comme la croissance ne dépend en rien du gouvernement (malgré ce qu’en dit Keynes) mais en tout du moral des entrepreneurs, chacun peut voir que nous sommes vraiment mal partis.
Explications pour le premier graphique.
• La ligne rouge représente la variation du « moral » des chefs d’entreprise d’après l’INSEE sur les 12 mois précédents, et l’on voit que ce moral est passé de +2 au moment de l’élection, ce qui n’était guère fameux a -8 aujourd’hui ce qui confine au sauve qui peut. Comme le disent nos amis Suisses, les chefs d’entreprise français « n’ont pas été déçus en bien ». Si l’on en juge par les épisodes précédents, une récession quelque part en 2019 est une quasi-certitude en France, compte tenu de ce que je sais aujourd’hui.
• La ligne bleue représente les variations de la production industrielle française sur les 12 derniers mois et là aussi, on peut
s’attendre à une baisse en termes absolus de la production industrielle dans les mois qui viennent. Remarquons pour les férus de statistique que la production industrielle française est aujourd’hui plus basse qu’en 1998, alors qu’en Allemagne elle est de 40 % supérieure aujourd’hui à ce qu’elle était en 1998. Merci Delors, Trichet, merci Bruxelles, merci l’Euro…
• Et enfin, les périodes hachurées en gris représentent les moments ou l’économie française a été en récession, c’est-à-dire ceux où la richesse produite par le secteur privé se contracte d’une année sur l’autre. Tout semble indiquer que je vais devoir hachurer mon graphique en 2019…
Fort bien, va me dire le même lecteur toujours sceptique mais pourquoi cela aurait-il de l’importance ? Bonne question, et la réponse est la suivante : parce que les recessions déclenchent une baisse des marges des sociétés et que cette baisse des marges entraine une hausse du chômage quelques mois après, comme le montre le deuxième graphique.
Il est tout à fait stupéfiant de constater que le théorème dit de Schmidt (ancien chancelier Allemand) : « les profits d’aujourd’hui sont les dépenses d’investissement de demain et les emplois d’après- demain » se vérifie dans tous les temps et dans tous les pays et que les seuls qui ne soient pas au courant soient les inspecteurs des finances et les diplômés de l’ENA. Si vous voulez faire baisser le chômage, il faut et il suffit de prendre des mesures favorables aux entrepreneurs (mais pas automatiquement aux sociétés du CAC 40), ce que la technocratie française refuse de faire depuis quarante ans, parce qu’elle sait que dans un monde où les entrepreneurs sont prospères, le prestige des énarques s’effondre.
Et quand les marges des sociétés baissent, il se passe un phénomène curieux, très peu étudié par les économistes français : le chômage augmente, les dépenses de l’état augmentent, le déficit budgétaire et la dette explosant du même coup. Et donc, comme le secteur privé dans notre beau pays n’est pas autorisé à se développer le poids de l’état dans l’économie augmente sans cesse, nécessairement financé par un accroissement du déficit budgétaire, et la dette en pourcentage du PIB ne cesse de monter comme le montre notre troisième et dernier graphique. Nous nous soviétisons lentement mais surement, mais heureusement Gorbatchev est au pouvoir, et va sauver le communisme.
Et donc, vers la fin de 2020, la France va se retrouver avec un taux de chômage supérieur à 10 % de la population active, un poids de l’Etat dans l’économie-hors paiement des intérêts- aux alentours de 56%, un déficit budgétaire supérieur à 4 % de son PIB et une dette par rapport à ce même PIB d’environ 110 % c’est à dire dans une situation politiquement et financièrement impossible.
Et tout cela avant que les taux d’intérêts ne remontent… ce qui sera inévitable dès que la BCE cessera d’acheter les obligations françaises parce que je ne vois pas très bien qui va en acheter en dehors de la BCE à 0. 8 % par an pour les 10 ans qui viennent.
Et donc, quelque part en 2019, monsieur Macron va devoir faire face à une crise financière qui ne peut pas ne pas avoir des répercussions politiques.
Politiquement en effet, Bruxelles va certainement demander à la France de respecter ses engagements de limitation de la dette et du déficit, faute de quoi les Italiens enverraient eux aussi leurs bonnets par-dessus les moulins (au secours, Moscovici revient…). Ce que les Allemands ne pourront pas accepter. Crise en perspective… Ce qui veut dire, financièrement augmentation des impôts et/ou baisse des dépenses de l’état, en pleine récession, (ce qui garantira que la récession se transforme en dépression, comme ça s’est passé en Grèce) et tout cela organisé par un Président sans aucune légitimité (il sera à moins de 10 % d’opinion favorables sans aucun doute) et ne comprenant à l’évidence rien à l’économie.
Les chiffres de la France de 2020 se mettent à furieusement ressembler à ceux de la Grèce de 2009…
Et le pire est que je pourrai montrer des graphiques très similaires pour l’Allemagne et l’Italie qui toutes deux semblent être aussi en train de rentrer en récession. Ce qui rendra notre récession plus sévère encore…Or l’Italie ne peut pas s’offrir une nouvelle recession.
Et tout cela, avant même que la Grande-Bretagne ne soit sortie de l’Europe, car il faut en effet se souvenir que la GB a un déficit
extérieur gigantesque avec la zone euro, qui risque bien de disparaitre si les voitures allemandes ne peuvent plus être livrées en
GB, les ports étant encombrés.
Et quand tout cela va-t-il se passer ?
Vers la fin du mois de Mai, le désastre économique devrait être visible pour tout un chacun.
Voilà qui semble annoncer une déroute aux prochaines élections européennes des anciens partis de gouvernement dans lesquels j’inclus LREM, les Républicains, et bien sur ce qui reste des Socialistes qui ont tous voté avec enthousiasme le soi-disant projet européen.
En plus, historiquement, Mai a toujours été un bon mois pour voir les étudiants lancer des cailloux sur la maréchaussée dans l’espoir que les examens soient annulés. Et si les étudiants s’acoquinent avec les provinciaux en jaune, on va avoir du mal à respirer dans les rues de Paris…
Le deuxième anniversaire de l’élection présidentielle risque d’être chaud, très chaud. C’est sans doute vers ce moment-là qu’il faudra acheter la bourse de Paris.
Catégories: Charles GaveMis en avant

Source : https://institutdeslibertes.org/presidence-macron-les-ennuis-ne-font-que-commencer/

Bordeaux. Victime d’un tir de flashball à la tête, Olivier est actuellement dans le coma


Durant l’acte 9, nous avions publié les images révoltantes d’un homme blessé à la tête suite à un tir de flashball dans le dos à Bordeaux. Aujourd’hui, la femme d’Olivier nous informe que celui est plongé dans le coma.

Correspondant.e Bordeaux

dimanche 13 janvier


Parmi toutes les scènes de violences policières de l’acte 9, l’une d’entre elle a marqué les esprits à Bordeaux, celle d’un homme blessé au niveau de la tête par un tir de flashball, nous avions relayé les premières images, où l’on voit l’homme se faire soigner par des street medic.
Par la suite, une autre vidéo a permis de montrer que la BAC a tiré sur cet homme alors qu’il partait, de dos, dans une rue. Le groupe de la BAC, que l’on voit arriver à l’angle de la rue a donc tiré un coup de flashball, puis lancé une grenade dans le dos cet homme !
Aujourd’hui, nous avons, par le biais de sa femme, des nouvelles d’Olivier. Il a, suite à son hospitalisation, été placé en coma artificiel après une opération suite à une hémorragie cérébrale causée par le flash-ball. On nous précise que les médecins ont tenté de sortir Olivier de ce coma, mais les agitations de souffrances obligent les médecins à le maintenir dans cet état, une situation qui risque de durer d’après les médecins. 
C’est un geste révoltant qui est à l’origine de cette situation désastreuse.
Partout en France, la répression contre les gilets jaunes a été une nouvelle fois très violente, la femme d’Olivier est scandalisée par l’attitude de la BAC et nous dit être « furieuse contre ce système et ce combat qui est loin d’être à arme égale ! ». Par ailleurs, celle-ci a d’ores et déjà affirmé vouloir porter plainte contre la barbarie des forces de l’ordre.
Nous vous tiendrons informés de la santé d’Olivier, nous lui apportons tous notre soutien à lui et sa famille !

Pour nous transmettre vos témoignages concernant la répression des Gilets Jaunes, ou pour nous faire part des mobilisations ayant lieu dans votre région, nous transmettre récits, photos et vidéos, écrivez-nous par mail à siterevolutionpermanente@gmail.com.
Source : http://www.revolutionpermanente.fr/Bordeaux-Victime-d-un-tir-de-flashball-a-la-tete-Olivier-est-actuellement-dans-le-coma?fbclid=IwAR3egOyduUnnpzcPMoNFBl5u1_G1nlFhU7_4e3b9BqJImFdCvjJK_FtQGdM

Nous ne serons pas les chiens de garde de l'État ! Soutien d'intellectuels et d'artistes aux gilets jaunes

  • 12 JANV. 2019

  • PAR 

  • ÉDITION : LES INVITÉS DE MEDIAPART
  • Plus de 250 universitaires, intellectuels et artistes disent leur solidarité avec le mouvement des Gilets jaunes, estimant que «c'est la responsabilité historique de la gauche de ne pas laisser le champ libre à l'extrême droite».
    Qui aurait cru qu'un gilet suffirait à ébranler l'État ?
    Nous assistons depuis deux mois à un mouvement populaire de grande ampleur soutenu par une grande partie des Français. Ce mouvement a pris le gilet jaune comme symbole. Ce gilet de sauvetage qui signale le danger est devenu un cri de ralliement contre la casse sociale en marche : "ne nous écrasez pas" ! Il permet de rendre visibles ceux qui restent d'ordinaire invisibles. En occupant pacifiquement des ronds-points, les Gilets Jaunes s'inspirent à leur manière des occupations d'usines de Juin 36 et de Mai 68, et de mouvements de contestation plus récents comme les Printemps arabes, les Indignés espagnols ou Occupy aux USA.
    Le mouvement des Gilets Jaunes a montré à nouveau que, face à un pouvoir prêt à tout pour imposer ses "réformes", seule la lutte permet de gagner : occuper, bloquer, manifester, toucher les lieux sensibles de l'État, de l'économie, de la finance. Tisser des liens, inventer des solidarités, s'organiser pour tenir, fédérer les colères, rechercher des convergences, créer de nouvelles formes de résistance, penser de nouvelles manières de faire de la politique.
    Confronté à ce mouvement, l'État a choisi la voie de la répression policière et judiciaire. Il envisage désormais de ficher les manifestants pour pouvoir procéder à des interpellations préventives. Alors que les armes employées par la police ont déjà entraîné blessures et mutilations chez des dizaines de manifestants, de nouvelles consignes d'"extrême fermeté" viennent d'être données aux préfets et aux procureurs. Pour justifier cette politique de confrontation brutale, les autorités s'efforcent par tous les moyens de discréditer les Gilets Jaunes. Ainsi, Emmanuel Macron les a stigmatisés comme une "foule haineuse" qui serait à la fois xénophobe, homophobe et antisémite… L'État peut compter sur la complicité de certains médias qui montent en épingle le moindre incident pour faire passer les Gilets Jaunes pour des racistes et des fascistes. Il peut également compter sur ses chiens de garde, ces intellectuels médiatiques qui se sont empressés de les dénoncer comme des "barbares" et des "gilets bruns". L'un d'eux vient même de féliciter la police pour avoir "sauvé la République" !
    Beaucoup d'universitaires, d'intellectuels (enseignants, chercheurs, etc.) et d'artistes s'en sont tenus jusqu'à maintenant à un silence prudent, y compris ceux qui affichent leur sympathie pour la gauche et l'extrême-gauche. Sans doute parce que ce mouvement échappe aux catégories habituelles du jugement politique – imprévisible, inclassable, comme Mai 68 en son temps, comme tout événement historique digne de ce nom. Certains ont pris position en faveur de ce mouvement populaire, mais leur parole est ignorée par les médias dominants. C'est ce silence que nous voulons contribuer à briser, en affirmant publiquement notre solidarité avec les Gilets Jaunes et en appelant les intellectuels, les universitaires et les artistes à les rejoindre.
    Il s'agit certes d'un mouvement hétérogène, traversé de multiples contradictions, et qui fait l'objet de tentatives d'infiltration et de récupération de la part de l'extrême-droite. Il importe de demeurer vigilants face à toute dérive complotiste, raciste ou homophobe. Mais ces dérapages restent le fait d'une petite minorité et ne peuvent en aucun cas servir de prétexte pour déconsidérer l'ensemble des Gilets Jaunes. Tout en condamnant sans réserve les menaces de mort envers des élus ou envers des Gilets Jaunes accusés de "trahison", nous contestons l'usage indifférencié du terme violence qui confond les violences physiques contre les personnes, qui sont inacceptables, et les dégradations de biens (voitures brûlées, vitrines brisées ou porte de ministère enfoncée…) qui accompagnent toujours les soulèvements populaires. Sans oublier que, comme l'écrivait Brecht, « On dit d'un fleuve emportant tout qu'il est violent / Mais on ne dit jamais rien de la violence / Des rives qui l’enserrent ».
    Le mouvement des Gilets Jaunes est né d'une exigence d'égalité et de justice, d'une protestation contre la destruction du "modèle social français" et la précarisation de larges couches de la population, encore accélérées par les réformes d'inspiration néo-libérale menées au pas de charge et sans concertation par Emmanuel Macron. Ce mouvement témoigne d'une demande de reconnaissance, de la volonté d'être écouté et respecté, face à l'arrogance méprisante d'un gouvernement de technocrates qui se jugent «trop intelligents, trop subtils» pour être compris par un peuple d'«illettrés», de gens «qui ne sont rien».
    En partant d'une révolte anti-fiscale, le mouvement des Gilets Jaunes a connu une politisation rapide qui s'est effectuée en dehors de tous les partis. On a assisté à l'émergence de revendications radicales portant sur les institutions et l'exercice du pouvoir. En se référant aux traditions historiques de la Révolution française (cahiers de doléances, appel à des États Généraux, "marche des femmes"…), les Gilets Jaunes ont réveillé l'idée de citoyenneté active fondée sur la compétence du peuple. On commettrait une grave erreur en condamnant comme "populistes" ou réactionnaires leur revendication de "référendum d'initiative citoyenne" ou l'appel des Gilets Jaunes de Commercy à créer partout des "comités populaires" de citoyens et à les fédérer dans une "assemblée des assemblées".
    L’exigence d’une expression directe de la volonté populaire, la revendication d'un contrôle des élus par leurs électeurs qui les soumettrait à un mandat impératif et révocable : tout cela appartient à la tradition démocratique et révolutionnaire, depuis les Sans-Culottes, la Révolution de 1848 et les Communards jusqu'aux Conseils ouvriers du XX° siècle. Le refus de toute délégation de pouvoir qui caractérise la plupart des Gilets Jaunes s'inscrit dans la même tradition, celle de la démocratie radicale et libertaire, ravivée par la mémoire des révoltes trahies.
    Aujourd'hui, le mouvement des Gilets Jaunes est à la croisée des chemins. Même s'il ne doit pas être surestimé, le risque existe que l'extrême-droite arrive à lui imposer son orientation autoritaire, haineuse et xénophobe. C'est la responsabilité historique de la gauche de ne pas lui laisser le champ libre.
    Pour toutes ces raisons, nous appelons les universitaires, les intellectuels et les artistes fidèles aux idéaux d'émancipation à soutenir activement les Gilets Jaunes, à relayer leurs revendications et à les rejoindre dans la lutte.
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    Ce texte est une pétition ouverte, pour la signer cliquer ici
    Liste des premiers signataires :

    Naïm Aït-Sidhoum, cinéaste
    Karen Akoka, maitresse de conférences en science politique, Université Paris Nanterre
    Michel Andrieu, cinéaste
    Armelle Andro, professeure de démographie.
    Hervé Amiot, doctorant en géographie, Paris
    Jean-Loup Amselle, directeur d'études à l'Ecole des hautes études en sciences sociales, Paris
    Fabien Archambault, Université de Limoges
    Valerie Arnhold, doctorante en sociologie et ATER à l'Université Paris Dauphine
    Stéphane Arnoux, cinéaste
    Nicolas Aude, ATER en littérature comparée, Université de Lille
    Michel Barthélémy, Sociologue, CNRS, Paris
    Yves Baumgarten, professeur de philosophie en lycée
    Stéphane Beaud, sociologue, université de Poitiers
    Emma Ben Abdallah, Doctorante en droit, Université Lumière Lyon 2
    Maxime Benatouil, militant à l’Union juive française pour la paix
    Judith Bernard, metteure en scène, enseignante
    Alain Bertho, anthropologue, université de Paris 8
    Bertrand Binoche, professeur de philosophie à l'université Paris 1-Panthéon-Sorbonne
    Thierry Boissière, anthropologue, Université Lumière Lyon 2
    Robert Bonamy, maître de conférences à l'Université Grenoble Alpes et éditeur
    Véronique Bontemps, anthropologue, chargée de recherche au CNRS
    Mathieu Bonzom, MCF en anglais, Université Paris 1 Panthéon Sorbonne
    Anne Bory, sociologue, Université de Lille
    Jean-Claude Bourdin, philosophe, professeur émérite à l'université de Poitiers
    Hugo Bouvard, ATER en science politique, Université Paris-Dauphine
    Gérard Bras, professeur de philosophe, Paris
    Thibaut Brouillet, MCF en psychologie cognitive, Université
    Nicolas Brusadelli, enseignant et doctorant en sociologie, Université de Picardie
    Muriel Buff, militante féministe
    Fanny Bugeja-Bloch, maîtresse de conférences en sociologie, Nanterre
    Élise Bulatović, professeur d'espagnol, Bordeaux
    Nawar Bulbul, acteur et metteur en scène
    Pascal Buresi, CNRS, EHESS
    François Burgat, politologue, Aix-en-Provence
    Pierre-Yves Cadalen, doctorant en science politique, CERI Sciences Po
    Natacha Calandre, humanitaire, chercheure associée à l'EHESS
    Juan Sebastian Carbonell, docteur en sociologie, Paris 1
    Zoe Carle, docteure en littérature comparée
    Vanessa Caru, CNRS.
    Manuel Cervera-Marzal, sociologue, Université d'Aix-Marseille
    Vincent-Arnaud Chappe, sociologue, chercheur au CNRS
    Julie Chapuis, docteure en études politiques de l’EHESS
    Martine Charageat, historienne, Université de Bordeaux
    Alice de Charentenay, docteure en littérature française, Paris 1
    Samia Charkioui, docteur en cinéma, cinéaste, Université Jean Jaurès, Toulouse
    Charlène Charles, sociologue
    Olivier Christin, historien, directeur d'études à l'Ecole pratique des hautes études, Paris
    Guillaume Christophel, musicien
    Isabelle Clair, chargée de recherche au CNRS
    Hadrien Clouet, chercheur postdoctorant, sociologue
    James Cohen, Professeur, Monde anglophone, Sorbonne Nouvelle Paris 3
    Yves Cohen, historien, directeur d'études à l'EHESS
    Jean-Baptiste Comby, sociologue, maître de conférences à l'université Paris 2
    Fanny Cosandey, Historienne, enseignante-chercheuse à l'EHESS
    Clément Coste, MCF Économie, Sciences Po Lyon
    Florent Coste, MCF en littérature médiévale à l'université de Lorraine
    Pierre Dardot, philosophe, professeur en classes préparatoires, Paris
    Sébastien Dalgalarrondo, sociologue, CNRS
    Laurence De Cock, historienne
    Marc-François Deligne, Vidéaste
    Alizée Delpierre, doctorante en sociologie, CSO
    Lou Desideri, étudiant en master de sociologie à l'université Aix-Marseille
    Jean Baptiste Devaux, Doctorant en science politique, Sciences PO Lyon
    Florent Di Meglio, Maître assistant, MINES ParisTech
    Nicolas Dot-Pouillard, chercheur en science politique, Beyrouth
    Yohann Douet, Docteur en philosophie
    Yann Dourdet, Professeur de Philosophie au lycée Olympe de Gouges à Noisy-le-Sec
    Vitalina Dragun, étudiante en sociologie à l’ENS Cachan
    Marnix Dressen-Vagne, Professeur de sociologie, Université de Versailles Saint Quentin en Yvelines
    François Dumasy, maitre de conférences en histoire
    Bounouar El Hadi, doctorant en géopolitique, IGF
    Corine Eyraud, sociologue, Aix-Marseille Université
    Guillaume Fafiotte, comédien
    Jules Falquet, féministe et maîtresse de conférences en sociologie à l'université Paris 7 -Denis Diderot
    Héloïse Faucherre-Buresi, élève-professeur ENS, Lyon
    Georges Y. Federmann, psychiatre, Strasbourg
    Nehara Feldman, Maîtresse de conférences, Chercheuse au CNRS
    Mathieu Ferradou, enseignant, doctorant en histoire, Paris 1 Panthéon-Sorbonne
    Jérémie Ferrer-Bartomeu, historien, université de Tours
    Christian Ferrié, enseignant de philosophie, Strasbourg
    Franck Fischbach, professeur de philosophie à l’université de Strasbourg
    Jérémie Foa, MCF Histoire, Aix-Marseille
    Juliette Fontaine, doctorante en science politique à l'université Paris 1-Panthéon-Sorbonne
    Sabine Fortino, sociologue, MCF a l’université Paris Nanterre
    Arnaud Fossier, historien, Université de Bourgogne
    Tristan Fournier, sociologue, CNRS
    Jonathan Friedman, anthropologue, Directeur d’études à l'EHESS
    Leïla Frouillou, mcf sociologue à Paris Nanterre
    Chiraz Gafsia, Architecte-Urbaniste
    Lise Gaignard, psychanalyste
    Rahma Gallala, Interprète médiatrice, diplômée en sociologie à Aix-Marseille Université
    Claire Gallien, Maitresse de conférences, Université Paul Valéry Montpellier 3
    Fanny Gallot, historienne
    Édouard Gardella, sociologue, CNRS
    Sébastien Garnier, doctorant en histoire, EHESS
    Florent Gaudez, Professeur de Sociologie, Université Grenoble Alpes
    Jérémie Gauthier, sociologue, Université de Strasbourg
    Fanny Gayard, metteure en scène de théâtre
    Laurent Gayer, politiste, CNRS/CERI-Sciences Po
    Vincent Geisser, chercheur au CNRS
    Julie Gervais, politiste, université Paris 1
    Mehdi Ghouirgate, MCF d'arabe et directeur du département des études Arabes de l'université Bordeaux-Montaigne
    Laurence Giavarini, MCF en littérature du XVIIe siècle
    Alain Gigandet, maître de conférences honoraire à l’université Paris-Est Créteil
    Charlotte Girard, maîtresse de conférences de droit public, Université Paris Nanterre
    Caterina Giusa, doctorante en sociologie, Université Paris 13
    Fabienne Godet, réalisatrice de cinéma
    Aurelie Gonnet, doctorante en sociologie
    Anaïs Goudmand, docteure en sciences du littéraire
    Sarah Gould, MCF, Paris 1-Pantheon Sorbonne
    Maurizio Gribaudi, Directeur d'études, EHESS
    François Guedj, professeur d'histoire-géographie, Cité scolaire Paul Valéry (Paris 12e)
    Soraya Guénifi, mcf en histoire à l'université paris 1 Panthéon Sorbonne
    Alain Guéry, historien, retraité directeur de recherches au CNRS
    Jeanne Guien, musicienne et doctorante en philosophie, Université Paris 1 Panthéon Sorbonne ATER Aix-Marseille Université
    Fabrice Guilbaud, Maître de conférences,  Université de Picardie Jules 
    Verne, Amiens
    Etienne Guillaud, docteur en sociologie, enseignant à l'Université de Bretagne Occidentale, Brest
    Ozgur Gun, Économiste
    Elie Haddad, historien, chercheur au CNRS
    Abdellali Hajjat, maître de conférences en science politique, Université Paris Nanterre
    Sari Hanafi, Professor American University of Beirut
    Hugo Harari-Kermadec, économiste, ENS Paris-Saclay
    Samuel Hayat, science politique, CNRS
    Benoit Hazard, anthropologue
    Jacqueline Heinen, Professeure émérite de sociologie, Université Versailles-St-Quentin-en-Y. / -CNRS
    Camille Herlin-Giret, chargée de recherche CNRS
    Susanne Hildebrandt, politologue, Strasbourg
    Vincent Houillon, professeur de philosophie en classes préparatoires, Le Raincy
    Emmanuel Hyvernat, poète et ingénieur de projets sociaux et environnementaux, Ain
    Florence Ihaddadene, post-doctorante en sociologie, Université Paris-Ouest Nanterre
    Nicole Jacques-Lefèvre professeur émérite de littérature française à l'Université Paris Ouest Nanterre
    Chantal Jaquet, philosophe, professeure à l'université Paris 1-Panthéon-Sorbonne
    Nicolas Jaoul, anthropologue au CNRS
    Fanny Jedlicki, Maîtresse de conférences en sociologie à l'université du Havre
    Florence Johsua, maîtresse de conférences en science politique, Université Paris Nanterre
    Adrien Jouan, doctorant en sociologie, Université de Montréal
    Solenne Jouanneau, IEP Strasbourg
    Mehdi Belhaj Kacem, philosophe et écrivain
    Célia Keren, MCF en histoire contemporaine, Sciences Po Toulouse
    Annick Kieffer, Ingénieure de recherche CNRS, retraitée
    Nicolas Klotz, cinéaste
    Aurore Koechlin, sociologue
    Jessica Kohn, docteure en histoire, Paris 3 Sorbonne-Nouvelle
    Marie Kortam, sociologue
    Taher Labadi, post-doctorant, Université Aix-Marseille
    Mickaël Labbé, maître de conférences à l'université de Strasbourg
    Denis Lachaud, écrivain
    Pierre Laforgue, professeur de Littérature française Bordeaux-Montaigne
    Aude Lancelin, autrice, directrice de publication Le MédiaTV
    Sylvain Laurens, EHESS
    Christian Laval, professeur de sociologie à l'université de Paris-Ouest Nanterre
    Jérôme Lèbre, professeur de philosophie, Paris
    Vincent Lebrou, docteur en science politique, université de Strasbourg
    Gildas Le Dem, journaliste
    Laurent Lederer, comédien
    Christophe Le Digol, politiste, Université Paris Nanterre
    Remi Lefebvre, professeur, université de Lille
    Brice Le Gall, doctorant en sciences sociales
    Yann Le Lann, Mcf université de Lille
    Benjamin Lemoine CNRS - université paris Dauphine
    Alice Leroy, maîtresse de conférences en études cinématographiques à l'université Paris-Est Créteil
    Antoine Lévêque, doctorant en science politique, Sciences Po Lyon
    Wenceslas Lizé, Maître de conférences en sociologie, Université de Poitiers
    Iris Loffeier, docteure en sociologie (Aix-Marseille)
    Frédéric Lordon, directeur de recherche au CNRS
    Emir Mahieddin. Anthropologue au CNRS
    Pascal Maillard, enseignant à la Faculté de Lettres de l'université de Strasbourg
    Jérémie Majorel, MCF en lettres modernes à l’Université Lyon 2
    Chowra Makaremi, anthropologue
    Paul Malisani, docteur en mathématiques appliquées
    Claude Malon, historien, Le Havre
    Christelle Manifet, MCF, sociologie, Université Toulouse 2
    Dominique Manotti, romancière
    Julie Marquet, docteure en histoire, Université Paris Diderot
    Gaël Martin, critique de cinéma
    Céline Martin, historienne, Université Bordeaux-Montaigne
    Jérôme Martin, professeur d'histoire-géographie, Lycée général et technologique
    Gérard Mauger, sociologue, directeur de recherche émérite CNRS
    Sarah Mazouz, CNRS
    Daniel Meier, politiste, chercheur associé, Sciences Po Grenoble
    Lamia Mellal (ITRF) IREMAM, Aix-en-Provence
    Juliette Mengneau, docteure en sociologie
    Delphine Mercier, Sociologue, CNRS
    Jean-Philippe Milet, professeur de philosophie, Paris
    Claude Millet, professeure de littérature à l'université Paris 7-Denis Diderot
    Estelle Miramond, doctorante en sociologie et genre à l'université Paris 7 -Denis Diderot
    Adèle Momméja, chargée de recherche au CNRS
    Sylvie Monchatre, sociologue, professeure à l’Université Lumière de Lyon 2
    Héloïse Morel, journaliste scientifique
    Clément Mouhot, professeur de mathématiques, Université de Cambridge
    Francois-Xavier Nerard, MCF histoire, Université Paris 1 Panthéon Sorbonne
    Catherine Neveu, Directrice de recherche (CNRS-EHESS), Présidente du Conseil scientifique du GIS Démocratie et Participation
    Olivier Neveux, enseignant-chercheur, ENS Lyon
    Frédéric Neyrat, philosophe
    Bernard Noël, écrivain
    Pierre Odin, politiste CERI Sciences Po
    Julie Pagis, sociologue, CNRS
    Ugo Palheta, sociologue, université de Lille
    Christophe Parnet, doctorant en science politique, Sciences Po Lyon
    Sylvain Pattieu, Maître de conférences en histoire, université Paris 8, écrivain
    Frédérique Pelletier, professeure  d'espagnol
    Elisabeth Perceval, cinéaste
    Patrick Pérez, MCF, Sociologue, CNRS
    Clément Petitjean, doctorant en sociologie, UVSQ
    Johann Petitjean, maître de conférences en histoire, Université de Poitiers
    Serge Pey, poète
    Michel Pialoux, sociologue, Cessp/EHESS
    Caecilia Pieri, historienne, Ifpo Beyrouth
    Jean-Marie Pillon Sociologue, Paris Dauphine
    Marie-Pierre Ponpon, Université de Strasbourg
    Martin Pontier, doctorant en sociologie, LEST-Cnrs, Aix-en-Provence
    Tristan Poullaouec, sociologue, Université de Nantes
    Marie-Christine Pouchelle, anthropologue, directeur de recherches émérite à l'Ecole des hautes études en sciences sociales, Paris
    Nicolas Puig, chercheur CNRS
    Olivier Quéré, mcf science politique, Université de Haute Alsace
    Laura Raim, journaliste
    Tancrède Ramonet, producteur, réalisateur et musicien
    Candice Raymond, historienne, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
    Serge Raymond, psychologue hospitalier honoraire, Ville-Evrard
    Quentin Ravelli, Chercheur CNRS
    Gianfranco Rebucini, anthropologue
    Rachel Renault, Mcf en histoire, Le Mans
    Jean Renoir, chercheur associé au CNAM
    Eugenio Renzi, professeur de philosophie et de cinéma au Lycée Bellevue du Mans
    Zofia Rieger, pianiste et comédienne, Paris
    Michèle Riot-Sarcey, historienne, professeure émérite à l'université Paris 8, Saint-Denis
    Constance Rimlinger, doctorante en sociologie à l'Ecole des hautes études en sciences sociales, Paris
    Jacob Rogozinski, professeur de philosophie à l’université de Strasbourg
    Frédéric Roux, professeur agrégé de sciences sociales, docteur en sociologie
    Alexis Roy, anthropologue, CNRS
    Arnaud Saint-Martin
    Julien Salingue, docteur en science politique
    Nicolas Sallée, sociologue, Université de Montréal (Québec, Canada)
    Michel Samuel, Maître de Conférences en Anthropologie, université Paris 8
    Simon Sarlin, maître de conférences en histoire, Université Paris Nanterre
    Pierre Sauvêtre, MCF en sociologie à l’Université Paris-Nanterre
    Claire Savina, arabisante
    Frédéric Sawicki, professeur de science politique, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
    Sbeih Sbeih, post-doctorant
    Valentin Schaepelynck, Maître de conférences, Université Paris 8
    Régis Schlagdenhauffen, sociologue, EHESS
    Marion Schumm, docteure en philosophie, enseignante en lycée
    Patrick Simon, démographe, revue Mouvements
    Sélim Smaoui, docteur en science politique
    Bradley Smith, MCF en études anglophones, Université Paris Nanterre
    Thomas Sommer-Houdeville, Docteur en Sociologie
    Hélène Stevens, maîtresse de conférences en sociologie à l'Université de Poitiers
    Sonia Taleb, doctorante en histoire
    Julien Talpin, chargé de recherche au CNRS (Université de Lille)
    Federico Tarragoni, maître de conférences en sociologie à l'université Paris 7-Denis Diderot
    Louise Tassin, doctorante en sociologie, ATER à l'EHESS
    Julien Théry, historien, université Lyon 2-Lumière
    Arnaud Tomès, enseignant de philosophie, Strasbourg
    Annie Topalov, psychanalyste
    Christian Topalov, sociologue, directeur d'études à l'Ecole des hautes études en sciences sociales, Paris
    Jean-Louis Tornatore, anthropologue, université de Bourgogne
    Maryse Tripier, sociologue, professeur émérite de l'université Paris-Diderot
    Marie Van Effenterre, doctorante en anthropologie
    Yves Vargas, professeur honoraire de philosophie, Paris
    Daniel Veron, sociologue
    Thomas Vescovi, chercheur indépendant en histoire contemporaine
    Victor Violier, doctorant en science politique, Université Paris Nanterre
    Claire Vivès, Sociologue, Centre d'études de l'emploi et du travail
    Elise Voguet, historienne, CNRS
    Christophe Voillot,maître de conférences en science politique,Université Paris-Ouest Nanterre
    Sophie Wahnich, historienne, Ecole des hautes études en sciences sociales, Paris
    Olenka Witjas, responsable pédagogique
    Pierre Zaoui, maître de conférences en philosophie à l'université Paris 7-Denis Diderot
    David Zerbib, philosophe, Paris
    Source : https://blogs.mediapart.fr/edition/les-invites-de-mediapart/article/120119/nous-ne-serons-pas-les-chiens-de-garde-de-letat?utm_source=facebook&utm_medium=social&utm_campaign=Sharing&xtor=CS3-66&fbclid=IwAR1Kif3hYzXcyS6geQyR-YMhvayUItnXyaoAFMxbWDvaMcIArvOFTmFKGxc

    LE NOUVEAU DÉCRET FERRY ? VIDEO. Pour l’Acte 9 des Gilets jaunes, des CRS armés de fusil d’assaut automatique HK G36


    Pour la première fois depuis le début du mouvement, les CRS étaient armés de leur modèle dernier crise de fusil d’assaut automatique HK G36. Si cette arme automatique restait pour le moment dans les camions, on se rappelle le fusil d’assaut volé aux CRS le 1er décembre, c’est le premier acte ou les CRS sortent leur arme pour « encadrer » la manifestation. Un nouveau décret Ferry ?



    Si nombre de fake news circulent au sujet de photos recyclés. Il est tout à fait juste de demander le maximum de preuve comme le demande un follower :
    La réponse est positive, il ne s’agit pas d’un fake.
    Non non c'est bel et bien la réalité, j'ai filmé ça a 15h proche de la place de l'Etoile. Une dizaine de fusils d'assaut au total. pic.twitter.com/djaYmQVmwf
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    Plus encore, on observe que les CRS avaient aussi ce fusil d’assaut du côté de l’Arc de Triomphe, derrière les barrières. Ils ont désormais la panoplie complète avec les blindés.
    Voir l'image sur TwitterVoir l'image sur Twitter
    derrière les barrières de l'Arc de Triomphe, policiers et gendarmes statiques.
    Un des CRS sort une mitraillette d'un forgon.
    - C'est pourquoi la mitraillette ?
    - Pour les terroristes, monsieur.
    Comme le blindé certainement...
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    Un autre tweet précise bien qu’il s’agit d’un fusil d’assaut de type HK (Heckler & Koch) G36 dont les forces de l’ordre ont été dotée depuis les attaques du 13 novembre. Il semble que ce soit des unités particulières qui en soient dotées comme l’exprime ce tweet :
    20 commentaires, 19 de la realité du pays en 2019 ...
    L'ecusson de loin est compatible avec celui des membres des forces SPI4G chargés (depuis 2015...) de riposter si une kalach(s) ou un sniper (plus dur) sort ...
    Pour info: les GJ c'est la jacquerie gentillette.
    28 personnes parlent à ce sujet
    Plus encore, leur port a depuis été élargi à certaines équipes de la BAC par la suite. C’est ce qu’explique un article du Figaro. « Le préfet de police précise que les fonctionnaires de police des unités dotées devront mobiliser un agent de l’équipage au véhicule pour assurer la garde de cette arme ou la rapporter au commissariat lorsque l’intervention ne nécessite pas de fusil d’assaut ». C’est en l’occurrence ce qu’il s’est passé le premier décembre. Un fusil d’assaut était stocké dans un camion puis a été volé. Cette fois-ci donc les armes automatiques sont de sortie directement dans les manifestations.
    Des réactions sont particulièrement inquiète et à juste titre. A quoi bon sortir un fusil d’assaut automatique ? Comme le précise justement un tweet :
    Sauf qu'ils ne peuvent les utilisé que de façon proportionnelle à une menace à laquelle ils seraient confrontés.... Ça c'est la «théorie».
    Voir les autres Tweets de Raphael Pravisano
    Surtout que le contexte est loin d’être sans tensions quand on voit Luc Ferry appelle les policiers à se servir de leurs armes….
    Mais comme Lundi Matin l’explique dans un article, ce n’est pas comme si les forces de police ne sortaient pas leur fusil automatique à certaines occasions. « Le 1er mai 2017 à Paris, alors que le cortège libertaire arrivait sur la place de la République, chaque angle de rue était occupé par une ligne de CRS composée au 3e rang d’hommes armés des nouveaux fusils automatiques HK G36 ». Ou encore le 5 mai 2017 :
    À Toulouse des CRS avec des fusils d'assaut G36 autour d'une manif de 70 lycéens. Personnellement ça m'inquiète plus qu'autre chose.
    56 personnes parlent à ce sujet

    Quoiqu’il en soit, depuis le début du mouvement des Gilets jaunes, au vu de notre niveau information, c’est la première fois que le fusil automatique HK G36 est utilisé pour le « maintien de l’ordre » pour les manifestations des Gilets jaunes. Signe que le gouvernement est prêt à aller encore plus loin dans la répression du mouvement ? En tout cas la nouvelle loi « anti-casseur » et ces armes automatiques de guerre pour « encadre » les manifestations sont extrêmement inquiétant en ce qui concerne les droits démocratiques de tous ceux qui souhaitent s’exprimer dans la rue contre Macron et ses politiques anti-sociales.
    Source : http://www.revolutionpermanente.fr/VIDEO-Pour-l-Acte-9-des-Gilets-jaunes-des-CRS-armes-de-fusil-d-assaut-automatique-HK-G36