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jeudi 29 septembre 2022

"Damoï" ! (à la maison !)

 Source : https://alawata-rebellion.blogspot.com/2022/09/damoi-la-maison.html

Le rêve irrédentiste du Donbass de revenir vers sa mère patrie est en train de naître !

Enfin !

En 2014, dans un premier référendum populaire, les populations de Donetsk et Lougansk avaient majoritairement demandé leur rattachement à la Russie, dont elles avaient été séparées arbitrairement lors de la création il y a 1 siècle de l'Etat ukrainien sous l'égide de l'Union des Républiques Socialistes Soviétiques. Et l'indépendance de 1991 les en avait éloigné encore plus jusqu'à ce déchirement ontologique du Maïdan orchestré par les occidentaux en 2014, et qui a plongé l'Ukraine dans un conflit métamorphique autodestructeur, d'émeutes en coup d'Etat, de répressions en conflit régional, jusqu'à dégénérer aujourd'hui en guerre internationale, pour servir la tentative désespérée d'une ploutocratie mondialiste de sauver son système financier et l'hégémonie d'une pensée unipolaire totalitaire.


Acte 1 : Le référendum populaire 

En cette fin du mois de septembre 2022, un nouveau référendum populaire a été organisé sur les territoires des Républiques Populaires de Lougansk et Donetsk, mais aussi sur ceux, contrôlés par l'armée russe,  des régions de Zaporodje et Kherson qui quant à elles faisaient partie de l'ancienne région russe de la Novorossiya, créée dans le cadre de la reconquête des territoires russes sur les occupants ottomans au XVIIIème siècle par l'impératrice Catherine II.

Et le résultat est sans appel ! :

Dans la république de Donetsk: 99,23 %. 
Dans le république de Lougansk: 98,42%. 
Dans la région de Zaporodje: 93,11%  
Dans la région de Kherson: 87,05%.

Malgré les bombardements continuels des forces ukro-atlantistes, malgré les combats intenses secouant une ligne de front fragile, les populations de ces régions russes séparées de leur empire par les vents de l'Histoire et l'idiotie des politiciens se sont massivement rendues aux urnes de leur Liberté, sur place mais aussi dans toutes les régions de Russie ou de nombreuses habitants du Donbass ou de Novorossiya ont fui la guerre où tout simplement travaillent ou poursuivent leurs études par exemple. 

C'est le droit souverain des peuples à disposer d'eux mêmes, qui est un principe fondateur de la Charte des Nations Unies dès son article premier (point 2) et rappelé à l'article 55, qui a donc été invoqué légitimement par ces populations russes.

Certains arguent déjà que ces scrutins ne sont pas valides car les habitants des régions concernées qui se sont réfugiées du côté ukrainien et même dans les pays occidentaux n'ont pas voté. Quand bien même l'auraient-ils fait que cela n'aurait rien changé au résultat final, tout au plus diminué de quelques pourcents le score en faveur du rattachement. Ensuite rien ne les empêchaient de rester dans leurs territoires pour participer à sa destinée ou d'y revenir pour voter. Ces minorités pro-ukro-atlantistes ont déserté de leur plein gré leurs responsabilités et par conséquent elles se sont exclues de leurs communautés citoyennes et ne sont plus factuellement en droit de voter. 
Ceci est peut-être contestable mais c'est une réalité permanente des situations de ce genre: Lorsque Porochenko a été élu président ukrainien en 2014 avec seulement 54,70 % des voix, alors que les populations du Donbass et de Crimée (qui représentent plusieurs millions de voix pro-russes) s'étaient de facto exclues du scrutin, je n'ai pas alors entendu un thuriféraire des démocraties occidentales protester... bien au contraire ! (Idem pour Zelensky élu en 2019 avec 73,22% des voix).


D'autres diront que ces référendums ont été fait sous la pression d'une "armée d'occupation", dans ce cas, comment peuvent-ils m'expliquer par exemple que les 2 précédents référendums pro-russes de Crimée réalisés en janvier 1991 (94,30 %) et mars 1994 (78.40 %) qui accordant à cette péninsule russe, rattachée arbitrairement à l'Ukraine en 1954, le statut de République autonome puis une autonomie renforcée confirment rétroactivement l'écrasante majorité pro-russe exprimée en mars 2014 (96,77%. De même si la présence militaire dérange ces parangons droitdelhommistes, pourquoi ont-ils validé par exemple les référendums du Kosovo ou les élections en Irak sous occupation de l'OTAN ?

Bref je ne m'étends pas plus sur l'argumentaire imbécile des russophobes et leur rappellerai juste ce proverbe africain " Quand on veut monter en haut du cocotier il faut avoir le cul propre !"


Acte 2 : La demande de rattachement à la Fédération de Russie 

Dès l'annonce des résultats référendaires, les représentants de ces 4 régions pro-russes les ont officiellement transmis à Moscou accompagné d'une demande de rattachement au sein de la Fédération de Russie.

Je regrette souvent de n'avoir pas pris le temps, dans ce blog, d'informer plus souvent des actes et situations de la République Populaire de Lougansk, qui a bien des égards est exemplaire, aussi c'est la demande de son président, Leonid Passetchnik, que je partage ici :


"Cher Vladimir Vladimirovitch!

Depuis huit ans, les habitants de la République populaire de Lougansk sont soumis à des bombardements brutaux et à un génocide par le régime de Kiev. Dans leur colère impuissante face aux tentatives infructueuses d'invasion du territoire de la république et aux échecs en combat ouvert contre les défenseurs de la République, les néonazis n'ont fait qu'intensifier leur terreur et le bombardement des infrastructures civiles et industrielles, détruisant écoles, hôpitaux et jardins d'enfants. Le régime de Kiev, instigué par l'Occident, n'épargne personne: des personnes âgées, des femmes et, pire encore, des enfants sont tués. 

Le monde “civilisé” est silencieux. Pas un seul État ou organisation internationale n'a condamné les actions de Kiev dans le Donbass. Pendant ces huit années, seule la Fédération de Russie a fourni et continue de fournir une assistance complète aux habitants du Donbass, et nous ne doutons pas qu'ensemble, nous obtiendrons justice: les criminels de guerre seront jugés équitablement et tous ceux qui donnent des ordres criminels subiront le châtiment qu'ils méritent. 

Les habitants de la région de Lougansk vous sont sincèrement reconnaissants d'avoir reconnu l'indépendance de la République en février 2022. Cette décision était d'une grande importance pour nous. Nous sommes conscients du lien historique, culturel et spirituel avec le peuple multinational de la Fédération de Russie. Nous savons que le Donbass fait partie de la Russie et, depuis huit ans, nous nous battons pour réaliser notre rêve de retourner dans notre port d'attache. 

Le 20 septembre 2022, le Parlement de la République populaire de Lougansk a décidé d'organiser un référendum sur le rattachement à la Fédération de Russie en tant que nouveau sujet. 

Cher Vladimir Vladimirovitch, je m'adresse à vous au nom du peuple de la région de Lougansk! Compte tenu du fait que la population de la république a approuvé la décision lors du référendum, je vous demande d'examiner la question de l'intégration de la République populaire de Lougansk en tant que sujet de la Fédération de Russie!"

Leonid Ivanovitch Passetchnik
Président de la République Populaire de Lougansk

Cette demande de rattachement d'un territoire à un pays tiers, et qui n'est pas incompatible avec l'autodétermination des peuples est appelé "irrédentisme", et c'est un acte légitime aux yeux de l'ONU qui le 15 décembre 1960, dans sa résolution 1541 a définit que ce droit des peuples à disposer d'eux-mêmes pouvait donner lieu indifféremment à "l’indépendance et souveraineté, la libre association avec un État indépendant, et l’intégration à un État indépendant "

Acte 3 : L'examen et le vote du parlement russe

Il est peu probable que la Douma d'Etat ne valide pas les référendums de rattachement du Donbass et de la Novorossiya, surtout dans le contexte international actuel particulièrement critique où les peuples de Russie à travers le Monde sont victimes d'une ostracisation allant jusqu'à le répression et dans la situation militaire du front russo-ukrainien qui réclame un nouveau format  d'opérations militaires, plus radical et que seul un changement du statut juridique des régions concernées peut autoriser, 

Ce vote devrait intervenir dans les prochains jours et son résultat immédiatement enclencher une série de mesures politico-militaires drastiques mais aussi de déclarations diplomatiques radicales à l'encontre de l'Ukraine et des pays de l'OTAN.

Administrativement les régions de Zaporodje et Kherson deviendront probablement à leur tour des républiques populaires qui, avec celles de Donetsk et Lougansk, seront intégrées au sein d'une Fédération de Crimée, elle même partie intégrante de la Fédération de Russie. Et cette fédération de Crimée évoluera au fur et à mesure que seront libérés les autres territoires de la Novorossiya (Odessa, Krivoï Rog, Nikolaïev, Dnipropetrovsk) ou de la Russie ukrainienne (Kharkov) etc.

Et peu importe que l'hystérie occidentale qui suivra, hurlant que jamais ô grand jamais son opinion autoproclamée internationale alors qu'elle ne représente que 18% de la population mondiale, ne reconnaisse pas les résultats de ces référendums. Je rappellerai à ces donneurs de leçons insipides et hypocrites qu'en 1933, la Convention de Montevideo précisait que "l’existence politique de l’État est indépendante de sa reconnaissance par les autres États".


En conclusion

Tout va dépendre de la réaction politico-militaire occidentale qui a peut-être ici une dernière chance de revenir à la table des négociations pour rechercher un chemin vers la Paix. Mais, au vu des déclarations hystériques des chefs d'Etat occidentaux commentant les référendums pro russes et de l'attaque gravissime réalisée sur les gazoducs russes "North Stream I & II" ce lundi (qui est la première attaque 100% atlantiste de ce conflit et en dehors du théâtre d'opérations ukrainien), je doute que la Paix soit à l'ordre du jour des faucons étasuniens et des vrais cons occidentaux.

On peut donc s'attendre par exemple à un ultimatum russe demandant à Zelensky de quitter les nouveaux territoires russes occupés par ses forces armées, demande qui sera bien évidemment rejeté par Washington; et donc à partir de là le grand chaos risque de s'accélérer : sanctions, intervention russe massive, réaction de l'OTAN en Ukraine ("No fly zone" à l'Ouest de l'Ukraine, déploiement d'unités polonaises et roumaines, bataillons de volontaires occidentaux, intégration express de la Finlande et de la Suède etc.) jusqu'au clash final qui peut-être (on a le droit de rêver) réveillera les consciences européennes face à la folie suicidaire du mondialisme.

En attendant, le 28 septembre les USA, suivis par la Pologne, la Roumanie, la Bulgarie, la Lituanie etc. ont demandé à leurs ressortissants en Russie de quitter immédiatement le territoire fédéral. Ca a commencé !

"Qui vivra verra :"

Erwan Castel

jeudi 5 octobre 2017

Crise espagnole : deux points de vue intéressants bien que venant de deux planètes différentes... / Spanish crisis: two interesting points of view although coming from two different planets


1. la violence est toujours un échec, un malheur, d'où qu'elle vienne; elle sommeille en chacun de nous; 

2. Les peuples ont le droit de disposer d'eux-mêmes et d'organiser des référendums;
3. L'europe, machine à "gouvernancer" les états souverains, voit d'un très bon oeil la régionalisation/dislocation de ceux-ci puisque cela affaiblit leur pouvoir de décision;
4. Certes, sil n'y avait pas cette machine, ce machin, l'europe, un état  décentralisé en entités plus petites pourrait être considéré comme un facteur de progrès pour la démocratie;
4. Plus on tape sur les Catalans, plus ils veulent se séparer. Logique, humain, normal. 
5. Comment résoudre ces équations ?
6. En se mettant à table j'imagine et en réfléchissant à tout ce qui motive ces forces centrifuges et centripètes... et en se posant toujours cette question : à qui profite le crime ? 

Christophe


La profonde malhonnêteté des médias dominants sur la Catalogne



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Grâce aux réseaux sociaux, les médias grand public ne peuvent plus cacher ce qui se passe. Mais ils peuvent tenter de contrôler notre perception des événements. Ce qui s’est passé hier en Catalogne est que des forces paramilitaires ont attaqué des électeurs qui tentaient de voter. Nombre de médias grand public ont décide d’appeler les électeurs des « manifestants » plutôt que des électeurs. Donc, la prochaine fois que vous vous rendrez aux urnes, apparemment, ce que vous ferez s’appelle « manifester ».




Référendum catalan : Selon les séparatistes, le vote pour l’indépendance atteint 90% après des scènes de violence

De la part de journalistes grand public professionnels, ce type de distorsion à travers la manipulation du langage est absolument délibérée. Dans une situation où des milliers d’électeurs pacifiques ont été brutalisés, est-ce que quelqu’un peut trouver une seule manchette, dans les médias grand public, qui attribue la responsabilité de la violence à ses vrais auteurs ? [NdT : Même le Monde, qui a fait un travail à peu près correct, parle « d’affrontements ».]
Nous avons eu un titre du Guardian, le 2 octobre à 10h29. Les gens qui l’ont écrit sont des professionnels des médias hautement éduqués. Une lecture rapide induira le lecteur en erreur ; c’est absolument délibéré.
Soutenir la position de l’Establishment face à une réalité qui la contredit s’est avéré poser des problèmes particuliers pour les illustrations. Le Daily Telegraph a publié toute une série de photos dont les légendes flirtent avec les limites des possibilités des techniques de mensonge.


La population se heurte aux gardes de la Guardia Civil espagnole

Notons que la légende attribue la responsabilité des « heurts » à la population. « La population se heurte à la Guardia Civil espagnole…. » Mais la photo montre quelque chose de très différent, une électrice maltraitée par un policier.


La police nationale anti-émeutes forme un cordon de sécurité autour de l’école Ramon Llull

Ce que la police fait en réalité est d’empêcher des électeurs d’entrer dans un bureau de vote, et non d’empêcher des émeutiers d’attaquer une école, ce que l’on pourrait conclure d’une lecture rapide de la légende.


Des pompiers tentent de retenir un groupe de gens devant des officiers de la Guardia Civil, à l’extérieur d’un bureau de vote de San Julia de Ramis

En fait, sur le chemin d’un bureau de vote, des pompiers tentent de protéger la population des paramilitaires. Les pompiers ont été attaqués par la Guardia Civil peu après la prise de cette photo.
Sky News, toutes les demi-heures, a répété un mantra selon lequel le gouvernement catalan argue d’un mandat pour l’indépendance « après un référendum marqué par des violences », encore une fois sans établir le cause des violences. En général, toutefois, la couverture de Sky News a été bien meilleure que celle de la BBC ; celle d’Al Jazeera a été excellente.
Je pense très sincèrement que si les réseaux sociaux n’avaient pas été là, les médias grand public britanniques n’auraient que très peu couvert l’événement.  Ceci est une leçon de choses sur la façon dont les médias grand public continuent à produire des fake news à l’ère du journalisme citoyen. Ils n’ont plus le monopole du flux d’informations brutes ; ce qu’ils peuvent faire, en revanche, est tenter de déformer la perception de ce que les gens voient.

Traduit de l’anglais par Entelekheia / Tlaxcala
Source : Craig Murray
Mes chères impertinentes, mes chers impertinents,
Comme j’ai pu déjà le dire, l’histoire souvent se déroule assez lentement pendant des périodes de stabilité relative pouvant sembler longues, puis brutalement l’histoire s’accélère.
C’est une de ces accélérations que nous vivons aujourd’hui avec la crise politique sans précédent qui secoue l’Espagne et la menace d’explosion, une explosion qui peut potentiellement s’avérer catastrophique aussi bien pour la péninsule ibérique que pour le reste de l’Europe. Enfin, disons plutôt pour le reste des pays européens, eux-aussi menacés par les tentations séparatistes de certaines régions.
La stratégie européenne ? Détruire les États pour faire exister l’Europe fédérale
Cela fait des années pour ne pas dire des décennies que l’Europe politique poursuit son rêve d’existence et de puissance. Pour rendre réelle l’existence de cet État européen utopique, il faut évidemment éradiquer les États.
C’est ce qui est consciencieusement fait depuis 40 ans avec ce que l’on appelle la « construction européenne ».
Derrière la construction européenne se cache la destruction des États.
Pour détruire les États, c’est l’euro, l’immigration, le dumping fiscal et social qui ont été utilisés de même que l’élargissement de l’Union. Petit à petit, à force de traités, la souveraineté des pays a été anéantie.
Parallèlement, il a toujours existé la volonté de la part de l’Europe de favoriser l’indépendantisme des grandes régions pour casser définitivement les nations.
Ce que vous voyez à l’œuvre en Espagne est évidemment une bénédiction pour l’Europe dont il faut se méfier du pseudo-silence qui est en réalité un piège politique redoutable.
L’Europe s’oppose à toute violence, garante qu’elle est de la démocratie !
Cette position politique d’une perfidie inouïe est en réalité un piège politique majeur.
En effet, en s’opposant à toute violence d’État, à savoir la violence pratiquée par Madrid pour éviter la sécession de la Catalogne, l’Europe en réalité prive Madrid, au nom de la démocratie, de tout pouvoir et moyens d’action coercitifs à l’égard des Catalans et des indépendantistes qui restent une minorité agissante et bruyante, mais une minorité tout de même !
Toutes celles et ceux qui sont pour la Catalogne indépendante sont pour le fascisme financier le plus abject.
Tous les bien-pensants de la « démocrassie » qui bêlent comme des ânes pour la Catalogne sont les utiles des riches !
Les indépendantistes sont la négation même de toute générosité et je vais vous dire pourquoi.
Parce que l’indépendantisme catalan se nourrit de l’idée que seuls les Catalans, « êtres supérieurs », savent, eux, travailler, bosser, et produire des richesses, par rapport au reste de l’Espagne peuplé d’abrutis et de fainéants (clin d’œil à notre maréchal jupitérien à nous qu’on a).
Les Catalans seraient donc bien plus riches sans le reste de l’Espagne.
Et vous savez quoi ?
C’est vrai !
Oui les Catalans seraient plus riches sans le reste de l’Espagne.
Ce serait la même chose pour les Italiens du Nord sans les Italiens du Sud.
Pour les Parisiens du 16e sans le reste de Paris, et pour tous les parisiens sans le reste de la France.
Suivant ce raisonnement d’un cynisme financier hallucinant, toutes les régions riches, donc, auraient vocation à devenir indépendantes des régions pauvres.
Or, les pays sont fondés, basés, sur des unions de transfert.
Les riches paient pour les pauvres.
C’est la base de tout impôt et de tout système redistributif.
C’est d’ailleurs ce dispositif qui fait défaut à l’euro pour rendre la zone euro fonctionnelle. Il faudrait que les « riches » allemands paient pour tous les autres pauvres.
Mais plus personne ne veut payer et d’ailleurs l’Europe, pour casser, les États cassent leurs sources de financement en organisant, comme je vous l’ai dit, le dumping fiscal.
Ceux qui défendent donc l’indépendance de la Catalogne sont les idiots utiles du système totalitaire marchand incarné par Bruxelles et les europathes.
Il n’y a pas plus injuste que cette idée. Il n’y a pas plus abjecte que cette Europe qui déclenche la fureur des peuples pour mieux exister, quitte à tuer et à devenir sanglante.
Cette Europe n’est plus la paix.
Sous vos yeux, cette Europe devient la guerre.
N’oubliez jamais qu’aucun État ne s’est jamais créé sans guerre et sans violence. C’est une règle historique intangible et il en sera de même pour l’Europe fédérale.
Ce qui se passe sous vos yeux est sans pareil. Vous en serez, nous en serons et nous en sommes déjà les victimes anonymes.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !
Charles SANNAT
« Insolentiae » signifie « impertinence » en latin
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« À vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on rend inévitables les révolutions violentes » (JFK)
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