"Il n'existe rien de constant si ce n'est le changement" BOUDDHA; Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots." MARTIN LUTHER-KING; "Veux-tu apprendre à bien vivre, apprends auparavant à bien mourir." CONFUCIUS ; « Nous savons qu’ils mentent, ils savent aussi qu’ils mentent, ils savent que nous savons qu’ils mentent, nous savons aussi qu’ils savent que nous savons, et pourtant ils continuent à mentir ». SOLJENITSYNE
mardi 5 août 2025
jeudi 12 juin 2025
HESSE-CASSEL : ILLUMINATI ET CERVEAU DU MONDIALISME | PIERRE HILLARD | GPTV
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Ce soir, plongez au cœur des origines du mondialisme avec un ouvrage historique majeur : Mémoires de mon Temps du prince Charles de Hesse‑Cassel, dévoilé et préfacé par l’expert Pierre Hillard. Ce témoignage rare, longtemps ignoré, révèle comment dès le XVIIIᵉ siècle se mettait en place une matrice d’un ordre mondial programmé.
L’œuvre met en lumière le rôle occulté des Illuminati : fondés en 1776 par Adam Weishaupt en Bavière comme extension secrète des loges maçonniques, ils sont organisés, structurés, initiatiques. L’objectif ? Imposer une gouvernance universelle fondée sur la raison, un nouvel humanisme, une élite éclairée. Le démantèlement de 1785 n’aura fait qu’en renforcer l’influence, infiltrant les sphères politiques, académiques et économiques via des grades, codes et recrutements rigoureux.
Le prince Charles de Hesse‑Cassel incarne ce pont entre pouvoir visible et occulté : franc-maçon convaincu, membre actif des Illuminati, il a diffusé les plans mondialistes à travers les cours européennes. Sa correspondance de 1782 anticipait la crise monarchique, non comme fatalité, mais comme réalisation planifiée d’un État moderne, rationnel, façonné par une élite.
Aujourd’hui, les figures contemporaines comme Donald Trump et Vladimir Poutine prolongent cette stratégie : quel que soit leur discours nationaliste ou multipolaire, leurs alliances, leviers économiques, systèmes d’influence oligarchiques s’inscrivent dans une logique globaliste structurée, héritière de ces dynamiques éclairées initiées au XVIIIᵉ siècle.
Découvrez comment cet ordre mondial, pensé par une élite discrète, se révèle à travers des archives, correspondances et analyses politiques. Avec l’analyse aiguisée de Pierre Hillard, redécouvrez un chapitre majeur de la géopolitique profonde, où la Révolution française apparaît moins comme un accident historique que comme l’aboutissement d’un projet mûri depuis des années.
Frissons garantis ? Ce livre jette une lumière crue sur les mécanismes d’un pouvoir élitiste. À ne pas manquer pour quiconque veut comprendre les coulisses du mondialisme… et les figures qui l’incarnent encore aujourd’hui.
Cette énigme historique va-t-elle enfin briser le silence ?
Pierre Hillard et Nicolas Stoquer dévoilent tout sur ce sujet explosif, en direct sur Géopolitique Profonde.
jeudi 9 janvier 2025
lundi 8 juillet 2024
lundi 25 décembre 2023
dimanche 16 juillet 2023
dimanche 13 novembre 2022
dimanche 3 juillet 2022
Pierre Hillard - Des origines du mondialisme à la grande réinitialisation
Musique
mardi 12 avril 2022
Great Reset : la Bête est là ? (HD) - Politique & Eco n°339 avec Pierre Hillard - TVL
Chaîne officielle TVLibertés
samedi 27 novembre 2021
Pierre Hillard - conférence pandémie & mondialisme !
November 14th, 2021
Vidéo ici : https://odysee.com/@radio-lachine:4/14-11-2021:4
mardi 11 juillet 2017
Les divisions internes du capitalisme : analyse de Pierre Hillard / The internal divisions of the capitalism: Pierre Hillard's analysis
vendredi 15 novembre 2013
Pierre Hillard, Frédéric Lordon, David Engels, etc. : comprendre le nouvel ordre mondial/ Pierre Hillard, Frédéric Lordon, David Engels, etc. : to understand the new world order
"Pierre Hillard est un essayiste français, né le 21 janvier 1966, docteur en science politique. Spécialiste du « mondialisme », il critique ce qu'il interprète comme un processus technocratique de décomposition des nations et d'unification du monde, passant par la constitution de « grands blocs continentaux ».Il fait des études d'histoire, de sciences politiques et d'études stratégiques. Il réalise sa thèse de doctorat de sciences politiques Les Ambiguïtés de la politique allemande dans la construction européenne (2005) sous la direction d'Edmond Jouve.Il est notamment l'auteur de Minorités et régionalismes dans l’Europe fédérale des régions (2001), de La Décomposition des nations européennes : de l'union euro-atlantique à l'État mondial (2004), de La Marche irrésistible du nouvel ordre mondial (2007) et de La Fondation Bertelsmann et la gouvernance mondiale (2009) Il a écrit de nombreux articles dans Le Figaro, Géostratégiques, Réseau Voltaire, Conflits actuels, Intelligence et Sécurité et Balkans-Infos. Il intervient sur Radio Courtoisie, et plus rarement sur France Culture (Les Enjeux internationaux du 26 avril 2012), France Info, Radio Ici & Maintenant, ou encore France 24. Il collabore aux publications du Cercle Jeune France1. Il est depuis octobre 2012 éditorialiste sur le site internet Boulevard Voltaire2, lancé parRobert Ménard. Selon Pierre Hillard, le but de l'Union européenne n'est pas la création d'une Europe unie mais d'un bloc euro-atlantique avec l'Amérique du Nord. Il cite le cas de Richard de Coudenhove-Kalergi, un des premiers fédéralistes européens, qui affirmait déjà la volonté de créer une « Union atlantique », l'Angleterre faisant le pont entre l'Europe et l'Amérique. Il désignait l'ensemble comme une « Fédération à trois »3.En raison du transfert de compétences politiques, économiques et monétaires à des blocs continentaux en voie d'unification (Union européenne, Union nord-américaine à l'instigation de Robert Pastor, Union des nations sud-américaines, Union africaine, etc.), les États vidés de leurs substances sont appelés à se disloquer en raison de facteurs multiples (financiers, ethniques, économiques, etc.). Même les États-Unis, en raison de la création en cours de l'Union nord-américaine, sont appelés à éclater en plusieurs entités territoriales (cf. thèse d'Igor Panarine) de même que le Canada.Ce processus en cours partout sur la planète permettra à des blocs continentaux débarrassés de leurs États de constituer l'architecture de la gouvernance mondiale.
Ouvrages
Minorités et régionalismes dans l'Europe fédérale des régions, sous-titre : Enquête sur le plan allemand qui va bouleverser l'Europe, préface de Paul-Marie Coûteaux et postface d'Édouard Husson, Éditions François-Xavier de Guibert, 2001 ;
- Les Ambiguïtés de la politique allemande dans la construction européenne, thèse de doctorat de sciences politiques sous la direction d'Edmond Jouve, université Paris-V, 2005 ;
- La Décomposition des nations européennes, sous-titre : De l'union euro-Atlantique à l'État mondial. Géopolitique cachée de la constitution européenne, préface d'Édouard Husson, Éditions François-Xavier de Guibert, 2004 ;
- La Marche irrésistible du nouvel ordre mondial, sous-titre : Destination Babel, Éditions François-Xavier de Guibert, 2007 ;
- La Fondation Bertelsmann et la « gouvernance mondiale », Éditions François-Xavier de Guibert, 9 avril 2009."
- Chroniques du mondialisme, 2014
Cette intervention d'Onfray ... à propos des idées de gauche et de droite
LE DECLIN
La crise de l'Union européenne et la chute de la république romaine
- analogies historiques.
Paris 2013 (éditions du Toucan), 384 p.
Contexte et objectifs généraux.
2. La vision de plus en plus problématisée de l’enfance, de l’éducation et de la responsabilité parentale, combinée avec l’émancipation de la femme et la baisse des salaires ont affecté les comportements démographiques traditionnels des Européens tout comme des Romains et provoqué un déclin démographique inouï, qui risque de constituer une hypothèque lourde pour les prochaines générations.
3. L’idéal universaliste d’égalité entre les sexes, combiné avec l’exaltation de l’individualisme, a détruit la notion traditionnelle de la famille et surtout du couple et a produit, dans la Rome jadis patriarcale comme dans l’Europe avec son idéal chevaleresque, une explosion du divorce et des familles recomposées, entravant singulièrement l’identification des générations futures à la cellule familiale et donc à l’archétype de l’identité culturelle.
4. La disparition de la notion traditionnelle d’un juste milieu, profondément ancrée dans les convictions sociales du christianisme occidental comme du mos maiorum romain, au profit d’une vision purement matérialiste de l’épanouissement personnel, a provoqué à la fois le carriérisme égoïste et l’émergence d’une société basée sur le pain et les jeux, une évolution démantelant toute loyauté sociale entre citoyens, élément identitaire de toute première importance.
5. Les aspects spirituels de l’identité sont en plein déclin, notamment la religion traditionnelle, soit-ce le christianisme, soit-ce le paganisme républicain. Lourdement critiquée par la pensée rationaliste des Lumières et de la philosophie hellénistique, la force de cohésion de la religion se trouve désormais dans la défensive par rapport à l’attractivité exotique de religions étrangères, expliquant l’émergence de cultes orientaux comme le christianisme à Rome ou la montée en puissance du New Age et surtout de l’Islam en Europe.
6. La mondialisation (antique comme moderne) et l’idéalisation outrée de tout ce qui est « autre », combinée au masochisme culturel développé en Europe depuis la Deuxième Guerre Mondiale, ont amené une dissolution de plus en plus marquée de l’adhésion instinctive aux traditions culturelles autochtones au profit d’un syncrétisme humaniste cosmopolite.
7. Concernant les libertés individuelles, intimement liées à la garantie de la sécurité de chacun, nous constatons, à Rome comme dans l’Union européenne, un sentiment d’insécurité et d’inégalité devant la justice. Les citoyens se méfient de plus en plus de la justice et ont tendance à saluer l’arrivée de partis politiques plaçant la sécurité collective au-dessus de la liberté individuelle.
8. Le citoyen cesse de vouloir participer activement à la gestion des affaires politiques, soit-ce dans la res publica romaine, soit-ce dans la démocratie actuelle. Ainsi, la déresponsabilisation de l’individu au profit de la masse, basée sur la confiance universaliste en la quantité plutôt qu’en la qualité, a donné naissance à une attitude apolitique qui, de son côté, a engendré la gestion de l’état par une élite technocratique, la soumission au diktat de l’économie et l’indifférenciation idéologique des grands partis.
9. L’État est devenu un organisme opaque et douteux, dont l’évolution future est appréhendée avec pessimisme. Ceci explique pourquoi les Romains tout comme les Européens accorderont peu de valeur à la liberté civique ainsi qu’au poids de leur vote si y renoncer peut leur permettre de s’assurer des bénéfices financiers ou sécuritaires.
10. En Europe comme à Rome, la combinaison entre l’infantilisation du citoyen, l’établissement du canon du politiquement correct et la perte de vitesse de la notion traditionnelle du « devoir » au profit de celle des « droits » a amené une situation où le rôle du citoyen est essentiellement passif et se structure autour du maintien des acquis matériels, et non des dynamiques civiques qui les ont conquis.
11. En dépit de la notion omniprésente du pacifisme, le seul élément que les Européens semblent réclamer d’un commun accord de la part de l’Union est l’établissement d’une politique d’intégration intérieure et de défense extérieure commune qui permettrait de sauvegarder leurs intérêts chez eux et dans le monde et annonce déjà l’empire.
12. L’idéal de solidarité, basé non sur la loyauté culturelle, mais sur une logique économique, s’est de plus en plus transformé en un élément justifiant à la fois l’exploitation institutionnelle comme l’expropriation politique de régions périphériques par un centre politique et économique soucieux de garder le contrôle, expliquant ainsi la transformation de la fédération européenne en un véritable empire où des États faibles comme la Grèce gravitent comme des provinces autour du noyau franco-allemand et sont obligés d’entériner des mesures politiques venant d’ailleurs.
Le déclin
La crise de l'Union européenne et la chute de la République romaine
David Engels (éditions du Toucan, 384 pages, 20 euros, 2013) |