samedi 3 avril 2021

Belgique : les aspects déontologiques relatifs au programme de vaccination contre la Covid-19 selon "l'ordre des médecins - conseil national" ... et la réponse, de salubrité publique, du Grappe, association de défense de l'environnement

Doc a168002

Date de publication 23/01/2021

Origine CN 

Thèmes COVID-19 

Maladies transmissibles

En sa séance du 23 janvier 2021, le Conseil national de l’Ordre des médecins a examiné les aspects déontologiques relatifs au programme de vaccination contre laCovid-19.

Depuis le printemps 2020, notre pays, comme le monde entier, est sous l’emprise de la pandémie de COVID-19. Le bilan s’élève actuellement à plus de 20.000 morts en Belgique et le virus a provoqué des lésions graves et permanentes aux organes de milliers d’autres patients.

Ce virus a fortement porté atteinte à la santé publique. En raison de l’énorme affluence de malades aigus et graves, la capacité de prise en charge dans les hôpitaux a été considérablement mise sous pression ; les soins non urgents ont dû être reportés par manque de place. Tous les prestataires de soins sont mis à rude épreuve que ce soit physiquement ou psychiquement.

Diverses actions des autorités pour limiter la propagation du virus, que ce soit la promotion de mesures sanitaires générales ou l’imposition de mesures d’isolement drastiques, ont permis de réduire temporairement le nombre de personnes contaminées, mais elles sont insuffisantes pour anéantir le virus. Cet objectif ne pourra être atteint que par une campagne de vaccination générale. Tant que le degré de protection par la vaccination de la population ne sera pas suffisant, il n’est pas envisageable de reprendre une vie normale comme auparavant.

Actuellement, deux vaccins, approuvés par l’Agence européenne des médicaments(EMA), sont disponibles sur le marché belge. Les autorités ont entre-temps commencé une campagne de vaccination à grande échelle dans les maisons de repos et de soins et les hôpitaux. Quelques autres vaccins sont encore en attente de validation.

La vaccination contre la Covid-19 n’est légalement pas obligatoire en Belgique. La population peut librement choisir de participer ou non au programme de vaccination proposé gratuitement. Selon de récentes enquêtes, la proportion de la population disposée à se faire vacciner est passée de 56 % à 77 %[1] et continue d’augmenter. La solidarité semble être une puissante motivation à se faire vacciner. Les opposants à la vaccination font valoir un manque de confiance dans le vaccin. Les personnes interrogées admettent que le médecin généraliste, suivi du pharmacien ou d’un expert scientifique, est le mieux placé pour convaincre la population de se faire vacciner. Des chiffres de janvier 2021 montrent que 91 % des membres du corps médical sont prêts à se faire vacciner et qu’ils seront 97 % à conseiller le vaccin à leurs patients.[2]

Le taux de réussite de ce programme de vaccination et l’obtention du degré de protection présupposé de 70 % qui génère l’immunité collective dépendent fortement de la confiance (permanente) de la population et du corps médical dans les vaccins proposés. Celle-ci repose principalement sur une communication transparente de la part des autorités, le soutien scientifique des instances qui font autorité (comme le Conseil supérieur de la Santé et l’Académie royale de médecine de Belgique) et la façon dont les médecins rempliront, dans leurs différentes fonctions, leur rôle de médecin, communicant, avocat de la santé et expert.

Les médecins-experts et scientifiques impliqués dans le programme de vaccination contre la Covid-19 ont un rôle majeur à remplir en contrôlant, de manière indépendante sur la base de la littérature existante, la sécurité et l’efficacité du vaccin, et en assurant un suivi permanent tout au long de la campagne de vaccination. Sur base de l’état de santé du patient (allergies, statut immunitaire, etc.), le médecin s’assure qu’il entre en ligne de compte pour la vaccination. Le médecin doit l’informer correctement et le laisser consentir librement (ou son représentant). Sur la base de la confiance élevée que les patients placent en leur médecin traitant, leur décision de participer au programme de vaccination dépendra fortement de la façon dont le médecin donnera des informations et un avis. En raison de l’important avantage sanitaire lié à ce programme de vaccination, il est évident qu’une forte recommandation du médecin est la seule façon de contribuer à la prévention, protection et promotion adéquates de la santé, comme prescrit à l’article 5 du Code de déontologie médicale (CDM 2018). L’Ordre des médecins veillera à ce que les médecins respectent leur devoir déontologique en endossant un rôle de pionnier par la recommandation et la promotion de la vaccination.

En outre, les médecins ont le devoir déontologique de surveiller attentivement les éventuels effets secondaires et de les signaler immédiatement à l’Agence fédérale des médicaments et produits de santé (AFMPS) via le lien https://www.afmps.be/fr/notifier_un_effet_indesirable_en_tant_que_professionnel_de_la_sante.

Par le passé, la délivrance d’informations erronées diffusées notamment par les «vaccino-sceptiques » (médecins et autres) a tellement affecté la confiance de la population en la vaccination que le degré de vaccination a chuté et qu’une flambée de maladies s’est de nouveau produite. Par conséquent, l’Ordre sévira fermement contre la diffusion d’informations qui ne cadrent pas avec l’état actuel de la science.

En conclusion, le Conseil national se réjouit de la bonne volonté massive du corps médical à se faire vacciner. Ainsi, les médecins se protègent et continuent à pouvoir assumer leur rôle clé dans le domaine des soins de santé, même pendant la pandémie.

[1] https://www.ugent.be/epg/nl/onderzoek/rapport-18-vaccinatiebereidheidhttps://www.uantwerpen.be/nl/onderzoeksgroep/mios/pers/vlaming-vertrouwt-op-vaccins-om-situatie-te-verbeteren/https://www.ugent.be/epg/nl/onderzoek/rapport-20-vignetten

[2] Grote artsen enquête, Medische Wereld (communiqué de presse 07/01/2021)persbericht_enquete_1000artsen_7_1_2021__1___1_.pdf (rmnet.be)


 Lettre ouverte au Conseil national de l’ordre des médecins de Belgique.

-23 mars 2021 -

Mesdames et Messieurs, En sa séance du 23 janvier 2021, le Conseil National de l’Ordre des Médecins a examiné les aspects déontologiques relatifs au programme de vaccination contre la Covid-19. La déclaration publiée par le Conseil à cette occasion nous a sérieusement interpellés. Tant sur le fond que sur la forme, nous tenons à vous faire part de nos réserves fondamentales quant au message que vous adressez aux médecins sous couvert de déontologie.

Sur l’interprétation des faits et les politiques menées pour lutter contre la Covid-19.

1. Vous saluez les actions des autorités belges pour limiter la propagation du virus … que vous estimez insuffisantes pour anéantir le virus. Comment pouvez-vous envisager un tel objectif ? Anéantir le virus est manifestement inaccessible, ce que vous ne pouvez ignorer.

2. Vous affirmez sur un ton péremptoire que seule la campagne de vaccination générale permettra d’atteindre cet objectif chimérique. Qu’est-ce qui vous permet de balayer d’un revers de main toute approche préventive visant à renforcer l’immunité naturelle de chacun et à affaiblir ainsi l’impact d’un virus certes dangereux mais qui ne tue que des personnes souffrant de comorbidités importantes ou très âgées.

3. Votre scénario de reprise d’une vie normale implique un haut pourcentage de vaccination de la population. Nous espérons que vous êtes conscients que ce préalable signifie ceci : nous ne vivrons pas une vie normale avant l’été 2022 ! si tout se déroule comme attendu, ce qui est loin d’être assuré. Croyez-vous qu’il s’agit là d’une vision réaliste et compatible avec la santé publique ? La santé ne se réduit pas à la problématique de la Covid-19. La dégradation de la santé mentale et morale et les dégâts sociaux doivent être pris en compte bien plus qu’ils ne le sont à ce jour.

4. Vous dites que la réussite d’une campagne de vaccination dépend fortement de la confiance de la population et du corps médical dans les vaccins proposés. Vous avez raison mais croyez-vous que cette confiance est justifiée ? Notre opinion est que ce n’est pas le cas,

essentiellement du fait que les vaccins actuels sont expérimentaux et ont été conçus à la hâte. Ce manque de recul est porteur d’effets secondaires potentiels graves, voire d’apparition de virus recombinants plus dangereux que le virus initial.

5. Vous accusez les vaccino-sceptiques d’avoir affecté négativement la confiance de la population en la vaccination et d’avoir ainsi provoqué une flambée de maladies. Pourriez-vous nous dire de quelles maladies il s’agit ? Et quelle est l’ampleur de la flambée ? Vous voudrez bien excuser notre ignorance à ce sujet. De toute manière, la confusion ne peut pas être faite entre la critique de vaccins anti-covid expérimentaux, conçus à la hâte et vaccins éprouvés et utilisés de longue date contre des maladies graves, comme la poliomyélite.

Sur votre conception de la déontologie et votre « avertissement » aux médecins critiques de la vaccination anti-Covid.

Permettez-nous en préalable de nous étonner à la lecture des chiffres que vous évoquez. Il apparaît que 97% des membres du corps médical sont disposés à conseiller le vaccin à leurs patients. Nous en déduisons que 3% des médecins peuvent par leur attitude critique ou leur réticence à l’égard du vaccin compromettre une campagne de vaccination orchestrée par le gouvernement, les « instances qui font autorité » et la presse unanime.

Soit vos chiffres sont incorrects, ce qui nous parait probable, soit votre souci est démesuré et ne justifie pas un rappel à l’ordre lourd de menaces pour ceux qui ne partagent pas votre foi dans les vertus des vaccins anti-Covid 19 actuels.

Mais venons-en à la déontologie.

Nous pensons en effet que votre message n’a rien à voir avec la déontologie médicale. Elle révèle au contraire une conception de la médecine autoritaire, déshumanisée et ignorante de la pratique médicale qui est de soigner en âme et conscience. Le médecin doit être, comme vous le dites très justement, avocat de la santé. Cela ne peut pas, comme vous l’entendez, se traduire en « avocat du vaccin », dans le chef d’un médecin qui n’est pas convaincu du bien-fondé de la vaccination anti-Covid 19, surtout si la confiance n’est pas au rendez-vous, ce qui est, à notre avis, totalement justifié.

Votre menace de sévir fermement contre la diffusion d’informations qui ne cadrent pas avec l’état actuel de la science révèle par ailleurs une conception totalitaire de la connaissance scientifique que nous n’hésitons pas à qualifier d’obscurantisme savant.

Permettez-nous enfin de vous interroger sur le mutisme qui est le vôtre quant à la prise en charge des patients présentant les premiers symptômes de la Covid-19 par leur médecin traitant. La prise en charge recommandée par « les instances qui font autorité », se limite à ce jour à prescrire du paracétamol ; la prise de suppléments alimentaires, comme la vitamine D et le zinc, est très utile y compris en prévention de même que le recours à des médicaments avérés efficaces en soins ambulatoires, et peu porteurs d’effets secondaires graves, comme l’hydrochloroquine et l’ivermectine.

Ainsi, on éviterait l’engorgement hospitalier et on respecterait vraiment la déontologie médicale qui exige de soigner. En espérant une réponse argumentée de votre part. Pour le Grappe, Pierre Stein, président et Paul Lannoye, membre fondateur.

Grappe ASBL- Rue Raymond Noël 100 5170 Bois de Villers 081 23 09 69 www.grappebelgique.org info@grappebelgique.org  



Lettre du Grappe adressée aux médecins


-Le 30 mars 2021-

Madame, Monsieur,

Nous nous permettons de vous lancer un appel urgent à interpeller les autorités de santé de notre
pays à propos de ce que nous considérons comme un manquement grave dans la politique de lutte
contre la covid-19.

Ce manquement grave est l’indisponibilité en pharmacie d’un médicament prometteur,
l’ivermectine.

L’ivermectine est un médicament anti - parasitaire que vous connaissez sans doute par son utilisation en
Asie et en Afrique dans le traitement de la filariose et de l’onchocercose. Mais son utilisation chez nous est celle du traitement de la gale. C’est d’ailleurs un épisode récent (mars 2020) à ce sujet qui a permis de constater sur le terrain le rôle potentiel de l’ivermectine dans le traitement précoce de la Covid-19.

Comme l’a rappelé récemment votre confrère, le Dr Alain Maskens, dans une tribune publiée par
l’hebdomadaire le Vif du 08/01/2021, une épidémie de gale dans une maison de retraite française a
conduit le médecin responsable à traiter tous les résidents (âge moyen : 90 ans) et les soignants avec
l’ivermectine. Contrairement à ce qui s’est passé pour les autres établissements de la région, tous
lourdement frappés, les cas de Covid-19 y ont été peu nombreux et plus légers et n’ont provoqué
aucun décès.

Depuis lors, l’efficacité antivirale de l’ivermectine a été démontrée in vitro et validée aux Etats-Unis par la FDA. Son action prophylactique a, elle aussi, été clairement mise en évidence et toutes les études cliniques publiées ont montré une action rapide en phase précoce d’une atteinte par la Covid-19, les troubles disparaissant après 48 heures.

Plusieurs méta-analyses ont été publiées et concluent à l’intérêt du traitement par la prise de l’ivermectine :

1. L’Alliance FLCCC (Front Line Covid-19 Critical Care Alliance) sous la direction du Docteur Paul Marik, professeur à l’Université de Virginie, aux Etats-Unis (1). Les auteurs considèrent l’ivermectine comme le seul traitement efficace contre la Covid-19.

2. Le groupe BIRD au Royaume-Uni, sous la direction de la doctoresse Tess Lawrie a publié un
rapport d’experts de plus de 100 pages, très favorable à l’ivermectine. (2)

3. Le Docteur Andrew Hill, microbiologiste de l’Université de Liverpool a analysé 18 études
portant sur plus de 2000 patients a conclu que les chances de survie, après traitement par
l’ivermectine, seraient augmentées de 48 à 88% (3).

On est donc confrontés à un ensemble d’études convergentes plaidant pour un recours massif à
l’ivermectine dans le traitement préventif et thérapeutique en soins ambulatoires précoces de la
Covid-19.

Etant donné en outre l’innocuité reconnue par l’OMS de ce médicament, l’OMS considérant « qu’il
est sans danger et peut être utilisé à grande échelle » (4), rien ne s’oppose à ce qu’une autorisation
urgente de mise sur le marché belge et européen lui soit octroyée.

Plusieurs Etats dans le monde autorisent déjà et même conseillent l’ivermectine ; c’est le cas de l’État du Chiapas au Mexique qui la prescrit massivement et avec un succès d’ores et déjà démontré (recul de l’épidémie et de la mortalité). En Inde, un kit anti-covid à base d’ivermectine et de zinc, a été largement distribué (120 millions d’exemplaires). Le Pérou et la Bolivie l’ont généralisée en traitement préventif.

L’ivermectine présente un autre atout non négligeable ; comme il s’agit de repositionnement d’un
ancien médicament (hors brevet), elle est très bon marché et ne risque guère d’aggraver les
problèmes de budget de la sécurité sociale.

En conclusion, nous considérons que la situation actuelle est suffisamment préoccupante pour que
les traitements ambulatoires efficaces soient pris en considération par nos autorités de santé. A cet égard, l’ivermectine semble bien être un atout prometteur.

Il est temps d’adopter une nouvelle stratégie où les médecins de première ligne peuvent enfin jouer
un rôle essentiel. Cette stratégie a un double mérite :

- Soigner les malades précocement et les guérir avant toute aggravation de leur état.

- Éviter l’engorgement des hôpitaux et leur permettre de traiter efficacement toutes les
pathologies.

Mais pour ce faire, il faut que le choix du médecin traitant ne soit pas entravé par l’indisponibilité en officine pharmaceutique du médicament potentiellement salvateur qu’est l’ivermectine.

Nous vous demandons en conséquence en tant que médecin directement concerné, d’interpeller les
autorités de santé pour remédier à cette situation, difficilement compréhensible.

Vous remerciant de l’attention que vous accorderez à notre message, nous vous prions d’accepter
nos sincères salutations.

Pour le Grappe
Pierre Stein, président
Paul Lannoye, membre fondateur.
PS : Pour plus d’informations, vous pouvez consulter le site de l’AIMSIB (Association internationale
pour une médecine scientifique, indépendante et bienveillante.
https://www.aimsib.org

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(1) FLCCC Alliance « Examen des données probantes émergentes démontrant l’efficacité de
l’Ivermectine dans la prophylaxie et le traitement du Covid-19.

(2) https://blog.gerardmaudrux.lequotidiendumedecin.fr/wp-content/uploads/2021/03/BIRDProceedings-02-03-2021-v-1.5.1.pdf

(3) https://www.researchsquare.com/article/rs-148845/v1

(4) https://www.who.int/apoc/cdti/ivermectin/fr/

Grappe ASBL- Rue Raymond Noël 100 5170 Bois de Villers 081 23 09 6