"Il n'existe rien de constant si ce n'est le changement" BOUDDHA; Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots." MARTIN LUTHER-KING; "Veux-tu apprendre à bien vivre, apprends auparavant à bien mourir." CONFUCIUS ; « Nous savons qu’ils mentent, ils savent aussi qu’ils mentent, ils savent que nous savons qu’ils mentent, nous savons aussi qu’ils savent que nous savons, et pourtant ils continuent à mentir ». SOLJENITSYNE
samedi 26 août 2023
La désinformation sur l'Ukraine | Idriss Aberkane avec Alexandre Robert de HistoryLegends
"La première victime de la guerre, c'est la vérité"...
...et comme la culture est aussi devenue une guerre même le père de cette citation est disputé: Eschyle? Rudyard Kipling? Elle est probablement due au poète, essayiste et lexicographe anglais Samuel Johnson (1709-1784), lequel d'autant plus à propos qu'on lui doit cette autre citation :
"Les hommes ont plus souvent besoin qu'on leur rappelle plutôt qu'on les informe"
Oui cette citation est absolument parfaite: l'Humanité a davantage besoin qu'on lui RAPPELLE
- qu'on lui a menti pour lui vendre la guerre du Vietnam
- qu'on lui a menti pour lui vendre la première guerre du Golfe
- qu'on lui a menti pour lui vendre la seconde guerre du Golfe
- qu'on lui a menti pour lui vendre la destruction de l'état Lybien
- qu'on lui a menti pour lui vendre la guerre en Ukraine
et que comme Julian Assange l'a courageusement souligné: TOUTES les guerres modernes ont été vendues aux peuples par des mensonges médiatiques de masse.
Face à ce monstre abominable qu'est la désinformation de grand chemin, un journaliste citoyen canadien s'est fait considérablement remarquer ces deux dernières années: Alexandre Robert de la chaîne HistoryLegends. Son travail remarquable lui vaut d'être aujourd'hui largement considéré comme la meilleure source d'analyse et parfois d'anticipation sur la guerre en Ukraine, et d'être consulté par des officiers supérieurs issus de plusieurs pays. Bien évidemment la qualité de son information ridiculise n'importe quelle chaîne d'"info" en continu.
Nous faisons le point avec lui sur la disparition du fondateur de Wagner, et sur la guerre en Ukraine en général
The Defender Children's Health Defense News & Views 25-08-2023
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La CHD s’oppose à une tentative de rejet des poursuites engagées contre le « cartel de la censure de l’information en ligne »Les avocats de la Children’s Health Defense (CHD) ont déposé mardi une série de mémoires relatifs à l’action en justice intentée par la CHD contre la Trusted News Initiative (TNI), qui compte parmi ses membres le Washington Post, l’Associated Press (AP), Reuters et la BBC. |
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CHASSE AUX DÉMONS 25.8.2023 — Le briefing avec Slobodan Despot
Où l’on croise la route d’un des plus grands criminels de l’histoire, et où l’on se rend compte de la médiocrité de ces monstres. S'abonner à l'Antipresse: go.antipresse.net/abo/
La Grande Crise - La charge du choix
Source : https://www.dedefensa.org/article/la-charge-du-choix
25 août 2023 (13H30) – Il suffit de jeter un coup d’œil sur la journée d’hier, rapidement mais avec franchise, sans arrière-pensée ni autre pré-jugement d’aucune sorte ; l’œil de Candide, disons, ou bien une sorte de vigie qui nous la joue comme un “Vu de Saturne” :
• Il y a les BRICS, on en a parlé ;
• Il y a la mort probable de Prigojine, sur laquelle Poutine a fait un premier commentaire ; sans doute pas un événement essentiel malgré les diverses raclures et sottises infâmes de la presseSystème mais le signe des tensions et des soubresauts de la GrandeCrise.
• Il y a le premier débat des candidats républicains à l’investiture des présidentielles US de 2024, qui a vu l’officialisation de la domination du jeune candidat Vivek Rawaswamy face auquel les vieux croutons, même les pas très âgés, ânonnant du neocon dans le texte l’ont tous paru, au-delà du “néo” ;
• ...pendant ce temps, Trump, refusant le débat des candidats républicains, débattait avec lui-même, sous le feu amical mais néanmoins sans concessions de Tucker Carlson. Le résultat est, comment dirait-on, – “stupéfiant” par exemple : 250 millions de vues en 24 heures (et toujours en cours) pour la vidéo de la première partie ;
• Ces avatars politiques US se développent sur le fond d’une crise juridique (Trump, Biden) sans aucun précédent, qui menace totalement la structure même de la démocratie (‘DINO’, pour “Democracy In Name Only” convenant à merveille au système de l’américanisme) ; et cette crise qui place les États-Unis au bord de l’abysse de la désintégration, à explorer dans un délai extrêmement court (présidentielles de novembre 2024) ;
• Il y a la guerre en Ukraine, où les Ukrainiens ont “réussi” à n’emporter strictement rien, aucune parcelle significative qu’on puisse farder précipitamment en un symbole d’espoir du régime Zelenski pour le jour commémoratif de l’indépendance. Pendant ce temps, la presseSystème, complètement égale à sa fonction de Vide du Rien, parle à peine de l’avance russe sur la ville de Koupiansk, au Nord, qui commence à prendre l’allure d’une offensive extrêmement décidée, sinon décisive.
Ces différents évènements ont chacun valeur d’une crise massive spécifique inscrite dans le cadre élargi à la situation générale de la GrandeCrise. Certains ne sont pas faits pour durer, d’autre sont appelés à durer comme le fait un destin fondamental, tous participent à ce qui ne peut être perçu que comme un basculement total, cosmique, de l’univers du monde.
Je sais pertinemment, pour l’avoir déjà tant de fois évoqué, qu’on peut presque chaque jour décrire un tel constat du bouquet de “sous-crises” en cours qui toutes renvoient à celle qui est au-dessus de nous et règle notre destin. Qu’importe, on ne parle jamais trop du seul sujet qui doit occuper nos pensées et réclamer notre constant regard.
La seule difficulté, qui tient à notre cuisine intérieure, nous commentateurs dissidents et indépendants, est celui du choix de chaque jour pour nous porter sur telle ou telle crise, ne pas céder à des éclats de l’écume du jour en se concentrant sur un autre domaine qui réclame pour ce même jour nos commentaires. Nous sommes les premiers, nous qui sommes soi-disant les mieux à même de suivre les convulsions du monde, à peiner chaque jour presqu’au bord du découragement, – mais n’y cédant jamais, – devant l’immense difficulté du choix du commentaire du jour.
Note de PhG-Bis : « Hier, par exemple, fallait-il sauter sur le cas Prigojine, ou bien choisir le bouillonnement américaniste ? Ce fut plutôt l’appréciation de la fin du sommet des BRICS qui l’emporta. Avons-nous eu tort, avons-nous eu raison ? Question sans importance finalement : nous avons fait ce que nous avons fait en sachant que nous aurions pu faire différemment sans démériter. Il y a, entre nous et la GrandeCrise, comme le sait chaque commentateur de notre acabit, cette espèce de complicité dans la recherche de la vérité-de-situation. “Dans ces moments-là, dit PhG, moi qui ait été ‘journaliste professionnel’ dûment reconnu pendant 45 ans, je ressens une sorte de soulagement, un bonheur fou, la sensation d’une véritable gloire à ne plus faire partie de cette horde soumise au diable des petites plumes de la presseSystème alimentant les égouts d’une civilisation épuisée qui dégage un fumet pestilentiel... Leur monde pue !”. »
... Et puis, certains jours comme celui-ci d’aujourd’hui, on prend la tangente qui est en vérité la voie royale de la gloire complète du commentaire pour apprécier la GrandeCrise dans son ensemble. C’est un jour où vous n’osez tout de même pas croire tenir le monde dans votre main mais où vous avez la sensation pleine et entière de faire partie du monde, avec une mission, un devoir de messager, – et souffrez que je ressente dans ces appels la marque d’une dimension divine.
Mais je ne fais que me répéter. On sait bien ce que je sens et ressens devant ces évènements, sans en savoir plus, – et voyez-vous, surtout ceci : sans avoir besoin d’en savoir plus. Nous sommes dans des eaux insondables et dans des terres inconnues, progressant à marche forcée vers un avenir dont il nous est interdit d’en savoir rien de plus. Notre monde, le voici, dans toutes ses ruines flambant neuves, ses technologies comme autant d’insectes venimeux et infâmes, ses progrès machinistes dévorant par sa pourriture le ciel, la terre et les mers... Alors, comprenez bien que les moins nihilistes, les êtres de l’énergie du monde s’en vont poursuivre leur épuisante tâche, répétant la phrase de cet officier de l’U.S. Navy, – pardonnez cette référence à l’innommable, mais l’US Navy de l’ancien temps n’était pas sans vertus, – celui-là dont on nous rapporta qu’il méditait devant les restes fumant et brûlant du désastre de Pearl Harbor, dans la journée du 7 décembre 1941, et se répétant :
« Je sais bien que nous allons gagner cette putain de guerre, mais je me demande bien comment... »