jeudi 23 juin 2022

Nouvelle configuration géopolitique avec Caroline Galacteros, David Baverez et Mériadec Raffray


 

Les derniers préparatifs avant la guerre ? (Actu Internationale)


 


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La revue de presse du 22 juin ! Macron se met en mode Caliméro !


 

Avis de désastre force 10 !

Source : https://alawata-rebellion.blogspot.com/2022/06/avis-de-desastre-force-10.html

Les opérations militaires dans le Nord Donbass au jour le jour : 24 juin 2022

Le visage de ce soldat ukrainien illustre et résume la situation des forces de Kiev
dans ce bastion de Severodonetsk / Lisichansk et que semblent vouloir sacrifier
un pouvoir politique ukro-atlantiste de plus en plus critiqué par son Etat-Major.

La situation du front Nord Donbass, qui avait stagné pendant à peu près 1 mois (hormis quelques villages libérés sur la ligne de contact) vient de précipiter plus en avant les forces ukrainiennes du bastion de Severodonetsk / Lisichansk vers leur anéantissement total par des offensives russes avançant derrière le rouleau compresseur démesuré de leur artillerie et aviation.

A peine achevé le précédent rapport de situation annonçant l'imminence de l'encerclement de Lisichansk ce qui scellerait avant qu'elle ne commence l'issue de sa bataille, de nouvelles progressions rapides des forces russes et alliées sortant du saillant de Popasnaya ont pris le contrôle de plusieurs localités situées au Sud du bastion. Après la fermeture hier de la poche de Zolotoe, un nouveau chaudron à Lisichansk, et non des moindres car il concerne le sort de près de 18 000 hommes soit 20 % minimum du corps de bataille ukrainien du Donbass, porterait un coup terrible aux forces ukrainiennes dont la santé physique et morale sont de plus en plus vacillantes.

Progressions russo-républicaines des 22 & 23 juin 2022
Les forces alliées sont arrivées aux portes Sud de Lisichansk et les dernières routes
rejoignaient Slaviansk sont sous le feu de l'artillerie russes et très bientôt coupées

L'offensive des troupes russes dans le front Nord Donbass est sans précédent car c'est une fusion permanente des appuis feux et des drones d'observation au profit d'une infanterie mécanisée qui désormais interagit dans les 3 dimensions du champ de bataille (qui avait déjà commencé ponctuellement sur certaines batailles urbaines en Syrie par exemple), avec une efficacité accrue des préparations d'artillerie. 

Le duo drone / artillerie en action contre 
des positions ukrainiennes dans le secteur 
de Voronove au Sud Est de Severodonetsk.
 
Même si cette numérisation du champ de bataille demande encore de diversifier et spécialiser les drones ainsi que de mettre en place de nouvelles chaines de communications horizontales et plus rapides entre les unités de l'avant et les appuis de l'arrière, nous assistons réellement à une révolution dans le domaine opératif qui progressivement va laisser de plus en plus la ligne de contact "aux mains" de robots de combat aériens et terrestres.

En attendant l'Etat Major russe rend encre plus efficace son vieux rouleau compresseur d'artillerie grâce aux renseignements précis et fournis en temps réel par ses escadrilles de drones.

Ecrasement de positions ukrainiennes avant 
un assaut sur Toshkivka, au début de juin.
Les forces ukrainiennes ayant encore envie de se battre sont obligées de se refugier au plus profond des zones urbaines comme par exemple dans les labyrinthes de l'usine bétonnée d' "Azot" à Severodonetsk ou dans les zones boisées dans lesquelles ils peuvent encore camoufler leurs déplacements.

La plupart des derniers chars de combat 
ukrainiens de Severodonetsk sont planqués 
dans les bâtiments de l'usine "Azot attendant
le dernier assaut russe sur leurs positions.
Plus au Sud-Est de Severodonetsk, les quelques 
zones boisées entourant la ville offrent des zones 
où peuvent encore s'accrocher des combattants 
ukrainiens dans des ultimes combats avant leur 
destruction, leur retraite où leur reddition inévitables

Un effondrement ukrainien exponentiel

Qu'il soit tactique avec l'abandon progressifs de leurs positions, physique avec des pertes quotidiennes effroyables ou moral avec des redditions sans combattre, des désertions et même des suicides, l'effondrement ukrainien du bastion de Severodonetsk / Lisichansk est d'autant plus catastrophique pour Kiev qu'il menace d'être viral très rapidement et miner les capacités opérationnelles et morales restantes ici et là sur le front ukrainien.

Soldats et officiers ukrainiens de la 1ère compagnie du 74e bataillon territorial (secteur
de Voronove) : "Nous avons le sentiments qu'ils veulent se débarrasser de nous"

Plus au Sud, la réduction du chaudron de Zolotoe / Gorskove est quasiment terminée, le Nord et le centre de la ville état désormais sous le contrôle des forces républicaines de Lougansk. Au cours des opérations militaires des dernières 24 heures les forces ukrainiennes de ce secteur se sont très rapidement rendus aux forces alliées et souvent sans combattre. De nombreux prisonniers ukrainiens ont été faits dans les zones libérées mais il semble qu'une partie de la garnison ait pu s'exfliter vers Lisichansk avant la fermeture du chaudron les 20 et 21 juin 

Prisonniers ukrainiens dans le chaudron de Zolotoe

Le coup de gueule du Chef d'Etat-Major ukrainien

Le général Valery Zaluzhny
Devant l'effondrement accéléré de ses garnisons déployées à l'Est de Kramatorsk (chaudrons de Severodonetsk, de Zolotoe, encerclement de Lisichansk etc...) le général Valery Zaluzhny, Commandant en chef de ce qui reste des forces armées ukrainiennes a convoqué ce 23 juin  une réunion d'urgence du Conseil National de Sécurité et de Défense rue Bankovaya à Kiev, au cours de laquelle il a demandé instamment au président Zelensky de pouvoir retirer ses garnisons de la poche de Severodonetsk avant qu'il ne soit trop tard (je pense qu'il aurait dû plutôt le demander directement àu "big boss" Biden vu que l'Ukraine n'est plus qu'une colonie militaire de l'OTAN).

Zaluzhny veut apparemment abandonner la stratégie des bastions qui, devant leur écrasante supériorité ne parvient pas à l'attrition souhaitée des capacités offensives russes pour s'orienter sur une défense de manœuvre mais dont il reste à trouver les moyens. 

Ce n'est pas la première fois qu'à Kiev la logique opérationnelle militaire se heurte à l'obstination irrationnelle politique. Reste à savoir jusqu'où peut aller cette confrontation....

Quitter Lisichansk, malgré de probables pertes lors de l'exfiltration, permettrait certainement de sauver plusieurs milliers de soldats ukrainiens et surtout plusieurs centaines de mercenaires MAIS cela précipiterait aussi une défaite tactique, une défaite politique et accélérerait la chute du corps de bataille ukrainien dans le Donbass. 

La présence de nombreux mercenaires étrangers
dans le bastion de Severodonetsk-Lisichansk peut
inciter le pouvoir de Kiev qui a besoin de l'appui de
l'OTAN dont la Légion Internationale pour l'Ukraine 
est un élément, à ne pas les sacrifier inutilement 
dans une bataille dont la défaite est déjà actée.

Et quand bien même cette retraite serait ordonnée pour Lisichansk je doute que Kiev abandonne les bastions de Slaviansk-Kramatorsk, ceux de Marinka, Avdeevka, Artemovsk etc. car cela reviendrait à capituler et donc à désobéir aux ordres du Pentagone. 

Quant à la "stratégie de manœuvre" évoquée par le général Zaluzhny, elle nécessite des moyens offensifs, des réserves et une logistique très favorables dans un rapport de forces qui n'existe pas sur le front du Donbass où l'Etat Major russe a concentré la majorité de ses groupes bataillonnaires tactiques et dispose renforcés par les corps d'armée des républiques de Donetsk et Lougansk. En revanche il n'est pas exclu de voir les forces ukrainiennes tenter une manœuvre importante sur un autre front, du côté de Kherson par exemple, pour vouloir reprendre l'initiative et imposer une réarticulation des pièces russes sur l'échiquier.

Dans tous les cas de figure je doute que Kiev parvienne à stopper l'hémorragie ukrainienne, entre les pertes subies, les territoires perdus et les réfugiés qui resteront à l'étranger.


En conclusion

L'évolution du front Nord du Donbass est certes en train de donner un net avantage aux forces russes et républicaines, mais il ne faut pas pour autant lui donner une importance exagérée car même si c'est une étape importante sur le chemin de la défaire militaire ukrainienne, elle ne sera cependant, après la libération de Lisichansk, qu'une victoire tactique pour Moscou et également politique pour Lougansk à ne pas confondre avec une victoire finale qui est encore loin d'être actée.

La guerre est loin d'être terminée, sauf bien sûr, un changement radical de pouvoir à Kiev, et la libération inévitable du Donbass pourrait même laisser ensuite la place à une nouvelle ligne de front russo-ukrainienne figée pendant plusieurs années, à l'instar de celle vécue dans le Donbass pendant 8 ans.

Erwan Castel

La Grande-Bretagne refuse des visas à la délégation russe pour participer à l'Assemblée parlementaire de l'OSCE

 Source : https://russiepolitics.blogspot.com/2022/06/la-grande-bretagne-refuse-des-visas-la.html


La Grande-Bretagne a refusé de délivrer des visas pour les membres de la délégation russe, devant de plein droit participer à la réunion de l'Assemblée parlementaire de l'OSCE se tenant à Birmingham. Il est intéressant de noter à quel point les pays Occidentaux oublient, qu'ils violent ainsi leurs obligations internationales, selon lesquelles ils doivent garantir l'accès des délégations nationales aux organes des institutions, qu'ils hébergent. Je répète, qu'ils hébergent et non pas dont ils sont propriétaires. Mais il est vrai qu'à la guerre comme à la guerre ... J'oubliais : les pays de l'OTAN refusent de se déclarer en guerre contre la Russie ... Alors sur quel fondement - non juridique - ces décisions sont-elles prises ? 


Du 2 au 6 juillet se tient en Grande-Bretagne la réunion de l'Assemblée parlementaire de l'OSCE. L'OSCE est une structure, qui a été créée suite aux Accords d'Helsinki en 1975 lors de la Guerre froide, pour prévenir les conflits sur le Continent européen et favoriser le dialogue entre l'Est et l'Ouest et dont l'appellation actuelle date de 1995. Les Etats-Unis, le Canada, l'espace post-soviétique et les pays européens en font partie. L'on voit bien deux ruptures idéologiques, celle de la création, qui devait ouvrir une période de "réchauffement", conduisant en fait à la chute de l'URSS, puis l'acte de cette chute avec une "rénovation" en 1995.

Dans le cadre de cette organisation, les pays qui accueillent les événements doivent permettre l'accès aux délégations des pays membres, au-delà des conflits qui peuvent exister entre eux. Ce qui semble assez logique, si justement il s'agit d'une structure de dialogue, devant permettre de résoudre les conflits.

Or, la Grande-Bretagne a refusé de délivrer les visas aux membres de la délégation russe, privant ainsi la Russie de son droit de participation à l'Assemblée parlementaire. La raison est simple : les membres de cette délégation sont des parlementaires russes, puisqu'il s'agit de la réunion de l'Assemblée parlementaire de l'OSCE. Or, tous les parlementaires russes sont sous sanction des différents pays atlantistes, dont la Grande-Bretagne. De son côté, la Grande-Bretagne a simplement déclaré, que les députés russes étant sous sanction, elle estime qu'elle ne peut sous aucun prétexte leur délivrer de visa.

Pourtant, les parlementaires russes ne sont pas sous sanction de l'OSCE. Et la Grande-Bretagne n'est que le pays d'accueil. Elle viole donc ainsi ses obligations internationales. 

Le député russe Piotr Tolstoï, qui est également le président de la délégation russe, affirme que privant la Russie de son droit de participer aux débats de l'Assemblée parlementaire de l'OSCE, les décisions qui y seront prises seront privées de légitimité et donc ne seront pas reconnues par la Russie. Il est vrai que des bruits courts, selon lesquels la question de la privation de la Russie de ses droits de participer à cette organisation, sur le modèle de ce qui a été fait au Conseil de l'Europe et a conduit à la décision prise par la Russie de quitter cette organisation, est à nouveau à l'ordre du jour, mais cette fois-ci pour l'OSCE. Le fanatisme conduit toujours aux mêmes excès.

Cette violation grossière par la Grande-Bretagne de ses obligations internationales rappelle le comportement des Etats-Unis, refusant de délivrer des visas aux membres des délégations russes pour participer aux travaux de l'ONU. Comme si l'ONU était une institution américaine et non pas internationale. C'est exactement le même principe avec l'OSCE. Ces organes ne sont plus des institutions internationales, soumises au droit international, mais des organes atlantistes, soumis au bon vouloir de leur propriétaire.

Que reste-t-il de leur légitimité après cela ? Quel est l'intérêt de leur existence aujourd'hui ? Elles appartiennent au passé et sont désormais incapables de remplir les buts, pour lesquels elles ont été créées. Le conflit ouvert, qui se déroule, va logiquement déboucher sur une nouvelle architecture des relations internationales et donc sur la mise en oeuvre, ensuite, de nouvelles institutions devant garantir cette architecture. Si celles qui existent perdurent, cela signifira la victoire du monde global atlantiste. C'est donc un bon signe de les voir se désagréger.


Sitrep Opération Z : Chaudrons et Fatigue

 Par Saker Staff – Le 22 juin 2022 – Source The Saker Blog

La meilleure source aujourd’hui, de nouveau, est Military Summary qui vaut la peine d’être écouté et regardé. Il « prédit » une « révolte » parmi les troupes ukrainiennes dans le chaudron. Il y a une mise à jour sur l’île des Serpents.

Ce qui devient clair, c’est que la carte va devenir très rouge dans de larges zones très bientôt.

 

Oui, il y a un chaudron avec des forces ukrainiennes estimées entre 1 500 et 2 000. C’est là que le Military Summary prévoit une « révolte militaire ».

La principale conclusion du rapport du ministère russe de la Défense est la suivante : « L’ennemi subit des pertes considérables« .

Maintenant nous attendons

  • l’arrêt des bombardements dans le Donbass
  • les résultats de toutes les raffineries de pétrole en Ukraine maintenant non fonctionnelles
  • les résultats de cette annonce de Kadyrov : l’encerclement imminent de Lisichansk et le nettoyage ultérieur de la ville.

Le ministère russe de la défense a également indiqué que pas moins de 500 soldats ukrainiens d’une seule brigade ont été tués dans la ville de Nikolaev.

Dans le reste du monde, la guerre d’Ukraine commence à se faire sentir. Nous recevons toujours des informations selon lesquelles tel ou tel pays va envoyer des armes au plus vite, mais si vous lisez les petits caractères, cela dépend généralement de l’arrivée d’armes américaines en échange. Alors que la fatigue de la guerre en Ukraine s’installe dans les climats occidentaux, la peur du froid et d’un avenir sans pouvoir s’installe également. Ce qui devient également rouge, c’est le visage de certains verts, car nous entendons dire qu’en divers endroits de l’UE, ils réactivent leurs vieilles centrales à charbon. Il n’est évidemment pas facile de remettre ces centrales en service, et l’on ne peut que rire car au moins 70 % du charbon thermique européen est importé de Russie.

Notre propre Mr P, qui s’y connaît en centrales électriques et en ingénierie, a rédigé un article pour nous dans le Café. Cela vaut la peine d’y jeter un coup d’œil.

L’idée centrale est que les centrales au charbon peuvent être sorties de la naphtaline, mais qu’en est-il des anciens artisans qualifiés ?

Certains thèmes généraux qui apparaissent sont que la Turquie pourrait vouloir quitter l’OTAN (ou devrions-nous dire, en sous-texte, briser l’OTAN) et que l’UE ne peut pas se mettre d’accord sur quoi que ce soit. Ce que cela devrait nous indiquer, c’est que l’OTAN pourrait bien être de l’histoire ancienne et l’UE également, dans sa forme actuelle.

Nous sommes dans un tsunami de changements, mais il y a un terme qui peut être utilisé et c’est le vieux terme militaire SNAFU partout. Cela s’applique également à Zelensky, car la fatigue de Zelensky s’est maintenant vraiment installée. Zelensky s’est adressé à l’Union africaine et seuls 4 des 55 chefs d’État invités ont assisté à la session virtuelle.

Commentaire de Mr P.

Ils affirment que les centrales thermiques au charbon de l’UE seront remises en service

C’est plus facile à dire qu’à faire. Certaines C-TPS vont, pourraient, probablement redémarrer dans 90 jours environ. Ces choses ne sont pas la vieille voiture de tante Pearl.

Et quand ils ont été arrêtés, je suppose qu’il y a eu des chapardages et des vols… Certains C-TPS s’avéreront impossibles à redémarrer… par exemple, les turbines à vapeur sont sujettes à l’affaissement… elles sont donc censées être tournées plus ou moins tout le temps avec un « engrenage tournant »… un moteur électrique… sinon elles ont tendance à s’affaisser et deviennent inutiles dynamiquement… et cela peut devenir permanent. Les chaudières sont censées rester pleines pour éviter l’oxydation…n’est-ce pas ? Ensuite, il y aura des pompes « gelées », de la rouille et peut-être des dommages dus au gel… des vannes coincées… des pièces moulées et des tuyaux fissurés… et les chaudières doivent être soumises à des tests hydrauliques et recertifiées….probablement, des pièces essentielles ont été volées, récupérées et vendues. La documentation est-elle encore disponible ou est-elle perdue ?

Les artisans qualifiés et les monteurs constituent un groupe limité… et je vous assure qu’ils travaillent dans le respect des règles, qu’ils savent comment faire en sorte qu’un travail dure longtemps…. surtout s’ils ne sont pas satisfaits.

  • Costume : « Combien de temps ça va prendre ? »
  • Tuyauteur : « Oh putain ! Regarde ce que tu as fait ! Tu m’as déconcentré. Je vais devoir reprendre cette soudure et recommencer… »

Les personnes compétentes qui connaissaient ces usines ? Ces personnes sont parties comme la brise.

Je pense que le « redémarrage » peut être de 50% dans 90 jours, s’ils ont un chèque en blanc et qu’ils prennent des raccourcis réglementaires et techniques. Après le redémarrage ? Attendez-vous à des événements non planifiés.

Les centrales à vapeur durent longtemps… et lorsqu’un élément critique n’est plus conforme aux spécifications, le fabricant n’est plus là…

Les hommes qui ont coulé le corps de pompe vital, et leur usine, sont partis, morts. Les réparations temporaires à la souris ne durent pas si longtemps…et nécessitent des experts…

En attendant… @ Anoxia ? On promet 42,2 degrés. Bière fraiche à midi. Brocoli encore et tomates à venir … grande parcelle de maïs pas tout à fait prêt à planter …. myrtilles à profusion et beaucoup plus.

Le charbon TPS est en fait une assez bonne machine… le charbon ne crée pas d’eau dans la combustion, donc la chaleur spécifique des gaz de cheminée est moindre, moins de corrosion, le CO2 a un bon transfert de chaleur vers les tubes de la chaudière… J’ai été dans des usines de charbon qui étaient si propres que vous pouviez passer la journée sans avoir à changer de vêtements ou à vous doucher avant d’aller à une fête ou au bar. D’autres, par contre…

Après le projet de redémarrage de TPS ? Tous les mêmes problèmes multipliés par 10 pour redémarrer une centrale nucléaire, si elle a été arrêtée pendant longtemps.

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Sitrep : Monnaie de réserve internationale basée sur un panier de devises des BRICS

Le président russe Vladimir Poutine a déclaré mercredi que les banques des pays du BRICS peuvent se connecter librement au Système de transfert de messages financiers (SPFS), l’alternative russe à SWIFT.

S’adressant à un forum d’affaires des BRICS, M. Poutine a déclaré qu’avec ses partenaires des BRICS (Brésil, Inde, Chine et Afrique du Sud), la Russie développe des alternatives fiables pour les paiements internationaux.

« Le système russe de transmission des messages financiers est ouvert à la connexion des banques des cinq pays », a-t-il déclaré, ajoutant : « La géographie de l’utilisation du système de paiement russe Mir s’étend ».

Le président russe a également noté que des travaux sont en cours pour créer une monnaie de réserve internationale basée sur un panier de devises des BRICS.

Traduit par Hervé, relu par Wayan, pour le Saker Francophone 

Rage et puissance inexorables du Russe

 

Source : https://www.dedefensa.org/article/rage-et-puissance-inexorables-du-russe

• Le langage des Russes vis-à-vis du bloc-BAO, y compris et surtout des ex-libéraux russes comme Dimitri Pechkov, se fait de plus furieux et définitifs : « Nous ne ferons plus jamais confiance à l’Occident. » • Dimitri Medvedev, toujours lui, avertit vigoureusement les États-Unis : pour avoir un nouvel accord START (armes stratégiques nucléaires), il faudra venir le chercher en rampant. • Pendant ce temps, les forces armées russes mettent en œuvre une supériorité stratégique nucléaires écrasante, grâce aux missiles hypersoniques et une défense antimissiles sans égale.

Les gens qui dirigent avec la fluidité d’analyse qu’on sait le bloc américaniste-occidentaliste sont continuellement en train de débattre du sort de la Russie selon l’arguments implicite qu’ils tiennent toutes les ficelles permettant la manipulation du destin de ce pays, après avoir expédié son analyse en le réduisant à une barbarie prémoderne. Le débat est fascinant car ces ‘Masters of the Simulacrum’ évoluent comme s’ils avaient l’absolue conviction, au-delà de tout débat contradictoire, qu’ils maîtrisait effectivement toutes les situations concernant la Russie, sa chute, son ascension, sa gloire-Potemkine, sa défaite, sa chute, sa transmutation, sa “cancellation”, etc.

Sans doute quelques observateurs critiques jugent-ils que c’est prendre une ‘vérité-de-simulacre’ pour vérité-de-situation ; c’est certainement le contraire jugeraient si on les interrogeaient les Lituaniens qui durcissent encore leur position en mettant en place toutes les restrictions de leur blocus, ou bien le porte-parole du NSC (‘National Security Council’) de la Maison-Blanche s’inquiétant du sort de deux “volontaires” ou “mercenaires” US capturés dans les combats en Ukraine et donc passibles de la peine de mort puisqu’évoluant hors du cadre d’application des “lois de la guerre”.

Ces quelques exemples parmi une myriades d’autres montrent que le bloc-BAO, jusqu’à ses membres les plus minuscules (et par conséquent les plus teigneux et les plus irresponsables), continuent à tenir la Russie comme une entité “sous contrôle” moral et psychologique d’une civilisation occidentale continuant à se vivre comme la référence unique, indépassable et évidente de tous les autres, dont la Russie en premier. La Russie supporte de moins en moins cette attitude presque inconsciente de supériorité-malgré-tout (malgré les erreurs, les défaites, les gaffes, l’inégalité, l’injustice, le déclin, la dégénérescence...). Elle ne cesse de durcir son attitude et ses jugements, impitoyablement, et tout cela rend peu optimiste quant à l’évolution des situations opérationnelles.

Il est extrêmement caractéristique que les célébrités politiques officielles les plus renommées dans les tendances atlantistes et libérales russes aux yeux anciens des Occidentaux, sont les premières à faire entendre les mots les plus durs, voire les plus décisifs, que le bloc-BAO puisse entendre à son encontre. Deux exemples du jour...

• Dimitri Pechkov, porte-parole de Poutine, jusqu’il y a peu réputé et maudit dans les milieux patriotes russes pour sa mollesse presque doucereuse à l’égard du bloc-BAO, son goût de l’arrangement à tout prix. Certes, il parlait toujours au nom de Poutine et donc devait dire des choses bien précises, mais il les disait sur un tel ton, avec une telle tendance au compromis mâtinée de ce qui semblait être presque une révérence... Quel changement ! Changement dans l’esprit et dans les mots, l’espérance de l’arrangement étant remplacé par le constat de la rupture définitive, et cela alors même qu’il parlait longuement à la chaîne NBC, complètement intégrée dans l’establishment US ...

« Le porte-parole du Kremlin, Dimitri Pechkov, a déclaré lundi à NBC News que la Russie ne ferait “plus jamais confiance à l'Occident”. Dans un contexte de rupture historique des relations, Pechkov n'est pas le seul haut responsable russe à exclure un retour à la normale.

» En déclarant à NBC que les retombées du conflit ukrainien seraient “une longue crise”, Pechkov a prédit que les relations resteraient glaciales pour de bon.

» Au cours de cette interview d'une heure, dont NBC n'a publié que de courts extraits, M. Pechkov a également déclaré que les deux citoyens américains capturés en train de combattre pour l'Ukraine dans le Donbass sont considérés par Moscou comme des “soldats de fortune" et que leur sort [qui pourrait être une condamnation à mort] sera réglé par “une décision de justice”. »

• Dimitri Medvedev est le second cité, on dirait aisément “bien entendu”, tant cet ancien libéral-occidentaliste est désormais un habitué des interventions dévastatrices, sinon furieuses. Cela est d’autant plus remarquable dans le cas de l’intervention rapportée ici que cela concerne un processus extrêmement important qui est celui d’un futur traité de limitation des armes nucléaires stratégiques, pilier et sommet des accords d’équilibre nucléaires stratégiques (START) entre lus USA et l’URSS puis la Russie, – la disposition opérationnelle et symbolique la plus fondamentale pour limiter les risques de l’affrontement nucléaire. La dureté furieuse et méprisante du ton et des mots (“vous devrez mendier cet accord, Américains !, quelque chose comme ça) ne peut être vu que comme extraordinairement furieuse et intransigeante :

« Les États-Unis percevraient les tentatives russes de négocier une prolongation du traité nucléaire New START comme un signe de faiblesse, de sorte qu’aucune discussion ne devrait avoir lieu à moins que Washington ne change de comportement, a soutenu lundi l’ancien président russe Dmitri Medvedev.

» “Nous n'avons aucune relation avec les États-Unis pour le moment. Tout cela est au zéro absolu. Et nous ne devrons absolument pas les dégeler pour le moment”, a écrit le responsable sur les médias sociaux.

» “Laissez-les venir ou ramper et mendier pour cela. Et ils devront l'apprécier comme un acte de la plus grande générosité [de noitre part]”, a-t-il ajouté. “Sinon, [si nous n’agissons pas de cette façon] c’est comme ceci qu’ils se le représenteraient : ils jugeraient qu’ils lancent l’affaire à leur façon et que nous aurions alors cet accord nucléaire à leur façon après avoir dit ‘s'il vous plaît’”. »

La Russie assume la supériorité stratégique

On notera que cette intervention de Medvedev est d’autant plus importante que les USA sont effectivement demandeurs pour un tel traité, où ils voudraient inclure des armements hypersoniques stratégiques russes, contre lesquels ils n’ont strictement aucune défense, aucun moyen de repérage et de détection efficace et suffisant, aucun moyen de déterminer les intentions russes et les buts poursuivis par un éventuel usage. C’est un point capital.

Grâce à l’hypersonique, les Russes disposent d’une véritable supériorité stratégique nucléaire, ce qui fut la hantise des deux partenaires, – USA et URSS, – durant la Guerre Froide dans la mesure où une telle supériorité, d’une telle importance, d’une telle rapidité opérationnelle, représente une complète rupture der la doctrine MAD (“Destruction Mutuelle Assurée”), et un moyen de chantage stratégique au niveau suprême de la destruction générale... A cette époque de la Guerre Froide, les deux adversaires “raisonnables” travaillaient de concert pour empêcher une telle supériorité stratégique qui pouvait surgir des progrès technologiques parce qu’ils voulaient maintenir MAD.

Plus encore, à cette même époque (au moment des négociations SALT-II) où les antimissiles étaient limités par l’accord ABM à deux sites par signataire et très peu efficaces, avec quasiment aucune défense contre des missiles offensifs équivalents des deux côtés, le concept de “supériorité stratégique” était mis en cause (parole fameuse de Kissinger en 1973 : « Mais, Grand Dieu, à ce nouveau de destruction, le concept de ‘supériorité stratégique n’a plus aucun sens ! »). Aujourd’hui par contre, avec l’accord ABM dénoncé (en 2002 par les USA !), la très grande variété des nouveaux vecteurs du côté russe, la rapidité hypersonique dans des espaces très différents (haute/basse altitude, voire sous-marins), l’incapacité d’interception du point de vue US et la très grande capacité d’interception russe (S-500) face à des forces stratégiques US vieillies, tout cela donne aux Russes une “supériorité stratégique” qui leur permet des frappes très diverses, voire des premières frappes, en limitant au maximum les capacités de riposte de l’adversaire. C’est un énorme avantage psychologique et opérationnel.

Pour les Russes, le comportement US depuis 1989-1991 montre qu’il ne se soucie plus de la sorte d’équilibre sacro-saint observé durant la Guerre Froide. Et leur comportement récent montre qu’ils veulent détruire la Russie, éventuellement par d’autres moyens que la guerre nucléaire. Alors, Medvedev leur dit que la Russie se fiche bien désormais de rétablir un équilibre MAD, qu’au contraire elle est prête à faire peser de tout son poids, jusqu’au chantage nucléaire stratégique, cette supériorité dont elle dispose.

De Satan à Satan-II en passant par le S-500

Par ailleurs, ou plutôt par non-coïncidence opérationnelle, les propos de Medvedev ayant rapport avec START sont soulignés par des nouvelles concernant des armes stratégiques soviétiques. La première concerne l’énorme ICBM RS-28 ‘Sarmat’. (La presse occidentale le signale souvent comme le ‘Satan-II’, laissant évidemment entendre que le surnom de ‘Satan’ qu’on laisse croire qu’il fut choisi par les Russes, va très bien à une arme aussi absolue du monstre Poutine et dévoile sa véritable nature. En fait ‘Satan-II’ est la désignation OTAN, avec code SS-30, remplaçant le SS-18 ‘Satan’, toujours code/désignation-OTAN, des années 1970. Sarmat’ en russe n’a aucun rapport avec ‘Satan’.)

Le Colonel-Général Sergey Karakayev, commandant des forces de fusées stratégiques russes, précise que la modernisation de cette force, notamment avec le ‘Sarmat’ et le missile planant hypersonique ‘Avangard’ atteindra 86% d'ici la fin 2022. La nouvelle, qui concerne la mise en service du ‘Sarmat’, a été donnée par Poutine lui-même.

« Le tout nouveau missile balistique intercontinental (ICBM) à capacité nucléaire Sarmat de la Russie sera déployé en 2022, a déclaré le président Vladimir Poutine.

» “Nous avons testé avec succès le missile balistique intercontinental lourd Sarmat. Selon le plan, le premier système de ce type entrera en service de combat à la fin de l'année”, a déclaré M. Poutine lors d'une allocution devant des cadets diplômés mardi.

» Le Sarmat a été lancé à titre d'essai en avril.

» Ce missile remplacera les anciens systèmes ‘Voyevoda’, également connus sous le nom de SS-18 Satan.

» Dimitri Rogozine, directeur de l'agence spatiale russe Roscosmos, a déclaré en avril que le Sarmat, surnommé ‘Satan 2’, est le missile le plus puissant de sa catégorie en termes de portée et d’ogives. Il a été conçu pour être “invincible” à toutes les défenses aériennes existantes, a-t-il ajouté.

» Rogozine a ajouté que les Sarmat sont beaucoup plus rapides que les ‘Voyevodas’ et “peuvent frapper des cibles à une portée pratiquement illimitée”. »

Une deuxième nouvelle concerne le nouveau missile sol-air S-500, dont les capacités sont considérables : capacités anti-avions, anti-missiles (y compris anti-missiles contre les plus puissants ICBM), et également une certaine capacité contre des satellites.

« L’armée russe est en train de déployer le S-500, la nouvelle version la plus puissante du puissant système de défense aérienne, a déclaré mardi le président Vladimir Poutine.

» Le dirigeant russe a fait cette annonce lors d'un discours devant les diplômés des collèges militaires à Moscou, alors qu'il décrivait les plans de la Russie pour la mise en service de systèmes d'armes avancés, qui, selon lui, “détermineront les capacités de combat de l'armée et de la marine pour les années et les décennies à venir”.

» Poutine a déclaré que le système de missiles à longue portée S-500, qui est conçu pour intercepter les avions et les missiles et peut avoir des capacités antisatellites, n'avait pas d’équivalent dans le monde. »

 

Mis en ligne le 22 juin 2022 à 13H40