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mercredi 7 mai 2025

Black out en Espagne : "Irresponsabilité criminelle des grandes compagnies électriques."

Source :  https://amisdelaterre40.fr/spip.php?article1040

mercredi 30 avril 2025

par  Yan lou Pec
popularité : 57%

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Antonio Turiel, l’expert qui a alerté sur les risques de black out en Espagne. Le scientifique exclut l’utilité des centrales nucléaires pour faire face aux pannes de courant et promeut l’utilisation des énergies renouvelables, mais celles-ci doivent disposer de toutes les garanties nécessaires pour assurer un système stable.

Antonio Turiel, expert en énergie au CSIC, le Conseil supérieur de la recherche scientifique en Espagne

"Il est très triste qu’une personne ne soit écoutée que lorsque se produisent les catastrophes qu’elle essayait de prévenir, car je n’ai pas de boule de cristal et je signalais des risques qui pouvaient être évités. Ce qui est triste, c’est qu’ils n’aient pas été évités, c’est très triste qu’ils se produisent". Cette déclaration marquée d’un certain défaitisme émane d’Antonio Turiel, éminent écrivain scientifique et chercheur à l’Institut des sciences de la mer du CSIC de Barcelone. Il vient de publier un livre intitulé "Le futur de l’Europe : comment décroitre pour une ré-industrialisation urgente" (Edition Destono 2024)

L’été dernier, il a prévenu, comme de nombreux autres scientifiques, que les températures élevées en Méditerranée pourraient entraîner des dépressions isolées à niveau élevé (DANA en espagnol) très dangereuses, comme cela s’est finalement produit à Valence. Il n’est pas le seul, mais Turiel met aussi en garde depuis un certain temps contre le risque de défaillance du réseau en raison du rôle accru des énergies photovoltaïque et éolienne, qui apporte de l’instabilité face aux fluctuations météorologiques. On ne sait pas encore très bien ce qui s’est passé, mais la panne s’est produite, et bien que de nombreux experts aient dit à maintes reprises qu’elle ne pouvait pas se produire, il a insisté sur l’instabilité du système. Et il maintient sa position.

"Ce qui s’est passé est un problème d’instabilité du système. Le système est instable et toute perturbation peut le faire tomber, et c’est ce qui s’est passé hier. Il faut penser que la panne survient au moment où la production photovoltaïque est maximale. Ce qui manque, et c’est ce que je dis depuis toutes ces années, c’est qu’il faut installer plus de systèmes de stabilisation dans le réseau, mais cela coûte de l’argent et cela n’a pas été fait", ajoute-t-il.

Mais il nuance : "Ce n’est pas tant le modèle renouvelable, ce serait une simplification stupide du problème. Il s’agit d’un problème de planification et de mise en place de systèmes de stabilisation pour éviter que de telles choses ne se produisent. C’est la conséquence d’un modèle sauvage."

Le rôle des énergies renouvelables dans le "black-out zéro" — comme les experts appellent les scénarios de black-out total — a entraîné une certaine désinformation, le Parti populaire [la droite espagnole et tout comme bien sûr l’extrême droite qui nie les changements climatiques et luttent contre les énergies renouvelables] défendant fermement l’énergie nucléaire dans ses déclarations. Mais le problème ne réside pas dans l’utilisation de sources d’énergie propres, mais dans leur mise en œuvre sans toutes les garanties nécessaires. Que s’est-il passé ce lundi à 12h33 ? Pour Turiel "On peut éviter cela avec des systèmes de stabilisation, mais ils sont coûteux et les grandes entreprises ont fait l’économie de ces mesures."

Maximiser les profits aux dépends de la qualité du service

La maximisation des profits, et non les énergies renouvelables, a été le principal problème qui a rendu le système vulnérable aux urgences nationales comme celle de cette semaine. Et tout comme "ils ne peuvent pas vous vendre une voiture sans freins", Turiel souligne que les sources d’énergie propres "devraient être nécessairement équipées de systèmes de stabilisation".

Cependant, la mise en œuvre de ces systèmes n’était pas la seule chose qui aurait pu être faite. "Une façon de compenser le problème aurait été de maintenir les centrales à gaz à cycle combiné en arrêt à chaud afin qu’elles puissent réagir rapidement et compenser les baisses", a déclaré le responsable du CSIC.

Turiel admet que, compte tenu d’un déclin aussi rapide, un arrêt à chaud n’aurait peut-être pas pu compenser, mais souligne qu’ "une demi-heure avant la panne, il y avait des signes très clairs d’instabilité dans le système". Il aurait alors été temps d’activer les centrales électriques, mais cela n’a pas eu lieu. Pourquoi ? "Parce que le prix de gros de l’électricité était nul, et même s’ils étaient rémunérés pour le gaz qu’ils consommaient, cela ne leur rapportait pas suffisamment de profit, ils ont donc préféré couper complètement leur production d’électricité. À mon avis, cela relève de l’irresponsabilité criminelle de la part des grandes compagnies électriques. Je ne comprends pas comment elles ont pu faire cela", a critiqué l’expert.

Le faux argument du nucléaire

Le leader du Parti populaire, Alberto Núñez Feijóo, n’a pas tardé à exiger que le gouvernement "rectifie" sa politique nucléaire et prolonge la durée de vie des centrales [Toute similitude avec des politiciens français pro-nucléaire est fortuite]. La présidente d’Estrémadure, María Guardiola, s’est jointe à sa demande. Ses déclarations interviennent à un moment où Almaraz, la plus ancienne centrale nucléaire d’Espagne située à Cáceres, connaît ses derniers jours. Selon le Plan national intégré pour l’énergie et le climat du gouvernement, l’un de ses réacteurs devrait fermer en 2027 et le second en 2028, jusqu’à ce que la centrale soit complètement démantelée.

Cependant, Turiel souligne que "l’énergie nucléaire a très mal réagi face à cette situation car elle est très peu flexible et ne s’adapte pas aux changements". En fait, lorsque la chute soudaine des gigawatts s’est produite, leurs systèmes de protection "se sont déclenchés et les ont mis en arrêt d’urgence". "L’énergie nucléaire ne résout pas du tout le problème car elle est tout aussi inflexible que les énergies renouvelables sans systèmes de stabilisation", insiste-t-il.

Pour Turiel, il y a deux possibilités pour expliquer ce qui s’est passé hier. "L’une que je considère comme plus éloignée, mais pas impossible, et l’autre que je crois plus possible. La plus éloignée est qu’il y ait vraiment eu une cyber-attaque et que les pirates aient connecté massivement tous les onduleurs des panneaux photovoltaïques, parce que ces éléments sont contrôlés à distance et disposent d’un logiciel, et qu’il serait alors possible de les éteindre tous en même temps. Mais je pense que la réalité est plus prosaïque et que ce qui s’est passé, c’est simplement un phénomène que la physique appelle résonance non linéaire et les instabilités du réseau à un moment donné, c’est comme s’ils avaient tous pris la mauvaise direction en même temps. Bien sûr, vous avez un système qui oscille avec un grand nombre de petits oscillateurs et, à un moment donné, ils peuvent entrer en résonance et tous osciller du même côté en même temps. Je pense que c’est ce qui s’est passé ici. Pourquoi ? Parce qu’il n’y a pas de stabilisation. C’est un avertissement, un avertissement que nous devons mieux faire les choses".

Enfin, Turiel pointe également du doigt la Commission européenne elle-même, "parce qu’en fin de compte, elle essaie d’imposer un modèle qui nécessite un peu plus de réflexion. Je suis essentiellement un vulgarisateur, mais il y a beaucoup de techniciens qui disent cela en privé, et qui ne sont pas écoutés".

Quel est le modèle que l’Union européenne promeut ?

"Le modèle qui est promu est un modèle très instable, qui est finalement une conséquence du modèle que l’Union européenne pousse, un modèle dans lequel on impose massivement le photovoltaïque et l’éolien sans l’accompagner d’une régulation en termes de stabilisation", explique-t-il.

Pour le scientifique, l’instabilité est présente dans une grande partie de l’Europe. "L’Allemagne a beaucoup de problèmes de stabilité qu’elle compense en vidant les réservoirs de la Suède et de la Norvège. Il y a quelques mois, la Norvège a déclaré qu’elle allait couper sa connexion avec le continent parce qu’elle en a assez de voir ses réservoirs se vider." Même la France, qui est beaucoup plus dépendante de l’énergie nucléaire, connaît des problèmes. "Ils ont un très gros problème parce que nous manquons d’uranium", explique-t-il.

Repenser le système

La solution proposée par Turiel est convaincante et rarement entendue aujourd’hui. "Nous devons repenser le système électrique. Je pense que le système électrique devrait être public, parce que ce qui arrivé, c’est ce qui se passe quand tu essayes de faire du commerce avec un service essentiel."

Article composé à partir de deux articles, un paru dans Publico le 30 avril 2025 de Ardhik Arriclucera (https://www.publico.es/sociedad/m-ambiente/antonio-turiel-experto-predijo-apagon-irresponsabilidad-criminal-parte-grandes-companias.html) et l’autre paru le 29 avril 2025 dans El Independiente de Rafael Ordóñez
(https://www.elindependiente.com/futuro/2025/04/29/antonio-turiel-predijo-la-dana-y-el-apagon-hay-que-estabilizar-la-red-pero-cuesta-dinero-y-no-se-ha-hecho/)

Pour celles et ceux qui voudraient poursuivre un peu avec Antonio Turiel voici un lien vers un entretien très décapant et dérangeant sur la transition énergétique, l’approvisionnement en minéraux, hydrogène, etc… L’entretien peut être sous-titré en français. Un grand bonhomme qui ne craint pas de dire que dans le système capitaliste, certaines remarques sont tabous, ni de parler de néo-colonialisme et qui n’hésite pas non plus à remettre en question pas mal d’idées reçues. Lien :
https://www.youtube.com/watch?v=N2DFA-EX91A

Quand la péninsule ibérique s’éteint, c’est Barjavel qui se marre…| Par Phil Broq

Source : https://lesmoutonsenrages.fr/2025/05/01/quand-la-peninsule-iberique-seteint-cest-barjavel-qui-se-marre-par-phil-broq/

 

Au delà d’un problème dû à l’énergie alternative non maîtrisable (comme nous le disons depuis longtemps) qui a semé le chaos pendant des heures, Phil Broq nous propose une autre possibilité tout aussi réaliste, vu les intérêts colossaux en jeu pour les rapaces mondialistes. Chacun pourra méditer sur l’interconnexion de notre civilisation, notre dépendance au confortable « bouton », et le désastre général qui adviendra, si tout vient à s’arrêter.

Par Phil Broq pour le Blog de l’Éveillé

Dans notre monde moderne le confort technologique et la connectivité règnent en maîtres, la coupure soudaine d’électricité qui a plongé l’Espagne et le Portugal dans l’obscurité totale n’est donc pas un simple incident technique. Elle est le reflet d’une réalité beaucoup plus inquiétante d’un système global qui vacille sous le poids de ses propres chantages. Car lorsque la fée électricité disparaît, ce n’est pas seulement le courant qui s’éteint, mais aussi l’illusion d’un contrôle parfait, que l’humanité s’est forgée en se greffant à ses machines. Derrière cet acte brutal se cache donc une question géopolitique majeure, un avertissement que l’on ne peut ignorer. Et on doit se demander qui détient réellement les leviers du pouvoir dans un monde interconnecté, et quelles en sont les conséquences pour ceux qui osent défier cet ordre établi par un pacte de corruption ? Car cette coupure n’est pas un accident, c’est une leçon, un message, un avertissement et, peut-être même un prélude à une ère de chaos et de soumission à des forces bien plus malfaisantes que celles auxquelles nous avons été habitués.

Ainsi, la fée électricité, maîtresse capricieuse du monde moderne, s’en est allée d’un coup d’un seul de la péninsule ibérique, comme une amante froissée et revancharde. Et ce ne sont pas seulement des ampoules qui se sont éteintes, ce sont deux pays chrétiens et civilisés qui ont entièrement sombré dans l’obscurité du monde  au moyen-âge. L’Espagne et le Portugal ont été plongés dans un noir absolu et pas celui du vin rouge ou du fado nostalgique, mais celui de l’inconnu, du silence glacé des machines, du cri primal à nos contemporains totalement désarmés et désemparés sans la technologie. Car cette coupure massive, loin d’être un simple dysfonctionnement technique, n’est pas un hasard. C’est une claque cosmique, un rappel brutal et philosophique à l’homme moderne, qui n’est plus qu’une prothèse, greffé aux machines qui maintiennent son illusion de contrôle.

Mais alors, que s’est-il passé exactement ? Ce 24 avril 2025, le gouvernement espagnol a osé enfin rompre un contrat d’armement avec Israël, dénonçant les atrocités à Gaza et nommant sans trembler ce que tant d’autres n’osent même pas penser du génocide en cours. Et voilà que moins d’une semaine après, la péninsule ibérique entière plonge dans le noir. Coïncidence ? Peut-être. Mais je n’y crois pas. La question qui se pose alors est de savoir qui d’autre, sinon Israël, maître incontesté de la guerre électronique et de la cyberguerre, aurait la capacité, l’expertise et la motivation pour frapper ainsi, d’un simple clic, sans laisser de traces ? C’est un message, une agression, un chantage géopolitique à peine voilé, tant il porte la marque de l’arrogance et de l’impunité dont ces êtres sans âme sont coutumiers. Ce n’est donc pas une simple panne de réseau qui est survenue, c’est un avertissement qui a été lancé. 

Rappelons qu’en octobre 2024, comme par hasard quelques jours après une prise de position politique contre Tel-Aviv, la ville de Valence fut noyée sous les eaux. Une autre « coïncidence », pensez-vous ? Et aujourd’hui, trois jours seulement après avoir cassé ses contrats d’armement de plusieurs millions avec les israéliens d’IMI Systems Ltd — représenté par la société Guardian Defense and Homeland Security S.A. à Madrid, également israélienne — l’Espagne et son voisin portugais s’éteignent dans un blackout total. Punition ? Message ? Ou bien test grandeur nature de ce qui pourrait arriver à tous ceux qui veulent dire la vérité sur ces colons sanguinaires ? Qui d’autre serait capable de créer de tels dommages à grande échelle et pourrait en être responsable ?

Seulement, l’avertissement de cette attaque n’était pas seulement destiné qu’aux peuples d’Europe, mais aussi aux mondialistes, aux architectes de ce système de corruption global, où l’argent fictif et l’arnaque financière règnent en maîtres. En plongeant l’Espagne et le Portugal dans l’obscurité, ce n’est pas seulement l’échec de notre dépendance à l’électricité qu’on nous rappelle, mais aussi l’alerte que les forces occultes qui gouvernent ce monde, à travers des réseaux d’influence et des intérêts financiers croisés, risquent de tout perdre. 

Car Israël, bien plus qu’un simple acteur géopolitique, est un maître de la guerre économique et numérique, qui n’hésitera devant aucun sacrifice pour imposer sa suprématie. Il sait où se trouvent les nerfs de la guerre et s’en sert pour manipuler à sa guise l’ordre mondial, en prenant en otage non seulement les pays, mais aussi les systèmes financiers. 

La gestion des peuples par la peur est depuis longtemps l’apanage des dirigeants manipulateurs, des puissances néfastes qui savent que cette peur est le levier le plus puissant pour contrôler une population. Lorsque l’humanité est plongée dans l’incertitude, dans l’obscurité, littéralement et métaphoriquement, elle devient vulnérable, prête à accepter n’importe quelle justification, n’importe quel compromis. Cette coupure d’électricité n’est pas simplement le fruit d’une défaillance technique mais elle s’inscrit dans un schéma beaucoup plus large de manipulation énergétique. À la même époque, l’Union européenne, sourde aux appels d’enquête sérieuse sur l’attentat du Nord Stream après l’écartement de la culpabilité russe, semble conforter cette idée d’un contrôle caché de la société par le biais de l’énergie, comme le stipule l’Agenda 2030 du WEF. Lorsque les peuples subissent l’injustice d’un sabotage géopolitique sur leurs infrastructures critiques, il devient beaucoup plus facile d’imposer des politiques énergétiques coercitives, où la dépendance à des acteurs externes, comme Israël ou les grandes puissances, est renforcée. 

Lorsque les banquiers, ces géants invisibles du capitalisme mondial, se mettent à frémir à l’idée de devoir payer en monnaie physique, c’est là que réside le vrai danger. Ils veulent nous faire accepter cette monnaie dématérialisée, cet ersatz de richesse, comme étant l’avenir, et tout ce qui est tangible, le papier, les pièces, l’or, comme une relique archaïque, un fétiche de grand-mère. Mais en réalité, cette coupure d’électricité, ce chaos organisé, est un signal fort et si ces élites ne réagissent pas, si elles continuent de condamner la brutalité israélienne et ses implications géopolitiques, ce système de corruption, basé sur l’exploitation financière et la manipulation des peuples,  devra s’effondrer. Parce que l’homme moderne, comme nous l’avons vu, ne vit plus que par et pour l’électricité, et lorsqu’il perd ce contrôle, tout le reste s’effondre avec lui.

L’Union Européenne, ou ce qu’il en reste, semble avoir troqué sa souveraineté pour du cloud, son indépendance pour des systèmes interconnectés, contrôlés depuis l’extérieur. Chaque ligne à haute tension est devenue un fil de marionnette entre les mains de puissances capables de nous faire payer, au prix fort, chaque geste d’insubordination diplomatique. Cette panne n’a pas seulement court-circuité des réseaux électriques, elle a électrocuté notre illusion de contrôle. La vérité est là, nue. Le monde que nous avons créé, dépendant de ces circuits invisibles, est plus fragile que jamais.

Et que dire alors de plus de l’Espagne et du Portugal ? Ces deux pays ont aussi eu le courage de sortir, il y a deux ans, des accords énergétiques contraignants de l’Union européenne, accords qui ont appauvri le reste des membres, les contraignant à se plier à des règles économiques dévastatrices. Mais ces deux nations n’ont pas seulement rompu ces accords, elles ont défié l’ordre établi, et cela n’a pas été sans conséquences. La coupure d’électricité qui a frappé ces deux pays, dans une parfaite coïncidence avec les intérêts géopolitiques de certains, ressemble fortement à une mise en garde, une démonstration de pouvoir  disant : « Si vous osez défier les puissances énergétiques, si vous sortez du cadre que nous avons tracé pour vous, préparez-vous à payer le prix fort ». Une leçon électrisante, au sens propre comme au figuré.

C’est ainsi que les habitants de la péninsule ibérique ont donc vécu pendant 22 heures un scénario digne des plus grands films de science-fiction. Une simple panne, dites vous après avoir été informés par la propagande ? Une défaillance technique ? Mais non, rien de tout cela. Ce qui s’est passé, n’est rien de moins qu’un « ravage » contemporain. Barjavel l’avait déjà décrit dans son roman en 1943, où une humanité décimée par la fin de l’électricité tombe dans l’abîme. Il ne croyait pas si bien dire où aujourd’hui, un simple virus informatique, lancé d’une salle obscure d’un ministère israélien ou d’un bunker de la NSA, pourrait transformer des millions de citoyens européens en naufragés technologiques, sans transports, sans soins, sans eau, sans communications, sans sécurité.

Là où Barjavel dénonçait la fragilité du progrès, nous devons dénoncer ici l’instrumentalisation de cette fragilité. Ce n’est pas un effondrement accidentel dont nous sommes témoins mais l’utilisation d’une arme de guerre, brandie avec une précision chirurgicale. Un acte de représailles invisible, joué à distance. Et ceux qui croient encore que cette panne est un pur accident sont soit naïfs, soit complices. Car qui ne sait pas encore que toute notre civilisation repose sur cette énergie ? Si le courant s’arrête, l’humanité, biberonnée au confort, tombe en mode clochard technologique, incapable de faire du feu sans Google, ni de bouillir de l’eau sans App Android. 

Les feux rouges sont hors-service et les automobilistes deviennent des bêtes sauvages, des proies de la jungle urbaine. Les métros et trains à l’arrêt, et les foules rampent sous la chaleur, comme des fourmis perdues sans leur tunnel. Dans les hôpitaux, le bip vital dépend d’un générateur diesel ; s’il cale, c’est la roulette russe avec les patients. Les réfrigérateurs, devenus des bombes bactériologiques, mettent en danger des millions de produits alimentaires. Et les supermarchés… Leurs portes vitrées restent closes, comme les lèvres d’une mère outrée de ne pas pouvoir acheter du bœuf haché. Les réseaux sociaux ? Ces cathédrales de l’ego moderne, effondrées en un clic. Plus de stories, plus de likes, plus de selfies filtrés, juste des visages nus face à l’angoisse existentielle. Un jeune a même tenté, dit-on, de scotcher son iPhone à une bougie. C’était peut-être une blague, mais cela reste malheureusement plausible, tant la jeunesse semble déconnectée de la réalité. 

Et que dire des banques et des commerces, centres névralgiques de l’économie ? La panique est totale sans Visa ni terminaux de paiement. Les traders en costume, soudain aussi inutiles qu’un mime en radio, contemplent les écrans morts, leurs algorithmes aussi inertes qu’un poisson hors de l’eau. Le petit monde des banquiers s’est mis à frémir à l’idée de devoir revenir à payer en monnaie physique, que les dirigeants malfaisants veulent nous faire prendre pour une relique du passé afin de mieux nous voler avec leur argent dématérialisé. Et comment justifier dorénavant une monnaie numérique ou des cryptomonnaies après cet épisode qui en aura démontré toute l’absurdité en moins d’une journée ?

Mais cette coupure totale du réseau électrique, bien plus qu’un simple inconfort, révèle l’insécurité abyssale qui guette toute société hyperconnectée et dépendante de ses infrastructures modernes. Sans courant, c’est l’ordre même de la société qui se délit. Les rues plongent dans l’obscurité et la confiance dans les institutions vacille. L’effondrement des services essentiels, des hôpitaux aux commerces, ne fait qu’amplifier cette panique latente. Dans ce vide laissé par l’État, une guerre civile se profile inévitablement avec celle des gangs, des groupes criminels qui, loin d’être des fantômes, deviennent les véritables maîtres de l’ordre dans les quartiers abandonnés par les autorités. Sans énergie, sans communication, sans lumière, chaque immeuble devient une forteresse, chaque rue un champ de bataille où la loi du plus fort prévaut. Les plus vulnérables, privés d’accès à la nourriture, aux soins, ou à la sécurité, sont laissés à la merci des pires prédateurs. C’est à dire ceux qui détiennent la force brute et les armes, qu’ils n’ont surement pas déposées au commissariat ou à la gendarmerie comme les 2 millions d’idiots français de l’année 2023. 

Dans un tel chaos, les frontières de la civilisation se dissolvent comme neige au soleil, et ce ne sont pas les autorités ni les institutions qui ramèneront l’ordre, mais ceux qui, armés jusqu’aux dents et organisés comme des machines de guerre, sauront plonger leurs griffes dans la défaillance du système pour imposer leur loi. C’est là le véritable danger de cette attaque ! Dans cette coupure d’électricité, ce ne sont pas seulement les lumières qui s’éteignent, mais c’est l’humanité tout entière qui bascule dans l’abîme de la jungle, où la sauvagerie, la loi du plus fort, et la violence brutale deviennent les seules règles du jeu. Les plus faibles seront écrasés, et ce ne sera pas l’État, mais les gangs, prédateurs de la société, qui prendront les rênes de ce monde dévasté. Un basculement radical où les Hommes ne seront plus que des bêtes luttant pour leur survie.

Et lorsque cette précieuse lumière s’est éteinte, ce n’est pas seulement la nuit qui est tombée mais c’est surtout la vérité sur notre impuissance qui s’est levée. Alors, rions un peu, rions jaune, mais rions à la lueur des bougies Ikea. Car le prochain « ravage » ne viendra peut-être pas d’un roman, mais d’un coup de vent cosmique, d’une tête nucléaire lancée en haute atmosphère qui grillerait toutes nos infrastructures en moins d’une minute, mais pour beaucoup plus longtemps qu’un simple avertissement. A ce moment là, nous n’aurons alors plus que nos casseroles froides et notre Wi-Fi muet pour pleurer l’effondrement tant annoncé. Et il est déjà presque trop tard, tant leurs pions sont avancés.

Alors aujourd’hui plus que jamais, il est temps de se préparer à l’effondrement inéluctable qui semble se dessiner à l’horizon, un effondrement nécessaire pour imposer le monde totalitaire que les agents du WEF et autres globalistes rêvent de construire. Ce n’est pas une simple théorie du complot, mais une réalité géopolitique qui se met en place sous nos yeux, discrètement mais sûrement. La coupure d’électricité, le chaos financier, la crise énergétique sont des maillons d’une chaîne qui mène droit vers une société de surveillance de masse, où chaque mouvement, chaque pensée sera contrôlé. Il est grand temps de commencer à faire des réserves : nourriture, eau, médicaments, mais aussi armes. Car dans cette nouvelle ère de contrôle, la violence de l’État, alliée à la montée des gangs et des forces corrompues, sera omniprésente. 

La glissade vers cette dystopie a déjà commencé, et nul ne sait ce qui pourrait arriver dans les semaines ou les mois à venir. Si nous voulons avoir une chance de résister à ce tour de vis global, il nous faut être prêts à affronter la rupture, à nous couper de cette dépendance folle à des systèmes qui ne cherchent qu’à nous asservir. La question n’est plus de savoir si l’effondrement viendra, mais quand, et comment chacun de nous réagira face à ce bouleversement radical. 

Mais préparez-vous, car dorénavant, avec autant d’électricité dans l’air, le temps presse…

Phil BROQ.

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