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lundi 17 juin 2024

ALEXANDRE JUVING-BRUNET - La grenade dégoupillée par Macron explosera-t-elle ?

 

Vidéo ici

 Tous les partis républicains, tous, y compris le NPA, sont des partis bellicistes. Personne n'en parle.

Avant de voter : voulez-vous y aller... à la guerre !!!????

 

WAKE UP

 

Je vous livrerai mes analyses et sentiments en rapport avec la drôle de polarisation politique orchestrée pour contraindre et soumettre les Français à une impasse politique contre leurs intérêts : poursuite de la dissolution avec LFI, poursuite du dépeçage avec Renaissance, risque de guerre civile avec le RN.

Haut les cœurs !

Lien d'invitation : https://odysee.com/$/invite/@sarah.markus:f

Source video ALEXANDRE JUVING-BRUNET
https://odysee.com/@AlexandreJuvingBrunet:0/la-grenade-d%C3%A9goupill%C3%A9e-par-macron:2
https://www.youtube.com/watch?v=MvvAe8UQlVU

vendredi 2 février 2024

Le vide plein à ras-bord du Texas

 Source : https://www.dedefensa.org/article/le-vide-plein-a-ras-bord-du-texas

1er février 2024 (10H45) – Il est manifeste que la crise Texas-D.C. a été mise (sans surprise) en très bonne part sous le boisseau, complètement en-dessous, par la presseSystème dont les reportages se caractérisent par la recherche d’une sorte de “sensationnalisme du vide” jouant sur l’absence totale de mots, de phrases, d’acteurs, d’événement et de perturbation atmosphérique ; il n’est même pas besoin de respirer dans leurs reportages qui ne paraissent pas... Rien que de très normal dans un univers démocratique où le réalité est un des tiroirs secrets du bureau style Art-Contemporain présenté dans soin modèle ‘PostVérité’. A ce niveau de vide, on suit donc la crise au gré des événements... (Mais le fait est qu’il y en a.)

D’autre part, la presse dissidente est assez dispersée sur cette question parce que la “dissidence” n’a pas une position unanime. Dans certains cas, la crainte de la possibilité de désintégration ou de sécession, (éventuellement alimentée par des forces extérieures hostiles comme le péril jaune ou les Russes toujours communistes), prend le pas sur l’hostilité à l’administration Biden. Enfin, il faut aussi signaler qu’il n’y a pas depuis 2-3 jours d’évolutions officielles spectaculaires entre Washington D.C. et Austin, Texas, sans que la moindre avancée vers un arrangement soit signalée ; on constate simplement le développement naturel de la crise....

Mais il y a la presse en réseau des Russes, essentiellement ‘SputnikNews’, – beaucoup plus que RT.com, très frileux sur cette question. ‘SputnikNews’ consulte régulièrement son équipe de dissidents US dont il a fait des collaborateurs extérieurs réguliers. Il s’agit notamment des commentateurs fameux pour leurs sources au sein de la communauté de sécurité nationale US dont ils sont souvent issus, et leurs analyses par conséquent, souvent membres ou très proches de l’honorable  groupe VIPS (Johnson, Ritter, Macgregor, en plus des Sachs, Madoff, etc.). On les lit et on les entend tous les jours sur l’Ukraine, sur Israël, sur la Mer Rouge, sur leurs sites autant que sur des réseaux à très forte audience (le TCN de Carlson sur tweeterX avec son audience colossale,  ‘Judging Freedom’ du Juge Napolitano, dont l’audience dépasse celle de CNN).

SputnikNews’ fait dire à ces gens ce qu’ils n’ont pas le temps, – ni peut-être un penchant excessif, comme on l’a remarqué plus haut, – d’écrire sur leur site à propos de cette subcrise, ou de l’évoquer dans les tables rondes où les questions internationales comme l’Ukraine et le Moyen-Orient sont absolument prioritaires.

Note de PhG-Bis : «  C’est bien l’un de ces cas où il faut “slalomer” pour paradoxalement suivre sa ligne. Ce n’est pas un changement d’opinion et de choix érigé en vertu, mais un changement de jugement par modification des situations, de perceptions et de positions des autres. Il s’agit d’une sorte de “slalom” d’opinions, – ou, PhG répète sarcastiquement son paradoxe (ce type est imbuvable) : “il faut continuellement négocier et effectuer des virages dans notre mission de communication, pour continuer droitement, comme une flèche suivant sans faillir notre ligne”. »

Soft civil war’ pour folie présidentielle

Hier 31 janvier 2024, ‘SputnikNews’ a donc publié un de ces articles, principalement avec Larry Johnson qui nous a apporté des informations très intéressantes. Johnson parle surtout d’un énorme convoi de poids lourds qui pourrait rassembler au bout du compte rassemblant jusqu’à presque un million d’unités (!), dont l’objectif est de se rassembler en un écran le long de la frontière Sud. Johnson base son intervention sur la crainte exprimée par certains dans cet énorme convoi de l’infiltration d’agents du FBI cherchant éventuellement à provoquer des heurts du type du 6 janvier 2021 tendant à discréditer l’opération pour justifier une intervention des forces fédérales (certains pourraient y voir un remake, en 50 ou 100 fois plus importants du ‘Freeedom Convoy’ canadien de janvier-février 2020).

« Le convoi de camionneurs “Take Our Border Back” traverse les États-Unis jusqu'au Texas. Son objectif affiché est de mobiliser des dizaines de milliers de camions afin d'empêcher les migrants illégaux de franchir la frontière sud du pays.

» Mais certains militants conservateurs craignent que le rassemblement ne se transforme en une configuration du type du 6 janvier s'il est infiltré par des agents et des provocateurs du FBI. Ils ont appelé les agences fédérales américaines à rester à l’écart du mouvement.

» “Oui, je pense que ces personnes qui se rassemblent dans ce convoi doivent vraiment s'inquiéter du fait que le FBI va absolument infiltrer des agents, des informateurs et des activistes à l'intérieur”, dit à Sputnik Larry Johnson, officier du renseignement à la retraite de la CIA et responsable du Département d'État. “Cette organisation veut collecter des informations, mais aussi être en mesure d'essayer de créer une situation qui justifierait ensuite une intervention fédérale”.

» Johnson a également attiré l'attention sur le moment choisi pour le rassemblement. Plus récemment, les autorités texanes, qui ont mené l'opération ‘Lone Star’ pour empêcher l'afflux de clandestins dans l'État, ont “annexé” une section de la frontière américano-mexicaine, empêchant les agents de la patrouille frontalière fédérale d'y accéder. »

Johnson décrit les enjeux de la bataille, qu’il considère comme un affrontement totalement accepté par l’administration Biden, sinon provoqué par elle, par ses positions d’extrême laxisme qui conduisent automatiquement les gouverneurs (Abbott pour le Texas), à réagir à l’extrême et à prendre des mesures propres pour protéger leur État de l’“invasion”. Il s’agit donc réellement d’une “guerre civile douce” (‘soft Civil War’), comme Luongo parle de “sécession douce”, dans la mesure où la position désespérée de l’administration Biden et de Biden dans les présidentielles n’aurait la possibilité d’être renversées dans l’opinion publique que si un conflit très important de légitimité entre Washington et tel ou tel État aboutissait à une victoire de Washington et nous ferait retrouver pour l’ardent visage de Joe Biden les yeux de plus en plus marqués par la presbytie de Chimène.

Auparavant, lorsqu’un président était en danger pour sa réélection, on provoquait une guerre extérieure-bidon qu’il n’aurait bien entendu aucune peine à emporter ou à mater, renversant la défaveur du public (voir le film ‘Des hommes d’influence’). Aujourd’hui, ce système ne marche plus, parce que les guerres sont partout et les USA ne cessent d’accumuler erreurs monstrueuses et déculottés grotesques en ayant du mal à comprendre de quel conflit l’on parle. On en est donc à provoquer la même manœuvre au niveau intérieur, au risque d’une désintégration des USA, pour tenter de se rattraper des catastrophes extérieures, – avec en plus, les conséquences intérieures également catastrophiques des pressions idéologiques extrémistes dans le pays, du type-wokenisme.

 « “L'équipe Biden pourrait faire cela [infiltration de provocation du FBI] pour se présenter comme la plus puissante”, a supputé Johnson. “Vous savez, à l'heure actuelle, ce qui se passe, c'est un peu un débat politique, mais c'est aussi l'image d'une administration Biden faible. Ils considèrent donc cette confrontation comme un moyen d'affirmer qu'ils sont aux commandes, qu'ils ont le plus de pouvoir. Et je pense que c'est très stupide. Les chiffres dont on parle à propos de ce convoi approchent presque le million de camions. Si c'est vrai, c'est énorme et cela va vraiment avoir un impact. Mais ce que nous voyons dans la couverture médiatique de cet événement, tout comme la couverture médiatique de ce qui se passe en France, en Allemagne et en Pologne avec les agriculteurs, c'est que les médias essaient de l'ignorer. Ils essaient de ne pas en parler. Je suppose qu'ils croient que s'ils l'ignorent, le problème disparaîtra”. »

L’info ‘Abracadabra’ de la presseSystème

Ce qui est particulièrement intéressant dans les remarques de Johnson, ce sont celles qu’il fait sur les médias de la presseSystème, qui valent d’ailleurs aussi bien pour les courants de manifestations des agriculteurs en Europe...

« Mais ce que nous voyons dans la couverture médiatique de cet événement, tout comme la couverture médiatique de ce qui se passe en France, en Allemagne et en Pologne avec les agriculteurs, c'est que les médias essaient de l'ignorer. Ils essaient de ne pas en parler. Je suppose qu'ils croient que s'ils l'ignorent, le problème disparaîtra”. »

Effectivement, la technique a marché avec l’Ukraine et l’Israël, – jusqu’à un certain point, on commence à s’en rendre compte... Mais il nb s’agissait pas de publier du vide pour  dire au lecteur : “il ne se passe rien”, mais d’invertir complètement la réalité pour aboutir à un simulacre acceptable sous la plume des plus grands auteurs du jour. On reconnaissait qu’il se passait quelque chose, mais on déformait le tout en une sorte de Quasimodo de la communication.

Mais aujourd’hui ? Tous les grands pays européens écrasés sous les convois de tracteurs, Bruxelles bloqué, et maintenant cette immense kermesse de poids lourds fonçant au rythme de « Rendez-nous le Texas !”. Il est difficile de nous faire croire qu’il n’y a pas de manigance de Biden, qui laisse pourrir la situation aux yeux et sous les huées de longues foules rassemblées le long du passage du convoi, État après Etat. Nous faire croire au bout du compte qu’il y aura une tentative de coup d’État ? C’est leur panique, comme dit Mercouris à propos de l’agression économique et financière incroyable de l’Union Européenne contre la Hongrie, qui ne veut pas voter les sanctions nouvelle-formule contre la Russie, – on synthétise l’intervention :

«  Ce n’est pas qu’ils sont ou ne sont pas les plus forts, c’est qu’ils paniquent absolument, avec comme obsession l’effondrement de leur politique antirusse si Trump arrive au pouvoir ! [...]

» Cela ressemble exactement, au niveau économique, à l’attaque de la Tchécoslovaquie par l’URSS au sein du Pacte de Varsovie en août 1968 ! [...]

» La Hongrie n’a qu’une solution : se durcir, aller devant les Nations-Unies pour dénoncer une agression contre elle ! »

Mais aux USA, cela risque d’être encore beaucoup, beaucoup plus serré. Un convoi de l’importance qu’on envisage ne passe pas inaperçu même si le New York ‘Times’ se contente de nous entretenir sur les maux qui peuvent naître de la teinture que certains emploient pour modifier harmonieusement la couleur de leur chevelure. Le côtoiement de l’extraordinairement dérisoire et de l’absolument sublime est la principale caractéristique de cette très-GrandeCrise.

Au bout du compte, il sera bien difficile d’éviter l’affrontement, parce que Biden court désespérément derrière un simulacre de victoire qui lui rendrait un peu de dignité entre ses écarts d’équilibre et se bégaiements obscènes ; parce que le gouverneur Abbott, qui a tous les républicains et le candidat Trump derrière lui, ne peut ni ne veut céder en aucune façon. Il y a, comme cela, des inéluctabilités du destin qui sont la marquent qu’entre la tragédie et le bouffe de la tragédie-bouffe, et après avoir fait du bouffe pendant des décennies, la tragédie est au bout de la route. Rien de plus normal : le destin est tragédie-même.

«  Johnson pense que les manifestations auront lieu quoi qu'il arrive et qu'elles attireront beaucoup d'attention sur les médias sociaux. Ce vétéran de la CIA estime que le mouvement suscité par la crise frontalière en cours aux États-Unis finira par contraindre l'administration Biden à faire marche arrière.

» “Je ne suis pas sûr que [Biden] dispose de suffisamment de troupes fédérales pour aller affronter les Texans et en particulier les membres de la Garde nationale du Texas...” »

© www.dedefensa.org - Philippe Grasset.

Tél. fixe:+32/4/355.05.50 - Portable: +32(0)476 562478

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Belgique

mercredi 21 septembre 2022

Le dossier d’une nouvelle guerre civile américaine

Source : https://lesakerfrancophone.fr/le-dossier-dune-nouvelle-guerre-civile-americaine

Par Dmitry Orlov – Le 6 septembre 2022 – Source Club Orlov

OrlovLes États-Unis tiendront-ils le coup jusqu’en 2024 ? Au début de l’année, des complications liées à la Covid-19 ont coûté la vie à Vladimir Jirinovsky, l’éternel et grandiloquent leader du Parti libéral démocrate de Russie. Il était connu non seulement pour sa rhétorique inimitable, mais aussi pour la précision étonnante de ses prédictions. Par exemple, il a prédit le début de l’opération militaire spéciale de la Russie en Ukraine presque jour pour jour, des mois avant le fait et à un moment où personne d’autre n’avait la moindre idée de ce qui allait se passer. Une autre de ses prédictions se lit comme suit : « Il n’y aura pas d’élection présidentielle américaine en 2024 parce qu’il n’y aura plus d’États-Unis. » S’avérera-t-il également prémonitoire sur ce point ? On verra bien !

Jirinovsky est loin d’être le seul à faire une telle prédiction. Selon des sondages récents, plus de 40 % des Américains craignent qu’une nouvelle guerre civile n’éclate au cours de la prochaine décennie. Que l’on n’aille pas croire que les personnes interrogées ont effectué une analyse indépendante, sur la base de laquelle elles ont pu calculer la probabilité d’une guerre civile ! Aujourd’hui, la grande majorité des Américains ont été conditionnés à percevoir la réalité comme une mosaïque composée de courts extraits de journaux télévisés, d’extraits sonores, de scènes dont la longueur ne dépasse pas celle de deux publicités télévisées et de récits miniatures qui présentent tel ou tel objet imaginaire sous un jour positif ou négatif. Ils pensent qu’une guerre civile est probable parce que c’est ce qu’on leur a dit à travers les médias de masse ou les médias sociaux, invisiblement mais implacablement chaperonnés.

L’oligarchie, qui contrôle tout ce qui précède, joue avec deux business plans alternatifs. Le plan A, plus rentable et moins risqué, ne prévoit pas de guerre civile, tandis que le plan B, risqué mais toujours rentable, en prévoit une. Dans les deux cas, les profits proviennent de la confiscation des richesses de la population ; avec le plan A, une moindre partie de ces richesses est détruite, d’où des profits plus importants. Mais le plan A exige de s’assurer l’obéissance et la docilité totales d’une population de plus en plus désemparée et rétive. Pour paraphraser Klaus Schwab, ils doivent s’accommoder de ne rien avoir et faire semblant d’être heureux (à condition d’être autorisés à rester à l’intérieur et à être nourris).

Pour maintenir la population américaine à distance, l’oligarchie doit l’approvisionner en grandes quantités de malbouffe, d’alcool, de drogues et de pornographie. Et malgré toute la propagande incitant les gens à se trier dans un arc-en-ciel de genres, la plupart stériles, certaines femmes peuvent encore réussir à tomber enceintes, refuser d’avorter et donner effectivement naissance à des enfants, empêchant ainsi la population de diminuer aussi vite que les ressources qui s’amenuisent. « Écoutez, des femmes tombent enceintes chaque jour en Amérique, et c’est un vrai problème », a déclaré la vice-présidente Kamala Harris. Malgré le terme politiquement incorrect de « femmes » – c’est-à-dire d’hommes engrossés – son message est clair comme de l’eau de roche : ses concitoyens américains devraient être stérilisés comme les animaux domestiques qui est l’image qu’elle a d’eux. Vos animaux domestiques ne sont pas stérilisés, n’est-ce pas, ils sont transgenres ! Cela ne semble-t-il pas beaucoup plus à la mode ?

Mais que se passera-t-il si les pipelines de la malbouffe, de l’alcool, de la drogue et de la pornographie se tarissent plus vite que la population ne peut être réduite à l’aide de la propagande LGBT et des avortements gratuits et abondants ? Il serait alors temps de passer au plan B, où les Américains se tireraient dessus en utilisant toutes les armes légères qu’ils possèdent. Une combinaison des plans A et B est aussi théoriquement possible, où les États bleus Démocrates sont maintenus dans la paix et la crainte des États rouges Républicains, où la guerre civile fait rage et où les cadavres jonchent les routes, tandis que, de leur côté, les habitants des États rouges ont une peur bleue de s’aventurer en territoire bleu de peur de voir leurs enfants castrés et leurs armes sacrées confisquées. Mais un tel équilibre précaire peut être difficile à atteindre et un scénario bien plus probable est celui d’un désordre stable, où l’oligarchie rassemble ses ressources humaines les plus précieuses dans quelques enclaves bien défendues tout en laissant le reste de la population succomber à des luttes intestines.

Mais ni le plan A, ni le plan B ne peuvent résoudre un problème majeur qui se profile à l’horizon : comment permettre au gouvernement fédéral américain de se décharger (annuler, c’est-à-dire plutôt que remplir) de ses responsabilités. Les principales sont la sécurité sociale, les allocations familiales, Medicare et la défense. Environ la moitié des ménages américains reçoivent une aide financière significative du gouvernement fédéral, tandis que la défense est le plus grand programme d’aide sociale que le monde ait jamais connu. La dette fédérale américaine est déjà astronomique et s’élève à environ la moitié du PIB mondial. Si elle était un objet physique, elle serait visible à l’œil nu depuis l’espace. Elle continue de croître à pas de géant, le déficit budgétaire de 2022 devant dépasser 1 000 milliards de dollars, contre environ 2 000 milliards de dollars les deux années précédentes, mais il s’agit toujours d’un montant astronomique.

Personne ne sait combien de temps cette farce financière peut durer, mais avec toutes les grandes nations créancières qui se sont lancées dans une course à la vente de leurs avoirs en dette américaine, le message est clairement sur le mur. Comment se débarrasser du double fardeau des créanciers étrangers et des dépendants nationaux ? Une guerre civile qui mettrait à sac Washington DC et démantèlerait le gouvernement fédéral serait la solution la plus efficace. Les structures politiques locales restantes, quelles qu’elles soient, rejetteraient la dette fédérale comme étant onéreuse et totalement absurde et refuseraient de prendre en charge les dépenses de défense et les programmes d’aide sociale fédéraux ; le problème serait résolu !

Joe Biden semble déjà penser dans ce sens. Dans un récent discours à Philadelphie, il a déclaré : « Pour ces braves Américains de droite… si vous voulez vous battre contre le pays, il vous faut un F-15. Vous avez besoin d’un peu plus qu’un fusil ». A-t-il, avec son fils Hunter, quelques F-15 qu’ils aimeraient vendre à ces braves Américains de droite ? Notez qu’il a mentionné les F-15, et non les F-35 : il aimerait fournir des avions anciens mais efficaces, prêts au combat, pour effectuer des bombardements sur la capitale américaine, et non des engins dorés, truffés de bogues et jamais prêts au combat comme les F-35. Mais avant que Washington DC ne soit rayée de la carte politique, un pillage important doit avoir lieu, via un épisode majeur de corruption politique.

L’Ukraine, qui est le terrain de jeu personnel de Joe et Hunter Biden depuis des années, a été utilisée comme principale plaque tournante du blanchiment d’argent. Sur les plus de 10 milliards de dollars que l’administration Biden a dépensés pour l’Ukraine jusqu’à présent, très peu est effectivement parvenu à l’Ukraine ; le reste a été utilisé pour remplir des poches ou une caisse de campagne politique ou autre aux États-Unis. Parmi les armes qui sont parvenues en Ukraine, au moins un tiers a été vendu sur le marché noir international par la junte de Kiev.

Même les armes qui ont atteint les lignes de front sont rapidement revendues par des mercenaires étrangers et expédiées dans des régions inconnues. Les morceaux qui parviennent aux troupes sont détruits ou pris comme trophées par les Russes qui avancent sans relâche (bien que très lentement et prudemment). Au cours de l’opération spéciale, les Russes ont amassé un véritable trésor de systèmes d’armes extrêmement coûteux, mais plutôt inefficaces, trop compliqués et assez fragiles, qui ne peuvent être entretenus sur le terrain et qui ont été abandonnés par les Ukrainiens battant en retraite.

Une autre source importante de revenus supplémentaires provient de la vente d’une grande partie de la réserve stratégique de pétrole à la Chine et à d’autres nations étrangères : Sur les 700 millions de barils, 300 millions ont été vendus et la réserve stratégique de pétrole est maintenant à son niveau le plus bas depuis 40 ans. Il s’agit d’un résultat intéressant, étant donné que la manne de pétrole de schiste a atteint son apogée en 2019 et que, le forage étant désormais concentré sur une seule parcelle du bassin permien, et compte tenu des taux d’épuisement très élevés, elle devrait être réduite à un filet d’eau en seulement 2 ou 3 ans. Bien que les vérificateurs de faits des médias de fausses nouvelles aient crié au scandale, des entités associées à Hunter Biden auraient été impliquées.

Bien sûr, nous ne connaîtrons jamais tous les détails car Hunter Biden est magique, ayant été placé bien au-dessus de la loi : s’il s’en sort avec la pédophilie, le trafic de drogue, le transport de prostituées au-delà des frontières de l’État et d’autres crimes de ce genre, qu’est-ce qu’un petit (ou un gros) crime en col blanc entre collègues truands ? Pour ne pas être en reste par rapport à son fils, Biden-père et le reste de l’establishment Démocrate semblent prêts à voler les élections de mi-mandat au Congrès de la manière la plus évidente et la plus flagrante possible, rendant impossible de continuer à prétendre que les États-Unis sont encore une sorte de démocratie. Une fois que le message selon lequel la démocratie est morte et que Washington est un repaire de voleurs sera entré dans la tête de tout le monde, la voie sera libre pour les premières salves du Plan B.

Mais que se passera-t-il si ces « Américains courageux et de droite » sur lesquels Biden semble fonder ses espoirs n’y parviennent pas et que le plan B s’essouffle au lieu de démarrer en fanfare ? Que se passera-t-il s’ils restent assis dans les bars à pleurnicher dans leurs bières, puis rentrent chez eux pour polir leurs armes ? N’attendez pas l’aide des Russes ou des Chinois ! Ils pourraient mettre fin à la misère des États-Unis, mais ils ne le feront pas. Les Russes ont fait le plein de graines de tournesol (leur choix plutôt que du pop-corn) ; de même, les Chinois ont empilé de nombreuses chips de riz. Ils vont s’asseoir et regarder cette célébration pan-eurasienne de la Schadenfreude, sans lever le petit doigt pour aider.

Dmitry Orlov

Soutenez mes efforts sur https://boosty.to/cluborlov ou https://subscribestar.com/orlov.

Le livre de Dmitry Orlov est l’un des ouvrages fondateurs de cette nouvelle « discipline » que l’on nomme aujourd’hui : « collapsologie » c’est à-dire l’étude de l’effondrement des sociétés ou des civilisations.

Il vient d’être réédité aux éditions Cultures & Racines.

Il vient aussi de publier son dernier livre, The Arctic Fox Cometh.

Traduit par Hervé, relu par Wayan, pour le Saker Francophone

samedi 13 août 2022

La Gestapo postmoderne à “D.C.-la-folle”

Source : https://www.dedefensa.org/article/la-gestapo-postmoderne-a-dc-la-folle

 13 août 2022 (18H10) – Il faut tenter de reprendre le contrôle de ses pensées, si l’on s’avise de suivre trop dans le détail l’évolution de la situation judiciaro-politico-policière, & communicationnelle certes, aux USA. Le “non-raid” du FBIsur l’énorme résidence-golfeuse de Mar-a-Lago, chez Donald Trump, est en effet un des plus puissants révélateurs d’une situation d’imbroglio crisique en marche dans la Grande République.

(Vous a-t-on dit que le “non-raid” s’est effectué hors de la présence de tous les occupants, – dont Eric, fils de Donald, – de l’immense résidence de 124 pièces ? Oui, sans doute. Mais vous a-t-on précisé que tous, avec en plus Trump à New York, ont pu suivre toutes les péripéties de la visite à partir de caméras de surveillance dont Mar-a-Lago est truffée et que, semble-t-il, le FBI n’avait pas eu l’esprit de débrancher.)

L’excellent Howard J. Kunstler, un de mes favoris avec Larry Johnson et quelques autres, sort une chronique de sa série « Clusterfuck Nation », qu’il me plaît bien de traduire en “Nation-Merdier”, le 12 août, consacrée à l’affaire ; « Gestapo the Steal » nous dit le titre, que je pourrais après tout traduire par “Le pillage intégral de la Gestapo” (“Gestapo” ? Concept intégrant principalement le ministère de la Justice [DoJ] et le FBI...) Kunstler reprend le tout en détail, avec beaucoup de détails, et figurez-vous qu’à la fin de son texte, les deux derniers paragraphes de conclusion, il écrit ceci qui n’est pas sans rappeler l’hypothèse de Larry Johnson dont il a été question hier ; je veux dire la première phrase, sur le “qui-perd-gagne” qui aurait été « monté par [Trump] lui-même », aux dépens du DoJ-FBI... L’idée est dans l’air !

 « On peut se demander si Trump n’a pas attiré le FBI (et le DOJ) dans une opération de type “qui-perd-gagne” montée par lui-même. Il sortait tout juste d'une saison de primaires réussie, au cours de laquelle plus de 90% de ses partisans ont remporté leurs courses. Les élections de mi-mandat s'annoncent de plus en plus désastreuses pour les démocrates, le parti du chaos, dirigé par le transcendantal et incompétent “Joe Biden”. En juin, Trump avait rencontré à Mar-a-Lago des agents du FBI et produit de nombreux documents demandés dans le cadre d'une assignation à comparaître. Le FBI et le DOJ ont-ils été alarmés par ce que M. Trump a remis à ce moment-là, et cela suggère-t-il qu'il y avait beaucoup d'autres documents, peut-être plus préjudiciables, dans la collection de l'ancien président qui se dirige vers le tribunal ? L'important procès contre Hillary[concernant la découverte de milliers d’email officiels et secrets du département d’État détournés], – qui n'est pas couvert par les médias de gauche, – n'est pas terminé.

» Quoi qu’il en soit, le FBI et le DOJ ont fini par se prendre eux-mêmes les pieds dans le tapis avec le raid du 8 août à Mar-a-Lago, un acte aussi maladroit et lourd que la plupart des initiatives rapportées dans les nauséabondes annales du sinistre régime de “Joe Biden”. Ils se sont révélés être une Gestapo américaine, dont la mission principale est de persécuter les ennemis politiques du régime en place, et ils ont probablement réussi à galvaniser une opposition encore plus forte qui s’exprimera dans les bureaux de vote en novembre prochain, au péril des officiers de ces agences de sécurité nationale, et peut-être même de leur existence. »

Cette conclusion est précédé du corps du texte, où Kunstler nous rapporte les principaux éléments d’une longue enquête dont il cite la source, – un nommé ‘Sundance’, sur le site ‘TheConservativeTreehouse.com’. L’auteur a rédigé un formidable dossier en quatre parties, qui nous conte l’évolution de l’appareil judiciaro-politico-policier qui a transformé, depuis 2001 et le fameux ‘Patriot Act’ de l’automne 2001, le DoJ et son bras armé le FBI en une machine de répression à la fois juridique et policière de plus en plus féroce. D’abord, ce fut dirigé contre un supposé “ennemi intérieur” (on pensait alors : “terrorisme”, mais on réglait déjà quelques comptes politiques, car la dégénérescence vient vite par les temps qui courent et corrompent) ; puis, avec Obama et son ministre de la Justice Holder, le dispositif de répression a été complètement orienté vers les adversaires de ces démocrates de gauche, contre la droite en général, et surtout la droite populiste.

Vous voyez que l’explication est pleine de parti-pris, mais vous pouvez voir aussi que ‘BlackLivesMatter’, organisation fort douteuse et corrompue, peut tout casser dans le pays, et en toute impunité sinon sous les bravos de la foule, alors qu’un régiment et plusieurs divisions du FBI surveillent les faits et gestes de Trump. Comprenne qui voudra et il n’est nullement nécessaire d’être un admirateur de Trump pour comprendre.

Trump, justement... C’est à son propos que Kunstler commence son article, nous rapportant les positions et les atouts de Trump, et en face de lui, cet extraordinaire appareil, – je répète bien : judiciaire, politique et policier à la fois, – cette pieuvre qui s’est développée monstrueusement, qui s’est “métastasée” en un formidable complexe qui maille, et remaille, et sur-maille tout le pays de ses innombrables technologies de surveillance, de ses pesanteurs obèses de bureaucraties paralysées, de ses crissements de pneus des énormes quatre-quatre noir déboulant, toutes sirènes hurlantes.

« En dépit de toutes les tentatives visant à le mettre hors d'état de nuire, Trump, en tant que président, a pu disposer d’une quantité impressionnante de documents classifiés, y compris toutes les preuves du montage d’Hillary Clinton sur la pseudo-collusion avec la Russie[le ‘Russiagiate’], réalisée avec l'aide du FBI, du DoJ, de la CIA et du DoD, ainsi que toutes les manigances illégales qui ont eu lieu devant le tribunal FISA [tribunal spécial pour autoriser les actions “spéciales” contre des citoyens à la demande des agences de sécurité].

» Pour la gauche politique américaine, qui sert ses maîtres dans l’État profond, la réalité elle-même doit être décrite comme “sans fondement”, – c’est-à-dire en bref : “Circulez, y a rien à voir”. Il n'est pas étonnant, alors, que la moitié du pays soit devenue folle. La réalité qu'ils ne veulent pas que vous voyiez, c'est que les agences de renseignement et de sécurité nationale de notre République ont adopté un comportement de voyou en s’affirmant comme “quatrième pouvoir gouvernemental” dominateur du reste, et qu’elles se sont lancées depuis quelques années dans une série d’attaques criminelles contre quiconque menaçait leurs opérations.

» Cela inclut la cible numéro un : Donald Trump. Pour une explication magistrale de la façon dont cet incroyable merdier s’est développé, je vous recommande le site Web ‘The Conservative Treehouse’, où l’auteur qui se fait appeler “Sundance” a rédigé un rapport en quatre partiessur la façon dont le péché originel du RussiaGate s'est métastasé en un cancer de nécrose institutionnelle de stade quatre qui a culminé avec le raid de cette semaine à Mar-a-Lago. »

Armageddon contre le FBI

Les commentateurs républicains, et aussi de nombreux indépendants (Kunstler est loin d’être un républicain ou un conservateur, mais il n’est plus un partisan du parti démocrate) se rallient  autour de jugements désormais extrêmes : le FBI est devenu un « American Stasi ». L’objectif est désormais clairement identifié : la destruction du FBI et la purge totale du DoJ. Ce sera la feuille de route des républicains, même des hésitants, après l’intervention à Mar-a-Lago du tout début de la semaine. Trump, qui a évidemment le vent en poupe, jouera à fond cette carte de la destruction du FBI, y compris auprès des républicains tièdes ou des RINO (“Republicans In Name Only”) qui affrontent, comme les autres, leurs électeurs en novembre ; et bon nombre d’élus républicains en novembre seront estampillés “trumpistes” (personnellement soutenus par Trump lors des primaires républicaines) et seront conduits à agir en conséquence. C’est dire, s’il y a victoire républicaine, notamment majorité à la Chambre, si le ‘Titanic’ va tanguer.

... Cette attaquecontre le FBI, selon les mots de Victor David Hanson présentés dans un texte au titre plein de signification de « R.I.P., FBI ? » :

« Le FBI est en train de se dissoudre sous nos yeux pour devenir un service de sécurité véreux semblable à ceux de l'Europe de l'Est pendant la guerre froide. [...]

» Le FBI interfère avec les élections nationales et en fraude les résultats. Il engage comme informateurs des fraudeurs complets qui sont bien pires que ses cibles. Il humilie ou exempte le gouvernement et les élus en fonction de leurs opinions politiques. Il viole les libertés civiles des citoyens américains.

» Les plus hauts responsables du FBI trompent maintenant régulièrement le Congrès. Ils ont effacé ou modifié des preuves produites par des tribunaux et des assignations à comparaître. Ils divulguent illégalement des documents confidentiels aux médias. Et ils ont menti sous serment aux enquêteurs fédéraux.

» L'agence est devenue dangereuse pour les Américains et constitue une menace existentielle pour leur démocratie et leur État de droit. Le FBI devrait disperser ses responsabilités d'enquête vers d'autres agences d'enquête gouvernementales qui n'ont pas encore perdu la confiance du public. »

... Car après le “non-raid” de Mar-a-Lago, le sort en est jeté. Il s’agit d’engager la bataille finale, une sorte d’Armageddon contre ce monstre qui a désormais montré son vrai visage, et même avec une singulière arrogance, sans véritable souci de le dissimuler. C’est d’ailleurs, me semble-t-il, un mélange étrange de certitude de soi et de panique grandissante, car il faut également paniquer avec toute l’assurance de soi pour se lancer dans une telle aventure et croire qu’elle suffira à liquider Trump. Il ne faut pas oublier que le constat de Kunstler concernant la folie gauchiste wokeniste (« Il n'est pas étonnant, alors, que la moitié du pays soit devenue folle ») vaut également pour ceux qui la diffuse, ce qui est le cas du monstre DoJ-FBI. Cette folie engendre aussi bien la panique devant les obstacles qu’elle grandit démesurément, que l’arrogance propre aux épisodes maniaques qu’elle conserve jalousement ; cet étrange mélange conduit aux plus folles extrémités.

Il est vrai qu’il y a aujourd’hui aux USA une situation extraordinaire que met à jour l’attaque du “non-raid” de Mar-a-Lago. Il s’agit de la formidable puissance, on devrait même dire la “surpuissance” de l’appareil de sécurité nationale intérieure, du complexe de renseignement et de surveillance policière que forment le DoJ-FBI, avec soutien de la CIA, de la NSA, etc. Les critiques évoquent la Gestapo de Hitler, ou la Stasi de la RDA, ou le KGB dans ses services de répression intérieure, etc. La différence est que tous ces divers monstres totalitaires furent très rapidement opérationnels et efficaces dans la surveillance et l’élimination d’un opposant. Un Trump n’aurait pas duré six mois dans l’Allemagne de Hitler ou l’URSS de Staline ; non, il n’y serait en fait jamais apparu.

Aux USA, le ‘Patriot Act’ est en vigueur depuis vingt-et-un ans, et il a été aussitôt salué avec enthousiasme par le Congrès comme un outil totalitaire de première grandeur. Aujourd’hui, on ne peut que constater que son efficacité est plus que contestable par rapport au travail effectué, aux sommes dépensées, au personnel pléthorique qui y est affecté. Il semble que nous soyons là aussi du côté du pic dépassé du ‘Principe de Peter’, et que tout est étouffé par l’inefficacité également métastasique de la bureaucratie. C’en est au point où la surpuissance ne parvient qu’à accoucher d’une bataille finale où le monstre est obligé de se montrer pour ce qu’il est, dénoncé de toutes parts comme tel, et grondant d’arrogance et de panique, tout prêt à accoucher son autodestruction.

Ce qui se passe est finalement très considérable et il est hautement ironique que ce soit un personnageaussi ambigu, aussi vulgaire, aussi démagogique, – bien plus que despotique, certes ! Stupidité extraordinaire des antifascistes de profession que j’entends aboyer à un ‘nouvel Hitler’, – que ce soit un personnage tel que Donald Trump, qui soit le mieux placé pour frapper le plus rudement dans une bataille qui met en jeu et donc menace tout l’apparatusde sécurité nationale qui s’est structurellement installé depuis 1947 et le ‘National Security Act’ de Truman. Jusqu’ici, jamais l’enjeu que dénonçaEisenhower, qui eut la peau de Kennedyet força Nixonà la démission, n’a été aussi clairement étalé sur le champ de bataille suprême de la crise du système de l’américanisme. Il est très, très difficile de concevoir que d’ici 2024-2025, on n’en vienne pas aux mains, directement et sans s’en cacher, entre la formidable puissance totalitaire de tout l’apparatusde sécurité nationale et le formidable abattage de la formidable popularité qu’un Trump regonflé à bloc est capable de lever et de soulever.

• Comment faire l’économie d’un tel affrontement si aucune catastrophe ne vient interrompre ce processus ? Désormais, Trump sait, bien mieux et bien plus qu’il ne le sut jamais, qui sont ses ennemis, et leur élimination est la condition de sa victoire, de la fusion de sa victoire en une nouvelle présidence. Il gagnera et sera à nouveau président à la condition expresse d’éliminer le FBI, – ce qui déclenchera un immense incendie en forme de tsunami au cœur des États-Unis d’Amérique.

• Quelle catastrophe peut interrompre la marche vers un tel affrontement ? Un assassinat ? Une mort par assaut soudain de la vieillesse ? Une sécession ici ou là ? Même la guerre catastrophique d’Ukrisis ne semble pas réussir à arrêter cette marche vers l’affrontement. C’est-à-dire ironiquement et sans craindre la répétition qu’il faudrait une catastrophe pour le Système, pour empêcher la catastrophe pour le Système que serait, que sera un affrontement entre Trump et l’apparatus de sécurité nationale.

• Car le fait le plus important est bien là : si Trump est fou, ce qu’on sait depuis longtemps, il apparaît que ses adversaires sont plus fous que lui, rendus plus fous par la folie de ce mirobolant saltimbanque postmoderne fabriqué littéralement par les dieux pour liquider la modernité.

dimanche 10 avril 2022

Et Si Mélenchon et Le Pen avaient eu le courage de reconstituer le CNR?


 Idriss J. Aberkane

Et si Le Pen et Mélenchon parvenaient à remiser ego et idéologie au placard pour s'entendre dans l'Intérêt Supérieur de la France, sur la convocation d'une Assemblée Constituante dès le mois de Mai et le rassemblement d'un Gouvernement d'Union Nationale, voire l'immense opportunité historique de reconstituer un Conseil National de la Résistance 2.0? Si ce scénario aussi improbable que riche de conséquences historiques décisives pour la France n'est pas favorisé par la structure de la Cinquième République, il n'en fût pas demeuré impossible pour autant... si et seulement si Le Pen et Mélenchon étaient capables de se comporter en femme et homme d'état plutôt qu'en vulgaires candidats. #Présidentielles2022 #Mélenchon #MarineLePen

mercredi 5 janvier 2022

Alexis Poulin : «C'est insensé d'avoir un président qui aimerait "emmerder" une partie des Français»


 RT France

Lire l’article 📰 : https://francais.rt.com/france/94351-... Notre éditorialiste Alexis Poulin revient le 5 janvier sur «les propos insultants d'Emmanuel Macron». Dans Le Parisien, le président de la République a dit vouloir «emmerder» les non-vaccinés et le «faire, jusqu’au bout» plutôt que de rendre la vaccination purement et simplement obligatoire. #Macron #Vaccinés #AlexisPoulin Rejoignez-nous sur Telegram : 🔵 https://t.me/rtfrance_officiel Abonnez-vous à la chaîne YouTube de RT France : https://www.youtube.com/rtenfrancais RT en français : http://rtfrance.tv Facebook : https://www.facebook.com/RTFrance Twitter : https://twitter.com/rtenfrancais Instagram : https://www.instagram.com/rtfrance/
MOINS

samedi 1 janvier 2022

CDL120 - Éviter le piège de la guerre civile (TENIR XVI)

 


CONTINUEZ À TÉLÉCHARGER ET À DIFFUSER LA VIDÉO « Ils étaient fiers d'être vaccinés… Ils en sont morts ! » DISPONIBLE MAINTENANT DANS 11 LANGUES DIFFÉRENTES, en cliquant sur ce lien : https://formations.emergences.net/C0VlD-lNF0 

Dans cette vidéo, je vous dévoile un autre aspect du plan de cette minuscule minorité de psychopathes milliardaires qui tire les ficelles de ceux qui cherchent à nous pousser à bout : les chefs d'états et de gouvernements, les médias mainstream et les scientifiques de plateau corrompus jusqu'à l'os. Ce plan consiste à créer les conditions favorables à une insurrection populaire et à une guerre civile grâce à laquelle ils espèrent voir le chaos s'installer… Ce qui leur permettra, après cela, d'imposer la solution efficace contre le chaos social : l'instauration d'un gouvernement mondial qui viendra pallier l'incompétence des gouvernements nationaux…

D'où l'importance, pour nous comme pour les personnes injectées, de ne pas tomber dans le panneau de la violence physique à l'égard des gouvernements, des journalistes et des scientifiques corrompus. Ce serait faire exactement ce que l'élite de ce monde attend et espère pour jouer la phase finale de l'instauration d'un régime totalitaire.

QUELQUES RÉFÉRENCES RELATIVES À LA VIDÉO :
— Le texte de la loi de santé publique du Québec (articles 123 et 126) : http://legisquebec.gouv.qc.ca/fr/document/lc/s-2.2 
— Les projets de suppression des échelons intermédiaires de gouvernance (Open Government Partnership) : https://www.opengovpartnership.org/ 
— L'opération promotionnelle « Solstice 2021 » en cours jusqu'au 9 janvier 2022 :  https://formations.emergences.net/collection-solstice-2021-ps 

QUELQUES RÉFÉRENCES PRATIQUES :
— pour vous inscrire et vous rendre sur Solidarita, cliquez sur https://solidarita.net. En cas de problème, communiquez avec le support de Solidarita à l'adresse : info@solidarita.net
— pour vous inscrire sur Full Life Channel, cliquez sur https://fulllifechannel.com/channel/JeanJacquesCrevecoeur
— pour inviter vos connaissances à s'inscrire sur ma chaîne privée (ici) : https://formations.emergences.net/iln0002-chaineprivee

Les groupes déjà existants sur Solidarita.net :
— groupe CDL104 - Droits fondamentaux : https://solidarita.net/CDL104
— groupe CDL105 - Droit du travail et COVID : https://solidarita.net/CDL105
— groupe CDL106 - Scolarité et vaccination : https://solidarita.net/CDL106
— groupe CDL107 - Pros de santé et vaccination : https://solidarita.net/CDL107
— groupe CDL115 - Les sortir de la sidération : https://solidarita.net/CDL115
— groupe CDL117 - Grève générale illimitée : https://solidarita.net/CDL117
— groupe Humour, arme de destruction massive : https://solidarita.net/cdl-humour
— groupe CDL-France - Mensonges criminels : https://solidarita.net/CDL-France-mensonges 
— groupe CDL-Belgique - Mensonges criminels : https://solidarita.net/CDL-Belgique-mensonges 
— groupe CDL-Suisse - Mensonges criminels : https://solidarita.net/CDL-Suisse-mensonges  
— groupe CDL-Québec - Mensonges criminels : https://solidarita.net/CDL-Quebec-mensonges 
— groupe CDL-Luxembourg - Mensonges criminels : https://solidarita.net/CDL-Luxembourg-mensonges

Publication de cette vidéo : lundi 27 décembre 2021 - Dernière mise à jour des fichiers : 19 décembre 2021.