L'objection de croissance repose sur une idée simple, puissante et difficilement contestable : dans un monde où les ressources naturelles sont limitées, la croissance illimitée de la production et de la consommation des biens et des services est impossible.
Les
chevaux de bataille de l'objection de croissance :
- la sauvegarde des écosystèmes, de la biodiversité;
- la décroissance des inégalités sociales : « (...)la décroissance,loin de signifier l'appauvrissement de ceux qui ont déjà peu ou très peu, est tout simplement un rééquilibrage du partage des richesses (...) »1;
- l'instauration d'une société conviviale, éloignée du consumérisme (consommer toujours plus ) et du productivisme (produire toujours plus).
Le
mouvement de l'objection de croissance n'est pas une secte :
« (...)
Les idées sont faites pour être vécues. Si nous ne sommes pas
capables de les mettre en pratique, elles n'auront pour seules
fonctions que de faire vibrer nos ego (...) si nous ne cherchons pas
à tendre vers cette recherche de cohérence, nous serons réduits à
nous apitoyer très hypocritement sur les conséquences de nos
propres modes de vie. Evidemment, il n'est pas de mode de vie « pur
» sur la Terre. Nous sommes tous dans le compromis et c'est bien
ainsi. »2.
Christophe.
1 Rive Jean-Pierre, La décroissance, utopie ou fatalité?, in La décroissance – Le journal de la joie de vivre, n°84, novembre 2011, p.14
2 http://www.decroissance.info/IMG/pdf/decroissance.pdf