Il y a des vies qui tracent un sillon.
Christian Tal Schaller en fait partie.
Ce n’est pas parce qu’il était consensuel.
C’est justement parce qu’il ne l’était pas.
Il a porté des positions clivantes, dérangeantes, parfois à contre-courant complet.
Et qu’on partage ou non ses intuitions, il faut reconnaître ceci :
il a mis le doigt, très tôt, sur des sujets que la société refuse de regarder.
Il parlait des dérives de la médecine industrielle quand il était encore tabou d’en parler.
Il questionnait la dépendance collective aux autorités sanitaires avant que le mot “doute” ne devienne lui-même suspect.
Il interrogeait la manipulation, la peur, le rapport au corps et à la vie —
et il l’a fait avec une intensité que peu auraient osé assumer.
Ce courage d’avancer seul, de tenir une parole que personne ne lui demandait d’adoucir,
cela mérite d’être respecté.
Il a révélé, par son parcours, une chose essentielle :
que certaines questions valent d’être posées même si elles dérangent,
même si elles coûtent cher,
même si elles ne trouvent pas immédiatement réponse.
Les positions de Tal Schaller ont suscité critiques, incompréhensions, parfois moqueries.
Mais elles ont aussi éveillé des consciences, ouvert des chemins,
permis à beaucoup de regarder autrement ce qu’on leur avait présenté comme indiscutable.
Et dans une époque où le doute est puni,
où la pensée indépendante est suspecte,
où la curiosité est criminalisée,
un homme qui persiste à questionner l’ordre établi
laisse une trace précieuse.
Alors oui, son œuvre mérite de l’attention.
Pas parce qu’elle est parfaite — aucune œuvre ne l’est —
mais parce qu’elle rappelle l’essentiel :
penser librement n’est jamais gratuit,
mais c’est toujours nécessaire.
C’est pour cela que je lui rends hommage.
--
Source : x.com/55Bellechasse/status/1991606377060433946?t=lJjysVGyvO81dPh6HEIo5w&s=19