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samedi 24 juin 2023

LE GOUVERNEMENT DU PEUPLE, PAR UNE CASTE, POUR CETTE CASTE : la « Représentatie »


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vendredi 9 septembre 2022

3.septembre.2022 // par Olivier Berruyer PENSER CONTRE SOI POUR COMPRENDRE L’ÉPOQUE – FRÉDÉRIC TADDEÏ

Source :  https://www.les-crises.fr/penser-contre-soi-pour-comprendre-l-epoque-frederic-taddei/

Frédéric Taddeï est animateur de télévision et de radio, il a animé pendant 10 ans des débats sur France 3, puis France 2 dans la mythique émission « Ce soir (ou jamais !) ». Il a entre autre présenté pendant 4 ans « Interdit d’interdire » sur RT France, qui n’est plus accessible depuis la guerre en Ukraine. Il dirige aujourd’hui une agence de production de contenus de podcastes : Lymédias.

Il livre à Olivier Berruyer pour Élucid son témoignage sur ses années de télévision, sa vision du journalisme et de l’époque, le déclin potentiel de l’occident, rappelant toujours que la meilleure manière de comprendre le monde est de mettre ses opinions de côté, et de penser contre soi-même.

▶ N’oubliez pas de vous abonner à la chaine Youtube Élucid pour ne rien louper (rapide, et gratuit), et de partager la vidéo si elle vous a plu, pour lui donner plus de visibilité !

dimanche 4 septembre 2022

David Engels : La fin de la pandémie – et le glas de notre démocratie

Source :  https://putsch.media/20220208/tribunes/la-culture-du-debat/david-engels-la-fin-de-la-pandemie-et-le-glas-de-notre-democratie/

PAR  

Par l’historien David Engels

Même si beaucoup ne veulent pas encore l’admettre : la crise covid est terminée. Partout en Europe, les mesures les plus diverses, en vigueur depuis deux ans, sont progressivement réduites ou totalement supprimées, si bien que de nombreux pays ont retrouvé une situation tout à fait normale, comme la Grande-Bretagne ou le Danemark. Il n’y a qu’en France, en Allemagne et en Autriche que les masques ne sont pas encore tombés – mais ce n’est probablement là aussi qu’une question de temps avant que les réglementations totalement surréalistes ne soient progressivement retirées et qu’une certaine normalité ne s’installe enfin. Et même si, pour l’instant, il semble que l’argument massue de la nécessaire préparation à de nouvelles mutations mortelles attendues pour automne et hiver puisse encore légitimer les mesures actuelles pendant un certain temps – à long terme, la France et l’Allemagne ne pourront pas se défendre contre la pression toujours plus grande de l’intérieur, ni contre la comparaison avec le monde extérieur. Ce à quoi nous assistons actuellement n’est donc qu’un dernier sursaut de quelques politiciens, journalistes et experts qui veulent sauver la face au détriment de l’ensemble de la société, jouir encore quelque temps de leurs pouvoirs spéciaux usurpés et rendre quelques dernières faveurs aux différents lobbies auxquels ils se sont ralliés, avant que la source d’argent si lucrative du « covid » ne cesse de couler à flot.

 

« Ce à quoi nous assistons actuellement n’est donc qu’un dernier sursaut de quelques politiciens, journalistes et experts qui veulent sauver la face au détriment de l’ensemble de la société, jouir encore quelque temps de leurs pouvoirs spéciaux usurpés et rendre quelques dernières faveurs aux différents lobbies auxquels ils se sont ralliés, avant que la source d’argent si lucrative du « covid » ne cesse de couler à flot »

 

Il est donc grand temps de tirer les premières leçons de ces deux dernières années.
La première leçon concerne la science. Rarement les soi-disant « experts » se sont rendus aussi ridicules que ces deux dernières années, où des armées entières de « virologues » et de chercheurs en santé publique, véritables ou transformés en tels par les médias, ont prouvé leur incapacité manifeste à discuter objectivement et sans préjugés de positions et de thèses divergentes et, si possible, à les réfuter, au lieu de se contenter de les discréditer avec des arguments finalement politiques. La dangereuse proximité entre les experts et l’élite politique, qui s’est constituée en nouveau bloc de pouvoir, est également des plus préoccupantes, puisqu’elle a, d’une part, remplacé la formation démocratique de l’opinion par un ensemble de mesures prétendument « sans alternative » et, d’autre part, abandonné la recherche sans préjugés au profit de l’approbation a posteriori de positions politiques. A l’issue de cette crise, on constate donc une profonde méfiance d’une partie grandissante de la population à l’égard de cette fameuse « science » prétendument infaillible et apolitique, dont les analyses et les conseils divergeaient curieusement diamétralement non seulement d’un pays à l’autre, mais même à l’intérieur d’un même institut de recherche, tout en revendiquant partout une validité absolue et en disqualifiant tous ceux qui mettaient en doute leurs affirmations respectives en les qualifiant de « covidiots » obscurantistes. Les conséquences de cette perte de confiance dans le monde académique se feront sans doute encore sentir longtemps, lorsqu’il s’agira de surmonter des crises peut-être bien plus graves.

 

« La dangereuse proximité entre les experts et l’élite politique, qui s’est constituée en nouveau bloc de pouvoir, est également des plus préoccupantes, puisqu’elle a remplacé la formation démocratique de l’opinion par un ensemble de mesures prétendument « sans alternative » »

 

La deuxième leçon est que tout observateur attentif et critique aura entre-temps perdu le peu de respect qu’il lui restait pour ces médias de masse qui se sont transformés en auxiliaires sans volonté d’une politique certes en constante fluctuation, mais qui attend à chaque moment une obéissance sans contradiction, et qui, avec leurs polémiques excessives contre tous ceux qui ne partageraient pas leur opinion, sont largement responsables de la polarisation massive de notre société. Il est sans doute devenu clair, même pour un public de masse, qu’il ne sera pas possible de reconstruire une véritable solidarité nationale ou européenne, quelle qu’elle soit, sans remettre radicalement en question le fonctionnement actuel des médias – et ce non seulement en réexaminant la dépendance croissante des médias privés à l’égard de subventions étatiques et de publicités politisées, mais aussi en tirant enfin les conséquences de l’incapacité manifeste des médias publics à remplir leur véritable mission de neutralité politique. Il est également difficile d’ignorer que non seulement les médias classiques, mais aussi les médias sociaux se sont servis avec un véritable enthousiasme, par du « fact-checking » douteux, des algorithmes manipulés et une censure impitoyable, dans l’arsenal-même de la manipulation totalitaire que l’Europe se targue depuis des décennies d’avoir surmontée.

 

« Il est sans doute devenu clair, même pour un public de masse, qu’il ne sera pas possible de reconstruire une véritable solidarité nationale ou européenne, quelle qu’elle soit, sans remettre radicalement en question le fonctionnement actuel des médias »

 

Une troisième leçon de la crise concerne la disposition dangereuse de l’establishment politique à restreindre massivement les libertés du citoyen et à démanteler l’État de droit sans grand débat, voire sans même la moindre trace de perception de ce qui est en jeu, et ce non seulement dans la phase d’inquiétude légitime que nous avons connue au cours des premiers mois de la pandémie, mais bien au-delà. Celui qui est prêt, sans débat démocratique ni même consultation du Parlement, à soumettre des droits fondamentaux tels que la liberté de réunion, la liberté d’expression ou la liberté de la presse à des restrictions massives et à stigmatiser tout opposant à la politique gouvernementale du moment comme « ennemi de la démocratie » et en le soumettant à de multiples répressions, n’a probablement pas compris grand-chose aux fondements intellectuels d’un système libéral et démocratique.

La brutalité et la rapidité effrayantes avec lesquelles des mécanismes idéologiques qu’on n’avait plus connus depuis la fin du totalitarisme sont redevenus acceptables laissent présager du pire lorsqu’il s’agit des crises de l’avenir, qu’elles soient réelles (comme la crise économique à venir ou la confrontation avec la Chine émergente), ou imaginaires (comme la crise climatique, la « lutte contre la droite » et la mise en œuvre des quotas sociaux les plus divers). Le fait que l’on ne puisse plus faire confiance à la politique, et pas seulement en ce qui concerne l’une ou l’autre préférence idéologique secondaire, mais aussi des questions fondamentales telles que la préservation de l’intégrité du corps, de la liberté d’expression ou de la propriété, a probablement été une expérience traumatisante pour de nombreuses personnes et devrait les dissuader durablement de participer à la vie politique avec un minimum de confiance.

 

« La brutalité et la rapidité effrayantes avec lesquelles des mécanismes idéologiques qu’on n’avait plus connus depuis la fin du totalitarisme sont redevenus acceptables laissent présager du pire lorsqu’il s’agit des crises de l’avenir »

 

Une quatrième leçon est l’influence croissante du transhumanisme, ancré en partie dans la pensée élitiste du libéralisme et en partie dans l’approche socioconstructiviste de la gauche. Longtemps considéré comme un simple délire dystopique, il est devenu en quelques mois le fondement ultime de l’action politique du monde occidental. L’idée que la souffrance et la mort ne sont pas des éléments constitutifs de la vie, mais des accidents à éviter absolument ; le remplacement de l’image divine de l’homme par sa déficience fondamentale ; le rêve d’une perfectibilité illimitée du corps ; l’absence de scrupules à transformer des nations entières en laboratoires d’expérimentation ; l’amalgame dangereux entre le système de santé et une logique de plus en plus orientée vers le profit ; la réduction mécaniste de la santé à une série de processus qui peuvent tous être contrôlés par des moyens médicaux et dont les effets secondaires inévitables finissent par rendre l’organisme entier dépendant de substances étrangères ; bref, la réduction de l’homme à son seul corps et donc, bien sûr, l’incapacité à comprendre des notions transcendantes telles que la liberté, l’honneur, la dignité ou la foi, sont devenues omniprésentes, et il est peu probable qu’elles nous libèrent volontairement de leur emprise. Il s’agit donc de reconnaître dès maintenant les dangers de ces pensées dans toute leur importance et de s’y fermer fondamentalement.
Un cinquième et dernier point : il est effrayant de voir avec quel enthousiasme non seulement les élites, mais aussi des personnes tout à fait « normales », qui ne pouvaient pas en tirer un profit immédiat, se sont jointes à la chasse collective aux nouveaux « marginaux » – les coronasceptiques. Laissés à l’abandon par les médias, les politiques et les experts, ces prétendues « minorités » (qui représentent souvent plus de la moitié de la population) ont été présentées comme des parasites dangereux et corrosifs, discriminées et déshumanisées, et ce sous les applaudissements de la grande masse, qui voyait en elles non seulement des dangers potentiels pour sa propre santé, mais aussi des ennemis fondamentaux qui ne méritaient ni les droits civils et humains, ni le respect des autres. Il est significatif qu’en Allemagne en tout cas, la déshumanisation du soi-disant « covidiot » et « anti-vax » ait été combinée à son association systématique avec la « droite » politique, construite à grands frais par les médias et la politique, afin de créer une image déformée quasiment sous-humaine de l’ennemi ultime de notre société prétendument ouverte. On voit de plus en plus clairement où se situeront les lignes de fracture sociales de l’avenir et à quels comportements, que l’on croyait révolus depuis longtemps, beaucoup de nos semblables se laissent volontiers convaincre lorsque l’impunité, la gratuité et le sadisme s’associent à la lutte pour le prétendu « bien commun ».

« Il est effrayant de voir avec quel enthousiasme non seulement les élites, mais aussi des personnes tout à fait « normales », qui ne pouvaient pas en tirer un profit immédiat, se sont jointes à la chasse collective aux nouveaux « marginaux » – les coronasceptiques »

 

Après l’essoufflement de la pandémie covid et le retrait progressif de la plupart des mesures liberticides, le monde occidental a gagné un bref, et peut-être dernier, répit. Ce qui, rétrospectivement, ressemble à la répétition générale de la mise en œuvre systématique d’une dystopie autoritaire et transhumaniste ne restera pas un chapitre isolé de notre histoire récente : il faut plutôt s’attendre à ce que les réflexes collectifs et les faisceaux de mesures politiques bien rodés désormais puissent devenir la base facilement ré-activable de nouvelles tentatives de transformation et d’asservissement de notre société. Il est très douteux qu’un assainissement interne du monde occidental puisse encore être entrepris dans le court laps de temps qui nous reste ; il est plus probable qu’il s’agisse d’un dernier répit avant que la prochaine crise, qu’elle soit imposée par des circonstances extérieures ou provoquée consciemment par des objectifs idéologiques librement choisis, nous impose un nouveau chapitre dans l’histoire du « Great Reset » apparemment inéluctable. Il s’agit donc de bien utiliser ce temps et d’approfondir le travail de fond qui peut garantir la survie des valeurs fondamentales de notre civilisation, même dans des conditions incomparablement moins favorables.

 

 

« Il est plus probable qu’il s’agisse d’un dernier répit avant que la prochaine crise, qu’elle soit imposée par des circonstances extérieures ou provoquée consciemment par des objectifs idéologiques librement choisis, nous impose un nouveau chapitre dans l’histoire du « Great Reset » apparemment inéluctable »

 

 

Dans les derniers mois de la Seconde Guerre mondiale, de nombreux États se sont préparés à maintenir en vie leur identité traditionnelle même sous le régime communiste en créant, au prix de grands sacrifices, d’importants réseaux qui ont pu exercer une action bénéfique pendant plus de deux générations et entreprendre cette érosion interne de la dictature sans laquelle son renversement n’aurait probablement pas été possible. Il est temps de reprendre les grands classiques de la résistance intérieure et de mettre en pratique leurs enseignements, tant que les personnes qui ne veulent pas se soumettre à la contrainte extérieure peuvent encore profiter de quelques restes de liberté traditionnelle.


samedi 18 juin 2022

"MORT de la DÉMOCRATIE" : émission spéciale avec Michel ONFRAY


 Front Populaire

mardi 22 février 2022

Santé & Démocratie : Quels sont les vrais risques du COVID Avec Barbara Stiegler et Alice Desbiolles


 Kaizen Magazine

Alice Desbiolles, épidémiologiste et médecin de Santé Publique, et Barbara Stiegler philosophe française, professeure à l'université Bordeaux-Montaigne ; qui travaille en collaboration avec les milieux de la santé, échangent sur la gestion de la crise sanitaire

dimanche 2 janvier 2022

2021, l’année où les démocraties se sont finies

 



2021 restera probablement dans l'histoire comme l'année où les démocraties libérales ont basculé, pour une durée que l'on ignore encore, dans un modèle autoritaire où la liberté d'aller et venir peut être suspendue avec l'aval des juges, de façon disproportionnée et unilatérale, au nom d'un objectif à valeur constitutionnelle, celui de la santé publique, qui est invoqué comme un mantra sans possibilité d'analyse rationnelle. La guerre aux vieilles valeurs libérales est déclarée par la caste mondialisée, sous le prétexte jamais délibéré ni traité sur le fond de nous "protéger" ou de nous "sauver". Les bonnes volontés doivent s'unir.

En 2021, les démocraties se sont finies avec le consentement miraculeux de ceux qui sont en principe chargés de leur défense. Nous avons assisté au fascinant, au sidérant suicide, orchestré par ceux-là même qu’elle nourrit et qu’elle mandate pour la porter, de la liberté. 

Depuis 1940, nous n’avions pas été témoins d’un retournement aussi brutal et insane en France. Il aura suffi de quelques mois d’épidémie et de peur de la mort dans les quartiers bourgeois pour que plus une voix ne puisse parler en faveur de nos libertés sans être immédiatement clouée au pilori d’un prétendu complotisme, aussi farfelu que l’accusation de communisme sous McCarthy. 

Oui les démocraties se sont finies en 2021

Si l’on fait le compte des mesures liberticides adoptées en 2021, on risque d’y passer un certain temps et pas mal de nuits blanches. 

On en citera deux, emblématiques, parmi tant d’autres. 

La première, c’est la loi de sécurité intérieure qui a réintroduit la reconnaissance faciale en temps réel par drones. Cette mesure a été explicitement exclue en Allemagne pour la prochaine coalition, tant elle est liberticide. 

Curieusement, personne n’a protesté, dans la classe politique, contre cette mesure scélérate qui avait été vidée l’année précédente du projet de loi sur la sécurité globale. 

La deuxième mesure emblématique, c’est évidemment le passe sanitaire qui, au nom du “bien public”, de la “santé” et de la protection du groupe, a justifié une mise au pilori de l’Etat de droit qu’on imaginait mal de la part d’une élite qui se prétend éclairée et raisonnable. 

Le plus frappant, effectivement, est que ce glissement dans l’autoritarisme est consenti unanimement par tous les contre-pouvoirs habituels. 

On savait que le Parlement et la presse en France étaient quotités négligeables et sans utilité profonde. Mais le Conseil d’Etat ? Mais la technostructure ? Mais la magistrature ? Mais le Conseil Constitutionnel ?

Pas un seul de ces corps n’a joué son rôle. Au contraire, tous se sont entendus pour mettre en place un projet élitaire dont le principal objectif est de créer un état d’urgence permanente où le gouvernement dispose de pouvoirs exceptionnels. Pour notre bien, évidemment. Pour notre bonne santé. 

Un agenda international se déroule sous nos yeux

Dans les arguments qu’utilisent volontiers ceux qui nient l’évidence de ce glissement autoritaire, on trouve régulièrement le : “si tous les pays adoptent les mêmes mesures en même temps, c’est le signe que c’est la bonne voie. Tous les gouvernements du monde ne peuvent pas se tromper en même temps. Donc, faites confiance.”

On retrouve ici la logique moutonnière du conformisme bourgeois, qui constitue un levier fondamental grâce auquel le “coup” auquel nous assistons fonctionne. 

Peu importe que l’on ait tort ou raison, l’essentiel est de ne pas être seul à penser ce qu’on pense. Trop d’originalité serait suspecte. 

La grande force du Great Reset dont nous observons jour après jour le déploiement méthodique en Occident est précisément de nous avoir convaincus (ou d’avoir convaincu certains d’entre nous) que cette belle unanimité internationale n’était pas une menace mais une chance. 

Souvenons-nous du TAFTA, le traité transatlantique de libre-échange que Trump a abandonné en arrivant au pouvoir. Dans les années 2010, cet approfondissement du multilatéralisme avait mis des millions de gens dans les rues et avait suscité une méfiance très large. 

Dans les années 2020, le même multilatéralisme rassure au lieu d’inquiéter. Trump est parti, et tous les bien-pensants d’Occident se congratulent de faire corps par-delà les frontières contre tout ce qui ressemble à une marge de liberté vis-à-vis des appareils étatiques. 

Pour obtenir ce renversement formidable, il suffisait de propager la peur. On a beau répéter que le COVID tue très peu, la seule infime probabilité de risquer de mourir suffit à venir à bout de toute forme de rationalité chez des gens qui se prétendent intelligents et légitimes à gouverner la planète. 

De qui ces crédules sont-ils les dindons ? 

L’histoire finira sans doute par le dire. Mais beaucoup de réponses se trouvent déjà dans le Great Reset, et j’en ai énuméré un certain nombre dans le livre que j’ai consacré au sujet

La grande trahison des clercs

Nous pouvons au moins, en France, observer qui est à la manoeuvre pour dérouler cet agenda. 

L’ironie de l’histoire veut que des figures très symboliques soient au coeur de cette grande bascule autoritaire. 

Je prends l’exemple de Nicolas Revel, le directeur de cabinet de Jean Castex, qui fut aussi directeur de cabinet de Bertrand Delanoë, et directeur de l’Assurance Maladie. Cet homme de gauche, ce “grand serviteur de l’Etat” (et non du peuple…) est le fils du célèbre essayiste libéral Jean-François Revel. 

Je me souviens, quand j’avais quinze ans, d’avoir lu son essai “Comment les démocraties finissent”. Jean-François Revel expliquait alors comment la gauche européenne n’en pouvait plus de la démocratie et comment, par confort, elle préférait le totalitarisme communiste. 

Personne n’imaginait alors que son fils donnerait chair à ce programme en reprenant à son compte des logiques proches du communisme chinois, comme le crédit social qui discrimine les opposants. Le passe sanitaire en est une application directe

Ceux qui portent la lourde responsabilité du glissement autoritaire, de la fin de la démocratie annoncée par Jean-François Revel en son temps, sont là. Ce sont les enfants nés avec une petite cuillère d’argent dans la bouche, porteurs de la bien-pensance de gauche, détenteurs des leviers de l’Etat, dont ils ont fait leur chose, c’est-à-dire un instrument qui défend leurs intérêts contre le suffrage universel, qui est devenu l’ennemi public numéro un. 

Il suffit d’observer la campagne électorale en France pour comprendre combien la bourgeoisie mondialisée a peur du suffrage universel. La possibilité qu’une Marine Le Pen ou qu’un Eric Zemmour soient élus suscitent la même angoisse, la même horreur, que l’élection de Trump ou que la victoire du “Leave” lors du referendum sur le Brexit. 

Laisser les “cons” voter (et la caste regroupe sous cette catégorie les complotistes, les fachos, les vieux mâles blancs qui ne se repentent pas et autres indésirables) est devenu l’objet même d’une aversion dans les beaux quartiers. 

Faut-il avoir peur ? Que faire ?

Je reçois énormément de messages envoyés par des gesn de bonne foi qui se demandent que faire pour empêcher la “dictature” de se mettre en place. C’est le mot qui revient le plus couramment dans les messages. 

Je ne suis pas sûr que quelqu’un ait une réponse simple à cette question. 

Mais je voudrais vous faire part de ma certitude : on n’arrêtera pas la dictature en restant dans son fauteuil, même si l’on y vocifère toute la journée. 

Je vois bien que beaucoup ont envie de s’engager, mais en restant dans leur zone de confort, en continuant une vie normale, et en ne prenant aucun risque. L’engagement serait au fond une occupation parmi d’autres, une sorte de loisir qui ne procure pas d’inconfort ni d’intranquillité. 

Je suis absolument convaincu que cette résistance là s’appelle du soutien moral, mais qu’elle n’est d’aucune utilité pour effrayer la caste mondialisée bien décidée à “saigner la bête”. Ils peuvent tenir très longtemps en étant détesté. Ils n’ont pas besoin de votre amour. 

C’est d’ailleurs sur cette illusion qu’ont beaucoup de Français de vivre dans un monde de bisounours où quelques manifestations le samedi après-midi suffiront à faire plier le régime qu’Emmanuel Macron table pour mettre en oeuvre le Great Reset en France. 

Ma conviction est, si l’on veut désormais peser sur le réel,  qu’il faut oublier ce militantisme conçu comme hobby intermittent, et qu’il faut utiliser les armes de la caste pour la combattre. 

Dans son Great Reset, Klaus Schwab évoque beaucoup les activistes comme les acteurs efficaces du monde contemporain. 

J’ai la conviction profonde qu’il faut adopter les méthodes de l’activisme (Extinction Rébellion, Greenpeace, Act-Up, etc.) pour défendre nos intérêts fondamentaux. 

L’association Rester libre ! vous a déjà proposé deux actions de shaming qui ont très bien marché, et qui ne sont pas closes. En trois semaines, les militants ont envoyé plus de 5.000 courriers, et nous ne nous arrêterons pas là. 

Il faut continuer sur cette voie, et il faut en ouvrir d’autres. 

Rejoignez-nous ! Le pire n’est jamais sûr, et la peur n’évite pas le danger. 

D’ici là, je vous présente tous mes voeux pour 2022. 

Source : https://lecourrierdesstrateges.fr/2021/12/31/2021-lannee-ou-les-democraties-se-sont-finies/?

lundi 18 octobre 2021

Changement de paradigme en cours : coup d'Etat technologique ou processus démocratique ?

Vous le savez sans doute, La Commission européenne propose une identité numérique fiable et sécurisée pour tous les Européens : 

https://ec.europa.eu/france/news/20210603/proposition_identite_numerique_europeenne_fr

Au menu, 


- le groupe Thales
- deux rapports se préoccupant de notre avenir sanitaire et technologique 
- une analyse de Philippe Bobola

Présentation du groupe Thales :

"Par son activité et les marchés qu’il sert, le Groupe est au cœur des systèmes vitaux de nos sociétés. Par ses investissements en recherche et développement, il contribue à inventer les technologies qui modèlent notre avenir commun."

"Thales se dote d’une raison d’être - « Construisons ensemble un avenir de confiance » - qui exprime ce que le Groupe entend apporter à ses parties prenantes, et, au-delà, à la société dans son ensemble. Une raison d’être dont l’authenticité et la pertinence seront démontrées durant la pandémie de covid-19 durant laquelle le Groupe fera preuve, une fois encore, d’une grande résilience grâce, en particulier, à la diversité de ses activités." 

"La pandémie de covid-19 et sa cohorte d’effets économiques et psycho-sociaux dévastateurs a été l’occasion pour les entreprises de démontrer la validité et l’authenticité de leur raison d’être. Elle les a obligées à mettre cette responsabilité d’entreprise à l’épreuve des faits, à transformer les mots en actes (...) Permettre de travailler à distance en toute sécurité, gérer le trafic aérien de drones qui acheminent du matériel médical, assurer la continuité des services de transport d’un pays ou d’une ville pour garantir les déplacements des personnels soignants ou les transferts de malades, fabriquer des respirateurs pour les hôpitaux, ou développer des solutions sans contact pour faciliter et sécuriser les achats ou les flux de personnes : ces quelques exemples illustrent comment Thales a interprété et mis en œuvre sa raison d’être dans le contexte d’une crise mondiale."  

Comment l'identification numérique peut aider les citoyens à accéder de n'importe où aux services gouvernementaux ?

Traduction automatique 

Pourquoi l'identification numérique est-elle nécessaire maintenant ? Au cours des 18 derniers mois, la numérisation des services publics et privés s'est accélérée comme jamais auparavant. En raison des limitations des contacts physiques et des blocages dans le monde, les citoyens - souvent par nécessité - ont dû se tourner vers l'équivalent numérique des services auxquels ils avaient auparavant accès en personne. Des services bancaires en ligne au remplissage des déclarations de revenus en ligne, la pandémie a agi comme un catalyseur pour un changement radical du comportement des consommateurs. 

Alors même que nous commençons à revenir à un sentiment de normalité, cette numérisation des services semble prête à prendre de l'ampleur. Cela est dû en partie au fait que les gouvernements du monde entier demandent à leurs citoyens de porter des cartes de santé numériques pour prouver qu'ils sont doublement vaccinés ou qu'ils ont un test négatif avant de pouvoir accéder à certains services. À titre d'exemple récent, le  gouvernement britannique a imposé la preuve de la «vaccination complète» pour entrer dans les boîtes de nuit à partir de septembre et des pays comme l'Italie ou la France suivent une voie similaire. 


Les « passeports de vaccination » numériques joueront un rôle clé en permettant aux citoyens d'accéder à toutes sortes de services et serviront de précurseur au déploiement de l'identification numérique mobile  

Une passerelle vers d'autres services gouvernementaux 

Dans certaines régions, le déploiement de portefeuilles d'identification numérique et la modernisation de services autrefois analogiques sont déjà bien avancés. La Floride, par exemple, est sur le point de fournir des permis de conduire mobiles  à ses citoyens dans le but de développer des méthodes d'identification plus pratiques et sécurisées. Il en va de même pour le Queensland en Australie, où la première application de licence numérique de l'État   a récemment été testée avant son déploiement.    


Dans les deux cas, le déploiement d'un portefeuille d'identification numérique - principalement pour les permis de conduire numériques - servira de passerelle et de base pour d'autres services gouvernementaux vitaux, tels que les cartes de santé.    

Répondre aux ambitions du portefeuille d'identité numérique de l'UE 

En juin de cette année, l'Union européenne a fait un pas vers l'un des plus grands projets d'identité numérique jamais réalisés en proposant un  cadre pour une identité numérique à l'échelle européenne . Ce serait disponible pour tous les citoyens de l'UE, les résidents et les entreprises dans l'UE. 


L'ambition est immense ; à la fois en termes d'échelle – telle qu'elle s'applique à tous les États membres de l'UE – et également en termes de pouvoir qu'elle accorderait aux citoyens de l'ensemble du Bloc. Pour la première fois, les citoyens pourraient utiliser un portefeuille d'identité numérique européen, à partir de leur téléphone, qui leur donnerait accès à des services dans n'importe quelle région d'Europe.  

Il aidera également les gouvernements à mener à bien des projets de modernisation dans tous les ministères du secteur public au fur et à mesure qu'ils numérisent pour correspondre aux capacités de ces identités virtuelles. 

Le portefeuille transformerait essentiellement l'accès aux services gouvernementaux pour les citoyens de l'UE. Il reposerait sur quelques principes clés : 

  • Permettre aux citoyens de prouver qui ils sont : La capacité de prouver qui vous êtes est quelque chose que beaucoup d'entre nous tiennent pour acquis, mais sans identité, vous seriez surpris de  la difficulté d'accéder aux services de base comme les soins de santé. Le fondement de la preuve de votre identité est la confiance et le portefeuille d'identité numérique de l'UE aidera les citoyens à prouver qui ils sont d'un simple clic. Les organisations publiques et privées peuvent également être sûres que l'ID est authentique. 
  • Approche de la sécurité d'abord : l'un des principes clés du portefeuille numérique est son approche de la sécurité. Au cœur du portefeuille se trouvent des protocoles de cybersécurité qui protègent, entre autres, la souveraineté européenne de l'appareil. Les attentes des citoyens en matière de sécurité mobile sont élevées, c'est pourquoi le déploiement de portefeuilles mobiles régionaux devra adopter une  approche de sécurité à plusieurs niveaux . Cela signifie que les pirates potentiels rencontreraient des mesures de sécurité différentes dans chaque partie du portefeuille. Garantir ce niveau de sécurité est une priorité pour les marchés qui souhaitent répondre aux craintes des consommateurs et garantir une forte adoption de l'identité numérique de l'UE. https://www.thalesgroup.com/en/markets/digital-identity-and-security/government/identity/digital-identity-services/mobile-software-security 
  • Plusieurs documents au même endroit :  le portefeuille numérique est pratique car il peut contenir plusieurs documents au même endroit, au lieu que les citoyens n'aient à transporter des portefeuilles remplis de cartes. Encore plus intéressant quand on pense que  90 % des utilisateurs ont un appareil mobile  à portée de main à tout moment.
  • Combiner paiement et identité :  Cela devient vraiment excitant lorsque vous réalisez que le portefeuille peut héberger à la fois une identité numérisée et des informations de paiement. Cela pourrait permettre, par exemple, de verser une caution sur un nouvel appartement ou de régler une amende pour excès de vitesse en souffrance directement depuis son smartphone.
  • Autoriser les signatures numériques :  Les portefeuilles numériques peuvent gérer les signatures numériques, permettant de signer et d'accepter des contrats à la convenance de l'utilisateur (pour l'appartement, il est en train d'acheter par exemple). 
  • Construit avec la confidentialité des données à l'esprit : les  gens se méfient de plus en plus de la façon dont leurs données sont utilisées. Les portefeuilles numériques peuvent aider à résoudre ces problèmes de plusieurs manières grâce à la sécurité et à la transparence de l'utilisation des données ; tout d'abord, les citoyens peuvent choisir les informations qu'ils montrent aux entreprises et aux organisations. Besoin de prouver votre identité dans un bar ? Vous pouvez simplement afficher votre date de naissance sans avoir à partager votre adresse. Deuxièmement, l'identification numérique sera conforme aux principes de l'UE sur  les données (RGPD)  garantissant la minimisation des données, la protection des données et la gestion des droits à la vie privée. https://www.thalesgroup.com/en/markets/digital-identity-and-security/government/identity/digital-identity-services/mobile-id 

  • Identité transfrontalière:  Last but certainement pas moins, l'UE identité numérique permettra aux citoyens d'utiliser leur documentation dans toute la région. Chaque État membre sera responsable de fournir à ses propres citoyens un portefeuille, mais ceux-ci deviendront universellement acceptés où que les gens se trouvent à travers l'Union européenne. Cela devrait permettre aux citoyens d'accéder aux services gouvernementaux de n'importe quel État membre comme ils le font chez eux, en réduisant considérablement les coûts supplémentaires et la complexité.    

Afin d'atteindre l'objectif de l'UE de 80 % de ses citoyens utilisant des eID d'ici 2030, il est essentiel que les gouvernements abordent ces piliers et travaillent avec un fournisseur capable de répondre à ces exigences.  

S'ils le font, l'impact sur les personnes et la manière dont ils accèdent aux services a le potentiel d'être véritablement transformateur et inaugurera une période de numérisation accélérée pour les gouvernements à travers l'Europe.

Les deux rapports : 

Scenarios for the Future of Technology and International Development. This report was produced by The Rockefeller Foundation and Global Business Network. May 2010

Nous sommes à un moment de l’histoire qui est plein de possibilités. La technologie est prête à transformer la vie de millions de personnes à travers le monde, en particulier ont eu peu ou pas accès aux outils qui peuvent apporter des améliorations durables pour leurs familles et leurs collectivités. Peter Schwartz, Cofounder and Chairman of Global Business Network


Technologies to address Global Catastrophic Biological Risks. Johns Hopkins Bloomberg School of public Health? Center for Health Security, 2018

Ce rapport met en évidence 15 technologies ou catégories de technologies qui, avec une attention et un investissement scientifiques accrus, ainsi qu'une attention aux problèmes juridiques, réglementaires, éthiques, politiques et opérationnels, pourraient aider à rendre le monde mieux préparé et équipé pour prévenir de futures maladies infectieuses. épidémies de devenir des événements catastrophiques.

Pour conclure sur une note possiblement positive... selon les points de vue