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mercredi 24 mai 2023

« Nous allons réellement apprendre à vivre ensemble »


 


 24 mai 2023 


Effondrement économique, BRICS, Covid, synchronicités, expériences de mort imminente, résilience… Dans une interview de près d’une heure quinze, Philippe Guillemant, ingénieur et physicien, répond aux questions de Marc Daoud et d’Isabelle Capitant de Villebonne, suite à la parution de son nouveau livre Le Grand Virage de l’humanité, aux éditions Guy Trédaniel.

« La planche à billets, le quantitative easing, sont des principes “prédateurs” ! C’est clairement de la fausse monnaie ! Je dis que le big reset ne va pas fonctionner ! »
 
Journaliste : Marc Daoud

👉Lire notre article :
https://www.nexus.fr/actualite/entret...

👉 Lire notre entretien « Restons connectés à la vibration d’amour du cœur » avec Philippe Guillemant dans notre n° 137 (nov.-déc. 2021) : https://magazine.nexus.fr/n137/

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jeudi 15 septembre 2022

ALERTE : l’UE prépare une nouvelle campagne de vaccination massive 15 septembre 2022

 Source : https://lecourrierdesstrateges.fr/2022/09/15/alerte-lue-prepare-une-nouvelle-campagne-de-vaccination-massive/

Pour beaucoup de Français, l'épidémie de COVID est derrière nous. C'est sans compter avec l'Union Européenne et son obstination à maintenir un climat anxiogène. Selon nos informations, la bureaucratie de Bruxelles prépare activement une nouvelle campagne de vaccination, voire de confinement. Nous en voulons pour preuve le document confidentiel que nous publions aujourd'hui.

Comme on le voit sur le document interne ci-dessus, la Commission Européenne travaille d’arrache-pied pour mettre en place la campagne hivernale de vaccination à destination du personnel de la Commission et du Parlement européen. 

Comme on peut le lire, les services de la Commission persistent dans l’erreur : ils imposent, envers et contre tout, l’ARN messager, “avant le début de la saison automne-hiver”. Il est prévu que, à partir d’octobre, l’ensemble des personnels soit visé par l’invitation.

Les messages de la Commission sont sans ambiguïté : “un nombre élevé d’infections est attendu”…

Tiens donc !

Comme le précise le courrier de la commission, “il ne sera pas possible de choisir le type exact de son vaccin”. 

Autrement dit, Pfizer pour tous, envers et contre tout, à compter du mois d’octobre. 

Le cadre est posé. 

Il devient évident que le nouveau pic d’épidémie est d’ores et déjà anticipé. L’histoire est cousue de fil blanc. Courant octobre, il est visiblement prévu que la Commission alerte sur une nouvelle vague, et propose une grande campagne de vaccination à décliner pays par pays. 

On prend rendez-vous dès maintenant pour voir comment ce plan se déroulera. 

vendredi 27 mai 2022

La pandémie a fait émerger un nouveau milliardaire toutes les 30 heures, alors qu’un million de personnes supplémentaires pourraient basculer dans la pauvreté extrême au même rythme en 2022

 Publié: 23 mai 2022

Alors que le coût des biens essentiels augmente à un rythme inégalé depuis des décennies, les milliardaires des secteurs de l'agroalimentaire et de l’énergie voient leur fortune gonfler à hauteur d'un milliard de dollars tous les deux jours. 

Selon un rapport publié par l'organisation Oxfam aujourd'hui, pour chaque nouveau milliardaire créé pendant la pandémie au rythme d'un milliardaire toutes les 30 heures, près d'un million de personnes pourraient basculer dans la pauvreté extrême en 2022, à un rythme quasiment identique. Quand la souffrance rapporte gros est publié alors que le Forum économique mondial (qui réunit la crème de l'élite mondiale à Davos) a lieu pour la première fois en personne depuis la pandémie de COVID-19, une période pendant laquelle les milliardaires ont vu leur fortune exploser. 

« Les milliardaires arrivent à Davos pour célébrer la hausse extraordinaire de leur fortune. La pandémie, et maintenant la flambée des prix des denrées alimentaires et de l'énergie, ont tout bonnement été une aubaine pour eux. En même temps, on observe un recul des progrès réalisés dans la lutte contre la pauvreté extrême au fil des dernières décennies et des millions de personnes sont confrontées à l'augmentation insoutenable du prix à payer pour simplement rester en vie », déclare Gabriela Bucher, directrice générale d'Oxfam International.

Le rapport d'Oxfam montre que 573 personnes sont devenues milliardaires pendant la pandémie, au rythme d'un milliardaire toutes les 30 heures. Nous estimons que 263 millions de personnes supplémentaires pourraient basculer dans la pauvreté extrême cette année, au rythme d'un million de personnes toutes les 33 heures.

La fortune des milliardaires a augmenté davantage en 24 mois de pandémie qu'en 23 années cumulées. La richesse totale des milliardaires équivaut désormais à 13,9 % du PIB mondial. Ce pourcentage a triplé depuis 2000 (où il était de 4,4 %). 

« La fortune des milliardaires n'a pas augmenté parce qu'ils sont plus intelligents ou travaillent plus dur. Les travailleurs et les travailleuses travaillent plus dur, pour des salaires moindres et dans des conditions plus précaires. Cela fait des dizaines d'années que les plus riches manipulent le système en toute impunité et ils en récoltent maintenant les bénéfices. Ils se sont emparés d'une part révoltante des richesses mondiales par le biais de privatisations et de monopoles, en saccageant les régulations et les droits des travailleurs et des travailleuses et en dissimulant leur argent dans des paradis fiscaux, le tout avec la complicité des gouvernements », ajoute Mme Bucher. 

« En parallèle, des millions de personnes sautent des repas, éteignent le chauffage, ne parviennent plus à payer leurs factures et se demandent comment diable survivre. Chaque minute qui passe en Afrique de l'Est, une personne risque de mourir de faim. Ces inégalités grotesques brisent les liens qui nous unissent en tant qu'humanité. Elles sont clivantes, corrosives et dangereuses. Les inégalités tuent. »

Les derniers travaux de recherche d'Oxfam révèlent par ailleurs que les entreprises des secteurs pharmaceutique, de l'énergie et de l'agroalimentaire (dans lesquels les monopoles sont monnaie courante) engrangent des profits records, alors que les salaires ont à peine évolué et que les travailleurs et travailleuses font difficilement face à des prix jamais vus depuis plusieurs dizaines d'années, le tout en pleine pandémie de COVID-19. La richesse des milliardaires des secteurs de l'agroalimentaire et de l'énergie a augmenté de 453 milliards de dollars ces deux dernières années, soit 1 milliard tous les deux jours. Cinq des plus grandes entreprises de ces secteurs (BP, Shell, TotalEnergies, Exxon et Chevron) engrangent ensemble 2 600 dollars de profit par seconde. Il y a désormais 62 nouveaux milliardaires dans le secteur de l'agroalimentaire. 

Aux côtés de seulement trois autres entreprises, la famille Cargill contrôle 70 % du marché agricole mondial. L'année dernière, Cargill a enregistré les bénéfices les plus importants de son histoire (avec un revenu net de 5 milliards de dollars) et l'entreprise devrait battre ce record à nouveau en 2022. À elle seule, la famille Cargill compte 12 milliardaires. Ils étaient 8 avant la pandémie.

Du Sri Lanka au Soudan, les hausses records des prix des denrées alimentaires engendrent des bouleversements sociaux et politiques. 60 % des pays à faible revenu sont au bord du surendettement. Alors que l'inflation gonfle partout, l'augmentation des prix est particulièrement dévastatrice pour les travailleurs et travailleuses à bas salaire dont la santé et les moyens de subsistance étaient déjà vulnérables face à la COVID-19. Cela concerne en particulier les femmes et les personnes racisées et marginalisées. Les populations des pays les plus pauvres dépensent dans l'alimentation une part de leurs revenus deux fois plus élevée que celles des pays riches.

  • Aujourd'hui, 2 668 milliardaires (573 de plus qu'en 2020) détiennent 12 700 milliards de dollars, une augmentation de 3 780 milliards de dollars. 
  • Les dix hommes les plus riches du monde possèdent plus de richesses que les 40 % les plus pauvres de l'humanité, soit 3,1 milliards de personnes.
  • Les 20 milliardaires les plus riches valent à eux seuls plus que le PIB de l'Afrique subsaharienne.
  • Un travailleur ou une travailleuse parmi les 50 % les plus pauvres devrait travailler 112 ans pour gagner ce qu'empoche chaque année une personne parmi les 1 % les plus riches.
  • En Amérique latine et dans les Caraïbes, l'informalité élevée et la lourde charge de travail de soin non rémunéré ont extrait 4 millions de femmes de la population active. Aux États-Unis, la moitié des femmes racisées au sein de la population active gagnent moins de 15 dollars de l'heure.


La pandémie a fait émerger 40 nouveaux milliardaires dans le secteur pharmaceutique. Les géants pharmaceutiques comme Moderna et Pfizer empochent 1 000 dollars de bénéfices par seconde grâce à leur monopole sur le vaccin contre la COVID-19, en dépit du fait que son développement a été financé par des milliards de dollars d'investissements publics. Ces géants demandent aux gouvernements jusqu'à 24 fois le coût potentiel de production d'un générique. Dans les pays à faible revenu, 87 % de la population ne dispose pas encore de son schéma vaccinal complet.

« Les extrêmement riches et puissants profitent de la douleur et de la souffrance. C'est inadmissible. Certains se sont enrichis en refusant à des milliards de personnes l'accès au vaccin, d'autres en exploitant la hausse des prix des denrées alimentaires et de l'énergie. Ils versent des bonus et des dividendes colossaux tout en payant le moins d'impôts possible. L'augmentation de la richesse et l'augmentation de la pauvreté sont indissociables. Elles prouvent que notre système économique fonctionne exactement tel que les personnes riches et puissantes l'ont voulu », affirme Mme Bucher. 

« Après plus de deux ans de pandémie ayant entraîné plus de 20 millions de décès estimés et une destruction économique généralisée, les responsables politiques présent·es à Davos doivent choisir : agir en tant que mandataires des milliardaires qui pillent leurs économies, ou prendre des mesures ambitieuses dans l'intérêt de la vaste majorité. Une mesure par-dessus tout, faisant sens sur le plan économique, pourrait donner le ton : les gouvernements finiront-ils enfin par taxer la richesse des milliardaires ?

Oxfam adresse les recommandations suivantes aux gouvernements :
 

  • Introduire des impôts exceptionnels de solidarité sur les richesses amassées pendant la pandémie par les milliardaires afin de financer le soutien aux personnes confrontées à la hausse des prix des denrées alimentaires et de l'énergie, ainsi qu'un relèvement durable après la pandémie. L'Argentine a adopté un impôt solidaire provisoire baptisé « la taxe des milliardaires » et envisage à présent un impôt sur les bénéfices exceptionnels dans le secteur de l'énergie ainsi qu'un impôt sur les actifs non déclarés détenus à l'étranger afin de rembourser la dette contractée auprès du FMI. Les plus riches ont dissimulé près de 8 000 milliards de dollars dans les paradis fiscaux.
     
  • Empêcher quiconque de profiter des crises en introduisant un impôt sur les bénéfices excédentaires de 90 % afin de récupérer les bénéfices exceptionnels des grandes entreprises, toutes industries confondues. Selon les estimations d'Oxfam, un tel impôt sur seulement 32 multinationales extrêmement prospères aurait pu générer 104 milliards de dollars de recettes en 2020.
     
  • Mettre en place des impôts permanents sur la fortune afin de réguler l'extrême richesse et le pouvoir monopolistique, ainsi que les émissions de carbone démesurées des plus riches. Un impôt annuel sur la fortune des millionnaires à partir de seulement 2 %, et de 5 % pour les milliardaires, pourrait générer 2 520 milliards de dollars par an, suffisamment pour sortir 2,3 milliards de personnes de la pauvreté, produire suffisamment de vaccins pour l'ensemble de la population mondiale et fournir une protection sociale et de santé universelles aux personnes vivant dans les pays à revenu faible et intermédiaire.
     

Notes aux rédactions

Vous pouvez télécharger le rapport Quand la souffrance rapporte gros et la méthodologie (en anglais) expliquant les calculs d'Oxfam pour les statistiques présentées dans le rapport.

Les calculs d’Oxfam sont fondés sur les données les plus complètes et les plus actuelles disponibles. Les données sur les personnes les plus fortunées de la société proviennent du classement des milliardaires de Forbes.
 
Toutes les sommes sont exprimées en dollars des États-Unis et, le cas échéant, ont été ajustées en utilisant le taux d'inflation de l'indice des prix à la consommation des États-Unis.

La Banque mondiale fixe l'extrême pauvreté au seuil de moins de 1,90 dollar par jour.

Selon les estimations d'Oxfam et de Save the Children, une personne meurt probablement de faim toutes les 48 secondes en Éthiopie, au Kenya et en Somalie, des pays ravagés par la sécheresse.

La moitié des femmes noires au sein de la population active aux États-Unis gagnent moins de 15 dollars de l'heure. Cela ne suffit pas à couvrir le coût de la vie pour la plupart des ménages et pousse des millions de familles aux États-Unis sous le seuil de pauvreté.

Selon Gabriel Zucman, les personnes extrêmement riches ont dissimulé près de 8 000 milliards de dollars dans des paradis fiscaux.
 

Contact

Annie Thériault au Pérou | annie.theriault@oxfam.org | +51 936 307 990
Belinda Torres-Leclercq en Belgique | belinda.torres-leclercq@oxfam.org | +32 (0) 472 55 34 43

Pour plus d'informations, veuillez suivre @NewsFromOxfam and @Oxfam 


Source : https://www.oxfam.org/fr/communiques-presse/la-pandemie-fait-emerger-un-nouveau-milliardaire-toutes-les-30-heures-alors-quun

mardi 5 avril 2022

L'impact relatif de la dynamique de vaccination sur les taux de mortalité liés au COVID-19 aux États-Unis en 2020/2021. Le rôle oublié du bien-être de la population

 Source : https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2022.03.01.22271721v1.full-text

Un article en français à propos de l’étude de V. Keddis, The relative impact of vaccination momentum on COVID-19 rates of death in the USA in 2020/2021. The forgotten role of population wellness (Public and Global Health, preprint, Mar. 2022. doi: 10.1101/2022.03.01.22271721).
L’essentiel :
  • Le taux et la dynamique de la vaccination ne permettent pas du tout de prédire les évolutions de la maladie.
  • Plusieurs facteurs de risque (ou de protection) sont plus importants que la dynamique de vaccination dans les états américains pour prédire l’évolution du taux de décès COVID-19. 
  • La consommation de fruits et l’exercice sont 10 fois plus efficaces que la vaccination dans la protection contre le décès dû à la COVID-19.

Abstrait

Il est largement admis que les problèmes de santé sous-jacents individuels contribuent à la morbidité et à la mortalité associées à la COVID-19 ; et par déduction, le bien-être de la population contribuera également aux résultats de la COVID-19. En outre, au cours des deux dernières années, la réponse pharmaceutique de santé publique prédominante au COVID-19 a été l'élan de la vaccination (c'est-à-dire des campagnes d'inoculation de masse et rapides).

Cet article vise à comparer l'élan de la vaccination tout au long de 2021 et les mesures du bien-être de la population pour estimer l'impact relatif de chacun sur les décès attribués au COVID-19 dans les 50 États d'Amérique, plus Washington DC, en 2020 (c'est-à-dire la période de pré-vaccination) et 2021 (c'est-à-dire la période de vaccination).

Notre analyse montre que : (a) les taux de mortalité liés au COVID-19 en 2020 sont plus importants, et statistiquement plus significatifs, pour prédire les taux de mortalité en 2021 que la dynamique de vaccination en 2021 ; (b) la dynamique de vaccination ne prédit pas l'ampleur du changement des taux de mortalité liés au COVID-19 entre 2020 et 2021 ; et (c) pour plusieurs facteurs de santé et de risque sous-jacents, la dynamique de vaccination est nettement moins importante que le bien-être de la population pour prédire les taux de mortalité liés au COVID-19.

Nos observations sont particulièrement intéressantes : l'exercice et la consommation de fruits sont 10,1 fois plus importants pour prédire les décès par COVID-19 que l'élan de la vaccination, l'obésité (IMC 30+) est 9,6 fois plus importante pour prédire les décès par COVID-19 que l'élan de la vaccination, les crises cardiaques sont 4,37 fois plus important pour prédire les décès par COVID-19 que l'élan de vaccination et le tabagisme est 3,2 fois plus important pour prédire les décès par COVID-19 que l'élan de vaccination.

Si les régulateurs médicaux et sanitaires veulent réduire considérablement les décès dus au COVID-19, ils doivent aller au-delà de la concentration écrasante sur la vaccination contre le COVID-19. Ils doivent avoir le courage d'exhorter les gouvernements et les organisations privées à exiger plus d'exercice, une perte de poids, moins de malbouffe et une meilleure nutrition. Et un effort concerté pour réduire les problèmes de santé chroniques néfastes.

introduction

Dès mai 2021, Cummins et al avaient identifié que la maladie sous-jacente contribuait de manière significative à la morbidité et à la mortalité liées au COVID-19 lors de la première vague de COVID-19 au Royaume-Uni [ 1 ].

En particulier, l'obésité, le diabète de type 2 et l'insuffisance rénale chronique (IRC) augmentaient le risque d'hospitalisation, l'obésité augmentait le risque d'être admis en soins intensifs et l'IRC sous-jacente, les accidents vasculaires cérébraux et la démence augmentaient le risque de décès.

Ils ont également identifié l'effet multiplicatif de la multi-morbidité tel que, par rapport à l'absence de comorbidité, l'odds ratio d'un décès par COVID-19 est 4,07 fois plus élevé pour une personne avec quatre comorbidités et plus, 2,61 fois plus élevé pour une personne avec trois comorbidités, 2,55 fois plus élevé pour une personne avec deux comorbidités, et 1,55 fois plus élevé pour une personne avec une comorbidité.

Plus récemment, en janvier 2022, des chercheurs écrivant dans le rapport hebdomadaire sur la morbidité et la mortalité du CDC ont découvert que "le risque d'issues graves était plus élevé chez les personnes âgées de ≥ 65 ans, immunodéprimées ou atteintes d'au moins une des huit autres conditions sous-jacentes" [ 2 ]

Ces huit affections sous-jacentes étaient l'immunosuppression, les maladies pulmonaires chroniques, les maladies hépatiques chroniques, les maladies rénales chroniques, les maladies neurologiques chroniques, le diabète sucré, les maladies cardiaques chroniques et l'obésité.

Des résultats largement similaires ont été observés par :

  1. Le Centre chinois de contrôle et de prévention des maladies qui a constaté que les maladies cardiovasculaires, l'hypertension, le diabète, les maladies respiratoires et les cancers étaient associés à un risque accru de décès [ 3 ] ;

  2. Une enquête transversale britannique portant sur 16 749 patients hospitalisés avec COVID-19 a montré que le risque de décès était plus élevé pour les patients atteints de maladies cardiaques, pulmonaires et rénales, ainsi que de cancer, de démence et d'obésité [ 4 ]

  3. Une cohorte française de soins intensifs a trouvé que l'obésité était associée à l'escalade du traitement [ 5 ] ; et

  4. Une cohorte d'hôpitaux de New York a découvert que l'obésité était associée à la présentation à l'hôpital [ 6 ]

Dans cet article, nous étendons ces observations à une perspective de santé de la population en examinant pour les 50 États des États-Unis, plus Washington DC, (c'est-à-dire 51 territoires) :

  1. l'impact des facteurs de santé et de risque sous-jacents sur certains taux de décès (par exemple COVID-19, grippe, pneumonie, toutes causes confondues, etc.) ;

  2. l'impact relatif de la dynamique de vaccination (2021) et des taux de mortalité liés à la COVID-19 (2020) sur les taux de mortalité liés à la COVID-19 (2021) ;

  3. l'impact de la dynamique de vaccination (2021) sur l' évolution des taux de mortalité liés au COVID-19 de 2020 à 2021 ; et

  4. l'impact relatif de la dynamique de vaccination (2021) et des facteurs de santé et de risque sous-jacents sur les taux de mortalité liés à la COVID-19 (2021).

Notre approche exploite les variations, entre les 51 « Territoires », des facteurs de santé et de risque sous-jacents et de la dynamique de vaccination pour estimer l'impact sur les taux de mortalité ; et l' évolution des taux de mortalité entre 2020 et 2021.

Partie A. Sources de données et définitions

Les sources de données, les définitions et les méthodologies utilisées dans ce document sont détaillées ci-dessous.

Estimations de la population

Par territoire, la population civile par année d'âge a été extraite de la « Population de l'État par caractéristiques : 2010-2020 » du Bureau du recensement des États-Unis [ 7 ]. Cet ensemble de données est basé sur des projections démographiques qui sont mises à jour à chaque recensement.

Cet ensemble de données a été utilisé pour calculer le pourcentage de la population totale du territoire pour chaque année d'âge de 0 à 85 ans et plus. Bien que ces pourcentages soient basés sur des projections démographiques, ils sont restés largement stables au cours des 3 à 5 dernières années.

Par territoire, la population civile totale réelle a été extraite du « National Population Totals and Components of Change: 2020-2021 » du Bureau du recensement des États-Unis [ 8 ].

Enfin, le pourcentage prévu de la population totale du territoire pour une seule année d'âge a été multiplié par la population totale réelle du territoire pour arriver à la population civile par année d'âge pour 2020 et 2021.

Ces populations, par année d'âge, ont ensuite été utilisées pour calculer les taux de décès et la dynamique de vaccination contre la COVID-19.

Facteurs de santé et de risque sous-jacents

Le système de surveillance des facteurs de risque comportementaux (BRFSS) est le premier système américain d'enquêtes téléphoniques liées à la santé qui recueille des données d'État sur les résidents américains concernant leurs comportements à risque liés à la santé, leurs problèmes de santé chroniques et l'utilisation de services préventifs. 9 ]

Créé en 1984, le BRFSS collecte désormais des données dans les 50 États ainsi que dans le district de Columbia. Le BRFSS réalise plus de 400 000 entretiens avec des adultes chaque année, ce qui en fait le plus grand système d'enquêtes de santé menées en continu au monde.

Le tableau 1 donne les facteurs de santé et de risque sous-jacents extraits du BRFSS pour cet article. Tous les facteurs ont été extraits sous forme de pourcentage ajusté selon l'âge de la population du territoire (c'est-à-dire la prévalence de la population ajustée selon l'âge).

Tableau 1.

Facteurs de santé et de risque sous-jacents

Décès et taux de mortalité – Catégories et définitions

Pour les 51 territoires, les décès signalés au National Center for Health Statistics (NCHS) du CDC ont été extraits par groupe d'âge et territoire d'occurrence pour 2020 et 2021. [ 10 ]

Cet ensemble de données a classé les décès comme indiqué dans le tableau 2 , éléments 1 à 4 et 6 à 7. Nous avons étendu cet ensemble de données en calculant deux autres catégories de décès, éléments 5 et 8.

Tableau 2.

Catégories de décès (extraits plus extensions)

Par Territoire et groupe d'âge, les taux de mortalité (pour 100 000 habitants) ont été calculés en divisant simplement les décès pour chaque catégorie par les populations concernées en 2020 et 2021 ; et multiplier par 100 000.

Vaccination COVID-19

Pour les 51 territoires, le nombre quotidien de personnes recevant une dose de vaccin (dose 1, dose 2 et rappel) a été extrait du suivi des tendances de vaccination du CDC. 11 ]

Les données ont été extraites pour tous les jours du 14 décembre 2020 au 31 janvier 2022. Avec les données de population, ces données de vaccination quotidiennes ont été utilisées pour calculer le rythme de vaccination comme décrit ci-dessous.

Momentum de la vaccination – Définition et niveaux

L'objectif de la définition et du calcul du Momentum de vaccination est de saisir non seulement le pourcentage d'une population vaccinée à une date donnée, mais aussi la vitesse à laquelle ce niveau de vaccination est atteint.

La théorie étant que si plus de personnes sont vaccinées le plus rapidement possible, l'impact devrait être une baisse des décès et des taux de mortalité.

La première étape du calcul du Momentum de Vaccination a consisté à calculer, par Territoire par dose, le Poids Journalier de Vaccination pour chaque jour entre le 14 décembre 2020 et le 31 décembre 2021.

Le poids de vaccination quotidien est simplement le pourcentage de la population vaccinée ce jour-là multiplié par le nombre de jours entre ce jour et le 31 décembre 2021.

Pour un Territoire donné, le Momentum de Vaccination au 31 décembre 2021 est alors simplement la somme des Poids Journaliers de Vaccination pour la dose 1 plus la somme des Poids Journaliers de Vaccination pour la dose 2 plus la somme des Poids Journaliers de Vaccination pour le rappel.

Par territoire, au 31 décembre 2021, la dynamique de vaccination est présentée dans le tableau 3 .

Tableau 3.

Momentum de la vaccination par territoire par dose au 31 décembre 2021

Partie B. Comprendre les décès et la survie liés au COVID-19

Dans la partie B de ce document, pour les 51 territoires, nous évaluons :

Objet 1

Impacts des facteurs de santé et de risque sous-jacents sur les taux de mortalité ;

Point 2

L'impact relatif du taux de mortalité « Momentum de la vaccination » et « Covid seul » (2020) sur le taux de décès « Covid seul » (2021) ;

Point 3

Impact du « Vaccination Momentum » sur l' évolution du taux de mortalité « Covid Alone » entre 2021 et 2020 ; et

Point 4

L'impact relatif de la "vaccination Momentum" et de certains facteurs de santé et de risque sous-jacents sur le taux de mortalité "Covid seul" (2021).

L'impact relatif sera déterminé à l'aide de la somme des corrélations semi-partielles au carré normalisées dérivées de régressions linéaires multiples. 12 ]

Impacts des facteurs de santé et de risque sous-jacents sur les taux de mortalité

Pour les 51 territoires, le tableau 4 donne les corrélations de Pearson entre certains facteurs de santé et de risque sous-jacents et les taux de décès pour l'année civile 2020.

Tableau 4.

Corrélations (2020) Taux de décès vs facteurs de santé et de risque sous-jacents Les chiffres en rouge sont significatifs à p < 0,05

Les significations des corrélations dans les colonnes (2), (3), (6), (7) et (8) sont conformes aux attentes.

Cependant, le SRAS-CoV-2 étant un virus respiratoire, le COVID-19 étant en grande partie une maladie respiratoire [ 13 ], les significations de corrélation supérieures à 0,05 sont liées aux taux de décès liés au COVID-19 dans les colonnes (1), (4) et (5) sont inattendus et en contradiction avec les significations de corrélation dans les colonnes (2) et (6).

Cela peut être dû à un manque de standardisation, entre les Territoires en 2020, dans les définitions et l'enregistrement des décès dus au COVID-19.

Pour les 51 territoires, le tableau 5 donne les corrélations de Pearson entre certains facteurs de santé et de risque sous-jacents et les taux de décès pour l'année civile 2021.

Tableau 5.

Corrélations (2021)

Taux de décès par rapport aux facteurs de santé et de risque sous-jacents Les chiffres en rouge sont significatifs à p < 0,05

Les significations de corrélation inattendues (c'est-à-dire supérieures à 0,05) observées en 2020 (voir les colonnes (1), (4) et (5) du tableau 4 ) sont maintenant résolues en 2021. Cela peut être attribué à une normalisation plus stricte, entre les territoires en 2021 vs 2020, dans les définitions et l'enregistrement des décès COVID-19.

Momentum de la vaccination et taux de mortalité en 2021

Pour évaluer l'impact relatif de Vaccination Momentum en 2021 et des taux de mortalité de l'année précédente (c'est-à-dire 2020) sur les taux de mortalité en 2021, nous avons divisé les 51 territoires en deux groupes. Ces divisions étaient basées sur la question de savoir si le taux de mortalité « Covid seul » avait augmenté/diminué en 2021 par rapport à 2020. Il y avait :

  1. 31 Territoires (60,8 %) où le taux a augmenté, et

  2. 20 Territoires (39,2 %) où le taux a diminué.

Territoires où le taux a augmenté

Pour les 31 territoires où le taux de mortalité « Covid seul » a augmenté , le tableau 6 montre que le prédicteur le plus important et le plus significatif (importance relative = 98,1 %, p = 0,0000) des taux de mortalité « Covid seul » en 2021 était « Covid seul ». taux de mortalité en 2020.

Tableau 6.Covid seul

Importance relative de l'impulsion vaccinale et du taux de mortalité (2020) sur le taux de mortalité (2021) (Adj R 2 = 0,7372)

L'élan de la vaccination en 2021 n'a joué aucun rôle dans la prédiction des taux de mortalité « COVID seul » en 2021.

Et pour ces mêmes territoires, le tableau 7 montre que le seul et le plus important prédicteur de la mortalité toutes causes confondues en 2021 était simplement la mortalité toutes causes confondues en 2020.

Tableau 7.Toutes causes

Importance relative de l'élan vaccinal et du taux de mortalité (2020) sur le taux de mortalité (2021) (R adj 2 = 0,9403)

Encore une fois, Vaccination Momentum n'a joué aucun rôle dans la prédiction de la mortalité toutes causes confondues en 2021.

Territoires où le taux a diminué

Pour les 20 territoires où le taux de décès « Covid seul » a diminué , le tableau 8 montre que ni le taux de décès « Covid seul » en 2020 ni l'élan de la vaccination n'ont pu prédire conjointement le taux de décès « Covid seul » en 2021. Les deux indépendants les variables n'étaient pas statistiquement significatives et le R 2 ajusté du modèle entier était négligeable de 0,0661.

Tableau 8.Covid seul

Importance relative de l'élan vaccinal et du taux de mortalité (2020) sur le taux de mortalité (2021) (Adj R 2 = 0,0661)

Cependant, pour ces mêmes territoires, le tableau 9 montre que le seul et le plus important prédicteur du taux de décès toutes causes confondues en 2021 était le taux de décès toutes causes confondues en 2020.

Tableau 9.Toutes les causes

Importance relative de l'élan vaccinal et du taux de mortalité (2020) sur le taux de mortalité (2021) (Adj R 2 =0,8010)

Vaccination Momentum a joué un rôle négligeable et statistiquement insignifiant.

Momentum de la vaccination et changement des taux de mortalité 2021 vs 2020

Territoires où le taux a augmenté

Pour les 31 territoires où le taux de décès « Covid seul » a augmenté en 2021 par rapport à 2020, le graphique 1 montre l' évolution du taux de décès « COVID seul » par rapport à l'élan vaccinal.

Graphique 1.Changement du taux de décès «COVID seul» 2021/2020 par rapport à l'élan de la vaccination

Le tableau 10 donne le résumé de la régression linéaire pour les données sous-jacentes au graphique 1 .

Tableau 10.Augmentation du taux de Covid seul

Changement du taux de mortalité par rapport à l'élan de la vaccination (R 2 adj = -0,03367, p = 0,8817)

Pour ces 31 territoires, la corrélation de l'ordre de classement de Spearman entre la dynamique de vaccination et l'évolution du taux de mortalité « Covid seul » est de -0,1677 (p = 0,3670).

Sur la base du graphique 1 , du tableau 10 et du coefficient de corrélation de l'ordre de classement de Spearman, pour ces 31 territoires, l'élan de la vaccination en 2021 n'a joué aucun rôle dans l'ampleur de l'évolution des taux de mortalité « COVID seul » entre 2020 et 2021.

Territoires où le taux a diminué

Pour les 20 territoires où le taux de décès « Covid seul » a diminué en 2021 par rapport à 2020, le graphique 2 montre l' évolution du taux de décès « COVID seul » par rapport à l'élan vaccinal.

Graphique 2.Évolution du taux de mortalité « Covid seul » 2021/2020 par rapport à l'élan de la vaccination

Le tableau 11 donne le résumé de la régression linéaire pour les données sous-jacentes au graphique 2 .

Tableau 11.Baisse du taux de Covid seul

Changement du taux de mortalité par rapport à l'élan de la vaccination (R 2 ajusté = 0,1525, p = 0,0498)

Pour ces 20 territoires, la corrélation de l'ordre de classement de Spearman entre l'élan de vaccination et l'évolution du taux de mortalité « Covid seul » est de -0,3714 (p = 0,1068).

D'après le graphique 2 et le tableau 11 , pour ces 20 territoires, l'élan de la vaccination en 2021 a eu un impact négligeable sur l'ampleur du changement des taux de décès liés à la « COVID seule » entre 2020 et 2021. L'élan de la vaccination n'a expliqué que 15 % des différences dans l'ampleur du changement des taux de mortalité « COVID seul » entre ces 20 territoires. Et la corrélation de Spearman Rank Order était faible et statistiquement insignifiante.

Facteurs de taux de mortalité «Covid seul»

Dans cette section, nous évaluons l'impact relatif de l'élan de la vaccination par rapport à certains facteurs de santé et de risque sous-jacents sur les taux de décès « COVID seul » en 2021.

Pour les 51 territoires de l'ensemble de données, l'impact/l'importance relatifs ont été déterminés à l'aide de corrélations semi-partielles au carré normalisées dérivées d'une régression linéaire multiple. 12 ]

Momentum de la vaccination vs santé physique

Le tableau 12 montre le résumé de la régression pour « Covid seul » 2021 en fonction de l'élan de vaccination et de la prévalence de « santé physique mauvaise 14 jours et plus ».

Tableau 12.Santé physique

Importance relative de la dynamique de vaccination par rapport à la santé sous-jacente ou au facteur de risque sur le taux de mortalité « Covid seul » (2021) (Multiple R 2 = 0,4624, p = 0,0000)

Momentum de la vaccination vs obésité

Le tableau 13 montre le résumé de la régression pour « Covid seul » 2021 en fonction de l'élan de la vaccination et de la prévalence de « l'obésité (IMC 30+) ».

Tableau 13.Obésité

Importance relative de la dynamique de vaccination par rapport à la santé sous-jacente ou au facteur de risque sur le taux de mortalité « Covid seul » (2021) (Multiple R 2 = 0,5259, p = 0,0000)

Momentum de vaccination vs angine/CHD

Le tableau 14 montre le résumé de la régression pour « Covid seul » 2021 en fonction de l'élan de la vaccination et de la prévalence de « l'angine/CHD ».

Tableau 14.Angine/CHD

Importance relative de la dynamique de vaccination par rapport à la santé sous-jacente ou au facteur de risque sur le taux de mortalité « Covid seul » (2021) (Multiple R 2 = 0,5341, p = 0,0000)

Momentum de vaccination vs crise cardiaque

Le tableau 15 montre le résumé de la régression pour « Covid seul » 2021 en fonction de l'élan de vaccination et de la prévalence de la « crise cardiaque ».

Tableau 15.Attaque cardiaque

Importance relative de la dynamique de vaccination par rapport à la santé sous-jacente ou au facteur de risque sur le taux de mortalité « Covid seul » (2021) (Multiple R 2 = 0,5480, p = 0,0000)

Momentum de la vaccination vs AVC

Le tableau 16 montre le résumé de la régression pour « Covid seul » 2021 en fonction de l'élan de la vaccination et de la prévalence des « accidents vasculaires cérébraux ».

Tableau 16.Accident vasculaire cérébral

Importance relative de la dynamique de vaccination par rapport à la santé sous-jacente ou au facteur de risque sur le taux de mortalité « Covid seul » (2021) (Multiple R 2 = 0,4791, p = 0,0000)

Momentum de la vaccination vs BPCO

Le tableau 17 montre le résumé de la régression pour « Covid seul » 2021 en fonction de la vitesse de vaccination et de la prévalence de la « BPCO ».

Tableau 17.MPOC

Importance relative de la dynamique de vaccination par rapport à la santé sous-jacente ou au facteur de risque sur le taux de mortalité « Covid seul » (2021) (Multiple R 2 = 0,5550, p = 0,0000)

Momentum de la vaccination vs diabète

Le tableau 18 montre le résumé de la régression pour « Covid seul » 2021 en fonction de la vitesse de vaccination et de la prévalence du « diabète ».

Tableau 18.Diabète

Importance relative de la dynamique de vaccination par rapport à la santé sous-jacente ou au facteur de risque sur le taux de mortalité « Covid seul » (2021) (Multiple R 2 = 0,5387, p = 0,0000)

Momentum de la vaccination vs maladie rénale

Le tableau 19 montre le résumé de la régression pour « Covid seul » 2021 en fonction de l'élan de la vaccination et de la prévalence de la « maladie rénale ».

Tableau 19.Maladie rénale

Importance relative de la dynamique de vaccination par rapport à la santé sous-jacente ou au facteur de risque sur le taux de mortalité « Covid seul » (2021) (Multiple R 2 = 0,4768, p = 0,0000)

Momentum de la vaccination vs tabagisme

Le tableau 20 montre le résumé de la régression pour « Covid seul » 2021 en fonction de l'élan de la vaccination et de la prévalence du « tabagisme ».

Tableau 20.Fumeur

Importance relative de la dynamique de vaccination par rapport à la santé sous-jacente ou au facteur de risque sur le taux de mortalité « Covid seul » (2021) (Multiple R 2 = 0,5282, p = 0,0000)

Momentum de vaccination vs exercice et régime

Le tableau 21 montre le résumé de la régression pour « Covid seul » 2021 en fonction de la vitesse de vaccination et de la prévalence des cibles « Exercice » et « Consommation de fruits ».

Tableau 21.Exercice et consommation de fruits

Importance relative de la dynamique de vaccination par rapport à la santé sous-jacente ou au facteur de risque sur le taux de mortalité « Covid seul » (2021) (Multiple R 2 = 0,4654, p = 0,0000)

Partie C. Discussion

Il est désormais largement admis que les problèmes de santé sous-jacents contribuent à la morbidité et à la mortalité associées à la COVID-19. 1 ] à [ 6 ] Et pour lutter contre la morbidité et la mortalité liées au COVID-19, l'accent a été mis sur l'inoculation massive et rapide de larges pourcentages de la population des pays. 14 ]

Cependant, l' impact relatif et la contribution du bien-être de la population à la réduction de la morbidité et de la mortalité liées à la COVID-19 ont été largement négligés. Cet article vise à remédier à cette négligence en étudiant l'impact relatif de la dynamique de vaccination par rapport au bien-être de la population dans les 50 États d'Amérique, plus Washington DC (c'est-à-dire 51 territoires), en 2020 et 2021.

Notre première observation (voir le tableau 5 ) était que les facteurs de santé sous-jacents (tels que la prévalence de l'angine de poitrine, des crises cardiaques, des accidents vasculaires cérébraux, de la MPOC, du diabète et des maladies rénales) sont associés de manière significative aux taux de décès dans toutes les catégories de causes. De plus, des facteurs de risque tels que l'obésité, le tabagisme, le manque d'exercice et une mauvaise alimentation étaient également associés de manière significative aux taux de décès dans toutes les catégories de causes.

Notre deuxième observation était qu'il y avait 31 territoires où le taux de décès « Covid seul » (c'est-à-dire les décès attribués au COVID-19 moins les décès où la pneumonie était un facteur) a augmenté en 2021 par rapport à 2020 ; et 20 territoires où le taux a diminué.

Pour les 31 territoires où le taux a augmenté, la dynamique de vaccination en 2021 n'a joué aucun rôle dans la prédiction des taux de décès « Covid seul » en 2021. Le prédicteur le plus important et le plus significatif (c'est-à-dire l'importance relative = 98 %, p = 0,0000) était simplement « Covid Seuls les taux de mortalité en 2020. De plus, la dynamique de vaccination n'a joué aucun rôle dans la prédiction de la mortalité toutes causes confondues en 2021.

Pour les 20 territoires où le taux a diminué, ni le taux de décès « Covid seul » en 2020 ni le taux de vaccination en 2021 n'ont été en mesure de prédire conjointement le taux de décès « Covid seul » en 2021. Cependant, pour ces mêmes 20 territoires, le seul et le plus un prédicteur significatif du taux de décès toutes causes confondues en 2021 était le taux de décès toutes causes confondues en 2020. Et une fois, l'élan de la vaccination en 2021 a joué un rôle négligeable et statistiquement insignifiant.

Notre troisième observation était que, pour les 31 Territoires où le taux de "Covid Alone" a augmenté, la dynamique de vaccination en 2021 n'a joué aucun rôle dans l'ampleur du changement entre 2021 et 2020. Et, pour les 20 Territoires où le taux de "Covid Alone" a diminué , Vaccination Momentum n'a expliqué que 15 % des différences dans l'ampleur du changement des taux de décès « COVID seul » entre ces 20 territoires.

Notre quatrième observation était que, pour tous les facteurs de risque sous-jacents et de santé, la dynamique de vaccination en 2021 a joué un rôle moindre dans la prédiction des taux de mortalité « Covid seul » en 2021. Le tableau 22 montre l'importance relative de certains facteurs de santé et de risque sous-jacents par rapport à la dynamique de vaccination.

Tableau 22.

Importance relative de certains facteurs de santé et de risque sous-jacents par rapport à la dynamique de vaccination sur les taux de mortalité « Covid seul »

Le 1er décembre 2021, "l'Assemblée mondiale de la santé a convenu de lancer un processus mondial pour rédiger et négocier une convention, un accord ou un autre instrument international en vertu de la Constitution de l'Organisation mondiale de la santé afin de renforcer la prévention, la préparation et la réponse à la pandémie". 15 ]

Selon l'Union européenne, l'un des principaux objectifs de cet accord international sur les pandémies est d'assurer "une approche coordonnée à l'échelle mondiale pour découvrir, développer et fournir des solutions médicales efficaces et sûres, telles que des vaccins, des médicaments, des diagnostics et des équipements de protection". 16 ]

Sur la base de l'analyse présentée dans cet article, une focalisation singulière sur « les vaccins, les médicaments, les diagnostics et les équipements de protection », après l'éruption de la prochaine pandémie, est entièrement réactive, néglige les principaux contributeurs à l'atténuation des effets des pandémies respiratoires et autres (c'est-à-dire la santé et le bien-être sous-jacents des populations nationales), et dirigera un financement et des ressources déjà limités vers les leviers ayant le plus faible impact au niveau de la population.

Si les régulateurs médicaux et sanitaires veulent réduire considérablement les décès dus au COVID19, ils devraient exhorter les gouvernements et les organisations privées à exiger plus d'exercice, une perte de poids, moins de malbouffe et une meilleure nutrition. Et un effort concerté pour réduire les problèmes de santé chroniques néfastes.

Disponibilité des données

Toutes les données produites dans la présente étude sont disponibles sur demande raisonnable auprès des auteurs

Notes de bas de page

Sources et références

  1. [1]. 
  2. [2]. 
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