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mercredi 16 novembre 2022

mercredi 16 novembre 2022 Ce régime d'occupation dans Kherson "libérée"

 Source : https://russiepolitics.blogspot.com/2022/11/ce-regime-doccupation-dans-kherson.html#more

                                                    


Avec l'arrivée de l'armée atlantico-ukrainienne, l'horreur bien connue dans les territoires laissés par la Russie se répète. A Kherson, l'on voit se mettre en place un régime d'occupation avec un système d'épuration et une violence quotidienne, bien loin du discours politico-médiatique prédigéré de la "libération" de la ville par l'armée ukrainienne et de l'accueil chaleureux de quelques nombreux habitants. Revenons sur ce que vous ne lirez pas dans les médias français, parfaitement disciplinés.

Le discours médiatique concernant les "performances" de l'armée atlantico-ukrainienne est totalement contrôlé. Et lorsque des journalistes tentent de dire autre chose, soit ils sont coupés en direct (sur BFM notamment), soit ils sont inclus dans la base de données américano-ukrainienne des personnes à abattre Mirotvorets (pour une équipe de TF1), soit ils perdent leur accréditation (à Kherson).

Kherson est "libérée", c'est le discours officiel, rien ne doit venir l'entraver. Or, des journalistes anglo-saxons n'ont pas joué le jeu et ont filmé et photographié ce qui ne devait pas l'être, à savoir l'accueil de l'armée atlantico-ukrainienne avec des saluts nazis par les quelques civils présents dans la rue et des civils "collabos" attachés à des poteaux sur la place publique, comme "au bon vieux temps" de l'occupation nazie de l'Europe. 


Publication dans le Daily Mail :
6 journalistes ont ainsi perdu leur accréditation, des journalistes travaillant notamment pour CNN ou Sky News.  Explication venue des autorités ukrainiennes - ils n'ont pas respecté les règles (= la censure de guerre). Je cite le communiqué du ministère ukrainien de la Défense :
"Récemment, certains représentants des médias, ignorant les interdictions et les avertissements existants, sans le consentement des commandants concernés et des services de relations publiques des unités militaires, ont mené des activités d'information dans la ville de Kherson avant même l'achèvement des mesures de stabilisation. De telles actions constituent une violation flagrante des exigences de l'ordre du commandant en chef des forces armées ukrainiennes."

Autrement dit, on ne nous gène pas pendant que l'on fait le ménage. Surtout que pendant ce temps-là, des vidéos parfaitement montées circulent devant montrer l'accueil massif et heureux par les habitants de Kherson fait à l'armée atlantico-ukrainienne. Selon un producteur travaillant pour la télévision ukrainienne, ces vidéos sont des montages. En gros plan, les quelques personnes présentes, et elles ne sont pas nombreuses, et des plans généraux reprenant d'autres manifestations, qui n'ont rien à voir avec l'arrivée des troupes à Kherson. En revanche, comme les autorités savaient quand l'armée atlantico-ukrainienne arriverait dans la ville, ils ont réveillé les "attentistes", ces extrémistes restés sur place, et ont fait venir des membres radicaux. Cela permet de lancer des groupes de personnes, dits "habitants de Kherson".

Mais revenons sur ces fameuses "mesures de stabilisation" dont parle le ministère ukrainien de la Défense. Il s'agit ni plus ni moins d'un régime d'épuration de la population, ce qui est également appelé par les Ukrainiens, un régime de "filtration". Le mode est binaire : les siens, doivent servir le régime, les ennemis, doivent être réprimés. 

Ainsi, dès l'arrivée des troupes ukrainiennes et la fuite de l'administration, la ville est livrée à elle-même, sans système de maintien d'ordre, les sorties de la ville vers les zones russes sont bloquées, les gens fuient en cachettes sur des barques, et un couvre-feu est instauré de 17h à 8h du matin (et désormais de 19h à 6h30). La justification avancée est celle de la nécessité de déminage. Pendant ce temps-là, l'expropriation des "pro-russes" ayant tout abandonné se passe à merveille, les appartements sont pillés, les voitures laissées dans la ville réappropriées, c'est l'anarchie et la violence.

Le "filtrage" des habitants, c'est-à-dire la vérification des habitants en fonction de leur position idéologique se met en route très rapidement. Déjà plus d'une centaine d'affaires pénales sont ouvertes, ce qui est plus qu'à Kharkov. L'une a vendu des produits venus de Russie, l'autre a fait du commerce avec les militaires russes, une troisième était volontaire dans une école ou simplement les gens ont continué de travailler. Une attention particulière est apportée sur ceux qui ont participé au référendum et qui ont participé à son organisation. Je cite : 

"Dès que la police nationale a annoncé des « mesures de stabilisation » et demandé aux gens de ne pas sortir dans les rues, il est devenu clair qu'il y aurait un grand nettoyage. Les autorités ont déclaré que cela prendrait plusieurs semaines. Le chef de la police nationale, Igor Klymenko, a déclaré que la durée dépendrait de la quantité d'informations reçues. Traduit en russe - à quel point les gens se dénonceront activement et combien de "collaborateurs" devront être emprisonnés. Et pour ne plus déshonorer le monde entier, l'Ukraine a appelé les citoyens à observer le "silence informationnel"."

C'est cela, que le discours politico-médiatique occidental qualifie de "libération". Nous sommes bien dans une communication de guerre et  celui qui contrôle le territoire, contrôle le discours.  

PS : Les autorités russes se sont adressées, entre autres, au Haut commissariat de l'ONU pour les droits de l'homme, à la mission de la Croix-Rouge internationale en Ukraine, au sujet de ces violations des droits de l'homme par l'armée atlantico-ukrainienne. N'ayons aucun doute qu'aucune suite ne sera donné, ces organisations n'existent pas pour condamner l'activité de leurs Chefs. Le seul moyen de protéger ces gens, c'est de rétablir l'ordre constitutionnel par une présence institutionnelle - le reste n'est que de la communication.

 Karine Bechet-Golovko

dimanche 11 septembre 2022

dimanche 11 septembre 202- Population russe en danger !

 source : https://alawata-rebellion.blogspot.com/2022/09/population-russe-en-danger.html

Les percée importantes ou minimes, des troupes  ukrainiennes sur le front, si elles restent provisoires car à court terme gérables par des contre-offensives russes (s'en donnant les moyens adéquats), elles restent avant tout un drame pour les populations civiles prises au milieu de ce maëlstrom militaire qui voient revenir les séides bandéristes de l'OTAN dans leurs villes et villages, l'écume russophobe aux lèvres.

Au lendemain de la capture ukrainienne de Balaklaïa, qui depuis a été suivie par celles de Koupiansk et d'une quarantaine de petits villages situés entre ces 2 villes d'environ 25 000 habitants (augmentée bientôt par le secteur d'Izioum en cours d'évacuation plus au Sud), l'ukrainienne Olga Chikunova, porte-parole du SBI (Bureau d'enquête d'État ukrainien) à déclaré :

"Après la libération de la ville de Balaklaïa par les 
troupes ukrainiennes, des mesures de filtration ont
commencé dans celle-ci et dans d'autres localités."

"Filtration"... quel doux euphémisme pour décrire ce qui n'est autre qu'une épuration ethnique violente qui est décrite depuis plusieurs années par les responsables, les victimes et les témoins de ce programme nationaliste ukrainien ethnocentré et russophobe.

Car cette région de Kharkov, avec celles du Donbass et de la Novorossiya (d'Odessa à Dnipropetrovsk), sont identitairement russes et, malgré leur rattachement administratif à la République Socialiste Soviétique d'Ukraine, elles le sont restées indéfectiblement dans leurs vies quotidiennes, traditions, croyances, relations familiales et culturelles maintenues avec les parties de leurs territoires restés en Russie, et ce jusqu'à aujourd'hui. 

Après 1991, date de l'indépendance de l'Ukraine, le pouvoir kiévien, en cherchant à construire son mythe national (à l'instar de tout Etat-Nation) a progressivement laissé se développer depuis les régions occidentales ukrainiennes d'identité polono-lituanienne un discours nationaliste russophobe et bandériste violent et qui a fini par éclore officiellement au lendemain du coup d'Etat du Maïdan commandité par les officines occidentales.

Depuis 2014, dans le sillage de ce mythe national ukrainien, les radicaux et paramilitaires bandéristes officialisés se sont multipliés sur la scène politico-militaire affichant une idéologie nazie décomplexée et absoute jusque dans les "démocraties droitdelhommistes" occidentales.... russophobie oblige !

Depuis le massacre d'Odessa (2 mai 2014), les répressions dans le Donbass et la Novorossiya, les crimes de guerres divers des bataillons ultranationalistes et des services de sécurité ukrainiens (SBU) n'ont cessé d'augmenter et même d'être institutionalisés dans les mentalités ukro-atlantistes, et la métamorphose du conflit du Donbass provoqué et entretenu par le régime de Kiev en guerre russo-ukrainienne n'a fait qu'exacerber cette haine russophobe et impunie.

Les incursions militaires ukrainiennes réalisées dans des localités russes du front dans le secteur de Kherson (Visokopole et une dizaine de villages) et celui de Kharkov, si elles ne sont pas un problème militaire irréversible pour la Russie eu égard aux réserves de combat dont elle dispose et dont nombre sont en train de faire mouvement vers le front, elles sont en revanche critique sur le plan humanitaire !

Dans ces régions prisent au piège au milieu des flux et reflux militaires, la majorité de la population a exprimé publiquement son soutien filial et inconditionnel à la Russie et son armée, s'attirant les foudres du pouvoir de Kiev mais aussi d'une minorité devenue pro-ukrainienne, soit par migration familiale (c'est le cas par exemple de certains paysans de la Galicie invités sous Staline à s'installer en Novorossiya pour y développer l'agriculture) soit par un conditionnement nationaliste intégriste opéré depuis 1991 et dont la russophobie est exponentielle depuis 2014 (la plupart des quelques locaux pro-ukrainiens sont de ceux qui n'ont pas connus l'Union Soviétique).

Des dizaines de Boutcha en puissance

Début avril, le monde découvrait le massacre de Boutcha, et dans un narratif occidental qui pointait du doigt l'armée russe dans une russophobie hystérique balayant d'un revers de propagande une enquête pas encore commencée, la présence la veille de l'apparition des corps d'une unité spéciale ultra nationaliste de Kiev (bataillon Safari) et bien sûr une foule d'indices prouvant que les assassinats avaient eu lieu après le départ des soldats russes, après l'arrivée d'un bataillon punitif ukrainien et que de nombreuses victimes montraient qu'elles étaient pro-russes (brassards blancs) et prisonnières (mains liés dans le dos).

Ce massacre de Boutcha du 2 avril 2022, avait plusieurs objectifs et qui sont toujours d'actualité :
  • Diaboliser la Russie encore plus auprès des populations ukrainiennes et occidentales
  • Saboter l'amorce de dialogue diplomatique réalisée lors de la déclaration d'Istanbul,
  • Terroriser les populations russophiles et russophones d'Ukraine,
  • Exciter la haine des bataillons spéciaux ukrainiens responsables du massacre.
Sur Boutcha je vous recommande cette analyse pertinente de Michel Collon qui éclaire les zones d'ombre planant sur ce massacre :

 

Si l'armée russe, comme toute les armées du monde en campagne, n'échappe pas malheureusement au crime de guerre individuel commis par le soldat ne maitrisant pas leur stress et pour lequel, que soit l'uniforme qu'il porte ne mérite aucune indulgence ou même silence (je suis partisan pour que son châtiment soit violent et exemplaire). En revanche lorsque ce type de crime se généralise et devient massacre de masse, comme on peut l'observer du côté des forces ukrainiennes, il ne peut être que la conséquence d'une politique d'épuration ethnique animée par une idéologie génocidaire qui relève du crime contre l'humanité.

Depuis la libération, par les armées russes et leurs alliés républicains, de Volnovakha, Marioupol, Izioum, Liman etc... des milliers de témoignages d''habitants ont confirmé les exactions et crimes de guerre commis par les bandéristes depuis 8 ans. Et la propagande ukro-atlantiste, exacerbée par la guerre depuis février 2022, n'a fait qu'augmenter cette haine russophobe et repousser encore plus loin ses limites criminelles (tortures, émasculations et exécutions sommaires de prisonniers russes, arrestations et tortures d'opposants politiques, répressions violentes des russophones, bombardements génocidaires augmentés...).


Aujourd'hui, les regards inquiets sont légitimement tournés vers ce secteur de Kharkov où les soldats russes qui sont toujours présents dans certaines localités ont fait de l'évacuation des civils une priorité absolue et préalable à leur propre retraite salvatrice vers une nouvelle ligne de front. C'est la cas d'Izioum où hier encore, le 10 septembre, la mère d'une amie qui y réside témoignait de son effroi de voir revenir les soudards ukrainiens et de l'évacuation organisée en urgence par l'armée russe.

Au 11 septembre, il semble qu'à son tour la ville d'Izioum soit tombée entre les mains des forces ukrainiennes suite à la retraite provisoire inévitable des forces russes échappant à un encerclement opératif. A confirmer.

La nouvelle ligne de front russe à l'Est de la rivière Oskol reçoit  aujourd'hui de très nombreux renforts venus de Russie et déjà les forces alliées obtiennent des victoires dans leurs premières riposte, écrasant les attaques ukrainiennes lancées depuis 2 jours dans les secteurs de Seversk et Liman.


Aujourd'hui, lorsque j'observe le tsunami des renforts russes convergeant vers le front russo-ukrainien, je n'ai aucun doute sur la prochaine et écrasante riposte militaire russe qui probablement va augmenter drastiquement ses objectifs, ses moyens et sa puissance et poursuivra sans relâche ni pitié jusqu'à la destruction du régime pro-atlantiste de Kiev et de tous ses collabos bandéristes, nazis oligarques et mondialistes.

Mais, au vu de la libération et l'absolution totale des soudards ukro-atlantistes, et tout en priant les dieux que je me trompe, je crains que d'autres Boutcha ensanglantent cette terre russe labourée par la vieille tragédie européenne, cette fois réveillée par l'hégémonie mondialiste.

Au vu de la situation actuelle du front de Kharkov, cette nouvelle offensive russe, qu'ici nous espérons de nos voeux les plus chers, n'est pas seulement une priorité existentielle pour la Russie mais aussi et surtout une urgence humanitaire pour les russes vivant au Sud et à l'Est de l'Ukraine !

Erwan Castel