"Il n'existe rien de constant si ce n'est le changement" BOUDDHA; Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots." MARTIN LUTHER-KING; "Veux-tu apprendre à bien vivre, apprends auparavant à bien mourir." CONFUCIUS ; « Nous savons qu’ils mentent, ils savent aussi qu’ils mentent, ils savent que nous savons qu’ils mentent, nous savons aussi qu’ils savent que nous savons, et pourtant ils continuent à mentir ». SOLJENITSYNE
dimanche 29 décembre 2024
samedi 30 novembre 2024
lundi 26 août 2024
Des nouvelles des fronts avec Erwan Castel 25 août 2024
" L'otan ne lâchera pas l'Ukraine." E. Castel
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Voyage mythique au cœur de l'hybris
D'aucuns, ne regardant que l'aspect politique ou économique ou social du libéralisme occidental, critiquent son paroxysme mondialiste, son hégémonie économique ou la dictature de sa pensée unique.
La paresse intellectuelle consiste à limiter son regard critique aux déclinaisons actuelles de cet Hybris capitaliste suicidaire parvenu à son développement ultime. Or, d'aussi loin que remonte la pensée, philosophique ou religieuse cherchant à mettre en garde l'Homme contre ses propres pulsions délétères, on peut retrouver la même critique anthropologique mais exprimée a travers la dimension psychique des universelles et intemporelles pulsions humaines destructrices pour lesquelles le libéralisme occidental n'est que le plus parfait char de combat pour conquérir le Monde jusqu'à sa destruction.
Pourtant les "Anciens" nous avaient mis en garde contre les tentations et suicidaires de notre anthropocentrisme et notre cupidité dans une critique radicale de cet Hybris illimité dévorant la Vie.
Ainsi du mythe du roi Midas qui nous met en garde contre cette cupidité qui, dans les plaisirs éphémères apportés détruit en réalité le bonheur recherché.
En remerciement de l'hospitalité recue Silène offrit au cupide roi Midas le pouvoir de transformer en or tout ce qu'il touchait. Mais l'abondance rapidement laissa la place à la tragédie lorsque le roi Midas transforma tout ce qu'il aimait en métal de sa chère fille jusqu'à sa nourriture. Il s'en fût alors voir Dionysos pour dernier le libéré de ce don devenu malédiction. Et après s'être purifié dans la rivière Pactole, le roi Midas fut libéré de son aliénation à la richesse.
Critique radicale de la pulsion mortifère de l'accumulation des biens et des richesses et de l'illimitation de leur prolifération inutile et qui "in fine" ne conduit qu'au malheur et au chaos suicidaire.
L'évolution terminale du capitalisme, dans son aliénation au profit de la valeur d'échange est aujourd'hui comme le roi Midas, infectant toutes les actions et pensées humaines, même les plus naturelles et jusque dans leur sémantique où la société occidentale dégénérée vous parle même de votre "capital santé"...
La seule différence entre ce mythe et la réalité c'est que le libéralisme occidental, roi Midas actuel, est tellement déconnecté d'avec la réalité naturelle et jusqu'à fantasmer sur un transhumanisme délirant, qu'il se plaît à sacrifier sa famille, son espèce et jusqu'aux dons de la Nature pour nourrir son Hybris et surtout, dans son aliénation matérielle devenue folie destructrice, il ne risque pas de faire amende honorable et se débarrasser de son vampirisme dans la rivière d'une décroissance revenant aux besoins naturels réels et abandonnant cette hégémonie militaro-capitaliste qui met aujourd'hui le Monde à feu et à sang.
Il faudra sans nul doute tuer ou enchaîner la bête, mais cela c'est l'histoire d'autres mythes initiateurs...
Les forces ukro-atlantistes ont réalisé un nouveau bombardement terroriste sur la centrale nucléaire de Zaporozhye, située à Energodar sur la rive Sud du Dniepr.
Ce énième bombardement sur le site nucléaire a été réalisé par l'artillerie bandériste. Suite au bombardement, la ville d'Energodar a été déconnectée.
Depuis ce mois d'août les attaques ukro-atlantistes sur la Centrale nucléaire d'Energodar se sont intensifiées, et s'inscrivent sans nul doute dans une aggravation des tensions militaires sur ce front Sud.
Une nouvelle localité vient d'être libérée au Nord de Donetsk. Il s'agit de Novogrodovka (14 000 habitants avant la guerre) un des derniers points d'appui extérieur de la défense extérieure de Krasnoarmeïsk (Pokrovsk).
Ici il faut noter que cette petite ville après quelques combats vifs sur ses périphéries Est et Nord est tombée très rapidement et donc sans trop de destructions importantes.
C'est à la fois
- la conséquence des assauts russes multiples qui, après les dernières libération de Krutoy Yar au Nord et Marinovka au Sud menaçaient d'encerclement Novogrodovka.
- La conséquence d'un effondrement exponentiel des forces de défense ukro-atlantistes de ce secteur qui semblent qui trop épuisées préfèrent maintenant se replier vers Krasnoarmeïsk dès après les premiers combats.
Par cet axe d'attaque russe, les forces russes ne sont plus qu'à 8 km maintenant de Krasnoarmeïsk (Pokrovsk), qui est la clef de voûte logistique d'une grande partie du front ukro-atlantiste dans le Donbass (carte 2).
Alawata
mardi 4 juillet 2023
vendredi 11 novembre 2022
Une cicatrice sur le coeur
source : https://alawata-rebellion.blogspot.com/2022/11/une-cicatrice-sur-le-coeur.html
Parmi les hypothèses que j'évoquais dans mon dernier article sur Kherson, la pire, c'est a dire le retrait des forces russes de Kherson a été choisie par le général Sourovikine, ce 9 novembre 2022.
Mais ce général d'experience arrivé depuis 1 mois avait-il vraiment le choix ?
Malheureusement il semble que non. Car Sourovikine a hérité des fruits pourris de cette stratégie du "trop peu trop tard" qui caractérise de mars à octobre ces "opérations spéciales" russes en Ukraine...
Ce retrait probable des forces russes de leur tête de pont sur la rive droite au Nord de l'embouchure du Dniepr flottait dans l'air de plus en plus lourdement depuis quelques jours et les optimistes dont je suis avaient du mal à lui accorder de la crédibilité, tout en l'évoquant dans sa dimension catastrophique.
Voici ma réaction. "à chaud" publiée sur mon canal Telegram où je m'efforce d'informer tout au long de la journée des événements liés à ce conflit.
MERDE !
L'Etat-Major russe vient d'annoncer l'abandon imminent de Kherson !
SOUROVIKINE : "En raison des bombardements constants, Kherson et les colonies adjacentes ne peuvent pas être approvisionnées et fonctionner, la vie des gens est constamment en danger — L'option la plus rapide est d'organiser la défense le long de la ligne de démarcation du Dniepr — La décision de défendre sur la rive gauche du Le Dniepr n'est pas une tâche facile, en même temps, nous maintiendrons la vie de nos militaires et l'efficacité au combat du groupement de troupes . - La manœuvre sera effectuée dans un avenir proche"
CHOÏGOU : "Je suis d'accord avec vos conclusions et propositions. Procéder au retrait des troupes."
C'est le résultat de cette stratégie du "trop peu trop tard" que je dénonce depuis mars 2022.
1/ Retrait de Kiev, Tchernigov, Soumy...
2/ Défaite à Balaklaïa
3 / Retrait d'Izioum et Koupiansk
4 / Défaite à Krasni Liman
5 / Et là, retrait de Kherson !
Des dents vont grincer et parler de trahison !
______________________________
Je ne reviendrai pas ici sur les réactions passionnelles en avalanche qui ont fusé sur les réseaux à l'annonce du retrait de Kherson. Toutes ces réactions, que je salue, depuis celles qui défendent aveuglément le fantasme d'une stratégie russe sans faille à celles qui versent dans un fatalisme sombre et défaitiste, démontrent l'intérêt et une prise de conscience lucide des enjeux et des menaces que ce conflit fait peser sur l'Europe et même le Monde.
Pendant cette nuit blanche passée à mon poste à surveiller un horizon grondant dans les premiers frimas de l'hiver, je n'ai pas cessé de ressasser ce choc majeur que constitue le retrait de Kherson:
Kherson est le chef lieu administratif cette région éponyme située au Nord de la Crimée et le seul centre régional à avoir été libéré par l'armée russe dès le 2 mars 2022 soit 1 semaine seulement après le commencement des opérations militaires en Ukraine.
Voyons pour commencer les réactions de 2 hommes qui sont connus pour ne pas garder leur langue dans leur poché :
SUR LE RETRAIT DE KHERSON:
Tout d'abord Yevgeny Prigozhin, le patron de Wagner, a commenté la décision du retrait des troupes russes de Kherson
« Ni moi ni les groupes Wagner à Kherson ne se sont rendus. Bien sûr, ce n'est pas une étape victorieuse dans cette guerre, mais il est important de ne pas agoniser, de ne pas se battre dans la paranoïa, mais de tirer des conclusions et de travailler sur les erreurs. Et ensuite comprendre qui a raison, qui a tort et quelle est l'essence du problème.
Sourovikine doit retirer ses troupes et sauver des milliers de soldats qui sont en fait encerclés sur le territoire ennemi, qui est complètement coupé des voies d'approvisionnement. Qui et pourquoi a donné des instructions pour prendre cette position est une autre question.
La décision prise par Sourovikine n'est pas facile, mais il a agi comme un homme qui n'a pas peur des responsabilités. Il l'a fait de manière organisée, sans crainte, prenant sur lui l'entièreté de la prise de décision.
Je tiens à souligner que l'opération de retrait des troupes est toujours extrêmement difficile. Tourner le dos à l'ennemi est impossible pour quitter la position.
Le retrait des troupes avec des pertes minimes est la plus grande réussite de Sourovikine, il ne fait pas honneur aux armes russes, mais met l'accent sur les qualités personnelles du commandant.
Lorsque Sourovikine a été nommé à ce poste, il a parfaitement compris ce qui se passerait en octobre-novembre et savait parfaitement quelles seraient les étapes à venir."
Ensuite, le Président de la Republique de Tchétchénie, Ramzan Kadyrov, qui a également soutenu la décision du général Sourovikine de retirer les troupes de Kherson:
Ceci dit, ce retrait reste une cicatrice au cœur que l'Etat Major devra rapidement soigner car:
Kherson est un symbole politique
Cette ville de près de 300 000 habitants est aussi un symbole de l'histoire et l'identité russes de cette rive septentrionale de la Mer Noire. Fondée en 1778 par le prince Potemkine sous l'égide de l'impératrice Catherine II, cette ville devient le centre administratif et culturel de la Novorossiya abritant également les chantiers navals d'où sortira la première flotte russe de la Mer Noire, basée à Sébastopol. Potemkine sera d'ailleurs inhumé en sa cathédrale apres sa mort.
Kherson est un point stratégique
Située sur la rive droite du Dnieor et à proximité de son embouchure, cette ville est essentielle pour protéger les accès continentaux vers la Crimée, mais aussi organiser des offensives en direction de Nikolaïev puis Odessa ainsi que vers Krivoï Rog,
Enfin il ne faut pas oublier que Kherson est indissociable des rares franchissements existant par dessus le Dniepr dans ce secteur 2 routiers et 1 ferroviaire), et du barrage hydroélectrique de Kakhovka d'où part également le canal de Crimée alimentant la péninsule russe en eau potable.
Pourquoi cette humiliation
Appelons un chat un chat et une défaite, même anticipée par un retrait volontaire, une defaite. Mais au lendemain des discours patriotiques célébrant le rattachement référendaire de cette région à sa Mère Patrie, son abandon est même ressenti par beaucoup comme une humiliation, et à juste titre.
Je pense qu'avec Kherson, la Russie paie le prix fort de la demi mesure de sa stratégie que j'ai résumé depuis mars à ce "trop peu, trop tard", auquel se rajoutent les inevirables dysfonctionnements et impérities d'un commandement (englué dans une rigidité proceduriale) déouvrant les modes opératoires d'un nouveau type de conflit pour lequel les forces ukro-atlantistes se préparaient depuis 8 ans.
Pour rester sur ce front de Kherson, le retrait auquel nous assistons était prévisible du moment où les forces russes n'avançait plus au milieu d'une steppe ressemblant à un champ de tir sans localités ou coupure naturelle pour y solidifier une vraie défense.
La fragilité de cette tête de pont russe était prévisible dès mars, lorsque les colonnes russes, trop peu nombreuses avait échoué à prendre le contrôle de Nikolaïev en traversant, plus en amont le Boug Méridional sur laquelle cette ville est posée comme un verrou sur la route vers Odessa. Non seulement Nikolaïev est resté sous le contrôle des forces ukro-atlantistes mais elle est devenue la base arrière de toutes leurs offensives sur Kherson commencées fin août 2022.
Par manque d'effectifs, l'Etat Major russe en concentrant ses moyens offensifs sir le Donbasd a pris le risque de laisser pourrir les situations bancales des fronts Nord et Sud. Et devant les difficultés à progresser dans le Donbass cesx2 fronts latéraux ont fini par céder, d'abord dans le Nord en septembre, puis en octobre dans le Sud. Et avant que n'arrivent les renforts des mobilisés appelés trop tardivement pour compter les brèches.
Et maintenant ?
Alors que les pluies embourbaient les offensives ukro-atlantistes, que les forces russes leur infligeaient des pertes de plus en plus lourdes, le général Sourovikine a suand même décidé du rerait de la rive droite du Dniepr, donc de Kherson.
Il est clair qu'il y a derrière cette "décision difficiles" pour reprendre mes termes du Chef d'Etat Major des ordres politiques s'inscrivant certainement dans le cadre d'accords "secrets" entre Moscou et Washington, et qui vraisemblablement ne dureront que le temps du dépouillement des votes du Midterm étasunien
Sur le front, nous entrons dans la période boueuse et, à part dans les villes, peu de mouvements operatifs sont à attendre avant l'arrivée du général Hiver "durcissant la steppe devant les pas des chevaux"
Pendant cette période, le général Sourovikine réorganiser ses corps de bataille qui seront alors renforcés par les renforts arrivant pour, je l'espère de tous mes vœux lancer cette offensive d'hiver dont les russes ont le secret, libérer ma totalité du Donbasd et reprendre Kherson jusqu'à Odessa, sans ou lier Karkhov...
Mais ne faudra pas trop tarder car le temps profite aussi à l'ennemi et la cicatrice sur le cœur saigne.
Erwan Castel
samedi 29 octobre 2022
samedi 29 octobre 2022 L'OTAN en guerre contre la Russie
Source : https://alawata-rebellion.blogspot.com/2022/10/lotan-en-guerre-contre-la-russie.html
1 / L'assistance aérienne électronique
2 / L'armement spécialisé de l'OTAN
A priori le type de drone utilisé est un modèle de drone "ultra" perfectionné de conception britannique et dont il est hautement improbable que le service maitrisé soit assuré par des opérateurs ukrainiens mais bien par des spécialistes de l'OTAN.
De la co-belligérance à la belligérance
Non loin de la Crimée se trouve la base d'Ochakov (dans l'embouchure du Boug Méridional à l'Ouest de Kherson) qui abrite le "73ème centre des opérations spéciales maritimes", qui avant février était encadré par environ 300 membres des SBS et SAS britanniques, officiellement "instructeurs". Cette base officieuse de l'OTAN a ouvert en 2017 et je doute fort que tous les SBS soient partis en février !
En réaction à cette nouvelle attaque contre Sébastopol, la Russie a décidé de suspendre sa participation à "l'accord sur les céréales" et a interpeller l'ONU au sujet de cette attaque d'aujourd'hui et celle contre les North Stream I et II de la Baltique qui portent sans conteste la signature de l'OTAN dans leur exécution et constituent donc de facto un "casus belli" contre la Russie.
L'OTAN participe directement depuis avril à des attaques "ukrainiennes" contre les ressources et les forces russes, dans une probabilité croissante devenue aujourd'hui certitude. Quelle sera la réponse de la Russie sachant qu'elle a été déjà promise en cas de ce type de scénario.
Moscou se doit de réagir vite et fort car sinon les discours forts du Kremlin sur la défense forte du sanctuaire national se dégonfleront comme des ballons de baudruche invitant les ukro-atlantistes à pousser toujours plus loin dans l'inadmissible leurs attaques provocatrices.
Le temps des "opérations spéciales" est bel est bien terminé, celui de la guerre doit commencer !
Erwan Castel
lundi 24 octobre 2022
dimanche 23 octobre 2022 - Kherson sera t-il un nouveau Stalingrad ?
Source : https://alawata-rebellion.blogspot.com/2022/10/kherson-sera-t-il-un-nouveau-stalingrad.html
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Photo: Vyacheslav Madiyevskyy/Reuters |
Malgré leur défaite cuisante subie lors de leurs dernières attaques sur le front de Kherson, les forces ukrainiennes, poussées par un régime de Kiev lui-même pressé par Washington, semblent vouloir lancer une nouvelle offensive contre cette ville stratégique située sur l'embouchure du Dniepr, espérant la conquérir avant l'arrivée de l'Hiver qu'annoncent depuis quelques jours des pluies automnales de plus en plus froides.
- La hauteur de la vague pourrait atteindre 4,8 mètres et la largeur du déversement pourrait être de 5 kilomètres,
- 2 heures et demi après la rupture du barrage, la vague atteindra sa pleine puissance,
- L'eau se précipitera à environ 25 km/h, inondant très rapidement les quartiers bas de la ville comme le micro-district d'Ostrov,
- La vague déferlante atteindra la périphérie de Kherson en 2 heures, le niveau d'eau maximal (+ 5 mètres) en 14 heures,
- L'inondation durera 3 jours et détruira la quasi totalité de Kherson.
Dans le contexte des frappes russes ciblant les ressources énergétiques ukrainiennes, l'envie de reprendre le contrôle de la centrale nucléaire de Zaporodje (qui fournissait 25 % de l'électricité ukrainienne avant février), libérée par les forces russes début mars, est devenue une obsession du commandement ukro-atlantiste.
2 assauts fluviaux ont été déjà déjoués, partant du secteur de Nikopol, sur la rive opposée du Dniepr, et des attaques terrestres sont également régulièrement tentées ou en préparation depuis le Nord Est et le Sud Ouest afin de longer la rive Sud du fleuve jusqu'au site nucléaire.
Le 21 octobre 2022, les forces ukro-atlantistes ont à nouveau tenté de s'emparer par un 3ème assaut fluvial du site d'Energodar où se situe la centrale nucléaire de Zaporodje (la plus grande de la région) et qui est située en amont du barrage de Kakhovka, sur la rive Sud de la retenue d'eau éponyme.
Vers 4h du matin, deux escadrons de l’armée ukrainienne ont essayé de débarquer sur la rive gauche du réservoir de Kakhovka pour s’emparer du site. L’opération impliquait 37 embarcations, 12 lourdes et 25 légères, chargés de militaires ukrainiens.
Les forces russes qui sécurisent le périmètre de la centrale, ont repoussé l’attaque en éliminant plus de 90 militaires et 14 embarcations.
En outre, la partie nord de la ville d’Energodar et les environs du site nucléaire ont essuyé 13 tirs de la part de l’armée ukrainienne. Par tir de riposte, tous les points d’artillerie ennemis ont été neutralisés.