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jeudi 4 janvier 2018

Ce belge a tout quitté pour créer un Monde Nouveau : « là où tout est possible » / This Belgian left everything to create a New World: "where everything is possible"

https://mrmondialisation.org/ce-belge-a-tout-quitte-pour-creer-un-monde-nouveau/


(Activer les sous-titres pour l'intervention en espagnol à la fin de la vidéo.)



1 janvier 2018

Et il l’a vraiment fait ! C’est l’histoire pas si ordinaire d’un utopiste assumé, un jeune Belge qui n’a pas froid aux yeux et son idée folle : créer un nouveau monde ! un petit lopin de terre où l’Humain et la nature vivent en équilibre, avec le rêve de devenir auto-suffisant mais connecté. Plusieurs années après, il est fier de nous présenter son Monde Nouveau en Colombie. Rencontre avec Philippe Bekaert.


Philippe Bekaert vient juste d’avoir 30 ans. Malgré “la folie de la jeunesse”, comme il dit, il prouve surtout qu’il a de l’aplomb et une solide maturité pour avoir créé ce petit paradis unique au monde ! Ex-jardinier indépendant à Bruxelles, Philippe était fatigué de « bosser » 14h par jour sans autre but que de travailler. Papa flamand, maman française, il a grandi à Courtrai et a fait ses études d’économie à Lille en français. C’est là qu’a germé l’envie d’un autre modèle plus respectueux de la nature et des communautés locales. Alors, pour donner plus de sens à sa vie, il est parti à l’âge de 27 ans et il ne savait absolument pas où il allait s’installer. Un choix audacieux… Aujourd’hui, après des années de travail pour tout reconstruire, il peut nous dire “Bienvenue à Mundo Nuevo, là où tout est possible”.

Situé dans la Sierra Nevada de Santa Marta (au nord de la Colombie), juste au-dessus de Minca, Mundo Nuevo (du nom de cette vallée) est une ferme biologique et une auberge, dédiées à la durabilité et à l’éducation à travers la préservation des ressources naturelles de la terre. Projets de permaculture, de reforestation, de réserve naturelle, préservation de l’eau des montagnes, apiculture, recyclage très poussé, tout ce petit monde est animé par la nécessité d’une vie durable et la volonté d’avoir un impact positif sur son environnement. Le rêve ? Atteindre l’auto-suffisance tout en assurant l’emploi à long terme d’ici peu. Un rêve qui tient largement la route.

Philippe nous accueille les pieds nus, connecté à la terre, avec sa longue barbe. Il a d’ailleurs fait le pari de se raser la barbe uniquement le jour où Mundo Nuevo serait auto-suffisant. En attendant, il vit dans sa petite cabane en bois construite il y a deux ans avec des matériaux de récupération et du bois offert par la forêt, tel Robinson Crusoé : “Le changement vient de soi-même. Tout le monde doit participer au changement. On n’a plus le temps d’attendre. Il est urgent de bouger. L’économie, comme on l’envisage, ne prend pas en compte le bien-être de la communauté et le respect de la nature. Ici, on essaie d’avoir un équilibre au niveau du respect de la communauté et de la nature. Notre système ne peut pas perdurer comme cela, comme le modèle économique actuel.” nous confie-t-il.

En accueillant des voyageurs dans son “hostel” ultra-minimaliste, Mundo Nuevo se donne les moyens de concrétiser ses idées ainsi que l’emploi de 18 locaux à temps plein. C’est le noyau de son activité permettant de structurer l’ensemble de son monde. Le reste des bonnes énergies vient des nombreux volontaires qui décident de venir passer un peu de temps et de s’inspirer de cette expérimentation singulière. Tous les jours, 25 personnes s’activent dans la propriété et vivent en communauté : “nous voulons faire de Mundo Nuevo un think-tank, un incubateur, un lieu d’exposition de la vie durable!”. La ferme accueille et encadre de jeunes porteurs de projets à caractère « positifs » comme Katrina, américaine et son projet de savon naturel “sierra sana” ! Mundo Nuevo est devenu un petit laboratoire pour un monde nouveau et auto-suffisant.

Les 4 grands principes de Mundo Nuevo sont l’eau, l’alimentation, la stabilité économique et l’énergie. Le tout animé par l’éducation, la sensibilisation et la communauté. “Sans eau, il n’y a pas de vie. Mundo Nevo a la chance d’avoir une source d’eau. La stabilité économique nous vient grâce aux voyageurs qui résident ici. L’indépendance énergétique, c’est juste un investissement. Il reste donc l’alimentation et c’est le gros morceau. Notre but final pour une alimentation durable est de cultiver et produire tout ce que l’on consomme, excepté le sel ! Avec un modèle de permaculture pour la production de tous les fruits, légumes, herbes aromatiques et épices, graines, huile d’avocat, plantes médicinales, noix, champignons, oeufs, etc…” Côté cuisine, c’est nourriture végétarienne pour tout le monde !

L’objectif est titanesque mais pas impossible sur ce flanc de montagne de 49 hectares, étendu entre 550m et 1150m d’altitude et traversé par 2 petits cours d’eau. Une situation qui offre une large période de récolte sur 3 espaces de potager et plusieurs microclimats. Sans pour autant transformer la montagne en zone de culture, Mundo Nuevo travaille aussi pour préserver les parties sauvages de son environnement, protéger les pentes dégradées par l’érosion et améliorer le rendement de la plantation de café et du magnifique verger donnant des avocats, des papayes, des citrons, des mangues, des fruits de la passion, des goyaves, des mandarines, de la canne à sucre,…

La Culebrera, un des 3 jardins de la zone est méticuleusement entretenu par Léandro, Belge de 27 ans qui a étudié l’agronomie à Gembloux. Il travaille aussi selon les principes de la permaculture et l’aide des abeilles de ses ruches. Il vit là en solitaire, à quelque centaines de mètres en aval de la ferme principale. Mais aussi, avec l’aide régulière de l’équipe et des volontaires. « On vit vraiment avec les cycles du soleil et de la lune ici, je n’ai pas besoin d’électricité. C’est agréable de vivre avec peu, tu te rends compte au final que tu peux trouver ton bonheur dans des choses vraiment très simples. Quand tu le vis, tu l’intègres profondément, c’est un rêve que j’ai depuis tout petit, je suis heureux de le réaliser ! J’ai terminé mes études d’ingénieur pour me retrouver en plein milieu de la jungle avec tout ce dont j’ai besoin. On est dans un moment du développement humain qui est clé, on prend de plus en plus de vitesse dans notre société, c’est maintenant qu’il faut faire des choix judicieux car on a déjà été un peu trop loin dans le processus de dégradation de l’environnement. »

Mundo Nuevo est une communauté dynamique et inspirante où se côtoient des individus plein d’optimisme et de réalisme dans l’avenir. Il a aujourd’hui une organisation sociocratique dans laquelle chaque membre a voix au chapitre et a des responsabilités différentes mais une valeur et une rémunération égalitaire. Chaque semaine, après le repas du soir, ils se rassemblent pour débattre des grands projets et prendre des décisions ensemble. Philippe, même s’il restera toujours à la base de ce projet, a arrêté d’être le “chef” pour devenir un membre de la communauté à part entière.

Et cette belle équation ne serait pas parfaite si elle n’intégrait pas les gardiens de cette montagne : la communauté des indiens Wiwas. Ils ont bâti ensemble le projet du village indigène, Awindua. Un petit village traditionnel, à côté de la ferme, dans lequel la communauté vit et tente de promouvoir sa culture menacée et les traditions de ces familles : la production artisanale et organique de panela et de sacs traditionnels. Ici, la présence des différentes communautés ne pose de problème à personne. Nous sommes accueillis sur place par deux indiens tout habillés de blanc : Luntana Gil Alberto, 21 ans, devenu un ami de Philippe Bekaert, et son grand oncle, Jacinto Gil Daza, 64 ans et Mamo (guide spirituel, sage de la communauté). “On fait partie d’un même monde. On est sur la même planète, donc, collaborons ensemble”, explique Luntana. “J’ai énormément appris au contact des Occidentaux.”

Le sage prend alors la parole en Damana, la langue indigène des Wiwas. “Il faut prendre soin de la terre, de la Pachamama, de la terre mère, de la mère nature. Arrêter de gaspiller les minerais, de polluer le fleuve,… Être plus respectueux de la terre. Arrêter de détruire les éléments naturels.” On comprend rapidement pourquoi le projet de Philippe Bekaert a parfaitement trouvé sa place dans la région.

Quand on rayonne, forcément on inspire son entourage. Valérie, la mère de Philippe, la cinquantaine, va également venir s’installer bientôt dans ce petit coin de paradis. Dernier élément symbolique, et pas des moindres, l’endroit était utilisé dans le passé par les guérilleros et les paramilitaires pour leurs activités. Un lieu de guerre donc, que Philippe a transformé en un endroit de paix, de partage et de communion. On souhaitera également au reste du monde à renaître de ses cendres pour trouver un chemin beaucoup plus équilibré et sage.

mardi 12 novembre 2013

Les grands médias occultent que Monsanto a poussé 284.000 paysans indiens au suicide / The mass-media are hiding the Monsanto's responsibility for the suicide of 284.000 indians farmers


12 novembre 2013


Monsanto a réussi à prendre le contrôle de la production du coton en Inde avec l’appui de gouvernements soumis, néo-libéraux et aujourd’hui 90% de la production dépend des semences et des poisons. Ce qui a entraîné une destruction du mode paysan de production du coton et l’endettement généralisé des producteurs. La conjonction de l’usage de produits toxiques qui ont mené à la dépression et à la honte de la dette, ont poussé depuis 1995 284.000 paysans indiens au suicide. Un véritable génocide occulté par les grands médias du monde entier et dont le coupable principal est l’entreprise privée Monsanto.



C’est pour près de 3000 personnes que la célèbre scientifique indienne Vandana Shiva a réalisé un exposé d’une heure et a répondu aux questions, ouvrant la IIIème journée internationale d’agro-écologie à Botucatu, Brésil, l’après-midi du 31 juillet 2013.

Vandana Shiva a commencé par raconter sa vie d’étudiante en biologie et en physique quantique à l’université, aliénée par rapport aux réalités du monde, jusqu’au choc que signifia pour elle le tragique accident survenu dans l’usine états-unienne de pesticides Union Carbide, installée à Bhopal qui causa la mort de 35 mille indiens, il y a trente ans. A partir de là, elle s’est convertie à la cause du peuple et n’a cessé d’enquêter sur les activités des entreprises transnationales dans l’agriculture.

Elle est aujourd’hui considérée comme une des principales scientifiques et chercheuses en matière des atteintes à la santé et de la destruction de la biodiversité que les OGM et les produits agro-toxiques des entreprises transnationales causent dans le monde entier.

Elle est repartie des conséquences de la “révolution verte” des années 60, que le gouvernement des États-Unis imposa à son aire d’influence comme moyen de vendre plus de produits agro-chimiques et plus de marchandises agricoles, subjuguant la paysannerie de tous ces pays. Résultat : 65% de toute la biodiversité et des ressources en eau douce mondiale ont été polluées par les agro-toxiques. Des études montrent que 40% de l’effet de serre qui affecte le climat planétaire est causé par l’usage excessif et non nécessaire de fertilisants agricoles chimiques. Dans de nombreuses régions d’Europe, à la suite de la mortalité et de la disparition des abeilles, la productivité agricole a déjà chuté de 30%. Vandana Shiva a rappelé que si nous nous calculions les préjudices et les coûts nécessaires pour rétablir la biodiversité, rééquilibrer l’environnement et remédier aux dégâts climatiques, le montant en dollars dépasserait le chiffre d’affaires de la vente de biens par les entreprises.

En ce qui concerne l’action des entreprises transnationales qui opèrent dans l’agriculture – Monsanto, Bungue, Syngenta, Cargill – Vandana explique qu’elles contrôlent la production et le commerce mondial de la soja, du maïs, du colza et du blé, martelant via la publicité que l’humanité dépend des aliments produits par l’agro-business. En réalité l’humanité se nourrit de centaines d’autres végétaux et sources de protéines qu’elles écartent et n’ont pas encore pu contrôler.

Pour la chercheuse “ces entreprises qui promeuvent les OGM n’ont rien inventé et n’ont rien développé. La seule chose qu’elles ont faite fut d’opérer des mutations génétiques qui existent dans la nature pour rentabiliser la vente de leurs produits agro-toxiques.”

Elle a expliqué que Monsanto a réussi à prendre le contrôle de la production du coton en Inde avec l’appui de gouvernements soumis, néo-libéraux et qu’aujourd’hui 90% de la production dépend des semences et des poisons. Ce qui a entraîné une destruction du mode paysan de production du coton et l’endettement généralisé des producteurs. La conjonction de l’usage de produits toxiques qui ont mené à la dépression et à la honte de la dette, ont poussé depuis 1995 284.000 paysans indiens au suicide. Un véritable génocide occulté par les grands médias du monde entier et dont le coupable principal est l’entreprise privée Monsanto.

Malgré tout ce sacrifice en vies humaines, Monsanto reçoit dans son pays 200 millions de dollars annuels, perçoit des royalties pour l’usage de semences génétiquement modifiées de coton.
La critique du modèle de l’agro-business en général

Le modèle de l’agro-business n’est qu’une forme de s’approprier les bénéfices des biens agricoles mais il ne résout pas les problèmes du peuple. La preuve : en augmentant beaucoup la production, nous pourrions alimenter 12 milliards de personnes alors qu’aujourd’hui nous avons un milliard de personnes qui souffrent de la faim quotidiennement, 500 millions d’entre elles étant des paysans qui ont vu leur système de production d’aliments détruit par l’agro-business.

Les produits agricoles sont de simples marchandises, plus des aliments. 70 % des aliments dans le monde restent produits par les paysans. Nous devons comprendre que les aliments sont la synthèse de l’énergie nécessaire aux êtres humains pour survivre à partir du milieu où ils vivent, recueillant cette énergie de la fertilité et de l’environnement. Plus grande la biodiversité naturelle, plus grand le nombre de sources nutritives et plus saine pour les humains l’alimentation produite dans cette région. L’agro-business a détruit la biodiversité et les sources d’énergie véritables.

Les entreprises utilisent le fétiche de la publicité des techniques modernes de la bio-technologie utilisées pour augmenter la productivité des plantes. Mais ce n’est qu’un hameçon : quand on fait des recherches sur ces bio-technologies on se heurte au secret. Dans le fond elles ne sont que des mécanismes pour augmenter la rentabilité des grandes plantations ; l’agriculture industrielle est la standardisation de la connaissance, la négation de la connaissance de l’art de cultiver la terre. La vraie connaissance est développée par les agriculteurs eux-mêmes et par les chercheurs dans chaque région, dans chaque biome, pour chaque plante.

Le modèle de l’agro-business veut transformer les personnes en « consommateurs » de leurs produits. Nous devons combattre l’usage et le réductionnisme du terme “consommateurs”, pour utiliser l’expression "êtres humains" ou personnes qui ont besoin de vie saine. Le consommateur est une réduction subalterne de l’être humain.

Les entreprises de l’agro-business disent qu’elles incarnent ledéveloppement et le progrès, qu’elles contrôlent 58% de toute la production agricole mondiale, mais en fait elles ne donnent du travail qu’à 3% des personnes vivant dans le monde rural. C’est donc un système anti-social.

La scientifique indienne a révélé qu’elle fait partie d’um groupe de 300 autres chercheurs internationaux qui se sont consacrés à étudier l’agriculture pendant trois années intensives et ont démontré que ni la révolution verte des États-Unis ni l’usage intensif des semences transgéniques et des produits agro-chimiques ne peuvent résoudre les problèmes de l’agriculture et de l’alimentation mondiales. Seule peut le faire la récupération des pratiques agro-écologiques em harmonie avec la biodiversité, partout sur la planète.

Elle a conclu sa critique du modèle de l’agro-business en montrant comment son projet génère la destruction, la peur, parce qu’ il est basé sur la concentration et l’exclusion. C’est pour cela que les entreprises procèdent à l’intimidation ou à la cooptation des scientifiques qui s’opposent à elles.
La solution : l’agro-écologie.

Le modèle agro-écologique est le seul qui permette de développer des techniques accroissant la productivité et la production sans destruction de la biodiversité. L’agro-écologie est la seule forme de créer de l’emploi et des formes de vie saines pour que la population puisse vivre en milieu rural sans être contrainte de se marginaliser dans les villes.

Surtout, les méthodes agro-écologiques sont les seules qui permettent la production d’aliments sains, sans poisons.
6 recommandations aux jeunes étudiants en agro-écologie et aux producteurs agricoles.

1. La base de l’agro-écologie est la préservation et la mise en valeur des sources nutritives existantes dans le sol – en cela elle s’est référée à une autre scientique présente à cette rencontre et qu’elle a écoutée attentivement – la professeure Ana Maria Primavesi. Nous devons appliquer des techniques qui garantissent la santé du sol et de cette santé recueillir les fruits en termes d’énergie saine.

2. Stimuler et promouvoir le contrôle des semences par les agriculteurs. Les semences sont la garantie de la vie. Nous ne pouvons permettre que des entreprises privées, transnationales, les transforment en marchandises. Les semences sont un patrimoine de l’humanité.

3. Nous devons lier l’agro-écologie à la production d’aliments sains qui garantissent la santé et peuvent ainsi conquérir les cœurs et les esprits des habitants des villes comme des zones rurales, de plus en plus empoisonnés par les marchandises traitées par les agro-toxiques (multiplication de cancers depuis quarante ans). Si nous lions les aliments à la santé des personnes, nous gagnerons des millions des habitants des villes à notre cause.

4. Nous devons transformer les territoires sous contrôle des paysans en véritables sanctuaires de semences, d’arbres sains, de cultures de la biodiversité, d’élevage d’abeilles, de diversité agricole.

5. Nous devons défendre l’idée, qui fait partie de la démocratie, de la liberté des personnes de choisir les aliments. Les produits de référence ne peuvent pas se réduire à ceux que les entreprises décident de mettre dans les rayons.

6. Nous devons lutter pour que les gouvernements cessent d’utiliser des fonds publics qui appartiennent à l’ensemble des citoyens, pour les transférer en subventions aux grands propriétaires et entrepreneurs de l’agro-industrie. C’est ce qui se passe dans le monde entier et aussi en Inde. Le modèle de l’agro-business ne survivrait pas sans ces subventions et sans les avantages fiscaux offerts par les gouvernements qui les garantissent.

En Inde, rappelle Vandana Shiva, on a vécu des problèmes majeurs à l’époque du colonialisme anglais. Gandhi a enseigné que la force est de toujours “lutter pour la vérité”. Le capital trompe, ment, pour pouvoir accumuler des richesses. Et la vérité est avec la nature, avec les personnes. S’il existe une volonté politique de réaliser des changements, s’il y a une volonté de produire des aliments sains, il deviendra possible de les cultive. 


Source : mouvementsansterre.wordpress.com