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mercredi 23 juillet 2025

"Something TERRIBLE is Happening in EUROPE... | Pepe Escobar”


 In this explosive breakdown, geopolitical analyst Pepe Escobar reveals the deeper game behind the Ukraine conflict and how Europe is being drawn into a long-term confrontation with Russia. He exposes the military-industrial incentives driving NATO’s escalation, the covert training of Ukraine’s next leader by British intelligence, and the strategic patience of Russia as it prepares for a much larger war. From the risk of false flag attacks in Crimea to the possibility of a full NATO-Russia conflict by 2030, Escobar explains why the current situation is just the beginning—and why Western leaders are sleepwalking into catastrophe. This is a sobering look at the forces shaping Europe’s future, and why the worst may still be ahead.

 Dans cette analyse explosive, l'analyste géopolitique Pepe Escobar révèle les enjeux profonds qui se cachent derrière le conflit ukrainien et explique comment l'Europe est entraînée dans une confrontation à long terme avec la Russie. Il dénonce les motivations militaro-industrielles qui poussent l'OTAN à l'escalade, la formation secrète du prochain dirigeant ukrainien par les services secrets britanniques et la patience stratégique de la Russie qui se prépare à une guerre beaucoup plus vaste. Du risque d'attaques sous faux pavillon en Crimée à la possibilité d'un conflit total entre l'OTAN et la Russie d'ici 2030, Escobar explique pourquoi la situation actuelle n'est qu'un début et pourquoi les dirigeants occidentaux marchent vers la catastrophe sans s'en rendre compte. Il s'agit d'un regard lucide sur les forces qui façonnent l'avenir de l'Europe et sur les raisons pour lesquelles le pire est peut-être encore à venir.

Traduit avec DeepL.com (version gratuite)
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🎥 Credit: Dialogue Works — “Pepe Escobar: Trump Targets BRICS – But BRICS Is Locked and Loaded!”
   / @dialogueworks  

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jeudi 17 juillet 2025

Comprendre la fureur de Moscou : le dossier russe contre l'Occident

 Source : https://english.pravda.ru/opinion/163239-moscow_fury/

Traduction automatique 

Des promesses non tenues aux missiles sur le pas de la porte, les griefs de la Russie s'étendent sur des décennies. Ils ont façonné le chemin du Kremlin vers la guerre.

Permettez-moi de le dire clairement : Je ne soutiens pas la guerre. J'ai vécu le Viêt Nam pendant mon adolescence et la paix est ancrée dans mon âme.

Mais je sais aussi que les guerres naissent souvent de blessures. Et si nous voulons arrêter la prochaine guerre, nous devons regarder, non seulement le feu, mais aussi l'herbe sèche et les allumettes oubliées qui ont précédé.

C'est l'histoire d'un grief. De trahison. De mémoire. Et de peur. Avec les yeux de la Russie, pas les nôtres.

Une promesse qui traverse le temps

En 1990, alors que la guerre froide touchait à sa fin, le secrétaire d'État américain James Baker aurait déclaré au dirigeant soviétique Mikhaïl Gorbatchev que l'OTAN ne s'étendrait « pas d'un pouce vers l'est ». Cette déclaration a été faite dans le contexte de la réunification de l'Allemagne. Aucun traité n'a été signé. Aucun engagement formel n'a été pris.

Mais parfois, l'histoire n'est pas façonnée par des contrats, elle est façonnée par la confiance.

Et Moscou avait confiance dans le fait que l'OTAN - l'alliance militaire construite pour contenir l'Union soviétique - ne continuerait pas à se rapprocher après que l'Union soviétique ait cessé d'exister. Pourtant, elle s'est rapprochée. En 1999, la Pologne, la Hongrie et la République tchèque ont adhéré à l'OTAN : La Pologne, la Hongrie et la République tchèque. En 2004 : les États baltes - Lettonie, Lituanie, Estonie - qui faisaient autrefois partie de l'URSS. Au fil du temps, l'OTAN a englouti 14 nouveaux membres, se rapprochant de plus en plus du cœur de la Russie.

Pour les Américains, cette expansion était qualifiée de défensive. Volontaire. Protectrice. Mais pour le Kremlin, cela ressemblait à une trahison déguisée en diplomatie.

Et la trahison, une fois ressentie, ne s'oublie pas.

Le Kosovo : La première coupure profonde

En 1999, l'OTAN a bombardé la Serbie, proche alliée de la Russie, sans l'aval des Nations unies, sous prétexte de mettre fin au génocide au Kosovo. C'était peut-être le cas. Mais pour la Russie, il s'agissait d'une nouvelle règle réécrite par l'Occident. Une autre guerre menée sans consensus mondial. Un autre exemple de « la force fait le droit ».

Lorsque le Kosovo a déclaré son indépendance en 2008 et que l'Occident l'a reconnue, la Russie s'en est souvenue. Elle a archivé ce moment. Des années plus tard, lorsqu'elle a annexé la Crimée, elle a invoqué le Kosovo comme précédent. « C'est vous qui avez fixé les règles », semble-t-elle dire. « Ne pleurez pas quand nous les suivons ».

Les révolutions de couleur : Démocratie ou déstabilisation ?

Au début des années 2000, des soulèvements démocratiques ont balayé la Géorgie, l'Ukraine et le Kirghizstan. L'Occident les a célébrés comme des victoires de la liberté. Mais pour la Russie, ils ressemblaient à des marionnettes de la CIA qui renversaient les gouvernements le long de leurs frontières.

Pour eux, les révolutions orange et rose n'étaient pas des aspirations populaires, mais un empiétement occidental enveloppé d'idéalisme. À leurs yeux, l'Amérique ne répandait pas la démocratie. Elle propageait le changement de régime et s'en rapprochait.

En 2008, l'OTAN a fait la promesse ouverte que l'Ukraine et la Géorgie deviendraient un jour membres de l'organisation. Ce fut un tournant. Poutine a alors mis en garde George W. Bush : L'Ukraine n'est pas seulement un voisin, elle fait partie de nous. Culturellement, historiquement, émotionnellement. Pour la Russie, c'était comme regarder un étranger essayer d'adopter son enfant.

Quand le miroir se fissure

En 2014, une révolution en Ukraine a chassé le président pro-russe Viktor Ianoukovitch. Les dirigeants occidentaux ont applaudi. Mais pour Moscou, c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase. Ils y ont vu un coup d'État, orchestré et soutenu par les États-Unis et l'Europe. Ils craignaient de perdre la Crimée, où se trouvait leur flotte de la mer Noire. En l'espace de quelques semaines, les troupes russes sont intervenues et ont annexé la Crimée.

Des sanctions ont suivi. Les condamnations ont afflué. Mais Poutine n'a pas bronché. De son point de vue, il ne déclenchait pas une nouvelle guerre, il répondait à une guerre qui s'annonçait depuis des décennies.

La mémoire des missiles : Cuba à l'envers

En 1962, les États-Unis ont failli entrer en guerre nucléaire à cause de missiles soviétiques installés à Cuba, à 90 miles de la Floride. Nous avons parlé de menace existentielle. Nous avons exigé que les missiles soient retirés. Ils l'ont été.

Imaginez maintenant que la Russie regarde l'OTAN placer des systèmes de missiles en Pologne et en Roumanie. Imaginez qu'elle entende les dirigeants ukrainiens plaider en faveur de l'adhésion à l'OTAN. Imaginez ce que cela donne à travers le prisme de Cuba - sauf que les missiles se trouveraient à la frontière de la Russie, et non plus à 90 miles de ses côtes.

Est-ce de la paranoïa ? Peut-être. Mais l'histoire américaine montre que nous serions du même avis.

Le coup de grâce

Fin 2021, la Russie a lancé des ultimatums : L'OTAN ne doit pas admettre l'Ukraine. L'Occident refuse. En février 2022, les chars ont roulé.

C'est regrettable... Mais c'était, à leurs yeux, inévitable.

Pourquoi il est important de comprendre

Voir le monde à travers les yeux d'une autre personne ne signifie pas que vous êtes d'accord avec elle. Cela signifie que vous les comprenez. Et la compréhension, même dans les heures les plus sombres, est ce qui donne naissance à la paix.

Nous vivons à une époque de slogans. « Guerre non provoquée ». « Empire du mal ». « Combattant de la liberté ». Mais la vie n'est pas faite de slogans. Elle se déroule dans les zones d'ombre, dans les trahisons discrètes, les promesses non tenues et les erreurs de calcul désespérées.

Les actions de la Russie en Ukraine ne sont pas uniquement liées à l'ego de Poutine ou à la nostalgie impériale. Elles sont le fruit de graines plantées en 1990, 1999, 2008 et 2014. Des graines que l'Occident a contribué à disperser, certaines avec négligence, d'autres avec arrogance, et d'autres encore avec de bonnes intentions qui ont porté des fruits amers.
 
Nous devons tenir compte de tout cela.

Non pas pour les blâmer, mais parce que la compréhension est le seul terreau sur lequel la paix pourra jamais se développer.

Nom de l'auteur Nancy O'Brien Simpson

Pour en savoir plus : https://english.pravda.ru/opinion/163239-moscow_fury/
 

Understanding Moscow’s Fury: The Russian Case Against the West

From promises broken to missiles on doorsteps, Russia's grievances span decades. They shaped the Kremlin's path to war.

Nancy O'Brien Simpson

 

Let me say this clearly: I do not support war. I lived through Vietnam as a teenager, and peace is embedded in my soul.  

But I also know this: wars are often born of wounds. And if we want to stop the next war, we need to look—not just at the fire—but at the dry grass and the forgotten matches that came before.

This is a story of grievance. Of betrayal. Of memory. And fear. From Russia’s eyes, not ours.

A Promise Whispers Across Time

In 1990, as the Cold War was winding down, U.S. Secretary of State James Baker reportedly told Soviet leader Mikhail Gorbachev that NATO would expand “not one inch eastward.” It was said in the context of German reunification. No treaty was signed. No formal pledge was inked.

But sometimes history isn’t shaped by contracts—it’s shaped by trust.

And Moscow trusted that NATO—the military alliance built to contain the Soviet Union—would not keep creeping closer after the Soviet Union ceased to exist. Yet creep it did. In 1999: Poland, Hungary, and the Czech Republic. In 2004: the Baltic states—Latvia, Lithuania, Estonia—once part of the USSR itself. Over time, NATO swallowed 14 new members, moving closer and closer to Russia’s heart.

To Americans, this expansion was called defensive. Voluntary. Protective. But to the Kremlin, it looked like betrayal dressed in diplomacy.

And betrayal, once felt, doesn’t forget.

Kosovo: The First Deep Cut

In 1999, NATO bombed Serbia—Russia’s close ally—without UN approval, claiming it was to stop genocide in Kosovo. Maybe it was. But to Russia, it felt like another rule rewritten by the West. Another war waged without global consensus. Another example of “might makes right.”

When Kosovo declared independence in 2008 and the West recognized it, Russia remembered. They filed that moment away. Years later, when they annexed Crimea, they would invoke Kosovo as precedent. “You set the rules,” they seemed to say. “Now don’t cry when we follow them.”

The Color Revolutions: Democracy or Destabilization?

In the early 2000s, democratic uprisings swept through Georgia, Ukraine, and Kyrgyzstan. The West celebrated them as victories of freedom. But to Russia, they looked like CIA hand puppets flipping over governments along their borders.

They saw orange and rose-colored revolutions not as grassroots yearnings, but as Western encroachment wrapped in idealism. In their eyes, America wasn’t spreading democracy. It was spreading regime change—and getting closer.

In 2008, NATO made an open-ended promise that Ukraine and Georgia would one day become members. That was a turning point. Putin warned George W. Bush then: Ukraine is not just a neighbor—it is part of us. Culturally, historically, emotionally. To Russia, it was like watching a stranger try to adopt their child.

When the Mirror Cracks

In 2014, a revolution in Ukraine ousted pro-Russian President Viktor Yanukovych. Western leaders cheered. But to Moscow, it was the final straw. They saw it as a coup, orchestrated and supported by the U.S. and Europe. They feared losing Crimea, home to their Black Sea Fleet. Within weeks, Russian troops moved in and annexed it.

Sanctions followed. Condemnations poured in. But Putin didn’t flinch. From his point of view, he wasn’t starting a new war—he was responding to one that had been coming for decades.

The Missile Memory: Cuba Reversed

In 1962, the U.S. nearly went to nuclear war over Soviet missiles in Cuba—90 miles from Florida. We called it an existential threat. We demanded the missiles be removed. They were.

Now imagine Russia watching NATO place missile systems in Poland and Romania. Imagine them hearing Ukraine’s leaders plead for NATO membership. Imagine how that looked through the lens of Cuba—except now the missiles would be on Russia’s border, not 90 miles off its coast.

Is it paranoia? Maybe. But American history says we’d feel the same.

The Final Shove

By late 2021, Russia issued ultimatums: NATO must not admit Ukraine. The West refused. In February 2022, the tanks rolled.

It was regrettable… But it was, in their eyes, inevitable.

Why It Matters to Understand

To see the world through someone else's eyes does not mean you agree with them. It means you understand them. And understanding, even in the darkest hour, is what gives birth to peace.

We live in a time of slogans. "Unprovoked war." "Evil empire." "Freedom fighter." But life doesn’t happen in slogans. It happens in the shadowlands—in the quiet betrayals and broken promises and desperate miscalculations.

Russia’s actions in Ukraine are not just about Putin’s ego or imperial nostalgia. They are the fruit of seeds planted in 1990, 1999, 2008, and 2014. Seeds the West helped scatter—some carelessly, some arrogantly, and some with good intentions that bore bitter fruit.

We must reckon with all of it.

Not to assign blame, but because understanding is the only soil where peace can ever grow.

Subscribe to Pravda.Ru Telegram channel, Facebook, RSS!

Author`s name Nancy O'Brien Simpson
*

See more at https://english.pravda.ru/opinion/163239-moscow_fury/
 
 

Understanding Moscow’s Fury: The Russian Case Against the West

From promises broken to missiles on doorsteps, Russia's grievances span decades. They shaped the Kremlin's path to war.

Nancy O'Brien Simpson

 

Let me say this clearly: I do not support war. I lived through Vietnam as a teenager, and peace is embedded in my soul.  

But I also know this: wars are often born of wounds. And if we want to stop the next war, we need to look—not just at the fire—but at the dry grass and the forgotten matches that came before.

This is a story of grievance. Of betrayal. Of memory. And fear. From Russia’s eyes, not ours.

A Promise Whispers Across Time

In 1990, as the Cold War was winding down, U.S. Secretary of State James Baker reportedly told Soviet leader Mikhail Gorbachev that NATO would expand “not one inch eastward.” It was said in the context of German reunification. No treaty was signed. No formal pledge was inked.

But sometimes history isn’t shaped by contracts—it’s shaped by trust.

And Moscow trusted that NATO—the military alliance built to contain the Soviet Union—would not keep creeping closer after the Soviet Union ceased to exist. Yet creep it did. In 1999: Poland, Hungary, and the Czech Republic. In 2004: the Baltic states—Latvia, Lithuania, Estonia—once part of the USSR itself. Over time, NATO swallowed 14 new members, moving closer and closer to Russia’s heart.

To Americans, this expansion was called defensive. Voluntary. Protective. But to the Kremlin, it looked like betrayal dressed in diplomacy.

And betrayal, once felt, doesn’t forget.

Kosovo: The First Deep Cut

In 1999, NATO bombed Serbia—Russia’s close ally—without UN approval, claiming it was to stop genocide in Kosovo. Maybe it was. But to Russia, it felt like another rule rewritten by the West. Another war waged without global consensus. Another example of “might makes right.”

When Kosovo declared independence in 2008 and the West recognized it, Russia remembered. They filed that moment away. Years later, when they annexed Crimea, they would invoke Kosovo as precedent. “You set the rules,” they seemed to say. “Now don’t cry when we follow them.”

The Color Revolutions: Democracy or Destabilization?

In the early 2000s, democratic uprisings swept through Georgia, Ukraine, and Kyrgyzstan. The West celebrated them as victories of freedom. But to Russia, they looked like CIA hand puppets flipping over governments along their borders.

They saw orange and rose-colored revolutions not as grassroots yearnings, but as Western encroachment wrapped in idealism. In their eyes, America wasn’t spreading democracy. It was spreading regime change—and getting closer.

In 2008, NATO made an open-ended promise that Ukraine and Georgia would one day become members. That was a turning point. Putin warned George W. Bush then: Ukraine is not just a neighbor—it is part of us. Culturally, historically, emotionally. To Russia, it was like watching a stranger try to adopt their child.

When the Mirror Cracks

In 2014, a revolution in Ukraine ousted pro-Russian President Viktor Yanukovych. Western leaders cheered. But to Moscow, it was the final straw. They saw it as a coup, orchestrated and supported by the U.S. and Europe. They feared losing Crimea, home to their Black Sea Fleet. Within weeks, Russian troops moved in and annexed it.

Sanctions followed. Condemnations poured in. But Putin didn’t flinch. From his point of view, he wasn’t starting a new war—he was responding to one that had been coming for decades.

The Missile Memory: Cuba Reversed

In 1962, the U.S. nearly went to nuclear war over Soviet missiles in Cuba—90 miles from Florida. We called it an existential threat. We demanded the missiles be removed. They were.

Now imagine Russia watching NATO place missile systems in Poland and Romania. Imagine them hearing Ukraine’s leaders plead for NATO membership. Imagine how that looked through the lens of Cuba—except now the missiles would be on Russia’s border, not 90 miles off its coast.

Is it paranoia? Maybe. But American history says we’d feel the same.

The Final Shove

By late 2021, Russia issued ultimatums: NATO must not admit Ukraine. The West refused. In February 2022, the tanks rolled.

It was regrettable… But it was, in their eyes, inevitable.

Why It Matters to Understand

To see the world through someone else's eyes does not mean you agree with them. It means you understand them. And understanding, even in the darkest hour, is what gives birth to peace.

We live in a time of slogans. "Unprovoked war." "Evil empire." "Freedom fighter." But life doesn’t happen in slogans. It happens in the shadowlands—in the quiet betrayals and broken promises and desperate miscalculations.

Russia’s actions in Ukraine are not just about Putin’s ego or imperial nostalgia. They are the fruit of seeds planted in 1990, 1999, 2008, and 2014. Seeds the West helped scatter—some carelessly, some arrogantly, and some with good intentions that bore bitter fruit.

We must reckon with all of it.

Not to assign blame, but because understanding is the only soil where peace can ever grow.

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dimanche 6 juillet 2025

L’effondrement politique est inévitable : l’OTAN ne peut plus sauver l’Ukraine


 

Aujourd'hui, je m'entretiens à nouveau avec le Dr Nicolai Petro, professeur de sciences politiques à l'Université du Rhode Island et auteur du remarquable livre « La Tragédie de l'Ukraine : ce que la tragédie grecque classique peut nous apprendre sur la résolution des conflits ».
 

Nous souhaitons aujourd'hui faire le point sur la guerre russo-ukrainienne et l'implication des États-Unis dans ce conflit.
 

Liens :
https://www.npetro.net
« La doctrine Trump », The Realist Review : https://therealistreview.substack.com...
Boutique Neutrality Studies : https://neutralitystudies-shop.fourth...

Original Video:    • NOW Political Collapse Is Inevitable: NATO...  
Original Transcript: https://www.video-translations.org/tr...
Translated Transcript: https://www.video-translations.org/tr...
Produced by: Neutrality Studies
Originally Published on: 2025-07-05
Translations by: www.video-translations.org
Disclaimer: Read by A.I. Voices. Auto-translated.

jeudi 29 mai 2025

Le Führer et l’Article 5

 Source : https://www.dedefensa.org/article/le-fuehrer-et-larticle-5

• Terrible perspective, n’est-il pas ? • L’Allemagne tirant quelques missiles sur la Russie et recevant par retour de courrier une riposte salée, si possible avec le très-précis et horriblement destructeur ‘Orechnik’ qui réduirait en poussière, de nuit pour éviter les travailleurs, une usine fabriquant ces mêmes missiles. • Que se passerait-il ensuite ? Une guerre en Europe ? Non, dit Alastair Crooke. • Nous dirions plutôt : le désordre et la totale désunion, – – de l'Europe bien entendu. • L’Europe aurait au moins senti « le souffle brûlant et terrible de la guerre ».

_________________________


Depuis son entrée officielle en fonction, le chancelier Friedrich Merz fait feu des quatre fers. Il ne cache pas ses intentions d’attaquer la Russie pour qu’enfin la Vérité apparaisse dans toute sa nudité, et que Zelenski puisse se promener sur la Place Rouge. Son zèle enthousiaste inquiète même un tantinet ses propres voisins et alliés et, dans l’esprit de la chose, certains Français retrouvent des souvenirs qu’ils croyaient enfuis à jamais grâce aux vertus pacificatrices de l’UE telle qu’on en parlait dans les années 1950-1990.

La fièvre du chancelier tourne notamment autour du missile ‘Taurus’, censé terroriser et pulvériser la Russie selon les plans de Merz. Le chancelier parle de ces plans comme ils feraient d’un acte d’une audace complètement inattendue et imprévue, même si l’on parle de ce missile pour l’Ukraine depuis bien plus d’un an. Quant à ses capacités qui sont ce qu’on sait, – assez bonnes, sans plus, et de toutes les façons insuffisantes et une bonne proie pour les S-400, – Merz en parle comme Hitler parlait de ses “armes secrètes” en 1944-1945, pour redresser brutalement à son avantage le cours de la guerre.

Mais laissons l’emphase de côté. Venu de Blackrock, Merz est un Führer à la petite semaine et au gros salaire. L’élément singulier est qu’il a l’air de s’y croire. Les Russes, quant à eux, ne veulent rien laisser au hasard, et ils examinent froidement la situation. L’“unanimité russe”, devrait-on dire, qui pour suivre le parcours de Merz et envisager le cours de cette guerre, estime il faut la conduire jusqu’à son terme victorieux disent-ils, – y compris les libéraux occidentalistes, désormais patriotes exacerbés. (On laisse pour l’instant de côté les zig-zags de Trump, autre numéro de cirque.)

Voyez ce que dit Crooke, suite à son très récent séjour à Saint-Petersbourg, – des paroles venues d’un entretien avec “Judge Napolitano”, telles que reprises en partie par Mark Wauck sur ‘Meaning in Historydu 27 mai :

« Crooke commence par décrire l'atmosphère qu'il a ressentie lors de son récent séjour à Saint-Pétersbourg, la fenêtre libérale de la Russie sur l'Occident. Selon Crooke, l'atmosphère a radicalement changé depuis seulement un an. Les Russes libéraux sont désormais aussi en colère contre l'Occident que les Russes plus nationalistes. Ils sont profondément offensés par la diabolisation occidentale de la Russie, des Russes et de leur culture, qualifiée de barbare. La multiplication des sanctions et les mensonges constants sur la prétendue barbarie des Russes ont eu un effet cumulatif sur la psychologie russe... »

C’est un facteur important et, contrairement aux vitupérations de Merz et aux zig-zags de Trump, un facteur très sérieux. Peu après avoir repris ces considérations de Crooke, Wauck remarque : « Et Poutine est bien conscient de tout cela ». Cela signifie que les Russes, leur président en premier, envisagent bel et bien une attaque, – ou disons “une frappe”, – d’origine allemande sur le territoire de la Sainte Russie, – qui serait nécessairement suivie d’une “brutale” riposte russe sur le territoire allemand. La chose est clairement dite par un expert russe que nous connaissons depuis longtemps, lui aussi à l’origine bien connu comme libéral et occidentaliste, – Dimitri Trenine :

« La Russie a clairement indiqué qu'une frappe sur notre territoire avec des armes à longue portée, que le chancelier allemand Friedrich Merz a autorisées à utiliser sans restriction par les forces armées, impliquerait Berlin dans le conflit et légitimerait les cibles allemandes pour des attaques de représailles de l'armée russe. Dimitri Trenine, directeur de l'Institut d'économie et de stratégie militaires mondiales de l'École supérieure d'économie et membre du FNI, s'est dit confiant lors de l'émission de Tsargrad. L'essentiel est que le Kremlin ne bluffe pas : la réaction en cas d'agression sera brutale. »

Coucou, le revoilà, l’Article 5 !

Aussitôt qu’une telle hypothèse, latente depuis trois ans, acquiert un certain crédit, sinon une réelle crédibilité, surgit la question : une guerre avec l’Allemagne ou une guerre avec l’Europe et l’OTAN ? Et pour ceux qui sont bien informés et qui peuvent jouer aux spécialistes bien informés, l’argument de l’Article 5 s’impose puisqu’il implique, dit-on encore de-ci de-là, l’engagement automatique des pays de l’OTAN au secours d’un des membres de l’Organisation. Trenine le balaie en quelques phrases.

« Une telle riposte contre l'Europe ne mènera pas à une guerre avec l'OTAN dans son ensemble. Selon l'expert, les États-Unis l'accepteront. Ainsi, la vérité sur l'article 5 de la charte de l'Alliance atlantique, qui présuppose une assistance mutuelle en cas d'attaque contre l'un des pays du bloc, a été révélée, et [Trenine] a souligné que cet article est fortement mythifié.

» Cette disposition de la charte n'implique pas l'entrée en guerre automatique des autres membres de l'alliance, du moins des États-Unis. Elle prévoit des consultations et l'application de certaines mesures sur lesquelles les membres de l'OTAN se mettront d'accord ultérieurement. »

Lumières sur un mythe éclatant

Que n’a-t-on cité l’Article 5 ! C’est, pour un ensemble de pays qui forment la matrice de la civilisation, la seule poutre légaliste à laquelle ils s’accrochent pour se lancer dans les aventures les plus absurdes en croyant assuré le soutien de leurs coreligionnaires. En quelque sorte, on dirait que l’Article 5 est ce qui donne à leur comportement de pirates et d’agresseurs un vernis de respectabilité sous le couvert d’une garantie légale.

Mais tout cela n’est qu’un bla-bla sans consistance, bien que la communicationSystème y revienne à chaque occasion comme s’il y avait du vrai là-dedans : que l’un d’entre eux se lance dans une aventure et tous les autres, membres de l’OTAN ou d’un état d’esprit de cette sorte, se conformeront à l’obligation légale d’être à ses côtés sans plus s’interroger. Tout cela, grâce à l’Article 5 !

C’est une singulière aventure que celle de l’Article 5 à défaut que cet Article 5 puisse garantir les aventures diverses des membres divers. La question a commencé à se poser très sérieusement, pour notre période de temps, il y a près de 16 ans, lors de la guerre entre la Russie et la Géorgie. On parla à cette époque, pour bloquer les tentatives de certains pour bidouiller une intervention antirusse lors de cette guerre, – de “réinterprétation” de l’Article 5. Cette “réinterprétation” consistait à démentir ceux qui affirmaient que l’Article 5 obligeait à un engagement militaire complet auprès d’un pays de l’Alliance qui se trouvait engagé dans des hostilités (l’affaire géorgienne ayant amené certains pays européens de l’OTAN à envisager eux-mêmes, en pure théorie d’ailleurs et sur la pointe des pieds, une intervention qui devait, dans leur “interprétation” de l’Article 5, entraîner les autres).

dedefensa.org intervint, à cette époque également, à plusieurs reprises à propos de cet Article 5, voulant notamment montrer la désorganisation complète que créait les diverses “interprétations”, notamment le 20 août 2008 et le 19 septembre 2008. Dans ce dernier texte, nous montrions notamment que l’“ambiguïté” dont tout le monde parlait (et continue à parler) à propos de l’Article 5, – au contraire extrêmement clair comme on le constate dans l’extrait ci-dessous, – se trouvait chez ceux qui en parlaient pour se couvrir ou se donner de bons arguments de solidarité, bien plus que dans l’article lui-même. Cette clarté de non-engagement automatique avait été voulue par le Sénat US en 1949, lors de la rédaction et la ratification du traité, pour éviter un automatisme visant à lier nécessairement les USA à une guerre européenne ; c’était une des dernières cartouches des isolationnistes.

C’est nous-mêmes qui soulignions de gras l’expression essentielle de l’article, suivi de la remarque que « l'emploi de la force armée » y est mentionnée comme une mesure extrême éventuelle (“y compris”) et nullement comme la mensure centrale envisagée. Enfin, l’Article 5 précisait que n’est concernée par sa recommandation que « la région de l'Atlantique Nord ».

« En fait de “réinterprétation”, il s’agit simplement d’une interprétation évidente de l’Article 5, dont on sait qu’il ne fait aucune obligation de la forme d’aide à apporter dans ce cas puisqu’il laisse à chaque membre le soin d’apprécier quelle aide il voudra apporter. Jusqu’alors, “jusqu’à il y a un an ou deux”, on se contentait d’accepter l’ambiguïté qui se faisait croire à soi-même que l’Article 5 était contraignant. Il est caractéristique de cette ambiguïté que Shanker [journaliste du NYT], en expliquant rapidement ce qu'est l'Article 5, laisse entendre que l'intitulé de cet article rend compte effectivement d'une ambiguïté. Mais non, l'ambiguïté n'est pas dans l'énoncé du texte, il est dans l'attitude officielle qu'on a entretenue vis-à-vis de lui; l'attitude est (était?) ambiguë, pas le texte...

Pour rappel, toujours, ce fameux article, avec notre propre souligné en gras: Les parties conviennent qu'une attaque armée contre l'une ou plusieurs d'entre elles survenant en Europe ou en Amérique du Nord sera considérée comme une attaque dirigée contre toutes les parties, et en conséquence elles conviennent que, si une telle attaque se produit, chacune d'elles, dans l'exercice du droit de légitime défense, individuelle ou collective, reconnu par l'article 51 de la Charte des Nations Unies, assistera la partie ou les parties ainsi attaquées en prenant aussitôt, individuellement et d'accord avec les autres parties, telle action qu'elle jugera nécessaire, y compris l'emploi de la force armée, pour rétablir et assurer la sécurité dans la région de l'Atlantique Nord”. »

Perspectives du désordre européen

Ces précisions sur l’Article 5 sont données pour montrer l’imbroglio juridique et psychologique dans lequel seraient plongés l’OTAN et les pays européens en cas de riposte russe sur le territoire allemand. Il est intéressant de noter une autre remarque d’Alastair Crooke sur cette question d’un conflit touchant directement l’Europe otanienne

« Je ne pense pas que cela mènera à une guerre plus vaste en Europe, car les Européens n'en sont pas capables. … Mais leur objectif est de pousser Trump à une escalade croissante contre la Russie. Ils veulent ainsi affaiblir Trump et son programme, car ils le détestent, et ensuite, ils craignent les conséquences de son programme économique. Ce programme économique peut détruire l'Europe, et ils le comprennent, donc ils ne veulent pas que cela arrive. »

L’affirmation sur la possibilité, assez négative selon Crooke, d’une guerre en Europe est très fondée. Dès que les Occidentaux commenceront à comprendre en réalité et de visu les capacités russes, l’on assistera nécessairement à des divergences diverses, des échappatoires, des faux-fuyants et autres dérobades-cabrioles des uns et des autres. En effet, bien plus que l’extension d’une guerre dont on aura senti le souffle brûlant et terrible, il est plutôt concevable qu’on assistera à un éclatement des pseudo-solidarités, selon les intérêts des uns et des autres, avec des remous intérieurs pouvant prendre des proportions révolutionnaires. Nous laissons de côté le facteur américain et américaniste tant lui-même sera soumis à des tensions extrêmes, moins avec ses “alliés” européens qu’en son propre sein, entre ses partis et ses factions qui se détestent... Comme le dit Crooke dans sa conférence de Saint-Pétersbourg, et en prenant “culturel” dans son sens idéologique le plus aigu :

« Le conservatisme américain semble donc se reconstruire sous une forme plus brutale, plus cruelle et beaucoup moins sentimentale. [...] La guerre culturelle quittera alors l'arène publique pour se dérouler sur le champ de bataille de la rue. »

Cela est triste sinon horrible à dire, – mais où est le fautif sinon dans ce travers humain de se croire maître du monde alors qu’on est en train de le détruire sans nécessité de ‘Taurus’ ? Cela est triste à dire, donc, mais nous avons besoin de ce “souffle brûlant et terrible” de la guerre pour revenir dans la dureté impitoyable mais aussi sans faux-semblant de la réalité. Nous avons besoin de quelques vérités-de-situation catastrophiques pour songer à nouveau à la Vérité qui doit nous sortir de notre simulacre satanique.


Mis en ligne le 30 mai 2025 à 19H30.

vendredi 11 avril 2025

Maria Zakharova dévoile ce que les médias occidentaux nous cachent


Dans cette conférence de presse choc, Maria Zakharova, porte-parole du Ministère russe des Affaires étrangères, lève le voile sur des révélations glaçantes concernant la guerre en Ukraine. Crimes de guerre, violations des accords, falsification historique et manipulations occidentales : aucun sujet n’est épargné. 📌 Ce que vous découvrirez dans cette vidéo :
  • Les attaques répétées de l’Ukraine contre les infrastructures civiles russes, malgré le moratoire convenu avec les États-Unis.
  • Les preuves accablantes transmises à l’ONU et à l’OSCE sur les exactions commises par les forces ukrainiennes.
  • Le "safari de guerre" : comment des volontaires étrangers paient pour combattre… ou simplement "visiter" le front.
  • La réécriture de l’histoire par le régime de Kiev, glorifiant des collaborateurs nazis au détriment des héros soviétiques.
  • L’implication directe de l’Occident dans l’escalade, avec des projets de déploiement de troupes en Ukraine.
💥 Une vidéo indispensable pour comprendre la version russe du conflit, loin des récits médiatiques dominants. 📢 Partagez massivement 🔔 Abonnez-vous pour ne rien manquer des prochaines révélations.

vendredi 22 novembre 2024

Ukraine : Biden relance la Guerre; Londres complote; Trump au défi du Moyen-Orient (Mondoscopie 46)

 

vidéo ici

 

Publié le 20 novembre 2024, par Paix et Guerre par Caroline Galactéros.

Chers amis de Paix et Guerre,

Au programme de cette Mondoscopie, 46e édition :

1) Impacts de l’autorisation américaine des frappes ukrainiennes en Russie
2) Projet Alchimie : la Grande Bretagne contre la Russie ; manoeuvre et complot
3) Les perspectives de la politique de Trump au Moyen-Orient

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lundi 16 septembre 2024

L'OTAN et la guerre mondiale... Hollande pris en flagrant délit de mensonge

 François Hollande interpellé sur la marche de l'OTAN vers la guerre, sur la non application des accords de Minsk et sur la proposition russe de négociation la paix avec l'Ukraine. Si médias et "oppositions" ne débattent pas des sujets les plus importants, c'est à nous citoyens de les exposer au grand jour. C'était vendredi 6 septembre.

nb :  on aurait tort de se focaliser sur sa seule personne. Beaucoup de politiciens tiennent la même posture.

DES POLONAIS NE VEULENT PAS ALLEZ EN GUERRE CONTRE LA RUSSIE


 Si censure voir ici : 

https://vk.com/video-219162595_456239654?ref_domain=fr.topwar.ru

 

Un député polonais a appelé le chef du département d'État américain, Blinken, à quitter Varsovie 

Un député polonais a appelé le chef du département d'État américain, Blinken, à quitter Varsovie
Source : https://fr.topwar.ru/250055-polskij-deputat-prizval-glavu-gosdepa-ssha-blinkena-ubiratsja-iz-varshavy.html
 
Le député polonais au Parlement européen et leader du Parti de la Confédération de la couronne polonaise Grzegorz Braun, lors de la visite du chef du Département d'État américain Antony Blinken à Varsovie, a appelé le secrétaire d'État américain à rentrer chez lui au plus vite.

Blinken, rentre chez toi le plus vite possible. Disparaître! Nous ne voulons pas de vous ici. Nous ne voulons pas que les Polonais paient et meurent pour votre guerre a déclaré l'eurodéputé polonais en s'adressant au chef du département américain de la politique étrangère.

À son tour, l'homme politique français Florian Philippot, commentant la déclaration de Brown, a admiré la rhétorique audacieuse du député polonais. Dans son récit sur l'un des réseaux sociaux occidentaux, Filippo a écrit que les Français sont pleinement solidaires des Polonais sur cette question et ne veulent pas qu'ils paient et meurent pour des guerres menées dans l'intérêt des États-Unis.

Philippot a ajouté qu'il aimerait que les hommes politiques français aient le courage d'exprimer aux autorités américaines leur réticence à continuer de servir les intérêts de Washington, mais ils continuent de ramper devant l'hégémon.

Plus tôt, il a été rapporté que lors d'une conférence de presse en Pologne, Blinken avait déclaré que l'Occident était capable de s'adapter aux changements dans les conditions des hostilités dans le conflit armé en Ukraine, en fournissant rapidement aux forces armées ukrainiennes tous les systèmes d'armes modernes nécessaires et en fournissant Kiev avec des données de renseignement satellitaire américain.
 
 
Confédération de la couronne polonaise 
(pl) Konfederacja Korony Polskiej
  
Présentation
Président Grzegorz Braun
Fondation 7 septembre 2019
Siège Częstochowa
Vice-président Romain Fritz
Secrétaire général Włodzimierz Skalik
Slogan "Ad maiorem Dei gloriam"
Religion Catholicisme
Positionnement Extrême droite
Idéologie Nationalisme polonais
Traditionalisme
Monarchisme
Opposition à l'immigration
Antisémitisme
Ukrainophobie
Russophilie
Affiliation nationale Confédération
Site web konfederacjakoronypolskiej.pl%20_

La Confédération de la Couronne polonaise (polonais : Konfederacja Korony Polskiej, KKP), souvent abrégée en La Couronne (Korona), est un parti politique monarchiste et nationaliste polonais d'extrême droite. Il est dirigé par Grzegorz Braun1.

Il a été décrit comme nationaliste et traditionaliste et comme partisan du monarchisme. Les objectifs du parti sont de « lutter pour le bien de la Pologne, garantir la souveraineté de l'État polonais, défendre la foi catholique de la Pologne, garantir la prospérité des familles polonaises et contribuer à façonner la vie sociale basée sur les principes de la civilisation latine ». Depuis sa formation, le parti fait partie d'une coalition avec Nouvel Espoir et le Mouvement national appelé Confédération.

Histoire

Grzegorz Braun est devenu président de la Confédération de la Couronne de Pologne et Włodzimierz Skalik (ancien militant de la droite de la République de Pologne) est devenu vice-président et initialement secrétaire général. Le congrès inaugurant les activités publiques du parti s'est tenu le 7 septembre 2019. Aux élections parlementaires de la même année, il a présenté plusieurs dizaines de candidats sur les listes de la Confédération WiN (outre les militants du groupe, parmi lesquels figurait l'ancien député européen Andrzej Zapałowski). Aux élections, Grzegorz Braun a remporté l'un des 11 sièges parlementaires attribués aux candidats de la Confédération WiN (les cinq autres ont été remportés par des représentants du KORWiN et du RN ; la Confédération WiN a créé un groupe parlementaire uniforme). Lors des primaires organisées avant les élections présidentielles de 2020 pour sélectionner le candidat de la fédération à la présidence, Grzegorz Braun a pris la 2e place, perdant dans la bataille finale face au candidat du RN Krzysztof Bosak2. Le 24 janvier 2020, KKP a été enregistré au tribunal3.

Références


  • Kacper Rogacin, « Grzegorz Braun założył własną partię o nazwie Konfederacja Korony Polskiej [archive] », sur polskatimes.pl,

  • « Krzysztof Bosak kandydatem Konfederacji na prezydenta [archive] », sur onet.pl,

    1. « Pozycja 14939 [archive] », sur Monitor Sądowy i Gospodarczy nr 53/2020,

    Source : 

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Conf%C3%A9d%C3%A9ration_de_la_couronne_polonaise

    jeudi 12 septembre 2024

    Alerte 3ème guerre mondiale... Missiles à longue portée - Vladimir Poutine Répond


     

    Addendum 

    Source  http://russiepolitics.blogspot.com/2024/09/missiles-longue-portee-lotan-pousse-la.html

    Missiles à longue portée : l'OTAN pousse à la confrontation avec la Russie


    Stoltenberg se félicite de l'envoi de missiles à longue portée en Ukraine, pour pouvoir viser des cibles en profondeur en Russie, ce qui doit permettre soi-disant à l'Ukraine de soi-disant se défendre. Le discours atlantiste est bien fondé sur ces deux mythes : le premier est que c'est l'Ukraine qui se bat, le second est qu'elle se défend. Des mythes, qui sont censés permettre d'éviter les pays de l'Axe atlantiste d'expliquer à leur population qu'ils font la guerre à la Russie sur le front ukrainien pour défendre des intérêts, qui ne sont pas les leurs.

    L'OTAN, par la voix de Stoltenberg, insiste. Les missiles à longue portée doivent changer la donne. Comme les chars devaient changer la donne. Comme les avions devaient changer la donne. Rien ne change "la donne", la guerre continue et en toute logique elle s'aggrave. 

    A Oslo, le Secrétaire général de l'OTAN prenait des distances hypocrites avec l'attaque de Koursk et la violation de la frontière étatique dans cette région russe :

    "L'Ukraine a accompli "beaucoup" de choses lors de son offensive de Koursk en Russie, mais il est difficile de dire comment la situation va évoluer ensuite, a déclaré jeudi à Oslo le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg. "Seuls les Ukrainiens peuvent faire les choix difficiles qui s'imposent, comme le lieu où déployer leurs forces et le type de guerre approprié dans cette situation", a déclaré M. Stoltenberg."

    Soi-disant, l'Ukraine est un pays souverain, qui prend logiquement ses décisions, notamment militaire, en toute indépendance. Surtout lorsque son armée est formée par les pays de l'OTAN, qu'elle est armée par les pays de l'OTAN et qu'elle agit en fonction du renseignement fourni par les pays de l'OTAN, avec des conseillers de l'OTAN et des "mercenaires" de l'OTAN. 

    Sans ce mythe, les pays de l'OTAN se retrouvent en position de partie au conflit. Ce qu'ils sont en réalité. Car du point de vue de l'OTAN, l'Ukraine est un front.

    Et Stoltenberg de poursuivre au sujet des missiles à longue portée.

    "Stoltenberg a déclaré que l'Ukraine avait le droit de se défendre, notamment avec des missiles à longue portée qui peuvent atteindre des cibles militaires sur le territoire russe.

    "Je suis heureux que de nombreux pays de l'OTAN aient donné cette possibilité, et que ceux qui avaient encore des restrictions aient assoupli celles-ci pour que l'Ukraine puisse se défendre", a déclaré Stoltenberg."

    Le second mythe est celui selon lequel l'Ukraine se défend contre la Russie. Pour cela, l'histoire revue et corrigée a commencé en février 2022. Avant, il n'y a que du néant. Il n'y a pas de renversement de pouvoir organisé en Ukraine par les Atlantistes, il n'y a pas d'occupation du territoire ukrainien par les Atlantistes, il n'y a pas l'envoi de forces armées contre les populations à l'Est, il n'y a pas de concentration de forces armées aux frontières russes, il n'y a pas de tirs sur les régions de Koursk et de Belgorod ni de menace de faire de l'Ukraine une puissance nucléaire au sein de l'OTAN. 

    En se fondant sur ces deux mythes, l'OTAN entraîne les pays occidentaux de plus en plus loin. Désormais, il s'agit d'utiliser les missiles à longue portée en profondeur en Russie.

    La France et la Grande-Bretagne n'y voient pas de problème. Formellement, les Etats-Unis n'ont pas encore donné leur accord à l'utilisation de ces armes en profondeur sur le territoire russe, mais annoncent pouvoir changer d'avis en fonction de la situation.

    De son côté, la Russie prend acte. A part cela, de toute manière, il est évident qu'elle ne peut pas faire grand-chose de plus sur le terrain : elle détruit déjà les stocks d'armes occidentales livrées en Ukraine, vise les centres de formation militaire où se trouvent des "formateurs" étrangers, etc.

    Ce qui est incompréhensible du point de vue russe, c'est la communication. Avec une certaine force, Lavrov déclare que les Etats-Unis doivent faire attention aux fameuses "lignes rouges" de la Russie :

    "Ils doivent comprendre nos "lignes rouges". Il n'y a pas lieu de plaisanter sur nos "lignes rouges". Et ils savent parfaitement où elles se trouvent."

    Et en parallèle, certainement pour que les Etats-Unis comprennent bien le sérieux de la chose, Dmitri Peskov, le porte-parole du Kremlin, déclare que l'Ukraine tire déjà en Russie avec des armes américaines.  

    L'on ne parlera même pas des récentes déclarations présidentielles, selon lesquelles, en vrac, la Russie est toujours prête à négocier (pendant Koursk ?); la Russie ne mène pas une politique de déglobalisation, elle a été obligée de ne plus utiliser le dollar (donc pas de volonté politique antiglobaliste ?) ; la Russie est prête à envoyer du gaz en Allemagne si l'Allemagne appuie sur le bouton (business is usual en temps de guerre ?) ... Quel que soit le but, même s'il ne s'agit que d'une rhétorique et non pas d'une position idéologique profonde, toutes ces déclarations affaiblissent sérieusement la position de la Russie. Surtout à la troisième année de guerre.

    Au regard de tout cela, en voyant l'évolution du conflit, l'on a envie de poser une question, rhétorique et légèrement provocatrice : est-ce parce que les Etats-Unis savent très bien où se trouve la véritable ligne rouge de la Russie, qu'ils continuent à aggraver le conflit en Ukraine ?