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mardi 22 juillet 2025

10 septembre... oui mais. Appel raisonné de Nicolas Bouvier.

 Nicolas BOUVIER

Nicolas BOUVIER il y a 6 heures
 
Bonjour, Depuis quelques jours, le tract sur l'appel à la grève générale et au boycott pour le 10 septembre fait le buzz sur les réseaux sociaux. C'est en tant que citoyen que je vais m'exprimer ici. J'ai été gilet jaune le 17 novembre 2018 et j'ai arrêté le 9 décembre d'être sur le terrain, en voyant les manipulations à l'oeuvre, les récupérations politico-syndicales dans les rassemblements, sous forme de drapeaux et de discours. Sur le papier, la grève générale et le boycott sont une bonne idée car le boycott est l'arme la plus puissante et pacifique à la fois : "Il suffirait que les gens arrêtent de les acheter pour que ça ne se vende plus... Quelle misère" disait Coluche en 1979. Cependant, nous ne savons pas exactement qui est à l'origine de cet appel et je doute que ce soit un mouvement spontané de quelques citoyens du peuple qui seraient indépendants intellectuellement, sans être missionnés par quelques-uns dans l'ombre. Les gilets jaunes nous ont montré un canard sans tête désorienté qui a été manipulé par le grand débat national, qui s'est pris de plein fouet l'incendie de Notre-Dame et qui a cédé aux chants des sirènes des élections européennes en 2019 avant que le covid n'anéantisse le mouvement (les manifestations sanglantes étaient aussi passées par là). Pour un mouvement qui se disait "apolitique, asyndical, apartisan"... "On peut tromper mille fois mille personnes, non, on peut tromper une fois mille personnes, mais on ne peut pas tromper mille fois mille personnes." Alain Berbérian Lancer à la Terre entière un appel qui ne doit avoir lieu que deux mois après est le meilleur moyen de laisser le système (politique, médiatique, judiciaire et militaire) s'organiser pour mettre à bas le mouvement. Les syndicats et certains politiciens parlent déjà du 10 septembre donc, forcément, tout va être récupéré pour en satisfaire quelques-uns. Votre mode de consommation est votre bulletin de vote : - Utiliser l'argent liquide plutôt que la CB ou le portable - Refuser les caisses automatiques (où vous êtes deux fois cocus : vous faites le boulot d'une caissière, sur votre temps libre et en plus pour payer, soi-disant pour gagner du temps que vous allez perdre ailleurs, au final : Elle est où la logique, si ce n'est rendre service au système qui prône l'IA, la robotisation et le transhumanisme ?) - Consommer bio et local - Refuser la 5G (nocif pour la santé et qui représente une pollution technologique énorme) - Boycotter les grandes marques, notamment celles qu'ils prônent les idéologies de Davos. => C'est déjà un début et ça peut commencer dès aujourd'hui, sans attendre le 10 septembre et sans se faire gazer, matraquer ou agresser ! C'est pacifique et ça demande un mot simple (mais difficile pour beaucoup) : NON ! Certains disent : "On s'en fout, on doit s'unir, c'est plus possible !" Etre unis n'empêche pas d'utiliser son cerveau et de se poser les bonnes questions ! Etre unis n'empêche pas non plus d'avoir un esprit critique ! Etre unis ne doit pas empêcher de privilégier la raison plutôt que l'émotion ! Avez-vous besoin d'attendre un tract et un appel médiatique pour agir ? Avez-vous besoin des autres pour prendre des décisions ? "Avant de vouloir changer les choses, il faut déjà apprendre à changer soi-même" Tolstoï Merci de votre compréhension. Nicolas
 

vendredi 27 décembre 2019

Consultez notre carte des 215 stations-service en pénurie de carburants



Selon un décompte du « Monde », moins de 2 % des stations connaissaient une rupture de stock de carburant, mercredi 25 décembre à minuit.

Publié le 26 décembre 2019 à 08h46. Cet article n’est plus mis à jour. Retrouvez la dernière carte des ruptures de stock ici. 

Les blocages de raffineries et de dépôts de carburant, auxquels recourent les syndicats depuis le 5 décembre pour s’opposer à la réforme des retraites, commencent à avoir quelques légères répercussions sur l’approvisionnement des stations-service.

Selon un décompte du Monde, moins de 2 % des stations connaissaient une rupture de stock de carburant mercredi 25 décembre à minuit. Sur les quelque 11 000 réparties sur tout le territoire, 36 stations étaient en rupture multiple de carburant et 179 en rupture unique. Des chiffres en baisse par rapport à la veille, où 72 stations étaient en rupture multiple de carburant et 238 en rupture unique.

Les stations en rupture de stock sont particulièrement localisées en Ile-de-France et en PACA, du fait des blocages d’expéditions « perlés » dans la raffinerie de La Mède (Bouches-du-Rhône) et de l’arrêt d’unités de production des raffineries de Lavéra (Bouches-du-Rhône) et de Grandpuits (Seine-et-Marne) en début de semaine.

Besoin de vous approvisionner ? Retrouvez dans la carte interactive du Monde les stations-service encore en rupture de stock mercredi à minuit.

Méthodologie
Pour obtenir nos chiffres, nous nous sommes appuyés sur les données publiques du site gouvernemental des prix des carburants. Ces dernières prennent en compte les déclarations des gérants de point de vente de carburants, qui transmettent la situation de leurs stocks à minuit. Nous avons retenu les stations en rupture de carburant depuis le 15 décembre n’ayant pas été réapprovisionnées depuis cette date. Attention : les chiffres publiés sont ainsi susceptibles de changer la journée suivante, en cas de réapprovisionnement matinal de la station, ou inversement de demande forte des clients.


Selon Emmanuel Lépine, secrétaire général CGT Chimie, il faut se méfier du journal Le Monde qui est un média capitaliste bien aligné. Selon ses propres sources, il y avait hier 390 stations en rupture "au moins un produit" en France. Et c'est un chiffre qui augmente de jour en jour.
Source : https://youtu.be/JHqRli5f_Zk

mardi 29 janvier 2019

Gilets jaunes, un appel local à la grève générale qui pourrait faire date dans l'histoire sociale + François Boulo, porte parole des gilets jaunes à Rouen

grève générale du travail et de la consommation (à l'exception du strict nécessaire) dès le 4 ou 5 février voire à durée illimitée, selon les intervenants






La CGT appelle à une journée de grève le 5 février prochain. La rencontre des gilets jaunes et des syndicats aura-t-elle lieu ? L’agenda social du gouvernement va-t-il permettre de futures convergences, pour une mobilisation générale ? Le militant communiste, syndicaliste de la CGT, Thomas Portes était l’invité de #LaMidinale. http://www.regards.fr
retranscription des réponses du syndicaliste
Sur les gilets jaunes « C’est un mouvement positif qui se mobilise pour des questions de justice fiscale, d’environnement, de services publics et d’égalité face à l’impôt. Des revendications que la CGT porte depuis des années. » Sur les convergences possibles « C’est deux mondes différents puisque celles et ceux qui se mobilisent depuis trois mois n’étaient pas dans les mobilisations sociales que nous connaissons traditionnellement depuis plusieurs années. » « On s’est heurté dès le départ à des gens qui ne voulaient ni syndicats ni politiques. Mais on voit aujourd’hui qu’il y a des convergences. » « A Toulouse, une assemblée générale CGT/gilets jaunes avec deux cents personnes a eu lieu et a débouché sur des actions communes. » Sur le rôle des syndicats « La CGT appelle à la grève le 5 février sur les questions de pouvoir d’achat, de contrôle des aides publics, de justice sociale et fiscale qui sont les revendications des gilets jaunes depuis plusieurs semaines. C’est en train de bouger dans notre pays. » « Aujourd’hui, il y a des moyens de faire les choses ensemble sans parler de récupération mais en faisant de la co-construction avec les gilets jaunes. C’est ce que nous portons à la CGT. » « Si on veut peser dans le rapport de force, ça passera par la grève. » Sur l’absence des gilets jaunes lors des manifestations contre la loi Travail et réforme SNCF « On a tous fait le constat que ces gens-là n’étaient pas mobilisés au départ. » « On est arrivé à un point de rupture, ces gens n’arrivent plus à vivre tout simplement. » « Ce qu’on voit dans ces mobilisations, c’est qu’il y a beaucoup de salariés de petites entreprises qui ne voient pas les organisations syndicales et qui n’a pas la parole de CGT au quotidien. » « Notre devoir en tant que militants syndicaux, c’est d’aller à la rencontre de ces gens-là et de leur expliquer ce qu’est la CGT, ce qu’elle porte, ce qu’elle a amené aux salariés depuis plusieurs années et d’expliquer qu’il faudra continuer la mobilisation sociale bien après les gilets jaunes, parce que l’agenda social va être très chargé. » Sur le grand débat national « La position de la CGT est très claire : nous avons refusé de participer au débat national parce que nos revendications sont connues. » « Nous appelons en revanche à investir massivement les débats sur les territoires pour porter les revendications sur les cahiers de doléances et faire émerger toutes ces idées qui montent dans le pays. » « Si Emmanuel Macron ne traduit pas en acte politique les exigences qui montent dans le pays, ça sera l’échec du quinquennat. » Sur l’agenda social du gouvernement « Il faudra revenir à la table des discussions mais aujourd’hui on a une réalité c’est que le gouvernement veut se passer des syndicats et le grand épargné de la période, c’est le MEDEF et le patronat. » « On n'entend aucune critique sur le patronat qui dirige les politiques du pays et souffle à l’oreille d’Emmanuel Macron. » « Le décret qui est sorti en catimini le 30 décembre et qui accélère le contrôle des chômeurs et qui veut les stigmatiser, est insupportable. » « Si le président de la République veut s’attaquer aux combines, il n’a qu’à s’attaquer à l’évasion fiscale. » « Selon le rapport d’ATTAC, on voit que les multinationales payent 6% de moins d’impôts entre 2010 et 2017. » « Le problème dans ce pays, ça n’est pas les chômeurs, les gens veulent travailler, ils subissent le fait de ne pas avoir d’emploi. » Sur les violences policières « On a banalisé la violence policière. » « La dérive sécuritaire de l’Etat est extrêmement importante, il faut la combattre et la dénoncer. » « La loi sécuritaire qui a été mise sur la table par Christophe Castaner est un copié/collé de celle qu’avait proposé la droite sénatoriale déjà en 2018 et s’inspire du hooliganisme. » « Ficher les manifestants pour leurs opinions politiques, aucun gouvernement français ne l’a fait depuis Pierre Laval en 1942. » « C’est symbolique de l’échec de la macronie. Quand on arrive plus à convaincre les gens, le seul moyen de contenir la colère populaire, c’est par la force. » « Les gilets jaunes ont répondu de manière exemplaire : depuis deux samedis consécutifs avec quasiment aucune violence, ce qui prouve que la mobilisation est très largement pacifique. » Sur la gauche « Le paysage de la gauche est désespérant. Il n’offre pas de perspective puisqu’il n’y a pas de rassemblement en vue des échéances européennes. » « Il faut que cette gauche se rassemble. »