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mercredi 11 juin 2025

Le Royaume-Uni publie un document CHOC sur la guerre avec la Russie


 Aujourd’hui, je m’entretiens avec la Dr Karen Bell et Alex Gordon, deux des principaux acteurs derrière la « Revue alternative de la défense », un examen critique de la tendance à la militarisation du Royaume-Uni telle que présentée dans la « Revue stratégique de la défense » officielle du gouvernement britannique.

La Dr Karen Bell est professeure de justice sociale et environnementale à l’Université de Glasgow et Alex Gordon est militant pour la paix et ancien président du Syndicat national des travailleurs du rail, de la marine et des transports au Royaume-Uni.

Liens :
Site personnel de Karen Bell : https://www.karenbell.org/
Projet actuel sur les minéraux critiques et la défense : https://www.criticallygreen.org/home
Projet précédent sur la défense : https://www.decarbonising-defence.co.uk/
Articles récents sur la défense :
La nécessité d’une approche transformationnelle pour une transition juste : points de vue des travailleurs de la défense sur la décarbonation, la diversification et la durabilité
https://www.tandfonline.com/doi/full/...
Conversion du secteur de la défense des États-Unis et du Royaume-Uni à la production civile : le point de vue des travailleurs de la défense
https://onlinelibrary.wiley.com/doi/1...
Revue alternative de la défense du Royaume-Uni : https://cnduk.org/wp-content/uploads/...
Boutique : https://neutralitystudies-shop.fourth...

Original Video:    • Britain issues INSANE Document On War With...  
Original Transcript: https://www.video-translations.org/tr...
Translated Transcript: https://www.video-translations.org/tr...
Produced by: Neutrality Studies
Originally Published on: 2025-06-10
Translations by: www.video-translations.org
Disclaimer: Read by A.I. Voices. Auto-translated.

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vendredi 30 mai 2025

Des documents exposent l’influence israélienne au Royaume-Uni pour que les manifestants anti-génocide soient accusés de terrorisme

 Source : https://lesakerfrancophone.fr/des-documents-exposent-linfluence-israelienne-au-royaume-uni-pour-que-les-manifestants-anti-genocide-soient-accuses-de-terrorisme


Par Kit Klarenberg – 27 mai 2025 – The Grayzone

 

Des documents publiés par le gouvernement britannique révèlent que Londres s’est coordonné avec des responsables israéliens pour poursuivre les manifestants associés au groupe activiste Palestine Action pour avoir perturbé les opérations d’Elbit Systems, qui fabrique des armes mortelles utilisées dans le génocide à Gaza.

Les documents mettent en évidence une campagne d’influence israélienne longue de plusieurs années et suggèrent que l’ingérence de Tel Aviv a incité Londres à abandonner des normes juridiques bien établies afin d’inculper des militants anti-génocide en vertu de dispositions antiterroristes hautement politisées.

Un document particulièrement révélateur montre que le Bureau du procureur général britannique fournit à ses homologues israéliens des conseils sur la manière d’éviter un mandat d’arrêt pour crimes de guerre, les rassurant sur le fait que le Crown Prosecutorial Service (CPS) “a renforcé les garanties procédurales autour de la délivrance de mandats d’arrêt privés ces dernières années.”

Les Israéliens sont sur le qui-vive depuis que l’ancienne ministre des Affaires étrangères Tzipi Livni a été forcée d’annuler un voyage à Londres, en 2009, après qu’un tribunal britannique a émis un mandat d’arrêt pour son implication dans l’assaut sanglant contre Gaza cette année-là. Des fichiers divulgués du ministère israélien de la Justice ont révélé comment Tel Aviv a par la suite lancé une campagne de lobbying intensive – et finalement couronnée de succès – pour garantir à ses fonctionnaires des certificats de “mission spéciale” qui leur permettaient de se rendre à Londres sans craindre d’être arrêtés. Comme l’a rapporté Declassified UK, le gouvernement britannique a accordé à Israël trois certificats de mission spéciale depuis le génocide à Gaza.

 

Un autre dossier surprenant publié par le gouvernement britannique a révélé que Nicola Smith, responsable du droit international au Bureau du Procureur général britannique, avait partagé les “coordonnées” des procureurs britanniques et des enquêteurs antiterroristes avec l’ambassadeur adjoint d’Israël à Londres.

Le courriel a été envoyé à l’envoyée adjointe d’Israël, Daniela Grudsky Ekstein, avec pour objet “De Nicola Smith aux Israéliens, les coordonnées de CPS/SO15”, indiquant que le gouvernement britannique avait référé Tel Aviv directement au CPS, ou Crown Prosecutorial Service, ainsi qu’à SO15, l’escouade antiterroriste de Londres, pour faire avancer les poursuites contre les militants affiliés à Palestine Action.

 

Le courriel de Smith, envoyé le 9 septembre 2024, est arrivé moins de deux semaines après qu’Ekstein et Smith aient tenu une réunion en personne le 29 août 2024, à l’ambassade d’Israël notoirement infestée d’espions à Londres. Le message est familièrement adressé de “Nicky » à « Daniela« , suggérant des relations chaleureuses entre les deux.

Plus tôt ce mois-là, 10 militants de Palestine Action avaient été emprisonnés après avoir attaqué une usine Elbit à Filton, dans le sud-ouest de l’Angleterre. Ils y ont détruit des quadricoptères israéliens construits sur le terrain. Ces petits drones sont régulièrement utilisés pour mutiler et assassiner des civils palestiniens dans la bande de Gaza assiégée.

Les militants qui ont manifesté contre Elbit sont actuellement détenus en vertu de la loi sur la “lutte contre le terrorisme”, bien qu’ils fassent face à des accusations non liées au terrorisme mais plutôt à des dommages criminels, ce qui a incité les rapporteurs de l’ONU à publier une déclaration condamnant leur détention. Le CPS a répondu qu’il soutiendrait que leurs infractions avaient un « lien terroriste » afin de maximiser leurs peines.

Les dossiers publiés par le gouvernement britannique suggèrent que le gouvernement israélien a poussé à l’incarcération et à la poursuite des manifestants de Palestine Action, connus à l’époque sous le nom de “Filton 10« .”

Le rendez-vous d’août 2024 n’était pas la première interaction en face à face entre Smith, le conseiller en droit international du procureur général, et l’ambassadeur adjoint d’Israël, Ekstein. Un mois auparavant, les deux hommes s’étaient rencontrés aux côtés du Conseiller aux Affaires politiques de l’Ambassade d’Israël, Yosef Zilberman, et du procureur général au Royaume-Uni, Douglas Wilson. Les réunions consécutives montrent une coordination fréquente entre les ambassades britannique et israélienne – une notion renforcée par des courriels déclassifiés examinés par The Grayzone à partir de mai 2022 montrant que des responsables de l’ambassade israélienne à Londres ont secrètement rencontré des représentants du procureur général, y compris Wilson.

Bien que les comptes rendus du sommet soient expurgés, il semble que Tel Aviv essayait de s’immiscer dans les affaires en cours contre les manifestants de solidarité avec la Palestine. Dans un courriel ultérieur adressé aux apparatchiks de l’ambassade israélienne, Wilson a signé : “Je sais par expérience qu’il existe des contacts directs bien établis entre [nos] équipes juridiques, à la fois entre les capitales et via nos missions à New York.

Trois mois après que les responsables du ministère de la justice aient fourni à l’ambassade israélienne les coordonnées des officiers enquêtant sur les militants à l’origine du raid de l’installation de Filton, dix autres manifestants de Palestine Action impliqués dans l’action ont été arrêtés. Huit ont ensuite été inculpés et placés en détention provisoire en vertu des mêmes lois antiterroristes que les dix précédents, et le groupe est maintenant appelé le “Filton 18« . Si Israël était de quelque manière que ce soit responsable de cette décision, cela représenterait une violation flagrante du code de base du ministère de la justice dans ce qui semble être un scandale majeur d’ingérence étrangère.

Comme le stipule explicitement le Principe général 2.1 du Service, “les procureurs britanniques doivent être libres d’exercer leurs fonctions professionnelles sans ingérence politique et ne doivent pas être affectés par des pressions ou influences indues, de quelque source que ce soit.”

La cofondatrice de Palestine Action, Huda Amori, a insisté sur le fait que Tel Aviv influence les poursuites britanniques contre les manifestants anti-génocide.  « Il existe des preuves claires montrant une ingérence politique et étrangère continue dans les affaires de Palestine Action », a déclaré Amori à The Grayzone, et que « les poursuites en cours contre les journalistes et les militants qui osent défendre la Palestine sont motivées politiquement et se font sous l’influence de l’ambassade israélienne.”

« Toute violation de l’indépendance du pouvoir judiciaire est un abus de procédure dans le cadre de l’État de droit”, a-t-elle poursuivi. « Par conséquent, les poursuites doivent être arrêtées et les prisonniers libérés.

Une ancienne collusion secrète

Les courriels obtenus par The Grayzone montrent que la collusion entre les forces de l’ordre britanniques, Elbit Systems et l’ambassade d’Israël à Londres se poursuit depuis plusieurs années. Le 2 mars 2022, la ministre de l’Intérieur de l’époque, Priti Patel, rencontrait le PDG britannique d’Elbit, Martin Fausset. L’objectif explicite de la réunion était de rassurer le marchand de mort international « que les actes criminels de protestation contre Elbit Systems UK sont pris au sérieux » par les autorités de Londres.

 

Une note d’information pour Patel décrivait les « points clés à soulever » avec Fausset. « L’activité criminelle de Palestine Action est du ressort de la police d’enquêter », indiquait une note. Mais alors que les forces de l’ordre locales étaient ostensiblement “opérationnellement indépendantes du gouvernement”, le document révélait que des responsables du ministère de l’Intérieur avaient “été en contact avec la police à propos de Palestine Action.”

Le dossier déclassifié est fortement expurgé, bien qu’un segment non expurgé sur les “lignes à prendre” pendant le sommet secret ait demandé à Patel de “remercier Martin pour le travail qu’Elbit fait en soutien aux Forces armées britanniques. » Un courriel interne ultérieur discutant de la réunion a ensuite été envoyé à divers hauts responsables de la “lutte contre le terrorisme” du Ministère de l’Intérieur, dont Michael Stewart, alors chef du tristement célèbre programme PREVENT de Grande-Bretagne.

Le courriel résumait la réunion et « les prochaines étapes immédiates en priorité ». Fausset a été cité se plaignant que “les manifestations qu’Elbit subissait par Palestine Action devenaient de plus en plus sévères”, avec des manifestants “bien organisés, financés et formés” et “un effort important en ligne pour mobiliser et former ». Patel aurait été « profondément préoccupée par tout ce qu’elle entendait” et aurait proposé que diverses mesures soient prises en réponse.

 

Parce que les documents sont fortement expurgés, on ne sait pas ce qui s’est passé lors de la réunion entre Patel et Fausset. Avant leur discussion, pas un seul membre de Palestine Action n’avait été condamné pour avoir ciblé Elbit Systems. À peine un mois plus tard, cependant, l’État britannique a pris la décision inhabituelle de faire appel de l’acquittement de quatre militants qui avaient renversé une statue du marchand d’esclaves, Edward Colston, à Bristol en juin 2020. Les auteurs sont ressortis libres après avoir plaidé la défense des droits de l’homme, plaidoirie qui avait été employée par les manifestants de Palestine Action pour contrer des accusations de dommages criminels à des occasions précédentes.

Cependant, dans l’affaire Colston, le tribunal a statué que la défense des droits de l’homme ne pouvait être invoquées qu’en cas de vandalisme de biens publics, et non dans les cas où des dommages criminels ont été causés à des biens privés. Parce qu’Elbit est une entreprise privée, le Bureau du procureur général a utilisé cet argument pour augmenter considérablement les poursuites contre les militants de Palestine Action.

Les accusations de « terrorisme » se poursuivent malgré l’absence de charges

The Grayzone a examiné un courriel déclassifié du 1er février 2023 envoyé par une source, vraisemblablement interne au gouvernement britannique, au directeur du Bureau du procureur général, Douglas Wilson, décrivant une réunion six jours plus tôt entre son bureau et plusieurs diplomates israéliens. “La réunion était organisée à la demande de l’Ambassade et portait sur une variété de sujets”, en premier lieu une “déclaration conjointe” entre les ministères de la Justice respectifs de Londres et de Tel Aviv. Il a été présenté par l’Ambassadeur adjoint d’Israël en Grande-Bretagne, Oren Marmorstein, aujourd’hui chef de la division des affaires publiques et des médias de l’entité sioniste.

La déclaration « visait une coopération bilatérale plus étroite entre les deux ministères dans les domaines de responsabilité mutuelle” – “à savoir la législation et la réforme juridique, le droit civil et pénal et l’éducation juridique. » Comme cela ne relevait pas de la compétence du procureur général, Wilson “s’est engagé à engager les responsables concernés du ministère de la Justice sur ce sujet pour qu’ils s’engagent avec l’Ambassade [israélienne].« Cela faisait suite à un courriel adressé aux diplomates basés à Londres de Tel Aviv dans lequel des responsables de la Justice britannique promettaient qu’ils seraient “en contact avec vous sous peu.”

La procureure générale serait ravie de rencontrer son homologue israélien si vous avez des suggestions de dates appropriées pour une réunion à Londres”, ajoutait joyeusement le courriel.

L’interprétation selon laquelle Tel Aviv influence les lois britanniques au détriment des militants de la solidarité avec la Palestine est renforcée par de nombreuses sections de la Loi sur la sécurité nationale de Londres, entrée en vigueur en décembre 2023. Ces passages donnent toutes les apparences d’être construits sur mesure pour neutraliser légalement la campagne de démolition de Palestine Action contre Elbit Systems.

Priti Patel avait présenté cette législation en sa qualité de ministre de l’Intérieur. Elle a été réintégrée au gouvernement en 2019 après avoir été forcée de démissionner d’un poste précédent, en novembre 2017, pour avoir tenu 12 réunions secrètes avec des responsables israéliens sans autorisation officielle ni notification.

Le 19 avril 2023, le ministre britannique de la Police de l’époque, Chris Philp, a rencontré des représentants du Bureau du procureur général, du Ministère de l’Intérieur, de plusieurs forces et organes de police, d’Elbit Systems et du fournisseur d’armes français de la société Thales, pour discuter de “la criminalité de Palestine Action.” Selon une lecture interne « le ministre Philp a ouvert la réunion [en] soulignant que le gouvernement britannique voulait s’assurer que les entreprises basées au Royaume-Uni puissent poursuivre leurs activités légales.” Un représentant d’Elbit « a donné un aperçu des attaques de Palestine Action sur Elbit au départ et maintenant sur leur chaîne d’approvisionnement. » En raison de manque de comptes rendus écrits, on ne sait pas quelles décisions, le cas échéant, ont été prises concernant les poursuites contre les militants.

Mais si la réunion précédente entre Elbit et le ministre de l’Intérieur de l’époque, Patel, était une indication, l’acquittement puis la condamnation des membres de Palestine Action fut probablement un sujet clé pour les participants. Au cours de leur discussion de mars 2022, le gouvernement britannique avait ouvertement reconnu que Palestine Action “n’atteint pas le seuil d’interdiction” en tant que groupe terroriste en vertu de la loi britannique, “car ils ne commettent pas, ne participent pas, ne se préparent pas, ne promeuvent pas, n’encouragent pas ou ne sont pas autrement concernés par des actes de terrorisme.”

L’invocation récente des pouvoirs antiterroristes pour emprisonner les manifestants de Palestine Action peut indiquer que le gouvernement britannique a identifié un artifice juridique qui permet aux autorités de traiter le groupe comme une entité terroriste, malgré son absence d’interdiction formelle. La période de détention provisoire de Filton 18 s’étend sur 182 jours, bien au-delà des limites habituelles pour les crimes non liés au terrorisme. Leurs contacts avec le monde extérieur sont également sévèrement restreints, encore une fois contrairement à la jurisprudence britannique standard.

Ce 1er mai, les procureurs britanniques ont inexplicablement annoncé que des « liens avec le terrorisme » seraient également pris en compte dans le procès de 10 manifestants de Palestine Action qui ont attaqué le fournisseur d’Elbit, Instro Precision, en juin 2024. Encore une fois, les accusations – cambriolage aggravé, dommages criminels et troubles violents – ne relevent même pas de la définition la plus large du terrorisme. De telles considérations, déclare la SCP, ne seront explorées qu’au moment de la détermination de la peine.

La documentation examinée par The Grayzone implique fortement que ces violations sans précédent des normes juridiques établies de longue date résultent directement d’une vaste campagne d’influence et d’ingérence israéliennes.

La mère d’une militante de Filton 18, emprisonnée mais non encore condamnée, a déclaré à The Grayzone que les révélations des responsables du Bureau du procureur général impliquant des responsables israéliens dans la poursuite de sa fille Zoe, âgée de 21 ans, la faisaient “se sentir physiquement malade. » Zoé est maintenant en prison depuis huit mois sans procès. Cela aura duré 15 mois au moment où son procès commencera en novembre.

« Zoe a pris des mesures directes contre Elbit Systems parce qu’elle ne supportait pas de voir son pays complice d’un génocide”, a déclaré la mère de la militante emprisonnée. « Elle a vu le Royaume-Uni commettre des crimes de guerre en armant Israël, alors elle a pris des mesures pour faire respecter le droit international. Maintenant, nous savons que c’est cette même alliance impie entre Israël et le Royaume-Uni qui a conspiré pour utiliser les pouvoirs antiterroristes du Royaume-Uni contre Zoe et les Filton 18.”

Kit Klarenberg

Traduit par Wayan, relu par Hervé, pour le Saker Francophone.

mardi 6 août 2024

Royaume-Uni : Massacre de trois fillettes, le meurtrier est d’une famille chrétienne et Tommy Robinson est en embuscade

Source : https://lemediaen442.fr/royaume-uni-massacre-de-trois-fillettes-le-meurtrier-est-dune-famille-chretienne-et-tommy-robinson-est-en-embuscade/

La police a arrêté six personnes après une nuit de violences à Plymouth, faisant plusieurs blessés. Ces émeutes font suite à l'attaque au couteau de Southport, où trois jeunes filles ont été tuées.

Mise à jour le 06/08/24

Six arrestations après une nuit de violences. Plusieurs blessés parmi les forces de l’ordre et le public. Ces émeutes font suite à l’attaque tragique de Southport.

La police du Devon et de Cornouailles a arrêté six personnes à Plymouth après une nuit marquée par des violences à travers la ville. Ces incidents ont fait plusieurs blessés parmi les forces de l’ordre et le public, avec deux personnes transportées à l’hôpital.

Dans un communiqué, la police a fermement condamné ces actes de violence en déclarant : « La violence ne sera pas tolérée, la haine ne sera pas tolérée ».

Cette flambée de violence s’inscrit dans un contexte de troubles qui secouent le Royaume-Uni depuis une semaine, suite à une attaque au couteau lors d’un cours de danse pour enfants à Southport, au nord-ouest du pays. Cette tragédie a coûté la vie à trois jeunes filles (Alice Dasilva Aguiar, neuf ans, Bebe King, six ans, et Elsie Dot Stancombe, sept ans.), provoquant une vague d’émotion et de colère à travers le pays.

Les violences à Plymouth ont éclaté peu après une veillée en mémoire des victimes de l’attaque de Southport. Depuis lors, des foules en colère ont attaqué des hôtels hébergeant des demandeurs d’asile et des mosquées. Ces actes violents sont alimentés par de fausses rumeurs visant à diviser la société et à monter les communautés les unes contre les autres. Ces rumeurs prétendaient que le suspect de l’attaque était un demandeur d’asile musulman, alors qu’en réalité, le meurtrier de l’attaque de Southport, Axel Rudakubana, âgé de 17 ans, originaire de Cardiff et né d’un couple rwandais chrétien (Alphonse Rudakubana et Laetitia Muzayire), a été inculpé la semaine dernière. Son identité a été révélée après la levée des restrictions par le juge.

Dans un contexte de tensions croissantes, Tommy Robinson a exploité ces manifestations pour propager des messages de division. Robinson, financé par des milliardaires américains pro-israéliens tels que Robert J. Shillman et Nina Rosenwald, utilise ces événements pour servir des agendas extrémistes.

Le Premier ministre Keir Starmer a pointé du doigt les militants d’extrême droite comme principales causes de ces troubles, en omettant que des bandes ont aussi répondu par la violence en s’attaquant à des innocents. Selon la BBC, près de 400 personnes ont été arrêtées au cours de la semaine dernière. Plusieurs d’entre elles ont comparu lundi devant des tribunaux de première instance, notamment à Liverpool, South Tyneside et Hull.

 

Tommy Robinson, qui a récupéré les manifestations au Royaume-Uni, a très bien compris l'intérêt de creuser le fossé... On se demande bien pour qui il travaille ? Pour répondre à cette question, il est financé par des milliardaires juifs américains qui promeuvent le colonialisme sioniste en Palestine... et selon le New York Times : Robert J. Shillman, fondateur et président de Cognex Corporation, et Nina Rosenwald, héritière de la fortune de Sears Roebuck, ont versé un chèque mensuel à Tommy Robinson par l’intermédiaire de l’extrémiste Forum du Moyen-Orient, dirigé par le célèbre Daniel Pipes. Shillman siège aux conseils d’administration de The Friends of the Israel Defense Forces, de la Jewish Foundation for the Righteous et du David Horowitz Freedom Center. Rosenwald a siégé au conseil d’administration de nombreuses organisations pro-israéliennes et a été vice-présidente du Jewish Institute for National Security Affairs (JINSA). Un autre donateur impliqué est le gestionnaire de fonds spéculatifs juif Robert Mercer, qui contribue financièrement à de nombreuses causes d’extrême droite. On vous fait un dessin ou c'est plus clair ?

vendredi 28 janvier 2022

Idriss Aberkane - La semaine de l'Hyperdoctor : Doit-on s'inquiéter des ruptures d'approvisionnement au Royaume-Uni ?

 

Doit-on s'inquiéter des ruptures d'approvisionnement au Royaume-Uni?

Les ruptures d'approvisionnement sont devenues un phénomène systémique à partir de l’année 2020 pour deux raisons simples : ces chaînes logistiques sont non seulement fragiles mais elles ajoutent le défaut de ne pas être élastiques.
Et la raison principale pour laquelle elles ne sont pas élastiques et qu’elles sont fragiles c’est que ces chaînes d’approvisionnement sont optimiséesLe Royaume-Uni n'est qu'un exemple parmi beaucoup d'autres. Mais on va voir d'autres ruptures d'approvisionnement, de la même manière qu’on l'avait vu quand les Chinois avaient décrété un embargo sur le Japon au sujet des terres rares entre 2010 et 2011.

On voit bien que ces sujets ne sont pas nouveaux.

Aujourd'hui, on parle de rupture d'approvisionnement sur les cartes à puce ou de hausse du prix du bois, ou, encore une fois, sur les mémoires flash, les microprocesseurs et les cartes graphiques. D'une façon générale, on constate que ce sont des phénomènes plus ou moins ponctuels qui sont soumis aux mêmes problématiques et aux mêmes pics de demande.

Mais on peut constater d'une façon générale, que, dans notre histoire, on peut voir que lorsqu’on est confrontés à des ruptures d'approvisionnement prolongées, le génie humain tend à créer des produits de substitution. On pourrait dire que ces situations de crise stimulent l'innovation.

L'innovation elle non plus n'est pas élastique, on remarque que c’est quelque chose qui se met en place lentement, sauf en temps de guerre. Par exemple, quand les Japonais ont coupé l'approvisionnement des États-Unis en caoutchouc naturel, les États-Unis ont su créer un ersatz (DLR : un produit de remplacement) très rapidement. De la même manière, quand les Allemands manquaient de pétrole, ils ont appri à en produire à partir de charbon brun, ce qui a justifié l’annexion des Sudètes (NDLR : Le 1er octobre 1938, commence l'occupation allemande des Sudètes, une partie du territoire nord-est du quadrilatère de Bohême se situant entre la Porte de Moravie et les monts des Géants. Cette annexion, décidée à Munich au cours d'une conférence tenue les 29 et 30 septembre 1938 entre Hitler et Mussolini d'une part, Daladier et Chamberlain de l'autre sans l'avis de Prague, enlève à la Tchécoslovaquie 30 000 kilomètres carrés et 3 millions d'habitants).

Ce qu’on peut ajouter d'une façon plus globale, c’est qu’il est difficile de décider politiquement de lancer un programme d'innovation pour substituer un produit. C’est le plus souvent la confrontation avec les difficultés rencontrées sur le terrain qui permettent de déclencher les processus d’innovation.

Mais ce que l'on sait, c'est que le Royaume-Uni est très comparable au Japon, peut-être pas dans son aspect historique, mais d’un point de vue géopolitique. C'est une île au bord d'un continent. On sait que les 3 grands pôles économiques mondiaux sont l'Europe, l'Asie et les États-Unis, l'Amérique du Nord, mais il faut rappeler que le Royaume-Uni a une position mondiale comparable au Japon dans le sens que ce dernier, comme le Royaume-Uni, dispose de très peu de ressources naturelles.

Ces deux pays ont donc dû s'organiser pour créer des centres de stockage, des réserves stratégiques pour tous les produits importants et même des ressources moins vitales comme le café ou le chocolat.


Il existe au Japon des réserves stratégiques secrètes classées secret défense, dont l'emplacement est inaccessible au public et où stockés des produits aussi commun que du cacao et du café, mais qui contiennent également des matières premières plus stratégiques comme des terres rares et l’ensemble des produits dont l'industrie japonaise a besoin pour fonctionner correctement.

À la suite du Japon, on peut s'attendre à ce que le Royaume-Uni procède de la même manière et crée sa propre infrastructure de stockage stratégique.

Et ce qu’on peut ajouter c’est que si le Royaume-Uni n'est que l'ombre de lui-même si on compare sa situation actuelle avec celle qui était la sienne à l'époque de Suez, ses capacités maritimes demeurent. La Grande-Bretagne reste un pays capable d’aller chercher lui-même ses matières premières et de créer de nouveaux débouchés.


Si on s’intéresse à son histoire, on voit que le Royaume-Uni a toujours su régler ses problèmes et ses ruptures d'approvisionnement. Cette grande puissance a su par le passé surmonter ses difficultés, même si on peut opposer le fait que dans les années 80 le Royaume-Uni s'est considérablement industrialisé et qu’aujourd'hui, il en paye le prix.


Car on peut souligner le fait que, si le Brexit est fondamentalement une excellente idée comme on peut le constater aujourd'hui, l'ultra-financiarisation de l'économie britannique ne l’est peut-être pas autant.

Je ne serais pas surpris qu’on assiste, suite à ces ruptures d'approvisionnement, à une nouvelle ère de réindustrialisation du Royaume-Uni.


 
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mardi 21 septembre 2021

Royaume-Uni : proposition de loi pour l’indemnisation des effets secondaires vaccinaux

Source : https://www.francesoir.fr/politique-monde/royaume-uni-proposition-de-loi-indemnisation-effets-secondaires-vaccins

 Publié le 17/09/2021

Sir Christopher Chope, membre du Parlement britannique : « Il y a plus d'accidents provoqués par les vaccins anti-covid que par tout autre programme de vaccination dans l'Histoire. »

Le 10 septembre 2021, Sir Christopher Chope, parlementaire conservateur, a débattu face aux ministres lors de l’introduction de son « Private Member’s Bill ». Il s’agit d’une proposition de loi présentée par un parlementaire à titre individuel.
 
Intitulé « The Covid-19 Vaccine Damage Bill », la proposition de loi définit un régime d’indemnisation des particuliers ayant souffert des accidents, ou décédé, en raison des vaccins anti-covid. Le projet de loi propose de réformer le "Vaccine Damage Payments Act 1979", dont l’ordonnancement complexe fait que moins de 2 % des requêtes sont reçues. Selon lui, « nos citoyens sont en train de souffrir davantage d’effets secondaires en conséquence des vaccins anti-covid qu’en conséquence de tout autre programme de vaccination dans l’histoire ».
 
Les points essentiels soulevés par Sir Christopher Chope lors du débat sont les suivants :
1/ Sir Christopher ne conteste pas en tant que tel le programme de vaccination. Cependant, il observe que « ceux d’entre nous qui ont pris les deux doses du vaccin anti-covid doivent s’estimer heureux ("count our blessings") de ne pas avoir souffert d’effets secondaires ».
 
L’expression anglaise « count our blessings », cinglante, équivaut à dire « on l’a échappé belle ! » et a fait bondir l'assemblée.
 
2/ Il y a désormais tant d’accidents vaccinaux au Royaume-Uni que sa proposition de loi définissant un nouveau régime d’indemnisation est urgente. Faute de quoi, les gens ne se feront plus vacciner.
 
2/ Selon Sir Christopher, les gens se sont fait vacciner pour « le bien de l’État », exactement comme s’ils s’enrôlaient dans les forces armées. Ainsi, les accidents vaccinaux sont à assimiler à des blessures de guerre pour lesquelles l’État assume l’entière responsabilité.
 
3/ Sir Christopher n’a jamais réussi à identifier quel ministère doit être fait responsable dans ce cas précis. À l’heure actuelle, la chaîne de responsabilité n’est toujours pas définie ; il n’a pas réussi non plus à obliger le ministre d’État présent au débat à la définir.
 
4/ Il propose un régime d’indemnisation de type « hors faute », c’est-à-dire sans que l’accidenté doive identifier une agence, personne ou institution directement responsable du préjudice. Sir Christopher observe que le régime d’indemnisation prétendument automatique du système COVAX, sous l’égide de l’OMS et de GAVI, couvre les 92 pays les plus pauvres du globe – mais pas l’Angleterre.
 
5/ Eu égard à l’urgence, la proposition prévoit que toute demande d’indemnisation puisse être déposée devant le juge judiciaire, plutôt que devant une quelconque agence gouvernementale.
 
6/ En dépit du mur de déni érigé par le gouvernement, les faits sont têtus. Une masse de preuves existe concernant les effets secondaires. Il est parfaitement inutile de définir des procédures complexes destinées à forcer les lésés de prouver un lien de causalité vaccin/accident ou décès.
 
7/ Ces vaccins protègent ni contre l’infection ni contre la transmission.
 
8/ Sir Christopher note que « nos hôpitaux sont occupés par un grand nombre de patients qui s’y trouvent uniquement pour avoir accepté de se faire vacciner. Les médecins hospitaliers sont dans un état d’anxiété aigüe. Il faut mesurer le bénéfice-risque ».
Par ailleurs, certaines des affirmations qu'il a exprimées pendant le débat ont été incendiaires :
 
«  Le sujet de cette proposition de loi est brûlant (…) Il concerne toutes ces personnes accidentées voire décédées suite aux vaccins (…) Ce gouvernement devrait cesser de faire la sourde oreille face à des gens qui voulaient bien faire. »
 
« (…) le dernier rapport de pharmacovigilance (Yellow Card Report) est sorti le 9 septembre et couvre la période du 9 décembre 2020 au 1er septembre 2021. Y figurent 435 signalements de thromboses et de thrombocytopénie graves ; 35 000 signalements de désordres de la menstruation ; un grand nombre d’autres accidents (…) 1 632 décès survenus peu après l’administration du vaccin. »
 
« J’ai été très déçu lorsque j’ai demandé au secrétaire d’État le 7 juillet “de quelles données dispose son ministère concernant le nombre de décès signalés depuis le 1er janvier 2021 (a) un mois , (b) deux mois et (c) trois mois après avoir reçu un vaccin anti-Covid ? ". Le secrétaire d’État avait alors répondu que "ces données ne sont pas disponibles dans le format que vous souhaitez … Public Health England décompte les décès de personnes vaccinées et qui meurent à l’hôpital de Covid. Nous publierons ces données au moment opportun ("in due course") ».
 
En parallèle, suite à la pétition signée par 10 000 personnes à l’initiative de Sir Christopher, le ministère de la Santé avait rétorqué le 5 août, qu’il "est essentiel de disposer d’un socle établi de preuves concernant le lien causal entre le vaccin et les accidents éventuels."
 
Selon Sir Christopher, ce lien causal n’est plus à démontrer :

"Nous avons déjà une masse de preuves concernant les accidents voire les décès, causés par ces vaccins. Nous avons un rapport récent d’un médecin légiste quelque part dans le Nord de l’Angleterre, qui conclut au vaccin comme la cause directe de la mort. (...) La réalité est que les gens ont peur de ce vaccin et il faut arrêter de faire comme si cette peur n’existait pas. Nous ne pouvons continuer à occulter les rapports de médecins légistes qui ont conclu que telle ou telle personne était morte suite au vaccin. J’en connais dans mon propre entourage, des gens qui allaient très bien et qui se sont retrouvés à l’hôpital avec un AVC et des problèmes cardiaques graves. Ce ne sont pas de simples anecdotes, ce sont des faits connus de gens partout dans ce pays. (…) Le gouvernement aurait sans doute préféré que cela ne se sache pas mais les faits sont têtus. (...) Si quelqu’un se présente à ma permanence parlementaire et m’explique avoir peur pour lui-même ou pour ses enfants, je ne puis lui dire « Ne vous faites pas de mauvais sang. Dans le cas, improbable, d’un accident, vous serez entièrement indemnisé ». Je ne puis me permettre de le leur dire. Alors que si je le pouvais, ils seraient plus enclins à prendre le risque. (...) Par ailleurs, si les soignants en EHPAD par exemple, ont peur des conséquences du vaccin et le refusent, c’est à eux seuls de juger s’ils souhaitent prendre ce risque ou non."

Finalement, une deuxième lecture de cette proposition de loi est fixée pour le 22 octobre 2021.