Mise au point de Personne en personne
Camarades,
Parce que c'est ainsi que j'interpelle tous ceux qui se présentent comme des amis. Je tiens à attirer votre attention que sous le nom du journal de personne il y a un webmaster que mes abonnés connaissent et une modératrice que mes abonnés connaissent aussi sous le pseudo de la Nietzschéenne et à qui il arrive de prendre position parmi vous pour soulever une question ou relever une réponse.
C'est elle qui s'est adressée à vous tout à l'heure en amie. Mais elle n'a fait qu'exprimer son avis et non le mien.
Primo : je ne vais pas m'aventurer à porter un jugement sur son jugement qui est réfléchissant et non déterminant comme dirait Kant. Mais, si elle m'avait demandé mon avis je lui aurais vivement déconseillé de l'exprimer ainsi. Parce que ce n'est jamais pertinent d'être impertinent comme je l'ai démontré hier ou avant hier : la plus belle tenue reste la retenue. Et ça tombe sous le sens, le sens de la distance.
Secundo : Et la Nietzschéenne en a eu pour son argent puisque Tôme a saisi comme à l'accoutumée, la balle au vol pour lui régler son compte en croyant régler le mien. Et j'ai eu droit sans l'avoir mérité toutefois, à une leçon de morale digne de ce nom. J'en ai retenu quelques miettes :
a- que je me dois d'encourager ceux qui m'encouragent.
b- d'être moins avaricieuse et un peu plus généreuse en répondant à l'appel des plus fidèles parmi mes abonnés.
c- que je ne cesse d'allumer des mèches et de déplorer en même temps les étincelles comme toutes les stars sans cervelle.
d- qu'en le flattant on ne lui rend aucunement service mais on l'offre en sacrifice pour satisfaire un orgueil mal placé.
Cet abécédaire lui a permis sans doute de vider son sac ou de faire valoir encore une fois ce que nous savons déjà, que c'est un crack.
Tertio : Sans prendre la défense de la Nietzschéenne, elle a toujours été exaspérée par les hors sujets... comme Nietzsche, elle a une prédilection pour une certaine grammaire, il lui faut un sujet, un verbe et un complément. Et tout l’art consiste à bien traiter le sujet plutôt que de le maltraiter. De conjuguer le verbe à tous les temps avant de déclarer qu’on en n’est pas subjugué. Et de ne pas galvauder le complément qui permet le plus souvent de situer l’action et la réflexion.
La pauvre Nietzschéenne ne supporte pas chez ceux qui maitrisent l'analyse, les signes de fainéantise. Elle préfère Hegel à Fernandel ! Ou Fernandel si il est éclairé par un Hegel…
(Lisez ou relisez la Phénoménologie de l’Esprit)
Quarto : Un exercice en guise de conclusion : Quel est le plus humble des trois ?
A- La Nietzschéenne qui siffle la fin de la récréation ?
B- Tôme qui se met en exergue en disant qu’il ne faut surtout pas le mettre en exergue en prenant la Nietzschéenne pour moi ?
C- Ou Moi ? qui fait la leçon à celui qui nous fait la leçon ?
(En sciences de l’éducation c’est un exercice didactique enrobé d’arrogance)
La réponse : AUCUN DES TROIS, parce que l’humilité n’est pas ce que l’on croit. Elle n’est pas proche de la terre (Humus) comme son nom l’indique mais elle cherche seulement à en avoir l'air. Pour le dire en termes nietzschéens : Nul ne peut dissimuler longtemps sa jubilation d’être soi.
Autrement dit, pas d'autre morale que celle de l'auto-satisfaction.