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"Il n'existe rien de constant si ce n'est le changement" BOUDDHA; Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots." MARTIN LUTHER-KING; "Veux-tu apprendre à bien vivre, apprends auparavant à bien mourir." CONFUCIUS ; « Nous savons qu’ils mentent, ils savent aussi qu’ils mentent, ils savent que nous savons qu’ils mentent, nous savons aussi qu’ils savent que nous savons, et pourtant ils continuent à mentir ». SOLJENITSYNE
vendredi 9 août 2024
Un conte taoïste... eu égard à l'actualité
Je ne sais pas... cette phrase m’apaise ✨.
Voilà pourquoi :
Il y a 3 ans, alors que je ressens de l’agacement par rapport aux restrictions de liberté liées au coronavirus, je demande à Hana ce qu’elle en pense.
— Je ne sais pas, dit-elle.
Je me dis qu’elle ne s’est pas mouillée.
Devant mon air perplexe, elle ajoute :
— Je vais te raconter un conte taoïste.
Un paysan chinois suscitait la jalousie parce qu’il possédait un cheval blanc merveilleux. Chaque fois qu’on lui proposait une fortune, il refusait, disant que ce cheval était son ami.
Un jour, le cheval disparut. Les voisins dirent : « Il était prévisible qu’on te le volerait. Tu aurais dû le vendre. » Le paysan répondit : « Le cheval n’est plus dans l’étable. C’est un fait. Tout le reste n’est que votre appréciation. Je ne sais pas si c’est un bonheur ou un malheur. » Les gens se moquèrent de lui.
15 jours plus tard, le cheval blanc revint. Il s’était sauvé et avait ramené 12 chevaux sauvages. « Tu avais raison, ce n’était pas un malheur, mais une bénédiction », dirent les voisins. « Je n’irais pas jusque-là, dit le paysan. Le cheval blanc est revenu. Comment savoir si c’est une chance ou une malchance ? »
Le fils du paysan entreprit de dresser les chevaux sauvages. L’un d’eux le jeta à terre et le piétina. Les voisins dirent : « Tu avais raison, ces chevaux sauvages ne t’ont pas porté chance. Ton fils unique est estropié. » « Mon fils a perdu l’usage de ses jambes, c’est tout. Qui dira ce que cela nous aura apporté ? La vie se présente par petits bouts, nul ne peut prédire l’avenir. »
Plus tard, la guerre éclata et tous les jeunes du pays furent enrôlés, sauf l’invalide. « Ton fils ne peut plus marcher, mais il reste auprès de toi tandis que nos fils vont se faire tuer », se lamentèrent les voisins. « Est- ce une chance, est-ce une malchance ? dit le paysan. Qui peut le savoir ? »
Et l’histoire continue.
Tout ce que je peux faire, c’est de mon mieux chaque jour à mon niveau. Je ne vais pas gâcher mon énergie à me dire combien ce que l’on vit est terrible. Car je ne sais vraiment pas.
📕 Extrait du livre Enseignements de la montagne (en librairie et en ligne)
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