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samedi 19 juillet 2025

« La meilleure résistance au totalitarisme, c'est de nourrir l'âme humaine » – Ariane Bilheran

 

Diplômée de l’École normale supérieure (Ulm), Ariane Bilheran est philosophe, psychologue clinicienne et docteur en psychopathologie. Elle est spécialisée dans l’étude de la psychopathologie du pouvoir, de la manipulation, de la perversion, de la paranoïa, du harcèlement et du totalitarisme.

Il y a quelques mois, elle a publié un nouvel ouvrage intitulé « Sur le Totalitarisme, conférences 2021-2022 », qui rassemble plusieurs conférences sur le phénomène totalitaire.

📚 Pour vous procurer le livre « Sur le Totalitarisme, conférences 2021-2022 » : https://amzn.to/4ebjSKy

Au regard de ses travaux en psychopathologie, Ariane Bilheran considère que le totalitarisme correspond « à un délire paranoïaque », c’est-à-dire « une pathologie de contrôle » et « de persécution » des populations.

« La spécificité du totalitarisme consiste à viser la domination totale, notamment sur la vie intime des gens. Le totalitarisme s’approprie le corps des individus et les réduit à des corps que l’on peut anéantir. Dans le système totalitaire, l'être humain devient superflu. »

Selon l’auteur, le totalitarisme fonctionne à l’idéologie – « une narration mensongère du point de vue de la vérité et de la réalité de l'expérience vécue » – et recourt à la propagande pour endoctriner les masses.

« Les masses sont fabriquées. Cette fabrication passe essentiellement par la propagande, c’est-à-dire la répétition permanente d’un mensonge. C’est un lavage de cerveau. Nous avons des boîtes à endoctrinement qui sont notamment la télévision, et tout le règne de l’image en général », poursuit-elle.
 
Outre le caractère mensonger des récits fabriqués par le pouvoir totalitaire, Ariane Bilheran relève le recours systématique aux paradoxes, qui permettent de sidérer la pensée, ainsi que la manipulation des émotions « à la terreur et à la culpabilité ».

« La langue totalitaire change le sens des mots et introduit une série de paradoxes qui empêchent d'avoir accès à une langue qui permet de nommer la vérité des choses et de l'expérience. Quand on appelle santé publique le fait de ne pas soigner des gens, par exemple, nous sommes dans un langage mensonger. »

Inspirée par les travaux d’Hannah Arendt, la philosophe estime que « le système totalitaire est la rencontre entre un pouvoir cynique et corrompu, et une masse d’individus crédules et obéissants ». 

« L'individu, parce qu'il appartient à un groupe, parce qu'il ne veut pas sortir de cette appartenance, va accepter différentes situations intolérables. À partir du moment où il s'est engagé dans des actes, c'est beaucoup plus difficile de faire machine arrière car il a accepté une collaboration et, inconsciemment, il est très compliqué pour lui d'assumer sa propre culpabilité. »

Pour Ariane Bilheran, la lutte contre le totalitarisme consiste notamment à sortir des conditionnements collectifs pour reprendre « son pouvoir personnel », cultiver sa liberté d’esprit et sa spontanéité afin de retrouver « le chemin de notre vie intime ».

« Nous avons affaire à un empoisonnement minutieux, généralisé, pas uniquement alimentaire, mais d'abord mental et émotionnel. La meilleure résistance au totalitarisme, c’est de nourrir l’âme humaine. »

« Tout le monde doit s'interroger sur ses actes, ses choix et ses prises de décision. À quel moment et pourquoi est-ce que je collabore à ce système totalitaire ? Est-ce que je le fais par peur ? Par culpabilité ? Pour être tranquille ? Parce que j'y crois ? Tout cela doit être clarifié », conclut Ariane Bilheran.

🎙️ Journaliste : Henri-Michel Thalamy
👉   / hm_thalamy  
🗞️ https://www.epochtimes.fr

00:00 Intro
02:09 En quoi la psychopathologie aide-t-elle à comprendre le phénomène totalitaire ?
05:38 En quoi sommes-nous confrontés à un nouveau totalitarisme à l’échelle planétaire ?
17:43 La dérive totalitaire était-elle en gestation depuis plusieurs années ?
23:17 Comment distinguer totalitarisme, dictature, tyrannie et despotisme ?
27:32 Pourquoi le pouvoir totalitaire veut-il amener les individus à s’autodétruire ? Quels sont les moyens qu’il emploie pour y parvenir ?
33:37 Pourquoi les masses acceptent-elles de collaborer et de se soumettre ?
44:22 Pourquoi le totalitarisme est-il voué à s’effondrer ?
51:57 Les témoins du phénomène totalitaire jouent-ils un rôle essentiel ?
59:56 Le wokisme et la cancel culture participent-ils du totalitarisme ?
01:06:20 Quelles sont les « urgences » qui pourraient être instrumentalisées à l’avenir ?
01:11:33 Comment combler le vide spirituel du monde moderne, retrouver le chemin de l’harmonie et la conscience du caractère sacré de la vie ?
01:20:35 Conclusion

jeudi 21 mars 2024

L'internationale nazie...

 

 L'Internationale nazie - broché - Ariane Bilheran, Livre tous les livres à  la Fnac

Et si les nazis avaient sacrifié l'Allemagne, mais n'avaient pas perdu la guerre ? Cette thèse, aussi inconcevable pour certains qu'elle est évidente pour d'autres, fut émise pour la première fois en 1945 par Hannah Arendt, la grande philosophe du totalitarisme. En 2022, après Le débat interdit, écrit avec Vincent Pavan, et les Chroniques du Totalitarisme 2021, Ariane Bilheran suggère de revenir à ce texte d'Hannah Arendt pour mettre en perspective l'actualité du monde, et sa dérive totalitaire.

Ariane Bilheran est normalienne (Ulm, Paris), philosophe, psychologue clinicienne, docteur en psychopathologie, auteur de plus d'une trentaine d'ouvrages dont certains traduits en plusieurs langues. Elle est spécialisée dans la psychopathologie du pouvoir, l'étude de la manipulation, de la perversion et de la paranoïa, du harcèlement et du totalitarisme.
 

Avant-propos de Slobodan Despot
 

Préface de Jean-Dominique Michel

vendredi 2 février 2024

DLV18B - Ombres et lumières de la résistance


 

Vidéo ici


Jean-Jacques Crèvecoeur - chaîne officielle

@Jean-Jacques-Crevecoeur
20 k d'abonnés

Cet épisode hors série m'a été inspiré à la suite d'une information transmise par Monique et plusieurs autres membres de cette chaîne privée. Cette information concerne les attaques dont Ariane Bilheran est l'objet de la part de personnes dont on pourrait croire qu'elles appartiennent à la résistance.

J'ai donc pris la décision de préparer, d'enregistrer, de monter et de mettre en ligne cet épisode exceptionnel qui poursuit trois objectifs :
— marquer mon soutien à Ariane Bilheran que je considère comme une vraie résistante de longue date ;
— vous transmettre quelques questions afin de discriminer qui parmi les résistants méritent votre attention et votre temps (rassurez-vous, je ne cite strictement aucun nom) ;
— vous encourager chaleureusement à devenir membre d'une association dont Ariane est co-fondatrice avec trois autres femmes remarquables : l'ONEST (Organisation Nationale Éthique Santé et Transparence). L'ONEST a notamment pour but de faire respecter les principes humains, le droit au respect de l'intégrité du corps humain, du psychisme et de la dignité humaine, la protection des droits de l'enfant et des personnes vulnérables, les principes d'éthique et de moralité.

Merci de partager cette vidéo et les liens ci-dessous le plus largement possible, et merci d'avance de soutenir cette association en payant votre cotisation annuelle de membre d'un montant de 15 EUR. Comme je le dis en conclusion de cet épisode hors série : c'est l'avenir de notre humanité qui est en jeu…

Liens utiles en rapport avec cet épisode :
— Le lien d'adhésion à ONEST - cliquez ici : https://www.helloasso.com/associations/organisation-nationale-ethique-sante-et-transparence

— Le site d'Ariane Bilheran - cliquez ici : https://www.arianebilheran.com/

— Sa lettre aux vrais résistants - cliquez ici : https://www.arianebilheran.com/post/lettre-aux-vrais-résistants

— La chaîne Youtube - cliquez ici : https://www.youtube.com/@ONEST_l_alternative

— La chaîne Crowdbunker - cliquez ici : https://crowdbunker.com/@ONEST_l_alternative

— La chaîne Odysee d'ONEST - cliquez ici : https://odysee.com/@ONEST_l_alternative:4

— Le fil Telegram d'ONEST - cliquez ici : https://t.me/ONESTalternative

— Le canal Twitter/X - cliquez ici : https://x.com/ONEST_alter?t=2CkgCWcGZkjhjN0A8WH12w&s=09
Publication de cette vidéo : mercredi 17 janvier 2024 - Dernière mise à jour des fichiers : 17 janvier 2024.

 

dimanche 28 janvier 2024

La lettre de Senta - Mécanismes de l'opposition contrôlée, selon Ariane Bilheran et Jean-Jacques Crèvecoeur

 

Des informations et des réactions que vous ne lirez pas dans la presse mainstream



Ombres et lumières de la résistance + L'opposition contrôlée ou le syndicat jaune

Chers lecteurs,

Je vous avais déjà parlé de l’opposition contrôlée dans une première lettre et vidéo sur que vous avez été très nombreux à consulter. Voici deux autres contributions sur ce thème que je trouve remarquables : celle de Jean-Jacques Crèvecoeur et celle d’Ariane Bilheran, parue dans l’Antipresse. Elles ont vu le jour en réaction à la sortie d’un livre dans lequel l’auteur malmène la philosophe Ariane Bilheran au fil de nombreuses pages. Sachant qu’elle fait l’objet de menaces et de harcèlement constant depuis la parution de son livre “L’imposture des droits sexuels ou l’OMS au service du totalitarisme mondial”, je trouve cela particulièrement mal venu de la part de “résistants”. Heureusement, la sortie de ce bouquin a donné lieu à une lettre de soutien initiée par la gynécologue et auteure Laurence Kayser, à laquelle je me suis associée avec tant d’autres.

Les deux contributions que vous invite à lire et regarder en sont la suite. À nouveau, il ne s’agit pas ici de citer des noms et de semer la zizanie. L’idée est de partager une compréhension des mécanismes de l’opposition contrôlée à partir d’observations personnelles. Je remercie ces deux auteurs d’avoir pris le temps de réaliser des réponses pertinentes, didactiques et constructives.

1) Ombres et lumières de la résistance

Source de la vidéo ici

2) L’opposition contrôlée ou le syndicat jaune

Par Ariane Bilheran

La mise en place de la dystopie covidienne a entraîné de profondes ruptures au sein de nos sociétés.

Des groupes se sont formés pour résister au règne de l’absurde et à la dictature sanitaire, de nouveaux médias ont émergé, et aussi, bien entendu, des leaders d’opinion et des figures charismatiques. Croira-t-onque le pouvoir qui a mis en place un système aussi inique et abusif soit resté les bras croisés face à cette contestation? Les récents remous qui agitent la sphère de l’opposition témoignent au contraire d’un travail de sape et de subversion efficace, qui doit être étudié en soi comme l’une des composantes de la dérive totalitaire en cours. Voici donc un aperçu des stratégies et des procédés.



Lorsqu’un pouvoir enclenche une guerre contre sa population, pour faire passer en force des mesures impopulaires et/ou divers projets tyranniques, il sait qu’une frange politisée (au sens de l’engagement politique au sens noble), certes minime mais solide, risque de réagir. Il anticipe et canalise donc cette colère en fabriquant « sa » résistance, produit de la même ingénierie et de la même ardeur avec lesquellesil s’emploie à manipuler la population. Notons que les mêmes méthodes sont appliquées dans les entreprises, lors de la création du « syndicat jaune » dont la fonction sera d’être au service, non pas des travailleurs, mais des patrons.

Ainsi, comment un pouvoir anticipe-t-il une résistance et la contrôle de l’intérieur jusqu’à la neutraliser puisla dissoudre ? Il est d’usage de parler d’opposition contrôlée (que j’appellerai ici « syndicat jaune ») maisencore faut-il revenir sur les techniques employées.

Cette opposition de façade est créée « dès le départ ». Ce point est essentiel. Elle a plusieurs fonctions. Tout d’abord, orienter et concentrer le plus possible les mécontentements à un seul endroit, tenu par ce même pouvoir derrière le ou les chefs du syndicat jaune. Cette agglomération permettra ensuite de dirigerces colères vers des revendications qui ne sont pas dangereuses pour le pouvoir et d’engager sur des actions non périlleuses, qui détournent l’attention de celles qui le sont. Par exemple, le syndicat jaune se battra pour l’heure de pause ou le menu du repas à la cantine, plutôt que contre le plan de licenciement. Les sujets qui fâchent sont occultés et l’attention est détournée. Enfin, il s’agit de cartographier les opposants, ceci afin d’obtenir l’intégralité des noms, et identifier les plus problématiques parmi eux, tant en force et dangerosité qu’en puissance de caractère et intégrité, dans l’intention de les neutraliser à terme.

Profilage

Qui sont les acteurs de cette «résistance autorisée» au service du pouvoir? Il y a en première ligne les acteurs conscients, les espions et les chefs du syndicat jaune. Ces derniers sont des agents recrutés, choisis, préalablement formés, scrupuleusement entraînés, redoutablement conseillés, et évidemment, grassement rémunérés. Commençons par les chefs visibles, qui sont diablement intelligents, cultivés, et ont donc tous les talents pour remplir cette mission.

Leur profil doit paraître irréprochable: aptitude à se dévouer à la cause de la résistance, image destinée àattirer une forte sympathie, voire une idolâtrie qui permettra de créer une nouvelle secte, dans le but d’évincer, avec l’aide des fanatiques envoûtés, les autres leaders intègres une fois que le mot d’ordre en sera donné, ou encore de créer une illusion telle que, lorsque les faits et gestes des leaders du syndicat jaune commenceront à être révélés, personne ne puisse y croire.

Les deux stratégies

Une stratégie de communication sera mise en place pour que la population identifie aisément quels sont les chefs qu’il convient de suivre. Par exemple, ils peuvent être propulsés dans certains médias du pouvoir comme était des leaders de la résistance, avec deux techniques. La première sera le passage très médiatisé dans un organe de communication du pouvoir, néanmoins présenté à la masse comme un média d’opposition, ce qui ne résistera pas à l’analyse des soutiens financiers: qui paie l’orchestre paie la musique.

La deuxième consiste à médiatiser les chefs infiltrés comme des leaders infréquentables, par exemple, avec des articles à charge, une visibilité à la télévision, etc. et même, à faire croire à des représailles sur eux (censure, convocations, etc.). Le film avec ses acteurs, son scénario et ses péripéties doit être, surtout, parfaitement crédible. L’essentiel est que l’ensemble soit amplement médiatisé et que les agents puissent être facilement et rapidement identifiés comme les nouveaux chefs de la résistance. En couvrant ces deux aspects, on est assez certain d’attirer la majorité des mécontents: ceux qui croient ce que les médias officiels leur disent, et ceux qui ne les croient plus mais croient encore aux médias officiels ou aux médias désormais intronisés dans cette résistance manipulée. Ce constat du mode de propulsion des chefs du syndicat jaune est aussi valable pour les médias et groupes (associations, etc.) qui vont remplir le rôle de pseudo-opposants au pouvoir, et être investis de cette mission.

Pendant ce temps, et dans la réalité, les véritables opposants (chefs, porte-parole, groupes et médias) sont l’objet d’une savante stratégie d’invisibilisation et de censure, que ce soit dans les médias officiels du pouvoir ou dans les médias apparents de l’opposition au pouvoir. À une nuance près: si l’on a besoin de se servir de leur image pour une caution d’intégrité ou de crédibilité, ils peuvent être instrumentalisés un certain temps. On les effacera de l’échiquier plus tard, lorsque cet «argument d’autorité» n’aura plus d’intérêt.

Chantage

En dehors de ces agents dûment employés par le pouvoir pour créer une toile d’araignée autour de la résistance afin de dévorer sans peine les individus et les groupes qui dérangent (à la condition de les avoir au préalable isolés et piégés), il existe d’autres profils au service de la «résistance autorisée». Ce sont des profils sur lesquels le pouvoir a des dossiers pour les mettre à son service et les faire chanter: s’ils ne se soumettent pas, leur sort sera bien pire. Telle était notamment l’utilité des carnets noirs d’Epstein. Telle est la fonction de toutes les compromissions auxquelles on accule les gens en politique politicienne. Par exemple, dans la lutte contre les réseaux pédophiles, beaucoup de pédophiles sont en réalité au service du pouvoir et feignent de lutter contre ce fléau. Ils récoltent ainsi de l’argent (qui ne sera donc pas distribué aux véritables groupes résistants/militants, tactique de la diversion des flux), mais pire, ils attirentà eux beaucoup de victimes, lesquelles atterrissent alors dans le piège, et finissent capturées dans ces réseaux. C’est ainsi que certaines associations ayant pignon sur rue (médiatisées) font payer jusqu’à 150 000 euros de frais d’avocat dans des cas où un parent signale des transgressions sexuelles sur son enfant. Le résultat est connu d’avance: le parent est plumé, l’enfant finit entre les mains de son agresseur, ou pire, dans certains secteurs de la «protection de l’enfance», elle-même aujourd’hui infiltrée par les réseaux pédophiles. Des dossiers similaires, j’en ai vu une centaine durant la dernière décennie.

Harcèlement

Il existe enfin des petites mains de l’ombre, destinées à harceler les véritables profils résistants, et à les affaiblir, notamment dans la guerre de l’information: les équipes de trolls qui s’agglutinent sur un sujet pour le polluer, avec une formation spécifique, un entraînement et des consignes ciblées.

Infiltration

Pour neutraliser les profils qui dérangent le pouvoir, il convient d’identifier leurs soutiens, et de mettre tout en œuvre pour les affaiblir. La première technique consiste à envoyer un espion proposer de l’aide, pour tenter d’approcher le plus possible le vrai chef, obtenir un maximum d’informations sur lui et la cartographie de ses alliés. Il en est de même pour les groupes qu’il s’agira d’infiltrer. Autre méthode: un premier agent attaque l’individu, tandis qu’un autre agent, officiellement «ennemi» du premier, se rapproche de la cible pour lui venir en soutien et gagner sa confiance…

Cette infiltration est le fait d’espions chargés d’observer, de prendre des postes stratégiques, d’écarter des ralliements à la résistance qui sont des soutiens intègres de taille. Ils sont aussi utilisés pour manipuler les failles, récupérer des informations privées sur les gens: réseau d’amis, capacités financières, lieu du domicile, conditions de vie, etc., de façon à les faire ensuite plier par des techniques que j’ai déjà amplement développées dans mes travaux sur le harcèlement, il y a des années.

Guet-apens

Affaiblir les chefs suppose aussi de mettre en place des campagnes de calomnie, car nous savons qu’il en reste toujours quelque chose ([voir mon article à ce propos]).Enfin, on peut faire tomber dans des traquenards. Par exemple, j’ai été enregistrée à mon insu par une soi-disant figure de la résistance anti-pédocriminalité, qui tentait de me piéger pour me faire absolument dire (devant des dizaines de personnes qui m’écoutaient sans que je ne le sache) qu’il fallait brûler les écoles. Ce que je n’ai évidemment pas dit, car je suis fermement opposée à ces appels à la violence.Ces espions repèrent, aprèsgrande observation, les profils les plus manipulables (n’oublions pas la manipulation à l’empathie…), influençables, suggestibles ou corruptibles. Ils commencent par les maillons faibles, car il est plus facile de les retourner.

Séduction

La première approche consiste à séduire. La séduction peut englober différents types d’avantages, dont la personne visée sera plus ou moins consciente: une certaine promotion médiatique, l’écriture de livres pour des gens qui étaient jusque-là de parfaits inconnus, ou encore, des postes avantageux donnés par le pouvoir (ex.: proposition d’un ministère dans le futur gouvernement postrévolutionnaire), jusqu’à des enveloppes financières plus ou moins volumineuses. Si certains sujets ne doivent pas être abordés parce qu’ils sont «secret défense» ou trop sensibles, les silences sont achetés, comme la participation active à la mise à mort calomnieuse des individus qui en parlent. Le témoignage le plus important en la matière que j’ai pu recueillir actuellement (sachant qu’il n’est pas le seul) est une enveloppe de… vingt millions d’euros (!) pour donner la cartographie d’un grand réseau de résistants qui développent l’autonomie, en particulier alimentaire. La personne qui a refusé cette aimable proposition, avait également subi des tentatives d’intrusion dans le groupe allant jusqu’au putsch, le harcèlement et la calomnie. J’ai une question pour le lecteur: pour un refus intègre, combien d’autres qui auraient accepté?

Terreur

Les menaces et les intimidations sont aussi une tactique efficace: contrôles fiscaux, fermeture de comptes bancaires, effractions au domicile ou au bureau, voitures saccagées, coups et blessures, tentatives d’assassinat, fausses dénonciations, etc. Ces menaces peuvent provenir des infiltrés du syndicat jaune comme du pouvoir directement, car ne l’oublions pas: c’est la même équipe. Séduction et terreur suffisent en général à faire imploser la résistance. Les spectateurs extérieurs ne comprennent rien à ces histoires, et continuent de s’illusionner sur une «résistance unie». Ils se satisfont souvent de slogans tout faits tels que «la guerre des egos». Pour autant, le paysage est devenu opaque, englué dans des polémiques interminables, qui entravent la réception des messages, enterrent les véritables sujets, divisent les alliances,jusqu’à la neutralisation de toutes les actions.

Faux amis

La perversion ultime consiste, pour les chefs des syndicats jaunes (qui se donnent parfois à voir comme des ennemis publics, pour mieux brouiller les cartes), à s’afficher publiquement comme les soutiens des délégués syndicaux intègres, tout en les attaquant au même moment, et avec une extrême brutalité, par-derrière. Cela m’est arrivé plusieurs fois durant ces sept dernières années d’exposition publique: des soutiens extrêmement élogieux à mon encontre m’agressent dans les coulisses le même jour que l’éloge public (menaces de mort, tentatives de division sur des alliances, insultes, etc.)!

Substitution

Si, malgré tout l’art déployé, les sujets et les individus qui fâchent continuent d’avoir de l’audience, alors des actions radicales de censure et d’intimidation sont prises (fermeture d’une chaîne YouTube, agressions physiques, etc.). Et si, malgré tout, le message continue toujours de se diffuser, alors une autre tactique est mise en place: la création de figures «avatars» qui ont des styles, des profils et des discours semblables et qui viennent occuper les écrans à la place des profils intègres et radicaux. Ils récupèrent le contenu du discours et du message, mais en ôtent la charge subversive, et surtout, orientent les propos vers des conclusions totalement différentes… des slogans appelant au «non-agir», à ne pas condamner les criminels du pouvoir, entre autres. Dans l’opposition à «l’éducation sexuelle», par exemple, on peut aisément identifier des discours médiatisés qui feignent de dénoncer tandis qu’ils édulcorent savamment lesujet, passent sous silence l’OMS et ne désignent pas l’ennemi. Lorsque ce n’est plus possible, ils attaquentl’OMS tout en reprenant… ses hypothèses contre-scientifiques sur la supposée «sexualité» de l’enfant dès sa naissance.

En conclusion, toute cette résistance autorisée, si elle n’est pas identifiée et neutralisée rapidement, entraînera le sacrifice des profils innocents et des intègres, ce qui arrangera tous ceux qui ont chuté dans la corruption et l’opportunisme. Le pouvoir aura gagné la partie, notamment s’il y a «révolution» ou «renversement», car en réalité les nouveaux chefs auront toujours travaillé à son service…

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lundi 15 janvier 2024

Lettre aux vrais résistants

 Source : https://www.arianebilheran.com/post/lettre-aux-vrais-r%C3%A9sistants

 

Tout ceci n’était pas censé faire l’objet d’échanges publics.


Malheureusement, étant donné la tournure des événements, totalement indépendante de ma volonté et en mémoire d’Olivier Soulier, je ne peux pas concéder le moindre mensonge.


          

Une explosion s’est déclenchée début janvier 2024 à la suite de la parution d’un livre de Mehdi Belhaj Kacem intitulé Nietzsche et la psychose occidentale. Du nazisme au transhumanisme, que les éditions Fiat Lux ont récemment publié le 11 décembre 2023.

 

Ce livre a fait l’objet de tweets extrêmement élogieux de la part de M. Bertrand Scholler, de M. Vincent Pavan, de Mme Emmanuelle Darles, et a été annoncé pour une présentation prochaine au CSI (Conseil Scientifique Indépendant), annonce que M. Louis Fouché a likée sur tweeter. Des captures vidéo et photos ont été prises par de nombreux témoins.

 

Le problème, et non des moindres, est que ce livre contient non seulement des jugements outrageants et méprisants sur ma personne, de nature à porter atteinte à mon honneur et à ma considération, entre autres, un diagnostic psychiatrique l’image de ce que pratiquent les systèmes totalitaires), des propos dénigrants, injurieux ou diffamatoires, une atteinte à ma réputation, mais encore, et est à mon sens le point le plus grave : des contre-vérités historiques sur l’année 2023.

Je constate aussi, et ce n’est pas la première fois, qu’il s’agit encore d’attaques sur des personnes de la résistance, dans la droite ligne de tous les obstacles rencontrés en 2023 pour défendre la protection de l’enfance, comme, par exemple, des menaces d’annulation du colloque du 13 mai 2023 sur « La dérive totalitaire sur les enfants ».

 

J’ai écrit le 04 janvier 2024 à l’éditeur, M. Salim Laibi et Mme Asma Messid, sans avoir, à ce jour, obtenu de réponse. Le lecteur trouvera infra des extraits du livre.

 

Le cas échéant, la justice sera saisie de ces faits.



Ce qui s’est passé avec

Mehdi Belhaj Kacem

 

J’ai rencontré Mehdi Belhaj Kacem lors d’un colloque que j’avais organisé à Peyrolles-en-Provence en septembre 2022. Sa présence et son intervention m’ont été demandées le jour même par Vincent Pavan, ce qui était compliqué car les colloques étaient organisés de longue date, et que j’avais refusé d’autres intervenants qui avaient souhaité s’y exprimer. J’ai néanmoins gentiment créé une place de conférence dans le planning serré de la journée, pour Mehdi Belhaj Kacem, et voici comment aujourd’hui j’en suis remerciée…

 

J’ai discuté quelques minutes avec ce monsieur à la fin du colloque, autour d’une cigarette : il me parla de foot, qualifiant Vincent Pavan et moi « d’attaquants », et me présenta sa maîtresse, une psychiatre laquelle il fait référence dans le livre).

Par la suite, j’ai eu l’idée d’un manifeste au sujet du transhumanisme, et créé un groupe télégram à ce sujet. J’ai eu une réunion par visio avec Mehdi Belhaj Kacem, Tristan Edelman et Vincent Pavan, Mehdi Belhaj Kacem est resté une quinzaine de minutes au mieux, indiquant qu’il devait s’occuper de son fils. Et c’est tout !


Voici le passage que j’ai écrit au sein du groupe Telegram en date du 7 novembre 2022 :

« Dans le manifeste il faudra aussi dire que cette arnaque conceptuelle a déjà été opérée par les nazis qui ont repris le surhumain à Nietzsche dans un contresens absolu ! Le surhumain étant l’homme ou la femme ayant dépassé tout ressentiment. Donc c’est bien la lignée du trasumanar de Dante. Et les ignorants bas de plafonds reprennent des concepts pour les désubstantialiser et en faire des programmes politique sur les populations. »

Ce seul paragraphe est à l’origine pour ce monsieur d’un livre de… 205 pages. C’est dire à quel point je suis une source d’inspiration pour lui, que dire, une véritable muse !

 

Puis, j’ai reçu, en date du 28 novembre 2022, un mail particulièrement agressif de sa part, une sorte de logorrhée interminable accumulant des interprétations toute personnelles de ce court passage. Devant l’agressivité de ce mail, j’ai choisi de ne pas y répondre, d’autant que Vincent Pavan m’avait indiqué que ce monsieur, qui logeait alors chez lui, devait être alcoolisé lors de sa rédaction. Il s’agissait donc pour moi d’un non-événement. Et j’ai pris l’habitude, en cas de désaccord sur un sujet ou de mauvaise compréhension, de dialoguer au téléphone ou en face à face, mais ceci suppose de ne pas avoir été auparavant agressée par écrit. Je ne comprends donc pas l’attitude qui consiste à attaquer et accuser quelqu’un via un livre, sur des idées et allégeances supposées qu’il aurait eues, sans avoir tenté au préalable d’éclaircir aimablement les éventuels points de divergence, ce qui est la source du dialogue philosophique, dont M. Belhaj Kacem pense que je ne suis pas adepte.


Ce monsieur parle de « connaissances » de mon entourage qui auraient coupé les ponts avec lui. Or, il ne fréquentait personne de mon entourage. Je me demande donc bien à qui il fait allusion, et personne de mon entourage n’a pu trouver la réponse.

 


S’agissant de ma rupture professionnelle avec Vincent Pavan et du Totalitarisme en marche

 

Ce livre dénonce un « blanchiment » de l’œuvre de Nietzsche auquel je participerais. À mes yeux, s’il existe une opération de « blanchiment », elle me semble toute autre que celle que Mehdi Belhaj Kacem dénonce. L’auteur se prendrait-il pour le chevalier blanc investi de la mission de rétablir une soi-disant vérité à la place d’un autre ?


Je vais citer un passage du livre  Mehdi Belhaj Kacem m’accuse d’avoir au même moment coupé les ponts avec lui et Vincent Pavan, car j’aurais pris la mouche :

« Mais pourquoi se venger par ricochet de quelqu’un avec qui elle était jusque-là en excellente entente, tant amicale que professionnelle, puisqu’ils produisirent ensemble des travaux d’un niveau intellectuel méritant un prix d’excellence, et qui eussent mérité, pour le bien de tous, d’être poursuivis (Le totalitarisme en marche faisant foi) ? Pourquoi cet avortement subit ? Mystère et boule de gomme). »

Concernant ma rupture professionnelle avec Vincent Pavan, elle date du 07 février 2023. Elle est liée à son attitude envers d’autres et moi-même, cf. la démission de la majorité des membres principaux de son association, dont le Vice-Président et le Trésorier.


Cette rupture est donc intervenue bien plus tard qu’en novembre 2022, à savoir, en février 2023, et n’a aucun rapport avec ce que déclare Mehdi Belhaj Kacem. L’éditeur Guy Trédaniel a choisi de ne pas publier un livre avec autant de dissensions entre les auteurs, ce que je comprends, car il était impossible d’en faire une promotion sereine et harmonieuse. Pour votre information, Vincent Pavan a alors attaqué mon manque de professionnalisme concernant l’absence de poursuite de notre collaboration livresque, mais je vois mal comment poursuivre une collaboration avec un co-auteur qui ne cesse de me diffamer dans des mails collectifs, et d’après des témoignages reçus, dans des collectifs de terrain, derrière mon dos, sans que je ne puisse me défendre ! Et je n’ai même pas compris le désir de Vincent Pavan de poursuivre une collaboration avec moi, s’il pensait réellement toutes les accusations qu’il a pu proférer à mon encontre.


Aujourd’hui, il entame donc la promotion d’un livre, Le Totalitarisme en marche, auquel j’ai initialement coopéré en se prévalant d’un livre calomnieux à mon encontre, ce livre Nietzsche et la psychose occidentale.


J’ai, dans ma vie, rédigé plusieurs livres avec d’autres auteurs, dont le prochain à paraître sous ma direction est Corruption et fraude dans la crise Covid 2020. Avec beaucoup d’auteurs, les collaborations professionnelles se poursuivent d’ailleurs. Je ne suis donc pas inapte au travail collectif…

 


Sur le sujet du livre : le « blanchiment » de l’œuvre de Nietzsche

 

S’agissant du fond du sujet que Mehdi Belhaj Kacem aborde, je me permets tout de même d’indiquer qu’il est facile de faire parler des auteurs morts, et de les instrumentaliser dans le sens du vent, sans qu’ils ne puissent se défendre. Nietzsche est décédé en 1900. Il n’a donc pas pu servir de son plein gré les idées du nazisme. La rigueur commande de ne pas lui attribuer post mortem une prise de position politique. C’est la sœur de Nietzsche, avec laquelle les relations étaient extrêmement houleuses, qui fut, elle, acquise au nazisme, et récupéra ses écrits en faire-valoir, sans le consentement de l’auteur, alors décédé. Concernant Nietzsche, je recommande les travaux de ses grands traducteurs et commentateurs, Messieurs Patrick Wotling et Éric Blondel, dont manifestement Mehdi Belhaj Kacem n’a pas pris connaissance.


Quant au marxisme, je suis loin d’être la seule à y voir une expression matérialiste de l’existence, d’autres auteurs l’ont fait avant moi comme Klemperer ou Koestler.


Notons que nous avons aujourd’hui le même problème avec Freud, qui est frauduleusement utilisé pour la supposée « sexualité infantile » des programmes de l’OMS. Récemment, mon cousin Christian Dubuis-Santini en a fait une excellente recension.

 

Je suis favorable à la discussion concernant la rigueur des textes, du moment qu’elle prend en compte leur inscription dans une chronologie. Par exemple, à la différence de Nietzsche qui n’a pas connu la période nazie, Heidegger en a été un support, et il est dénoncé comme tel dans les écrits de son contemporain Günther Anders, notamment. Pourquoi ne pas débattre sur Heidegger, et même le citer, tout en s’acharnant sur un auteur antérieur au nazisme ?

 

Je n’idolâtre aucun auteur, aussi les propos de ce monsieur à mon encontre sont totalement farfelus et malhonnêtes, et relèvent davantage de la projection qu’autre chose. Que Nietzsche ait accusé le christianisme en tant qu’institution délétère à son époque encourageant à la contrition et à la culpabilité n’est pas une révélation. Lorsque l’on retranscrit une œuvre, cela ne signifie pas que l’on y adhère en tout point, Mehdi Belhaj Kacem devrait le savoir. D’ailleurs, il date mon livre sur Nietzsche de 2015, or il s’agit d’un livre paru en 2005… C’est dire le manque de rigueur.

 

Ainsi, le livre de Mehdi Belhaj Kacem est surtout un livre manifestement dirigé contre moi, sous des invocations de « dédicace ». Il est fondé sur des interprétations, dont certaines sont quasi délirantes. Dans L’art d’avoir toujours raison, Schopenhauer notait : « Si l’on s’aperçoit que l’adversaire est supérieur et que l’on ne va pas gagner il faut tenir des propos désobligeants, blessants et grossiers. Être désobligeant, cela consiste à quitter l’objet de la querelle (puisqu’on a perdu la partie) pour passer à l’adversaire, et à l’attaquer d’une manière ou d’une autre dans ce qu’il est : on pourrait appeler cela argumentum ad personam pour faire la différence avec l’argumentum ad hominem. » Force est de constater que Mehdi Belhaj Kacem, qui ne s’embarrasse pas de la vérité des faits, pratique les deux à mon encontre, et l’on pourrait même y voir une façon de faire son beurre sur mon dos… Comme il l’a déjà fait par le passé avec une autre figure de la philosophie, Alain Badiou.

 

Je déplore enfin, à l’heure grave nous sommes, que certains qui se réclament de la « résistance » au totalitarisme sauvage qui s’annonce, se complaisent dans des attaques publiques sur les uns et les autres. Je pense que s’il y a des « ennemis » à désigner, ils sont ailleurs... Tout ceci relève de la diversion, que pratique généralement l’opposition contrôlée, pour nous faire perdre du temps, nous mettre sous pression, nous empêcher de nous concentrer sur l’essentiel et d’avancer sur des travaux constructifs.


Et vient le fond de mon propos : depuis maintenant près d’un an et demi, des figures radicales et intègres de l’opposition subissent des attaques inouïes, dont certaines de la part de l’opposition que certains nomment, à juste titre : opposition autorisée. Ces attaques se passent dans les coulisses, dans le secret. Elles prospèrent sur notre silence. Ces agissements sont les suivants :

1°Menaces : menaces pour faire annuler des colloques, menaces de mort, etc.

2°Harcèlement, campagnes de diffamations et calomnies

3°Tentatives pour piéger les gens

4°Dénonciation aux ordres divers et contrôles fiscaux

5°Siphonnages de voiture, visites d’appartement, tentatives d’extorsion

6°Invisibilisation (notamment de certains scientifiques qui ont pourtant des choses à dire), censure, pillage des travaux intellectuels

7°Et tant d’autres choses encore, qui impactent aussi les proches des figures ciblées.

 

Il ne faut pas oublier non plus le cyber threat intelligence league, certains individus infiltrent des groupes d’opposition dans le but de les détourner ou de collecter de l’information de l’intérieur. https://adnm.live/2023/cyber-threat-intelligence-cti/

https://adnm.live/2024/09-01-2024-les-contours-du-4eme-reich/

Et nous en connaissons désormais quelques-uns.

 

Le Dr Olivier Soulier a fait les frais d’un harcèlement inouï, durant plusieurs mois, émanant de divers groupes. Olivier, qui en avait pourtant vu d’autres dans sa vie et était plutôt aguerri, m’appelait régulièrement en larmes au téléphone, tant le sentiment de trahison et d’incompréhension était présent. Beaucoup le savent mais se sont tus, par déni ou par peur. Sachez que plusieurs personnes possèdent l’intégralité de son dossier, et qu’il est déposé entre les mains de plusieurs cabinets d’avocats. Me concernant, et s’il devait m’arriver une mort suspecte, les cabinets d’avocat ont pour consigne de les révéler.

 

Sachez aussi, et j’ai les preuves de ce que j’avance, qu’Olivier Soulier, le jour de son décès, le 28 juin 2023, avait rendez-vous le matin avec un cabinet d’avocat, pour déposer deux plaintes pénales sur ce qu’il subissait. Il n’a pas honoré son rendez-vous et il n’a pas prévenu le cabinet d’avocat de son absence, ce qui était contraire à ses pratiques. Je constate que les mots « meurtre » et « assassinat » avec des menaces d’attaques pour diffamation sont dans la bouche de ceux qui l’ont calomnié durant des mois, pas dans la mienne. On m’a même accusée de complicité de crime car je l’aurais poussé au chamanisme, c’est dire jusqu’où cela va… En disant qu’il n’a pas honoré son rendez-vous avec l’avocat (ce que j’ai pris le soin de vérifier), qu’il ne m’a pas contactée, alors qu’il devait m’appeler en fin de matinée, et donc, qu’il n’a pas déposé les plaintes contrairement à son vœu, je signale juste un fait.

 

Tout ceci n’était pas censé faire l’objet d’échanges publics. Malheureusement, étant donné la tournure des événements, totalement indépendante de ma volonté et en mémoire d’Olivier Soulier, je ne peux pas concéder le moindre mensonge. C’est pourquoi, bien que M. Vincent Pavan soit parfaitement conscient de ce qui s’est passé, je viens ici lui rappeler la réalité des faits, en totale contradiction avec les observations de l’auteur qu’il cautionne pourtant en public en indiquant même avoir lu le livre « très tôt, » donc si je comprends bien, avant sa parution.

 

Je n’ai personnellement jamais calomnié les uns et les autres. Étant une professionnelle spécialiste de longue date du harcèlement, je décèle mieux que quiconque ses prémices et ses modalités. J’avais d’ailleurs alerté le CSI en février 2023 sur les maltraitances collectives à l’œuvre, sans obtenir de réponse à ce sujet. Je joins ici mon courrier. Ce fut la raison de mon absence à Saintes les 18 et 19 mai 2023. De mémoire, seul Pierre Chaillot (et je le remercie ici au passage) m’a appelée, parmi les destinataires en copie.

 




En conclusion, je suis consternée de voir, à la lecture de ce livre, que ni Tristan Edelman, ni Vincent Pavan n’ont jugé utile à ce jour de rectifier la vérité de ce qui s’est réellement passé. J’observe aussi les relais médiatiques de ces attaques. La déontologie commande de recueillir d’abord le contradictoire… ce qu’ils ne font pas, se régalant de sacrifier une nouvelle proie sur l’autel du buzz et du divertissement. Si c’est une erreur d’inattention, ces médias devraient donc avoir la décence et l’éthique de publier mon droit de réponse.

 

Je remercie enfin tous ceux qui m’ont spontanément et inconditionnellement manifesté leur soutien depuis, que ce soit par des messages privés, sur twitter, par mails, ou encore, par cette magnifique lettre de soutien rédigée par Laurence Kayser, Vice-Présidente d’ONEST à mes côtés, que nous avons nommée « alternative », comme une alternative proposée aussi à tous ces agissements délétères qui sévissent désormais sans contrôle au sein de la « résistance ». J’en remercie chaleureusement tous les signataires, certains que je connais pour leur loyauté indéfectible à mes côtés depuis des années, voire décennies, et d’autres que je ne connais pas encore.

 


Annexes 


Extraits du livre


« Maintenir « privés » des conflits intellectuels qui concernent le domaine public, et donc, le salut physique d’un nombre de personnes impossible à évaluer, c’est tout simplement, faire preuve de lâcheté : ne pas être juste, au sens de la justice, et aussi de la justesse » (cf. page 14 de l’ouvrage).

« Dans le cas d’Ariane, on peut dire que la chose tomba dans l’oreille d’une sourde : elle voulait à toute force précipiter la réalisation, et surtout la parution de la chose […] il fallait (manifestement) se ruer sur l’opportunité éditoriale qui nous était offerte sur un plateau d’argent et s’économiser toute autre considération » (cf. page 15 de l’ouvrage).

« Mais on peut se demander si, dans le travail collectif de la résistance, elle n’a pas des tendances légèrement autoritaires sur les bords » (cf. page 16 de l’ouvrage, soulign. ajouté).

« Mais il s’avéra assez vite, comme on va le voir, que son propre fonctionnement a (manifestement…) quelque chose de passablement paranoïaque » (cf. Ibid.).

« Enfin, il faut bien dire qu’Ariane avait une tendance irrépressible à hystériser tous les débats » (cf. Ibid.).

« Ariane, qui a des qualités réelles de philosophe, démontra par le fait, comme disaient les anarchistes historiques, qu’elle était peu portée sur le dialogue ; et c’est une litote » (cf. page 17 de l’ouvrage).

 « Toute cette démagogie et ce « démocratisme » en perlimpinpin sont exactement ce qui nous a conduits au néo-totalitarisme que dénonce Ariane dans ses travaux » (cf. page 18 de l’ouvrage).

 « Le problème est qu’Ariane soutenait cela en général et tient au fond le succès éditorial pour une fin en soi, ce qui est bien peu « nietzschéen », comme l’anti-élitisme et le démagogisme culturel » (cf. Ibid.).

  « Le vase était passablement plein, donc. Mais ce qui commença à le faire déborder, ce furent, rédigés à la va-vite sous la pression d’Ariane, les premiers textes qui circulèrent pour préparer le Manifeste » (cf. page 19 de l’ouvrage).

« Le surhomme, nous disait Ariane, c’était « l’homme débarrassé du ressentiment » : ce qui constitue, avec les autres « thèses », un parfait exemple de « nietzschéisme » estudiantin et sentimental » (cf. page 20 de l’ouvrage).

L’intégralité des propos tenus en page 21 de l’ouvrage, allant de « C’en était donc décidément trop […] » jusqu’à « Les choses ne s’en tinrent encore pas là, ce qui fait quand même beaucoup, puisque plusieurs personnes avec qui j’entretenais des relations cordiales, sinon tout à fait amicales, et qui étaient aussi des connaissances d’Ariane, cessèrent elles aussi de m’adresser le moindre signe, sans aucune raison discernable autre que celle-là ».



 

« C’est en abyme, puisqu’en plus de traits « paranoïaques » et « totalitaires », plutôt saillants, il semblerait que pour ce qui est de se « libérer du ressentiment », Ariane ait encore un peu de chemin devant elle, avant d’atteindre la terre promise du Zarathoustra. Puisse ce livre la guider dans ce docte pèlerinage » (cf. page 22 de l’ouvrage).

« Bref, il est clair qu’il y a une surdétermination psychanalytique très lourde, dans le fait de porter ce prénom féminin et pas un autre… » (cf. page 28 de l’ouvrage).

« D’ailleurs, dans le petit livre qu’elle a consacré à Nietzsche, Ariane ne prend pas à la légère cette question, puisqu’il est consacré à la manière dont Nietzsche évalue les valeurs selon les affects qu’ils produisent. Mais ce livre n’est pas vraiment sur la même ligne que Le Totalitarisme en marche, puisqu’Ariane y entérine le crin-crin nietzschéen d’un christianisme ontologiquement « néfaste » pour les affects, car foncièrement nihiliste etc. Il faudra choisir » (cf. page 69 de l’ouvrage).


Lettre de soutien du 11 janvier 2024


Que la Justice l'emporte sur la force et la ruse.

 

Pour l'humanité, le 13 janvier 2024.

 

Ariane Bilheran