Et si les nazis avaient sacrifié l'Allemagne, mais n'avaient pas
perdu la guerre ? Cette thèse, aussi inconcevable pour certains qu'elle
est évidente pour d'autres, fut émise pour la première fois en 1945 par
Hannah Arendt, la grande philosophe du totalitarisme. En 2022, après Le
débat interdit, écrit avec Vincent Pavan, et les Chroniques du
Totalitarisme 2021, Ariane Bilheran suggère de revenir à ce texte
d'Hannah Arendt pour mettre en perspective l'actualité du monde, et sa
dérive totalitaire.
Ariane Bilheran est normalienne (Ulm,
Paris), philosophe, psychologue clinicienne, docteur en
psychopathologie, auteur de plus d'une trentaine d'ouvrages dont
certains traduits en plusieurs langues. Elle est spécialisée dans la
psychopathologie du pouvoir, l'étude de la manipulation, de la
perversion et de la paranoïa, du harcèlement et du totalitarisme.
Avant-propos de Slobodan Despot
Préface de Jean-Dominique Michel
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