"Il n'existe rien de constant si ce n'est le changement" BOUDDHA; Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots." MARTIN LUTHER-KING; "Veux-tu apprendre à bien vivre, apprends auparavant à bien mourir." CONFUCIUS ; « Nous savons qu’ils mentent, ils savent aussi qu’ils mentent, ils savent que nous savons qu’ils mentent, nous savons aussi qu’ils savent que nous savons, et pourtant ils continuent à mentir ». SOLJENITSYNE
mercredi 1 mai 2024
mardi 24 octobre 2023
La stratégie du hachoir
"L'enfer est vide et tous les démons sont sur terre" (Shakespeare) Et nous sommes tous soumis au supplice du hachoir, étape actuelle d'un longue séquences de violences et d'abus qui constitue la "culmination d'un siècle d'expérimentation en torture psychologique" selon le psychiatre Peter Breggin. Émission du 24 octobre 2023
samedi 5 août 2023
dimanche 30 juillet 2023
Laissé pour mort par la BAC de Marseille après un tir de LBD, Hedi témoigne l Speech
Hedi, 22 ans, a été touché par un tir de LBD, roué de coups et laissé pour mort par la BAC de Marseille. Une partie de son crâne a dû être retiré pour le sauver. Il témoigne et raconte comment il envisage l’avenir.
mardi 4 avril 2023
Nous sommes les Soulèvements de la terre - signer la tribune
Nous sommes les Soulèvements de la terre
Nous nous soulevons, chacun.e depuis notre endroit, chacun.e à notre manière. Le mouvement des Soulèvements de la Terre ne peut pas être dissout car il est multiple et vivant. On ne dissout pas un mouvement, on ne dissout pas une révolte.
Nous appelons toutes et tous à nous rejoindre pour rendre caduque cette tentative d’étouffement. Nous sommes, toutes et tous ensemble, les Soulèvements de la Terre.
Cette
annonce vise à répondre au déluge de critiques adressées au déplorable
pilotage du maintien de l’ordre en France depuis quelques semaines. La
manifestation de Sainte Soline contre les méga-bassines et
l'accaparement de l'eau, samedi 25 mars, n’était à cet égard que le
point d’orgue d’une partition macabre, entamée il y a plusieurs
semaines, pour rappeler qu’il ne fait plus bon aujourd’hui sortir de
chez soi pour manifester son opposition à la politique du gouvernement.
Nous
pleurons aujourd’hui toutes et tous les blessé.e.s du 25 mars et
veillons les deux manifestants plongés dans le coma entre la vie et la
mort. Nous pensons à toutes celles et ceux qui ont dû faire face à un
dispositif militaire conçu pour terrifier au risque de tuer. Un
dispositif d'une brutalité inouïe, allant le jour même jusqu'à
l'obstruction de l'arrivée des secours, pour protéger un symbole, celui
de leur autorité, envers et contre toute raison.
Mutiler et dissoudre.
La dissolution, cette nouvelle manœuvre du ministre de l’intérieur pour
tenter de faire oublier la brutale répression qu'il a orchestrée est un
peu trop grossière. Le projet de dissolution avait en effet « fuité »
dans la presse depuis un article du Parisien du 20 décembre 2022,
premier d’une série d’articles trop soutenue pour être hasardeuse, sur
le profil des militants écologistes radicaux, sur ces mouvements ou ces
territoires qui «s’éloignent des règles de la République».
Ce
que nous comprenons, au fil des interventions des ministres de ce
gouvernement, c’est qu’ils semblent décidés, emportés dans leur propre
fébrilité, à taxer « d’ultra-gauche » tout ce qui se met en travers de
leur chemin. Au gré des recyclages de cette appellation, elle
recouvre désormais presque parfaitement celle d’« opposant », toutes
catégories confondues.
Le gouvernement a en l’espèce tenté d’user
d’une double stratégie. D’une main fustiger l’éco-terrorisme, les
black-blocs, et les activistes écologistes radicaux, accusés de
parasiter les « légitimes mouvements pour la préservation de la planète
», de l’autre couper sournoisement les vivres à toutes les associations
de défense de l’environnement qui se battent pied à pied pour ralentir
le cours du désastre écologique.
Ainsi, depuis la loi Séparatisme ce
sont des dizaines d’associations sociales, environnementales et
culturelles soupçonnées de ne pas souscrire au « Pacte Républicain », ou
juste trop critiques à leur goût, qui se sont vues refuser des
financements, inquiétées par les préfectures, bannies des instances de
concertation, portées sur de mystérieuses listes noires qui circulent de
service en service.
Rien ici qui ne nous surprenne vraiment. Ce
qui nous sidère c’est qu’ils et elles puissent penser que ces vieilles
ficelles suffisent à mettre un coup d’arrêt à une révolte de fond contre
la continuelle destruction du vivant.
Car les Soulèvements de la Terre sont une grandissante coalition de forces :
au fil des mois c’est toute une constellation de collectifs
d’habitant.e.s en lutte, d’associations de défense de l’environnement,
de fermes, de groupes naturalistes, de cantines populaires, de
syndicalistes paysans, de scientifiques en rébellion, de syndicats, de
groupes autonomes, de mouvements d’éducation populaire, d'élu.e.s, de
personnes de tous âges et de tous horizons, qui se retrouvent et
s’organisent sous la bannière des Soulèvements de la Terre. Et ça, rien
n’est en mesure de le dissoudre.
En réalité aujourd'hui, c'est ce gouvernement que la majorité des habitant.e.s du pays voudrait voir dissout.
Alors, pour donner un peu de chair à leur inquisition, nous
allons, nous qui signons cette tribune et toutes celles et ceux qui ne
manqueront pas de nous rejoindre, rendre publique notre appartenance aux
Soulèvements de la Terre.
Nous serons donc dans les
rassemblements de solidarité avec les blessé.e.s de Sainte Soline et
pour que cessent les violences policières, ce jeudi à 19h devant les
préfectures, comme nous participerons aux comités locaux des
Soulèvements de la Terre que nous appelons aujourd’hui à créer partout
sur le territoire et au-delà. Nous nous soulevons toutes et tous contre
la vision du monde et de la vie que ce gouvernement incarne, contre le
saccage des milieux naturels, la disparition des terres arables,
l’accaparement de l’eau, l’augmentation de la durée de cotisation qui
n’est que le paravent de l’injuste partage des richesses, contre les
mutilations parfois fatales qu’ils infligent depuis trop longtemps à nos
ami.e.s, à nos enfants, à nos camarades.
Nous nous soulevons,
chacun.e depuis notre endroit, chacun.e à notre manière. Le mouvement
des Soulèvements de la Terre ne peut pas être dissout car il est
multiple et vivant. On ne dissout pas un mouvement, on ne dissout pas
une révolte.
Nous appelons toutes et tous à nous
rejoindre pour rendre caduque cette tentative d’étouffement. Nous
sommes, toutes et tous ensemble, les Soulèvements de la Terre.
dimanche 26 mars 2023
lundi 20 mars 2023
jeudi 19 mai 2022
Macron 2 : Plus de LBD, plus de lacrymo, plus de matraques mais plein de bisous ?
Putsch Media
vendredi 11 février 2022
Convoi de la liberté interdit à Paris : « Je n’ai plus peur, je suis déjà en train de tout perdre »
Alors que la préfecture de police de Paris a annoncé ce jeudi interdire l’arrivée du convoi de la liberté dans la capitale, faisant monter la pression chez des manifestants toujours plus nombreux.
Repartis sur les routes pour une deuxième journée de mobilisation, les différents convois de la liberté se sont vu interdire l’accès à leur point de ralliement final. Une déclaration de la préfecture parisienne qui n’entrave pas l’inexorable progression des manifestants, qui se rapprochent de la capitale. Mais dans les rangs la tension est montée d’un cran ce matin en découvrant le détail des mesures prises par le préfet. Deux ans d’emprisonnement, 4500 euros d’amende, une immobilisation de véhicule, une réduction du nombre maximal de points et une suspension de permis de trois ans sont ainsi encourus par toute personne « entravant la circulation routière ».
Organisation et ironie : la réplique du convoi
En réaction, les directives fusent depuis ce matin sur les différents groupes et canaux de communications du convoi. Dans un flot de messages inquiets et écœurés, les appels à rester pacifiques et à refuser toute violence se multiplient, l’idée de sitting généraux ayant même été lancée pour contrer tout dérapage. Des listes de noms d’avocats circulent, ainsi que des conseils juridiques de premier secours en cas d’arrestation par les forces de l’ordre.
Pour le mouvement, l’interdiction pure et dure décrétée par la préfecture parisienne est une décision nouvelle et singulière. Malgré les différentes « escortes policières » et ralentissements provoqués par les forces de l’ordre depuis le premier départ, aucune mesure de cet ordre ne s’était encore dressée sur la route du convoi. Un statut de persona non grata qui ne semble pas impressionner ni dissuader certains manifestants, à l’image de Denis Nemery, auto-entrepreneur dans le milieu de la musique : « Je n’ai pas peur, je suis déjà en train de tout perdre », lance-t-il d’un ton fataliste, avant d’ajouter « Qu’ils me mettent 4500 euros d’amendes, je ne serai plus solvable, c’est tout. Et s’ils veulent me mettre en prison, qu’ils le fassent ! »
« Ils vont bloquer la ville eux-mêmes ! »
Pour le varois qui a rejoint le convoi à Brignoles, cette annonce se fait même aveu de faiblesse face à un mouvement à l’ampleur imprévue en France. Loin de considérer l’interdiction comme une entrave, c’est en riant qu’il ironise : « Sils encerclent Paris de flics, ils vont bloquer la ville eux-mêmes ! » D’après les informations d’Europe 1, l’exécutif réfléchit à mettre en place un « dispositif important » sur les péages entourant la capitale, la gendarmerie étant même prête à « déployer des véhicules blindés.
D’ici Paris, aucune information concernant des interdiction similaire n’a pour l’instant été annoncée sur le reste des points de ralliement des différents convois. Contactés par nos soins, la préfecture de Lyon a ainsi déclaré qu’« aucun arrêté préfectoral n’est envisagé à ce stade. » Une position officielle qui ne devrait donc pas entraver le rassemblement du convoi Sud-est, qui compterait plus d’un millier de véhicules selon les manifestants.
Simon Martin et Alexandre Ori
jeudi 3 février 2022
lundi 8 juin 2020
[Crétin en action] «Toi, très bientôt, attends-toi à avoir des surprises»: un policier menace un journaliste en Belgique – vidéo
: https://fr.sputniknews.com/societe/202006081043920123-toi-tres-bientot-attends-toi-a-avoir-des-surprises-un-policier-menace-un-journaliste-en-belgique-/