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mardi 24 octobre 2023

La stratégie du hachoir


 "L'enfer est vide et tous les démons sont sur terre" (Shakespeare) Et nous sommes tous soumis au supplice du hachoir, étape actuelle d'un longue séquences de violences et d'abus qui constitue la "culmination d'un siècle d'expérimentation en torture psychologique" selon le psychiatre Peter Breggin. Émission du 24 octobre 2023

dimanche 30 juillet 2023

Laissé pour mort par la BAC de Marseille après un tir de LBD, Hedi témoigne l Speech


 Hedi, 22 ans, a été touché par un tir de LBD, roué de coups et laissé pour mort par la BAC de Marseille. Une partie de son crâne a dû être retiré pour le sauver. Il témoigne et raconte comment il envisage l’avenir.

mardi 4 avril 2023

Nous sommes les Soulèvements de la terre - signer la tribune

Nous sommes les Soulèvements de la terre

Nous nous soulevons, chacun.e depuis notre endroit, chacun.e à notre manière. Le mouvement des Soulèvements de la Terre ne peut pas être dissout car il est multiple et vivant. On ne dissout pas un mouvement, on ne dissout pas une révolte.

Nous appelons toutes et tous à nous rejoindre pour rendre caduque cette tentative d’étouffement. Nous sommes, toutes et tous ensemble, les Soulèvements de la Terre.

 
Ce mardi 28 mars, alors que les manifestations contre la réforme des retraites battaient leur plein dans toute la France, parcourues de gestes de solidarité pour les blessés de la répression à Sainte Soline, M. Darmanin a annoncé entamer une procédure de dissolution à l’encontre des « Soulèvements de la Terre ». La procédure a été lancée ce 29 mars.


Cette annonce vise à répondre au déluge de critiques adressées au déplorable pilotage du maintien de l’ordre en France depuis quelques semaines. La manifestation de Sainte Soline contre les méga-bassines et l'accaparement de l'eau, samedi 25 mars, n’était à cet égard que le point d’orgue d’une partition macabre, entamée il y a plusieurs semaines, pour rappeler qu’il ne fait plus bon aujourd’hui sortir de chez soi pour manifester son opposition à la politique du gouvernement.

Nous pleurons aujourd’hui toutes et tous les blessé.e.s du 25 mars et veillons les deux manifestants plongés dans le coma entre la vie et la mort. Nous pensons à toutes celles et ceux qui ont dû faire face à un dispositif militaire conçu pour terrifier au risque de tuer. Un dispositif d'une brutalité inouïe, allant le jour même jusqu'à l'obstruction de l'arrivée des secours, pour protéger un symbole, celui de leur autorité, envers et contre toute raison.

Mutiler et dissoudre. La dissolution, cette nouvelle manœuvre du ministre de l’intérieur pour tenter de faire oublier la brutale répression qu'il a orchestrée est un peu trop grossière. Le projet de dissolution avait en effet « fuité » dans la presse depuis un article du Parisien du 20 décembre 2022, premier d’une série d’articles trop soutenue pour être hasardeuse, sur le profil des militants écologistes radicaux, sur ces mouvements ou ces territoires qui «s’éloignent des règles de la République».

Ce que nous comprenons, au fil des interventions des ministres de ce gouvernement, c’est qu’ils semblent décidés, emportés dans leur propre fébrilité, à taxer « d’ultra-gauche » tout ce qui se met en travers de leur chemin. Au gré des recyclages de cette appellation, elle recouvre désormais presque parfaitement celle d’« opposant », toutes catégories confondues.

Le gouvernement a en l’espèce tenté d’user d’une double stratégie. D’une main fustiger l’éco-terrorisme, les black-blocs, et les activistes écologistes radicaux, accusés de parasiter les « légitimes mouvements pour la préservation de la planète », de l’autre couper sournoisement les vivres à toutes les associations de défense de l’environnement qui se battent pied à pied pour ralentir le cours du désastre écologique.
Ainsi, depuis la loi Séparatisme ce sont des dizaines d’associations sociales, environnementales et culturelles soupçonnées de ne pas souscrire au « Pacte Républicain », ou juste trop critiques à leur goût, qui se sont vues refuser des financements, inquiétées par les préfectures, bannies des instances de concertation, portées sur de mystérieuses listes noires qui circulent de service en service.

Rien ici qui ne nous surprenne vraiment. Ce qui nous sidère c’est qu’ils et elles puissent penser que ces vieilles ficelles suffisent à mettre un coup d’arrêt à une révolte de fond contre la continuelle destruction du vivant.

Car les Soulèvements de la Terre sont une grandissante coalition de forces : au fil des mois c’est toute une constellation de collectifs d’habitant.e.s en lutte, d’associations de défense de l’environnement, de fermes, de groupes naturalistes, de cantines populaires, de syndicalistes paysans, de scientifiques en rébellion, de syndicats, de groupes autonomes, de mouvements d’éducation populaire, d'élu.e.s, de personnes de tous âges et de tous horizons, qui se retrouvent et s’organisent sous la bannière des Soulèvements de la Terre. Et ça, rien n’est en mesure de le dissoudre.

En réalité aujourd'hui, c'est ce gouvernement que la majorité des habitant.e.s du pays voudrait voir dissout.
Alors, pour donner un peu de chair à leur inquisition, nous allons, nous qui signons cette tribune et toutes celles et ceux qui ne manqueront pas de nous rejoindre, rendre publique notre appartenance aux Soulèvements de la Terre.

Nous serons donc dans les rassemblements de solidarité avec les blessé.e.s de Sainte Soline et pour que cessent les violences policières, ce jeudi à 19h devant les préfectures, comme nous participerons aux comités locaux des Soulèvements de la Terre que nous appelons aujourd’hui à créer partout sur le territoire et au-delà. Nous nous soulevons toutes et tous contre la vision du monde et de la vie que ce gouvernement incarne, contre le saccage des milieux naturels, la disparition des terres arables, l’accaparement de l’eau, l’augmentation de la durée de cotisation qui n’est que le paravent de l’injuste partage des richesses, contre les mutilations parfois fatales qu’ils infligent depuis trop longtemps à nos ami.e.s, à nos enfants, à nos camarades.

Nous nous soulevons, chacun.e depuis notre endroit, chacun.e à notre manière. Le mouvement des Soulèvements de la Terre ne peut pas être dissout car il est multiple et vivant. On ne dissout pas un mouvement, on ne dissout pas une révolte.


Nous appelons toutes et tous à nous rejoindre pour rendre caduque cette tentative d’étouffement. Nous sommes, toutes et tous ensemble, les Soulèvements de la Terre.

 

 

 

 

 

 

jeudi 19 mai 2022

Macron 2 : Plus de LBD, plus de lacrymo, plus de matraques mais plein de bisous ?


 Putsch Media

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vendredi 11 février 2022

Convoi de la liberté interdit à Paris : « Je n’ai plus peur, je suis déjà en train de tout perdre »

Alors que la préfecture de police de Paris a annoncé ce jeudi interdire l’arrivée du convoi de la liberté dans la capitale, faisant monter la pression chez des manifestants toujours plus nombreux.

Repartis sur les routes pour une deuxième journée de mobilisation, les différents convois de la liberté se sont vu interdire l’accès à leur point de ralliement final. Une déclaration de la préfecture parisienne qui n’entrave pas l’inexorable progression des manifestants, qui se rapprochent de la capitale. Mais dans les rangs la tension est montée d’un cran ce matin en découvrant le détail des mesures prises par le préfet. Deux ans d’emprisonnement, 4500 euros d’amende, une immobilisation de véhicule, une réduction du nombre maximal de points et une suspension de permis de trois ans sont ainsi encourus par toute personne « entravant la circulation routière ».

Organisation et ironie : la réplique du convoi

En réaction, les directives fusent depuis ce matin sur les différents groupes et canaux de communications du convoi. Dans un flot de messages inquiets et écœurés, les appels à rester pacifiques et à refuser toute violence se multiplient, l’idée de sitting généraux ayant même été lancée pour contrer tout dérapage. Des listes de noms d’avocats circulent, ainsi que des conseils juridiques de premier secours en cas d’arrestation par les forces de l’ordre.

Pour le mouvement, l’interdiction pure et dure décrétée par la préfecture parisienne est une décision nouvelle et singulière. Malgré les différentes « escortes policières » et ralentissements provoqués par les forces de l’ordre depuis le premier départ, aucune mesure de cet ordre ne s’était encore dressée sur la route du convoi. Un statut de persona non grata qui ne semble pas impressionner ni dissuader certains manifestants, à l’image de Denis Nemery, auto-entrepreneur dans le milieu de la musique : « Je n’ai pas peur, je suis déjà en train de tout perdre », lance-t-il d’un ton fataliste, avant d’ajouter « Qu’ils me mettent 4500 euros d’amendes, je ne serai plus solvable, c’est tout. Et s’ils veulent me mettre en prison, qu’ils le fassent ! »

« Ils vont bloquer la ville eux-mêmes ! »

Pour le varois qui a rejoint le convoi à Brignoles, cette annonce se fait même aveu de faiblesse face à un mouvement à l’ampleur imprévue en France. Loin de considérer l’interdiction comme une entrave, c’est en riant qu’il ironise : « Sils encerclent Paris de flics, ils vont bloquer la ville eux-mêmes ! » D’après les informations d’Europe 1, l’exécutif réfléchit à mettre en place un « dispositif important » sur les péages entourant la capitale, la gendarmerie étant même prête à « déployer des véhicules blindés.

D’ici Paris, aucune information concernant des interdiction similaire n’a pour l’instant été annoncée sur le reste des points de ralliement des différents convois. Contactés par nos soins, la préfecture de Lyon a ainsi déclaré qu’« aucun arrêté préfectoral n’est envisagé à ce stade. » Une position officielle qui ne devrait donc pas entraver le rassemblement du convoi Sud-est, qui compterait plus d’un millier de véhicules selon les manifestants.

Simon Martin et Alexandre Ori

Source

lundi 8 juin 2020

[Crétin en action] «Toi, très bientôt, attends-toi à avoir des surprises»: un policier menace un journaliste en Belgique – vidéo


La manifestation belge du 7 juin contre le racisme a connu de vifs débordements, du côté des manifestants et des forces de l’ordre. Un journaliste belge, qui filmait une interpellation «musclée», a été verbalement agressé par un agent. L’association des journalistes professionnels va porter plainte contre cette atteinte au droit d’informer.

dimanche 8 mars 2020

Un ado de 16 ans a la mâchoire brisée par un tir de LBD lors de l’acte 69 à Lyon

De vives tensions sont apparues à Lyon dans le cadre de l’acte 69 des Gilets jaunes. Sur la place Bellecour, un adolescent a été touché à la tête par un tir de LBD, il souffre d’une double fracture de la mâchoire. Une vidéo du choc a été publiée sur les réseaux sociaux (...)

Le post Facebook du compte de Stéphanie Leloutre