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vendredi 18 avril 2025

Lettre de Florian Philippot

 Madame, Monsieur, chers Patriotes,

Quelle indécence ! Alors qu’il a creusé la dette de plus de 1000 milliards d’euros (mesures covidistes criminelles et coûteuses, financement massif de l’Ukraine, de l’UE, etc.), le gouvernement macroniste ose menacer les Français d’un « état d’urgence budgétaire » ! Les 40 milliards d’austérité annoncés sont un véritable détournement de fonds publics : des poches des Français vers celles de l’oligarchie. Au lieu d’attaquer les retraites et d’alourdir les taxes, arrêtons de financer l’Ukraine, la guerre, la corruption ; fermons les agences des copains, comme l’ARCOM ou l’ADEME, quittons l’UE qui nous ruine ! En 2026, ils vont encore augmenter de 7 milliards la contribution française au budget de l’UE…Soyons clairs : cette dette n’est pas la nôtre, c’est LEUR dette ! La dette du Système européiste de privilèges, vol et corruption. La motion de censure s’impose bien sûr ! On ne sera pas les nouveaux Grecs. Honte aux députés PS et RN qui refusent encore la motion de censure : on ne les lâchera pas !

Zéro hasard si l’oligarchie accélère la marche à la guerre maintenant : dans l’Histoire, les guerres servent toujours à masquer des méfaits. En Italie, le peuple s’est réveillé : 100 000 Italiens sont descendus pour la Paix dans les rues de Rome il y a quelques jours ; quelle force ! Le débat est aussi aux Pays-Bas où l’armée a été soudainement appelée à « se tenir prête ». En Allemagne, tous les hommes de plus de 18 ans doivent s’enregistrer. Français : refusons leur folie et exigeons la Paix ! En sortant de l’UE et l’OTAN, la France libre sera puissance de paix ! Arrêtons les fauteurs de guerre, les Macron, Von der Leyen et cie, qui ont un intérêt personnel à la guerre. Le dimanche 27/04 (rdv Paris 14h place du Palais Royal) Les Patriotes organisent la grande manif nationale pour la Paix : la riposte au système de guerre et de peur. N’ayez pas peur ; Patriotes, résistants, soyons debout, unis, forts, pour le grand retour du peuple, de la France et de la paix !

 

Une excellente nouvelle cette semaine : la vaste enquête lancée par le ministre Kennedy Jr pour déterminer l’origine (dans les vaccins, l’alimentation,…?) de l’explosion de l’autisme chez les enfants. Big Pharma et les médias ont détesté cette annonce : c’est bon signe ! De notre côté, nous avons lancé hier la grande campagne pour que la France sorte de l’OMS, comme les États-Unis et l’Argentine, alors que le Traité sur les pandémies menace : mobilisation générale ! Les Patriotes luttent pour la souveraineté des peuples et la souveraineté des individus sur leurs choix de santé !

2025, c’est « l’année chamboule-tout » : tous les débats sont ouverts, tout devient possible ! À nous d’agir chaque jour pour faire gagner la liberté, la vérité, la paix, la France. Bienvenue à tous dans le combat !
Vive Les Patriotes !
Vive la France !
Florian Philippot,
Président des Patriotes.

mardi 2 décembre 2014

Austérité imposée et sobriété volontaire / Imposed austerity and voluntary sobriety

SIMON CHARBONNEAU

vendredi 26 octobre 2012

Source : http://www.reporterre.net/spip.php?article3352
« On peut estimer opportune l’austérité imposée par l’implosion de la croissance dans la mesure où sa contrainte encouragera nécessairement les démarches de sobriété volontaire au niveau individuel comme collectif. »

Suite à la crise financière et économique qui s’est déclenchée en 2008 dans tous les pays de l’OCDE, des politiques d’austérité draconiennes sont aujourd’hui menées de manière autoritaire et à rebours de l’opinion publique. Et alors même que cette crise est le fruit des politiques débridées de croissance économique fondée sur l’endettement, la finalité de ces politiques d’austérité vise uniquement à assainir les finances publiques et privées pour faire repartir la croissance considérée comme seule condition de stabilité de l’ordre social.
Mais, outre le fait que ce projet apparaît comme totalement utopique dans la mesure où les tours de vis financiers ne peuvent que mener à la récession, ces derniers ne peuvent aussi paradoxalement qu’alimenter un chaos social permanent.
Indépendamment de ces politiques, est apparu dans le champ social et culturel au début des années 2000, le mouvement de la décroissance favorable à la sobriété volontaire qui rompt radicalement avec l’idéologie de la croissance héritée des années d’après guerre. Contrairement à ce que l’on peut penser, cette conjonction n’est pas le fruit du hasard mais résulte d’un contexte historique particulier marqué par la fin de la croissance dans les pays anciennement industrialisés et d’une manière générale celle de l’idéologie du progrès.
Il faut rappeler les positions des uns et des autres sur la question et en particulier celle de la gauche non gouvernementale représentée par le Front de Gauche, les syndicats ouvriers et une partie des Verts.
Pour cette dernière, c’est le refus des politiques actuelles d’austérité pratiquées partout en Europe au nom de la justice sociale, autrement dit un prêt à penser traditionnel de la gauche. Imposer l’austérité aux catégories sociales les plus modestes alors qu’une minorité de privilégiés n’a pas arrêté de s’enrichir grâce au capitalisme débridé de ces vingt dernières années, a quelque chose de provoquant, il faut bien en convenir.
Mais cette position compréhensible repose sur un non dit qui est celui du déni de la dette. L’endettement affecte en effet aujourd’hui toutes les catégories sociales même les plus modestes, aliénées par une consommation boulimique. Malgré cette situation qui d’ailleurs a fait le miel du capitalisme jusqu’à aujourd’hui, cette gauche continue à raisonner en fonction de ses prérequis idéologiques habituels, à savoir que la justice sociale exige la relance économique par la consommation populaire. Le corollaire implicite de ce raisonnement est alors celui de la nécessité de la croissance sans considération de son impact écologique et financier depuis longtemps négatif.
Malgré son ancrage à gauche et revendiqué comme tel, le courant favorable à la décroissance au sein du mouvement écolo se réclame d’une sobriété et d’une simplicité volontaire qui n’aurait rien à voir avec l’austérité imposée. Cette position ne nie pas le fait de l’endettement généralisé lié à la logique d’une croissance reposant sur des investissements dont on attend des retours rentables.
Et sont cités à ce sujet, le cas il est vrai exemplaire des grands chantiers d’infrastructure de transport (LGV, canal Rhin/Rhône, aéroport de ND des Landes) ou projets d’aménagements pharaoniques dont l’Espagne est devenue le cas de figure classique, boostés par les fonds structurels européens. Ici le lien est alors fait entre l’endettement et l’impact écologique comme social dans la mesure où la logique de la croissance ne peut servir que le capitalisme. L’austérité imposée, outre son aspect antidémocratique, ne saurait être assimilée à la sobriété volontaire qui repose sur une démarche de liberté.
Pourtant, on peut se demander si cette opposition n’est pas trop idéologique dans la mesure où les deux positions ne sont pas sans relations, ni complètement contradictoires. On peut en effet estimer opportune l’austérité imposée par l’implosion de la croissance dans la mesure où sa contrainte encouragera nécessairement les démarches de sobriété volontaire au niveau individuel comme collectif.
Celles visant à la décroissance reposent au contraire sur l’idée qu’elles peuvent être partagées par le plus grand nombre alors qu’il s’agit du choix d’une minorité éclairée et convaincue. Cette idée, aussi généreuse soit-elle, ignore l’addiction de notre société à la croissance, qu’il s’agisse des citoyens ordinaires avec la consommation ou de l’oligarchie politique et économique avec le culte de l’investissement pour des grands travaux.
Il suffit de voir encore aujourd’hui malgré la crise les parkings de supermarché encore bien pleins ou les projets de création de nouvelles zones d’activité économique dans de nombreuses communes pour prendre conscience de l’énorme fossé qui existe entre les convictions des décroissants et l’opinion courante à ce sujet. La vérité est que l’on ne se libère pas de suite de cinquante années de cette addiction sans y être obligé par le contexte économique justifiant des mesures d’austérité. Cela est vrai non seulement du citoyen ordinaire mais aussi des militants écologistes !
La lutte contre les dérives de l’endettement des collectivités publiques, des entreprises et des ménages ne peut donc prendre qu’une forme contraignante, en premier lieu vis à vis des catégories sociales privilégiées. C’est certainement ici que les politiques d’austérité imposées sans distinction des catégories sociales concernées, ni de la nature des activités affectées par ces mesures se distinguent de celles axées sur la sobriété volontaire.
Ce dernier point me semble particulièrement important dans la mesure où les activités économiques contribuant à la crise écologique sont importantes et particulièrement nocives comme celles liées aux grands projets d’aménagement ou encore celles de la recherche visant à développer desOGM, des nanotechnologies ou à augmenter les capacités cérébrales humaines par les neurotechnologies, des activités qui seront certainement moins affectées que le budget quotidien du citoyen lambda !
Une telle politique d’austérité devrait s’attaquer également aux dérives financières et aux choix énergétiques tels que ceux du nucléaire ou encore au budget militaire consacré à la force de frappe. Certes, comme cela a été dit et répété, une telle politique a aussi l’inconvénient de porter atteinte aux investissements nécessaires à la résolution de la crise écologique (énergies renouvelables, isolation thermique, technologies propres, etc.) mais il faut rappeler une évidence rarement affirmée sur l’espace public, à savoir qu’aujourd’hui les moyens financiers alimentant la crise écologique sont autrement importants que ceux destinées à la résoudre.
De ce point de vue, on peut donc dire que la politique suivie est plutôt à géométrie variable en fonction du poids des intérêts concernés et des idées reçues de l’oligarchie. La question de la justice sociale dans les choix actuels destinés à apurer la dette pour faire redémarrer la machine économique est donc effectivement essentielle car ce n’est pas aux exclus de la croissance à faire à nouveau les frais de choix politiques découlant de la fin de cette dernière.
La situation que commencent seulement à vivre les citoyens des pays en crise exige alors non seulement une rupture complète avec nos habitudes héritées de ces cinquante dernières années où à tous points de vue nous avons vécu au dessus de nos moyens dans une parfaite inconscience, mais surtout celles ayant trait à nos représentations collectives léguées par l’idéologie du développement. La vérité est que cette rupture nécessaire sera forcément douloureuse en particulier par tous ceux affectés par le chômage et la baisse du niveau de vie.
D’où la montée actuelle de diverses formes de chaos social et politique se manifestant dans de nombreux pays qui peuvent être source d’affrontements. Cette situation périlleuse pourrait même déboucher un jour sur une conflagration mondiale à coups d’armes nucléaires. Toutes les sociétés qui n’arrivent pas à résoudre leurs problèmes qu’elles ont laissés s’accumuler peuvent être tentées d’avoir recours à la guerre. C’est ainsi que l’humanité pourrait être emportée par un tsunami technologique meurtrier si elle s’avère incapable de faire face à un tel enjeu.