dimanche 24 juillet 2022
Installation militaire ukrainienne détruite dans le port d'Odessa le 23 juillet 2022 |
Cela faisait longtemps (quelques jours en fait) que la propagande ukro-atlantiste ne nous avait pas fait un "caca nerveux" accusant les russes des pires crimes de guerre. Au lendemain de l'accord signé séparément entre Kiev et Moscou permettant de reprendre les exportations céréalières depuis le port d'Odessa, des cibles militaires ukrainiennes y ont été détruites par les forces aérospatiales russes...
Et Zelensky, ce clown ukro-atlantiste de jouer aussitôt sa tirade habituelle écrite par le dramaturge Biden et reprise en chœur par les chiens de garde occidentaux, qualifiant le bombardement de "barbarie russe flagrante".
Concernant l'accord céréalier
Cet accord séparé, signé sous l'égide de l'ONU à Ankara (qui se remplit les poches au passage avec une ristourne de 30 % sur les céréales ukrainiennes) est limité exclusivement à l'exportation maritime économique et soumis à des conditions :
- L'Ukraine doit déminer des couloirs maritimes pour permettre le passage des navires en toute sécurité en baie d'Odessa,
- Les convois en mer seront sécurisés par les marines turque et russe, qui procéderont au contrôle des navires entrant pour éviter toute aide militaire vers l'Ukraine.
Concernant les opérations militaires russes
Concernant les opérations militaires russes en cours sur le front Sud du conflit (Kherson, Nikolaïev et Odessa)il n'y a dans l'accord d'Istanbul concernant les exportations céréalières aucune obligation pour Moscou d'interrompre ses frappes contre les cibles militaires ukrainiennes d'Odessa et il est prévu, à l'instar des "corridors humanitaires" organisés pendant les batailles urbaines de sanctuariser temporairement des couloirs maritimes et non l'ensemble des ports ukrainiens concernés par l'accord et de façon définitive.
Le bombardement russe qui a suivi la signature de l'accord (qui n'est pas encore mis en œuvre en raison des mines maritimes ukrainiennes toujours présentes) n'est donc en aucun cas une violation russe de ses termes, et d'autant plus qu'il visait et a détruit des objectifs militaires ukrainiens!
Concernant la perfidie ukro-atlantiste
De ce côté là, "rien de nouveau sous le soleil" : avec ce fait divers du conflit russo-ukrainien au cous duquel les forces ukrainiennes ont subi un nouveau revers on peut observer que Kiev:
- tente sur le terrain d'amalgamer le civil et le militaire, utilisant le premier comme bouclier humain et travestissant le second en victime de guerre.
- cherche médiatiquement à diaboliser une fois encore Moscou mais dans une stupidité telle que, contrairement aux tirs russes, ce n'est un coup d'épée dans l'eau éphémère.
En conclusion
Alors qu'Anthony Blinken, qui n'est plus à un mensonge près, déclarait que la Russie avait violé ses obligations en vertu de l'accord céréalier, le journal américain The New York Times a écrivait le même jour que les attaques contre le port d'Odessa ne violaient pas juridiquement et factuellement l'accord (Notons au passage et paradoxalement à leur gouvernement que les médias étasuniens lui sont bien moins serviles que les médias français).
Et pour mettre un terme à cette nouvelle hystérie occidentale, l'ONU dont il est difficile de dire qu'elle est agent du Kremlin a déclaré ce 24 février 2022 ne pas considérer la frappe sur les installations militaires à Odessa comme une violation du mémorandum sur les céréales
Fin de la partie !
Aussitôt exprimée cette vérité, les Torquemada de la bien pensance sont partis en croisade contre les rebelles de la pensée unique et quelques heures plus tard l'OBU réfutait son observation initiale... Peu importe vu l'inutilité crasse de ce "grand machin" comme l'appelait ironiquement le général De Gaulle.
Sauf certainement pour les thuriféraires français ou britanniques de la ploutocratie mondialiste dont les médias , à l'instar du clown kiévien, ne sont plus que des laquais serviles et ridicules d'une hégémonie capitaliste devenue folle à lier.
Erwan Castel