dimanche 3 août 2025

Genocide Song - Chaîne "Sound of Anarchy"


 https://www.youtube.com/watch?v=rs80_YOvmsI

 

Genocide Song – Elik Harpaz & Ayelet Ben Ishay | Disillusioned Podcast Music Session

Source :  https://ujfp.org/genocide-song-elik-harpaz-ayelet-ben-ishay-disillusioned-podcast-music-session/

  Adhérer à l'UJFP — Union juive française pour la paix

  et Gaza

 

 

Des militants israéliens contre l’occupation racontent leurs histoires de désillusion et leurs actions contre l’oppression.

Paroles (en anglais)

Why do I feel so lonely inside?

‘Cause all of my society’s supporting genocide.

My father

Supporting genocide

My mother

Denying genocide

My brother

Committing genocide

My uncle

Demanding genocide

Good morning, Elik

Hi Mr. Therapist

Come on into my office, come on, come sit down, make yourself comfortable. How are you doing this morning?

Not so well, I have to be honest, not so well. Come tell me, what’s going on with you?

I feel a little bit of depression and also anxiety. I feel I cannot take part in the society. Is it them or is it me? I don’t know, I mean, every time I pick up my phone I see images that I think no human being should see in the 21st century, like exploding bodies, mothers crying, babies dying and you know, I think we all have part of it I think you also, you know, maybe it’s your husband there maybe it’s my friends, it’s my lover I don’t know what to do you know and I feel I cannot function, I cannot function anymore oh will you help me Mr. Therapist I feel I’m dying please… just say something say something, please!!!

Ok ok ok! Elik, why don’t we take a deep deep breath together- inhale and exhale. Why don’t you repeat after me: I am here

I am here

I am safe

I am safe

Nothing can hurt me

Nothing can hurt me

Good. And you know, these times they’re really hard on everybody

Everybody, yes you’re not alone

Yes I’m not alone

It’s so important to take care of ourselves

I’m taking care of myself

And maybe turn your phone off

I’ll turn my phone off

And meditate and do yoga and try not to be exposed to all this noise and try and just be right here right now

But it’s happening right now.

It’s happening right now don’t you see that’s what’s bothering me, it’s happening right now even in this moment, even at this moment right now and I feel I cannot… It’s happening right now, do you understand you tell me to be in the now but this is what happens right now don’t you understand?! It’s happening right now, It’s happening right now but It’s happening right now!!!

Elik! What’s happening right now? The genocide?

Oh. Well, I appreciate the work that we’re doing together, Elik, but I don’t feel comfortable with you using that word you know, we have to understand that there are perspectives and narratives and it’s so important to respect other people’s opinions and it personally hurts me to hear you using that word…

Why do I feel so lonely inside?!

Why do you feel so lonely inside?

‘Cause all of my society

Deprived of its’ morality

And I feel I’ve got nowhere to hide!

Because

Why do I feel so lonely inside?

‘Cause all of my society’s supporting genocide.

Why do you feel so lonely inside?

‘Cause all of your society’s supporting genocide.

My father, my mother, my sister, my brother

My father, my mother, my sister, my brother

My brother, my lawyer, my teacher-

Everybody!

Supporting genocide.

Oh and Elik? Before we end

****

Thank you Roy Geva for the soundtrack

Blanche Gardin présente deux artistes israéliens. Genocide song.


 

urgent: l'incroyable invasion des moustiques transgéniques !


 

Descente de la gendarmerie au spectacle de Dieudonné - témoignage de l'artiste

Image
 


 

Hala Jaber : Ce que le monde offre aux palestiniens n’est pas un État

 Publié le par


Par Moon of Alabama – Le 1 août 2025

Je passe la parole à Hala Jaber :

Hala Jaber @HalaJaber – 13:41 UTC · 1 août 2025

🧵La Solution à deux États est morte. Ce que le monde offre aux Palestiniens n’est pas un État.

Le concept d’une solution à deux États pour Israël et la Palestine est souvent présenté comme un chemin vers la paix, mais elle est devenu une promesse vide de sens, une illusion diplomatique qui détourne l’attention de la réalité de l’occupation et de l’apartheid. Ce fil examine pourquoi la solution à deux États était et n’est plus viable, en analysant ses promesses historiques, ses réalités actuelles et ses défauts inhérents.

Tout ce discours sur une solution à deux États est au mieux une illusion, au pire une distraction.

Les dirigeants israéliens l’ont clairement indiqué : ils n’ont aucune intention, ZÉRO, de permettre un État palestinien souverain, JAMAIS.

Même Netanyahu l’a dit : “Il n’y a pas de scénario d’après-guerre qui conduirait à un État palestinien.

Cela se heurte à l’idée de souveraineté.

Cette position révèle une contradiction fondamentale : un « État » sans souveraineté n’est pas un État, c’est une occupation qui ne dit pas son nom. Les actions d’Israël, l’expansion des colonies, les politiques d’annexion et la violence quotidienne, la rhétorique génocidaire, démontrent que le système est conçu pour empêcher l’État palestinien, et non pour le permettre. Ce n’est pas un bug, le système marche ainsi.

La rhétorique d’une solution à deux États persiste comme une distraction diplomatique, masquant la réalité de l’apartheid tout en offrant aux Palestiniens une promesse creuse. Alors qu’est-ce que tu négocies ? Un mirage ? Un otage avec un drapeau n’est pas un État ? Arrêtez de déguiser l’apartheid en diplomatie.

Supposons, juste pour argumenter, qu’un État palestinien soit déclaré demain, sa fonctionnalité serait impossible dans les conditions actuelles.

L’État proposé serait composé de deux territoires déconnectés : Gaza au sud-ouest et la Cisjordanie au nord-est, séparés par un Israël fortement militarisé. Israël contrôle toutes les frontières, l’espace aérien et les mouvements entre ces régions, rendant l’autonomie palestinienne dépendante de la permission israélienne.

Un État sans contrôle sur ses frontières, son économie ou sa défense n’est pas souverain. Le cadre d’Oslo exigeait une Palestine démilitarisée, la laissant sans défense contre les blocus, la violence des colons ou les incursions militaires. Même si la Palestine était « reconnue« , ce ne serait un État que de nom avec :

  • Aucune armée.
  • Aucun contrôle sur les frontières, l’espace aérien ou l’économie.
  • Pas le droit de se défendre.
  • Aucune protection contre les bombes, les blocus ou les milices de colons.

Ce n’est pas un État, c’est une prison à ciel ouvert avec un drapeau et une meilleure image de marque.

Mais plus important encore : la Nakba n’a jamais été reconnue : l’expulsion de 750 000 Palestiniens, le vol de 78% de leur patrie, l’effacement de leur droit au retour.

Même le territoire limité promis dans le cadre d’Oslo II, les zones A et B, soit environ 40% de la Cisjordanie, a été érodé. La zone C, qui comprend 60% de la Cisjordanie, reste entièrement sous contrôle israélien. Plus de 700 000 colons israéliens vivent maintenant dans 150 colonies et 128 avant-postes, la plupart construits après Oslo, fragmentant la Cisjordanie en enclaves déconnectées.

L’expansion des colonies et le vol de terres ont rendu impossible un État palestinien contigu. Ce qui reste est une mosaïque de cantons, entourés d’infrastructures d’apartheid, qui ne peuvent constituer la base d’un État viable.

Au lieu de cela, il est demandé aux Palestiniens d’accepter des restes symboliques pendant que leur patrie est dévorée et d’appeler cela la paix, à vrai dire, ce n’est pas de la réconciliation, c’est de la diplomatie occidentale pour blanchir la dépossession coloniale.

Ce n’est pas une « solution« . C’est fait pour alléger la culpabilité de tout le monde sauf des Palestiniens. Le modèle à deux États est un cadavre : froid, enterré, maintenu artificiellement au chaud par des dirigeants qui veulent dire qu’ils « ont essayé. » Mais la géographie, la justice et la réalité l’ont déclaré mort.

Les gestes symboliques, comme la reconnaissance internationale d’un État palestinien, n’ont aucun sens sans contrôle sur la terre, les ressources ou la sécurité. La solution à deux États est devenue un accessoire diplomatique, un moyen de maintenir l’apparence de progrès tout en permettant l’occupation.

Les déclarations de Netanyahou, celle-ci notamment : « Tout futur État palestinien indépendant constituerait une menace pour l’existence d’Israël”, soulignent davantage la futilité des négociations.

Une reconnaissance sans souveraineté serait une publicité pour l’occupation, pas pour la libération.

Ce qui nous amène à aujourd’hui :

Les dirigeants occidentaux se précipitent pour « reconnaître » un État palestinien ; Starmer, l’Espagne, la Norvège, présentés comme un geste historique. Mais que proposent-ils réellement ? Le statu quo actuel : terres réduites, pas de souveraineté, pas de protection.

Même Netanyahu célèbre cela dans ses déclarations, y compris dans ses remarques de juillet 2025 à la Maison Blanche selon lesquelles un État palestinien indépendant « constituerait une menace pour l’existence d’Israël »

La reconnaissance sans souveraineté est une publicité pour l’occupation, pas pour la libération.

Résumé :

La solution à deux États est morte, même si elle n’a jamais vraiment vécu. Elle n’offre aux Palestiniens ni souveraineté ni justice, servant plutôt de distraction des réalités de l’occupation, du déplacement et de la violence systémique. S’accrocher à ce cadre dépassé permet le statu quo, pas la libération.

Les Palestiniens méritent plus qu’un drapeau sur des ruines ou une place à une table où leurs droits sont perpétuellement différés. La vraie paix exige de s’attaquer aux causes profondes de l’injustice, de la Nakba, du vol de terres et de l’apartheid, et de démanteler les systèmes qui les perpétuent. Moins que cela n’est pas une solution ; c’est une illusion déguisée en diplomatie.

La reconnaissance sans justice n’est pas le maintien de la paix. C’est une trahison, emballée dans du papier cadeau, alors arrêtons de prétendre que c’est un État, ce n’est pas le cas.

C’est de la relation publique politique et de la fiction au sujet de la liberté.

Moon of Alabama

Traduit par Wayan, relu par Hervé, pour le Saker Francophone.

La « mystique » de Trump est-elle brisée ? les MAGA sentent-ils la trahison ?


Par Alastair Crooke – Le 28 juillet 2025 – Source Conflicts Forum

 

Le nuage Epstein métastase et devient un point focal pour un rejet populaire profond de certaines couches dirigeantes. Le public s’était déjà résigné, à contrecœur, à accepter que leurs « dirigeants » mentent et volent régulièrement, mais néanmoins ils (en particulier au sein de la faction MAGA) viennent de vaguement comprendre qu’il pouvait y avoir un vice au sein du monde politique qu’ils considèrent comme trop détestable pour être seulement imaginé. Les gens ont compris que Trump était d’une manière ou d’une autre (même en tant que spectateur) lié à toute cette culture dégradée.

Cela ne passera probablement pas facilement ou peut-être pas du tout. Trump a été élu pour nettoyer tous ces réseaux enchevêtrés d’oligarchie interdépendante, de structures de pouvoir et de services de renseignement agissant pour des intérêts invisibles. C’est ce qu’il avait promis : l’Amérique d’abord.

La distraction autour du sujet Epstein ne fonctionnera probablement pas. L’exploitation, les abus et la destruction de la vie d’un nombre incalculable d’enfants dans la poursuite du pouvoir, de la richesse et de la débauche diabolique touchent au plus profond l’être moral. Il ne peut pas être facilement distrait en dirigeant son attention vers d’autres jeux monétaires et de pouvoir ignobles de l’élite. Les abus (et pire) infligés aux enfants se distinguent par leur propre catégorie diabolique.

Trump peut dire qu’il n’a rien fait de mal légalement. Mais le fait est qu’il est maintenant très sérieusement contaminé. Il pourrait par conséquent entrer dans une période de président en sursis, à moins d’un événement style Deus ex machina qui suffirait à détourner l’attention du public.

Juste pour être clair, il est dans le caractère de Trump de résister puissamment à devenir un président « en sursis« . Et c’est là que réside le danger géopolitique. Trump a besoin de distractions à la une et il a besoin de « victoires« .

Cependant, il est maintenant à un tel point bas que l’État sécuritaire et ses alliés au Congrès vont prendre plus de contrôle. De même, nombreux sont ceux, dans le système qui relient les politiciens et les responsables aux États-Unis, au Royaume-Uni et en Israël par de profonds liens commerciaux et de renseignement, qui seront extrêmement défavorables à être exposés dans cette affaire. Des individus, y compris Ghislaine Maxwell qui est emprisonnée, peuvent s’avérer dangereux, comme un homme qui se noie et qui, paniqué, s’empare de la personne la plus proche pour couler avec elle.

L’équipe de politique étrangère bornée de Trump a mis les initiatives de politique étrangère du président dans une cage, dont les barreaux portent des noms tels que « arrogance et orgueil »

Au sujet de l’Ukraine, Trump a donné à Moscou ce qui est effectivement 50 jours pour capituler devant l’ultimatum de cessez-le-feu de Kellogg, ou pour en subir les conséquences. [Plus que 10 jours maintenant, NdT]

Alors que les sanctions secondaires de 100% – affectant principalement les importations énergétiques de la Chine et de l’Inde en provenance de Russie – ont été totalement rejetées par la Chine (et le seront probablement aussi par l’Inde), Trump sera sous la pression de ses faucons au Congrès pour qu’il fasse quelque chose pour infliger plus de douleur à la Russie.

Le problème est que les coffres de guerre sont vides. Ni les États-Unis ni l’Europe ne détiennent de stocks d’armes pouvant avoir une quelconque conséquence sur la guerre. Même s’ils devaient payer et commander des missiles ou d’autres armes maintenant, il faudrait des mois avant leur livraison.

Trump a cependant besoin de gains/détournements d’attention rapides.

En l’absence de tout inventaire significatif, Trump ne peut intensifier efficacement la guerre qu’en utilisant des missiles à longue portée ciblant Moscou ou Saint-Pétersbourg. Des missiles Tomahawk d’une portée de 2 000 km sont dans l’inventaire américain (et ont été discutés par l’équipe Trump, a rapporté David Ignatius).

Et si ces vieux missiles Tomahawk étaient facilement abattus par les forces russes ? Eh bien, alors il y aurait un vide. Un sérieux vide. Parce qu’il n’y a rien entre la fourniture d’armes symboliques (une poignée de missiles Patriot) et les armes nucléaires tactiques des États-Unis qui pourraient être lancées à partir d’avions de combat stationnés en Grande-Bretagne.

À ce stade, Trump se précipiterait dans une grande guerre contre la Russie.

Y a-t-il un plan « B » ? Eh bien oui. C’est bombarder à nouveau l’Iran, comme alternative à l’escalade contre la Russie.

Les Iraniens pensent qu’une autre frappe contre l’Iran est probable, et Trump a déclaré qu’il pourrait le faire. L’Iran se prépare donc tous azimuts à une telle éventualité.

Il est fort possible que Trump ait été informé que la conséquence de frappes majeures contre l’Iran serait la démilitarisation effective d’Israël imposée par les missiles iraniens – entraînant de profondes conséquences dans le système politique américain, ainsi que dans la région.

Il est également tout à fait possible que Trump ignore un tel briefing, préférant voir Israël comme “si bon” (l’exclamation qu’il a faite pendant l’attaque sournoise israélienne du 13 juin).

Et au Moyen-Orient en ce moment ? On dirait que Netanyahu tire les ficelles pour Trump. Gaza est déjà un scandale de crimes de guerre, avec toutes les perspectives d’aggravation.

Max Blumenthal rapporte que “lorsque Tucker Carlson a allégué qu’Epstein avait des liens avec les services de renseignement israéliens [et que ce fait expliquait] pourquoi Trump dissimulait [l’affaire Epstein], les Israéliens ont apparemment pris peur. Naftali Bennett, l’ancien Premier ministre israélien, a été convoqué pour déclarer qu’il avait traité, tous les jours, avec le Mossad et que Jeffrey Epstein ne travaillait pas pour le Mossad et n’était pas un agent israélien. Il a ensuite menacé Carlson en disant ‘ « Nous n’accepterons pas cela ». Le ministre israélien des Affaires de la Diaspora a également dénoncé Tucker Carlson. C’est comme si la relation entre le mouvement conservateur américain et Israël se fissurait à cause d’Epstein”, suppose Blumenthal.

Netanyahu sent peut-être des ennuis à venir pour Israël aux États-Unis, alors que les jeunes Américains et les partisans du MAGA se retournent contre Trump pour avoir trahi « l’Amérique d’abord » ; pour avoir « co-assumé » le massacre de Gaza ; la guerre civile sectaire menée par Israël et les États-Unis en Syrie ; le bombardement de l’Iran ; et la spoliation du Liban.

Selon les sondages, quatre-vingt-un pour cent des Américains souhaitent que tous les documents liés à Epstein soient publiés. Les deux tiers – dont 84% de Démocrates et 53% de Républicains – pensent que le gouvernement dissimule des preuves concernant sa « liste de clients » et sa mort. La cote de désapprobation de Trump s’élève actuellement à 53%.

Netanyahu (peut-être en conséquence) se déchaîne précipitamment pour imposer le « Grand Israël« . « Imposer », parce que les Accords d’Abraham originaux étaient ostensiblement un accord de normalisation avec Israël. Aujourd’hui, sous la menace militaire, les États arabes sont contraints d’accepter les conditions israéliennes et la soumission à Israël.

C’est une parodie de l’ancienne notion israélienne d’alliance des minorités. Aujourd’hui, les « minorités » (majorités parfois fracturées) sont délibérément dressées les unes contre les autres. Les États-Unis et Israël ont de nouveau introduit ISIS 2.0 au Moyen-Orient. Les exécutions d’Alaouites, de chrétiens et de chiites en Syrie en sont la conséquence directe.

La perspective est celle d’un Moyen-Orient dévasté, seules les monarchies du Golfe servant d’îles obéissantes au milieu d’un paysage plus vaste de guerres intestines, de massacres ethniques et de régimes politiques balkanisés.

Est-ce cela le fameux Nouveau Moyen-Orient …?

Alastair Crooke

Traduit par Wayan, relu par Hervé, pour le Saker Francophone.

Candace Owens : le soutien à Israël est terminé.


 

Conférence d’Hélène Banoun sur les liens entre vaccination et biopolitique

 Source : https://www.nexus.fr/actualite/sante/conference-helene-banoun/

Le 23 juillet dernier, Hélène Banoun, pharmacienne-biologiste et ancienne chargée de recherche à l’Inserm, a donné une conférence au Chambon-sur-Lignon, en Haute-Loire, à l’invitation de l’association Réflexions citoyennes. Au menu : la spécificité des vaccins à ARN messager, mais aussi l’utilisation politique des pandémies et de la vaccination sur la population.

◆ Des vaccins classiques aux produits à ARN messager

Invitée par l’association Réflexions citoyennes, la pharmacienne-biologiste Hélène Banoun était, le 23 juillet dernier, au Chambon-sur-Lignon en Haute-Loire, où elle a donné une conférence devant près de 200 personnes.

Après avoir passé en revue les types de virus existants, la scientifique a pris le temps d’expliquer au public les différences entre les vaccins classiques et les nouveaux produits à ARN messager, également appelés « vaccins », mais qu’il vaudrait mieux qualifier, selon elle, de « thérapie génique ».

La scientifique a également abordé la nouvelle technologie de l’ARN messager auto-amplifiant (ou auto-réplicant), d’ores et déjà utilisée en vaccination animale et autorisée depuis février 2025 par l’Union européenne pour un « vaccin » humain anti-Covid.

Les dérives de la biopolitique

En deuxième partie de conférence, Hélène Banoun a repris le thème de son livre La Science face au pouvoir (paru en 2023 aux éditions Talma Studios) et a expliqué en quoi le concept de biopolitique du philosophe Michel Foucault permet de comprendre la cohérence de la gestion de la pandémie de Covid, à première vue aberrante.

La vaccination est depuis des siècles l’un des piliers de la biopolitique, au départ pour protéger les populations. Mais plusieurs dérives s’observent aujourd’hui. D’abord, par le rapprochement entre politiciens et industrie pharmaceutique, qui est en train de réduire l’efficacité des mesures préventives. Ensuite, parce qu’afin de permettre à l’industrie de rentabiliser ses produits, notamment vaccinaux, la législation a évolué vers moins de sécurité. De plus, des traitements préalablement classés comme thérapies géniques se sont vus classés comme produits vaccinaux, ce qui a permis de passer outre un grand nombre de contraintes et de rassurer la population pas nécessairement prête à se faire injecter un produit génique. Enfin, la peur d’une pandémie, annoncée comme potentiellement dévastatrice, a précipité la décision de se faire vacciner pour de nombreuses personnes, tandis que les lanceurs d’alerte, qui auraient pu les éclairer, ont été censurés. Tout a donc été savamment orchestré.

◆ Les nouveaux pouvoirs étendus de l’OMS

Aujourd’hui, le biopouvoir semble n’avoir pour but que de contraindre les populations à se faire injecter des produits dont elles ignorent tout. L’OMS, en particulier, est en train de pérenniser les mesures d’exception utilisées pendant la crise du Covid pour les étendre aux futures pandémies. L’association Réflexions citoyennes propose d’ailleurs un dossier en libre accès à ce sujet. Elle propose également un dossier sur les institutions européennes et leur fonctionnement.

(Image principale par Adrian Vieriu – Pexels)

Les autres interventions et participations d’Hélène Banoun dans les mois à venir :

– Le 22 août 2025, elle sera présente à la Nocturne littéraire du Beausset (Var).

– Le 27 septembre 2025, elle interviendra au congrès annuel de l’Association internationale pour une médecine scientifique indépendante et bienveillante (AIMSIB) à Paris.

– Le 4 octobre, elle participera au congrès « La santé dans tous ses états » à Saint-Cannat (Bouches-du-Rhône).

Pour aller plus loin :

Lire notre entretien avec Hélène Banoun du 27/12/2023 :

Banoun Ducoeurjoly biopolitique

Voir notre entretien vidéo avec Hélène Banoun et Christine Cotton diffusé le 01/11/2023 :

Lire notre article « Vacciné malgré soi ? », un entretien avec Hélène Banoun paru dans le n°145 du magazine Nexus (mars-avril 2023) :

⇒ Réservez votre billet pour la grande soirée des 25 ans de Nexus, avec des invités exceptionnels, le 5 septembre 2025 au théâtre du Gymnase à Paris. Faites vite, les places sont limitées !

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