mercredi 3 janvier 2024

Prévisions Énergétiques 2024 - Le Baptême du Feu


 Je vous souhaite de tout cœur à toutes et à tous une fabuleuse nouvelle année 2024 !! 🥳✨

Dans cette vidéo je vous partage mes prévisions énergétiques pour 2024 tant au niveau mondial qu’individuel. 2024 c’est l’année du Baptême du Feu, ce sera sans doute une année mémorable avec pas mal de rebondissements. C’est la dernière ligne droite avant le grand basculement de 2025 qui arrive.
Ce sera aussi une année inédite où nous traversons tous des phases d’Éveil importantes !

Je vous partage certaines visions reçues pour cette année, les aspects énergétiques, astrologiques et un tirage Tarot pour nous accompagner tout au long de 2024.

Année 2024 en perspective


 

Christiane Singer évoque son cheminement spirituel dans l'émission "Noms de dieux" (Année 2000) + dernier témoignage

 


 

Décédée il y a dix sept ans, Christiane Singer laisse la trace d’un cheminement spirituel qui guide toute son œuvre. "La vie ne commence de faire mal, très mal, que lorsque nous ne nous laissons pas porter par son courant […]. Retenir le flux de l’existence, c’est oublier que la vie est l’art de la métamorphose."

L’œuvre de Christiane Singer, ardente et incarnée, continue de nourrir les chercheurs de sens que nous sommes aujourd'hui.
La vibration qu'elle dégage lors de ses conférences passées exprime à l'alchimie de son engagement pour l'être que nous sommes et son désir d'ouvrir son cœur à la vie.
Un retour à la souveraineté spirituelle de l'humain que Christiane Singer explore sans limites, sans cases, sans étiquettes...seulement par amour de soi, de notre divinité.

Émission : RTBF, NOM(S) DE DIEU(X), 55 minutes, Année 2000

 

***************

 

 

Christiane Singer: dernier témoignage pour Terre du Ciel

Source :  https://medium.com/lectures-meditatives/dernier-t%C3%A9moignage-de-christiane-singer-pour-terre-du-ciel-d7a39327c7f24 min read
Laure le Douarec
poèmes évocateurs
Jun 9, 2015

C’est du fond de mon lit que je vous parle — et si je ne suis pas en mesure de m’adresser à une grande assistance, c’est à chacun de vous — à chacun de vous que je parle au creux de l’oreille.

Quelle émotion ! Quelle idée extraordinaire a eue Alain d’utiliser un moyen aussi simple, un téléphone, pour me permettre d’être parmi vous. Merci à lui. Merci à vous, Alain et Evelyne, pour cette longue et profonde amitié — et pour toutes ces années de persévérance. Des grandes initiatives, comme c’est facile d’en avoir ! Mais être capable de les faire durer — durer — ah, ça c’est une autre aventure !

Maintenant ces quelques mots que je vous adresse. J’ai toujours partagé tout ce que je vivais ; toute mon œuvre, toute mon écriture était un partage de mon expérience de vie. Faire de la vie un haut lieu d’expérimentation. Si le secret existe, le privé lui n’a jamais existé ; c’est une invention contemporaine pour échapper à la responsabilité, à la conscience que chaque geste nous engage. Alors ce dont je veux vous parler c’est tout simplement de ce que je viens de vivre. Ma dernière aventure. Deux mois d’une vertigineuse et assez déchirante descente et traversée. Avec surtout le mystère de la souffrance.

J’ai encore beaucoup de peine à en parler de sang froid. Je veux seulement l’évoquer. Parce que c’est cette souffrance qui m’a abrasée, qui m’a rabotée jusqu’à la transparence. Calcinée jusqu’à la dernière cellule. Et c’est peut-être grâce à cela que j’ai été jetée pour finir dans l’inconcevable. Il y a eu une nuit surtout où j’ai dérivé dans un espace inconnu. Ce qui est bouleversant c’est que quand tout est détruit, quand il n’y a plus rien, mais vraiment plus rien, il n’y a pas la mort et le vide comme on le croirait, pas du tout. Je vous le jure. Quand il n’y a plus rien, il n’y a que l’Amour. Il n’y a plus que l’Amour. Tous les barrages craquent. C’est la noyade, c’est l’immersion. L’amour n’est pas un sentiment. C’est la substance même de la création. Et c’est pour en témoigner finalement que j’en sors parce qu’il faut sortir pour en parler. Comme le nageur qui émerge de l’océan et ruisselle encore de cette eau ! C’est un peu dans cet état d’amphibie que je m’adresse à vous. On ne peut pas à la fois demeurer dans cet état, dans cette unité où toute séparation est abolie et retourner pour en témoigner parmi ses frères humains. Il faut choisir. Et je crois que, tout de même, ma vocation profonde, tant que je le peux encore — et l’invitation que m’a fait Alain l’a réveillée au plus profond de moi-même –, ma vocation profonde est de retourner parmi mes frères humains. Je croyais jusqu’alors que l’amour était reliance, qu’il nous reliait les uns aux autres. Mais cela va beaucoup plus loin ! Nous n’avons pas même à être reliés : nous sommes à l’intérieur les uns des autres. C’est cela le mystère. C’est cela le plus grand vertige. Au fond je viens seulement vous apporter cette bonne nouvelle : de l’autre côté du pire t’attend l’Amour. Il n’y a en vérité rien à craindre. Oui c’est la bonne nouvelle que je vous apporte. Et puis il y a autre chose encore. Avec cette capacité d’aimer — qui s’est agrandie vertigineusement — a grandi la capacité d’accueillir l’amour. Et cet amour que j’ai accueilli, que j’ai recueilli de tous mes proches, de mes amis, de tous les êtres que, depuis une vingtaine d’années, j’accompagne et qui m’accompagnent — parce qu’ils m’ont certainement plus fait grandir que je ne les ai fait grandir. Et subitement toute cette foule amoureuse, toute cette foule d’êtres qui vous portent ! Il faut partir en agonie, il faut être abattu comme un arbre pour libérer autour de soi une puissance d’amour pareille. Une vague. Une vague immense. Tous ont osé aimer. Sont entrés dans cette audace d’amour. En somme il a fallu que la foudre me frappe pour que tous autour de moi enfin se mettent debout et osent aimer. Debout dans leur courage et dans leur beauté. Oser aimer du seul amour qui mérite ce nom et du seul amour dont la mesure soit acceptable : l’amour exagéré. L’amour dé- mesuré. L’amour immodéré.

Alors, amis, entendez ces mots que je vous dis là comme un grand appel à être vivants, à être dans la joie et à aimer immodérément. Tout est mystère. Ma voix va maintenant lentement se taire à votre oreille ; vous me rencontrerez peut-être ces jours errant dans les couloirs car j’ai de la peine à me séparer de vous. La main sur le cœur, je m’incline devant chacun de vous.