source : http://lesakerfrancophone.fr/trump-menace-dune-revolution-orange
«Puisque le peuple vote contre le Gouvernement, il faut dissoudre le peuple.» Bertolt Brecht
2016-07-19_11h15_59Le 14 novembre 2016 – Source entrefilets
C’est une missive édifiante. Elle est signée des présidents de l’UE et se veut une lettre de félicitations au POTUS nouvellement élu, Donald Trump. Or ce courrier, banal en apparence, contient entre les lignes un véritable ultimatum au trublion anti-Système, à qui il est dit en substance: «Ok, vous nous avez bien eus, mais maintenant voici la Règle : ou vous vous soumettez, ou nous vous détruisons.»
Bien sûr, les opérateurs-bouffons de la succursale européenne que sont les signataires Tusk et Juncker, ne sont dans cette affaire que les messagers transparents de l’oligarchie du Système néolibéral atlantiste. Mais en cette période de flottement à la tête de l’Empire US, il fallait bien rappeler officiellement Donald Trump à l’ordre, en lui précisant les règles du jeu dans la cour des grands où il vient de pénétrer par effraction. De l’autre côté de la tenaille, c’est l’inépuisable Soros qui s’occupe de faire monter la pression aux États-Unis, en organisant l’agitation des habituels bobos de service, pour bien faire comprendre au presque 45e président US qu’il n’est pas à l’abri d’une révolution orange, s’il ne rentre pas dans le rang. Le Système sort donc l’artillerie lourde, mais son effondrement reste pourtant inéluctable et il a lieu sous nos yeux.
Globalisation néolibérale et messianisme militarisé
La lettre du duo de comiques européens est une pathétique tentative d’intimidation déguisée, et l’on imagine fort bien dans quelle ambiance d’hystérie feutrée elle a dû être pondue par une brochette de spin-doctors-system triés sur le volet.
Ainsi, après une phrase glaciale de félicitations, la missive va directement à l’essentiel, pour réaffirmer le catéchisme officiel du Système au travers des «valeurs communes que sont la liberté, les droits de l’homme, la démocratie et une croyance en l’économie de marché.»
La pompeuse évocation de la Sainte-Trinité des vertus-vernis du Système n’est là que pour promouvoir le cœur de la machinerie : la globalisation néolibérale, c’est-à-dire le Marché. La connotation religieuse du mot croyance (est-ce un acte manqué ?) confirme d’ailleurs que pour le Système, il n’y a pas d’autre Dieu que le Marché (et que l’élite néolibérale atlantiste est son prophète).
Vient ensuite un verset d’auto-adoration, avec l’affirmation que l’UE et les USA «se sont employés à garantir la paix et la prospérité du monde» (ne riez pas…), puis c’est le rappel à l’ordre sur l’importance de «renforcer les relations transatlantiques», notamment pour faire face aux «menaces pour la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Ukraine».
Le Système rappelle ici très clairement à M. Donald Trump, qu’il n’est pas question de réchauffer les relations avec Moscou et que les Russes sont et doivent rester les méchants de l’histoire, pour l’instant. Et s’il devait subsister un doute dans son esprit, une piqûre de rappel arrive au paragraphe suivant, déjà où l’on évoque le «partenariat stratégique UE-États-Unis» pour faire face aux «menaces sur la sécurité des voisins orientaux (suivez mon regard) et méridionaux de l’Europe».
Enfin, avant de promettre d’adouber le bon Trump s’il se couche, le Système rappelle la marche à suivre au plan économique, en insistant sur l’importance des «négociations relatives au partenariat transatlantique de commerce et d’investissement». On voit bien ici que, malgré le rejet du TAFTA par les peuples européens, le Système exige donc que l’on poursuive dans cette voie et le fait savoir – les peuples ? Combien de divisions ?
Puis le Système psalmodie un peu, non sans cet humour involontaire 1 et impayable, dont le passage suivant est un morceau d’anthologie : «Les Européens ne doutent pas que l’Amérique, dont les idéaux démocratiques ont toujours représenté une lueur d’espoir dans le monde entier, continuera à investir dans ses partenariats avec ses amis et ses alliés, afin de contribuer à offrir à nos citoyens et aux populations du monde, davantage de sécurité et de prospérité.»Sic On se pince…
Enfin, la lettre-ultimatum se termine comme il se doit, par une invitation «dès que possible» à un sommet UE-États-Unis, avec la promesse implicite d’adouber le trublion pour les «quatre prochaines années» au moins si la Règle est respectée.
En résumé, via ses opérateurs-bouffons européens, le Système rappelle donc à M. Trump qu’au-delà d’enfantillages antisystèmes qu’on pourra bien lui pardonner, il ne peut y avoir d’alternative sérieuse ni à la globalisation néolibérale, ni au messianisme militarisé d’un Bloc atlantiste uni, car porteur de la vrai foi pour une humanité enfin soumise et nivelée, pardon, éclairée.
Pression maximum
Et pendant ce temps-là, les manifs anti-Trump font la une de tous les journaux et JT alignés, le tout sous l’aiguillon bien intentionné des acteurs habituels de l’oligarchie globalisée genre Soros et ses clones. Et Wikileaks de révéler que c’est précisément le spécialiste ès révolutions oranges de l’Empire, qui est aujourd’hui à la manœuvre aux États-Unis. On en rirait presque.
Et bien sûr, toute la caste médiatique occidentale est derrière lui, avec sa finesse et son impartialité coutumières.
Ainsi, en quelques jours, nous avons eu droit à un appel à l’assassinat lancé par une collaboratrice du Guardian, appel d’ailleurs relayé ensuite par un humoriste français subventionné.
De son côté, CNN s’appliquait à faire monter la mayonnaise avec la neutralité qu’on lui connaît, son reporter faisant même témoigner un copain à lui, pour illustrer la colère de la rue contre Trump.
Sur le site Change.org, une pétition ayant déjà réuni plus de 4 millions de signatures invérifiables, demande désormais aux Grands électeurs de désigner Clinton plutôt que Trump, le 19 décembre prochain. D’ailleurs, des manifestations sont d’ores et déjà en préparation pour l’investiture du 20 janvier à Washington, avec une marche d’un million de femmes prévue pour le lendemain…
Quant à l’ambiance bon-enfant et démocratique des manifestations, les bobos de service se sont surpassés. A l’agression d’une étudiante pro-Trump sur un campus faisait écho, en version Pussy Riot, la performance d’une possédée déféquant en pleine rue sur un portrait de Trump, avant de le badigeonner à pleines mains. Ambiance, ambiance.
Les bobos enrôlés à l’insu de leur plein gré par l’oligarchie sont donc prêts, chauffés à blanc et inondés de dollars comme il se doit, avec à la clé la menace d’une révolution orange ou d’un Printemps américain, comme on voudra.
On n’en attendait pas moins.
La pression est donc à son maximum, sur un Trump qui apparaît dès lors plus que jamais comme un président authentiquement anti-Système.
Un effondrement irréversible
Reste que le bonhomme est ce qu’il est et, pour l’heure, il n’est de loin pas assuré qu’il se couche.
L’apaisement des relations avec Moscou, le désengagement partiel d’avec l’OTAN, de même qu’un coup de frein aux guerres extérieures type Libye ou Syrie restent au programme, avec pour conséquence la fin de l’Empire en tant que gendarme et bourreau du monde. Et quand bien même Soros et sa bande d’hallucinés iraient jusqu’au bout de leur délire en provocant la chute de Donald Trump, celle-ci aurait de fortes chances d’entraîner une guerre civile, avec éventuellement dislocation du pays. On aboutirait donc au même résultat d’une chute de l’Empire, par d’autres moyens, éventuellement plus rapides.
Dans les états-majors de la politique-système européenne, la caste néolibérale dirigeante commence ainsi à comprendre que le phénomène Trump n’est pas un accident de l’Histoire, mais bien une étape de plus, certes décisive, dans un processus d’effondrement du Système néolibéral globalisé, qui finira tôt ou tard par emporter l’UE à son tour.
source : entrefilets.com
Note du Saker Francophone
Nous assistons là, à quelque chose de totalement inouï, quand, où et dans quel pays démocratique, a-t'on vu la presse et les perdants d'une élection remettre aussi violemment et rapidement en cause un résultat obtenu à une large majorité ? Ce comportement est insurrectionnel.
Un délai de latence, du genre deuil assumé démocratiquement, pour permettre au vainqueur de faire ses preuves, a toujours prévalu chez les vaincus.
Si ces manœuvres devaient finalement réussir, ce serait la preuve absolue de l'inanité des élections. Le seul recours restant serait une disparition symbolique du peuple par auto-dissolution, dans une désertion massive des urnes afin de ne pas se rendre complice de ce genre de mascarade, achevant ainsi la fulgurante prophétie de Bertolt Brecht "Puisque le peuple vote contre le Gouvernement, il faut dissoudre le peuple."
Dès lors, sans l’archaïsme des élections, les dirigeants - forcément progressistes -, qui seront, eux, toujours là d'une manière ou d'une autre, choisiront eux-mêmes les catégories qu'ils ont envie d'avantager, après eux bien sûr : les bobos, les paysans, les ouvriers, les réfugiés, les noirs, les femmes,les commerçants, les banquiers, les fonctionnaires, etc., en fonction de leurs propres intérêts, et sans comptes à rendre, cela va de soi !
Comme aujourd'hui, en somme, mais sans le peuple, désormais vraiment innocent, l'hypocrisie sera levée...
Rêvant un peu beaucoup, on pourrait même imaginer que la culpabilité change de camp et qu'une certaine forme de moralité renaisse.
Notes
On dit même que le diable, quand il veut, est fort bon théologien ; il est vrai, pourtant, qu’il ne peut s’empêcher de laisser échapper toujours quelque sottise. René Guénon ↩
«Puisque le peuple vote contre le Gouvernement, il faut dissoudre le peuple.» Bertolt Brecht
2016-07-19_11h15_59Le 14 novembre 2016 – Source entrefilets
C’est une missive édifiante. Elle est signée des présidents de l’UE et se veut une lettre de félicitations au POTUS nouvellement élu, Donald Trump. Or ce courrier, banal en apparence, contient entre les lignes un véritable ultimatum au trublion anti-Système, à qui il est dit en substance: «Ok, vous nous avez bien eus, mais maintenant voici la Règle : ou vous vous soumettez, ou nous vous détruisons.»
Bien sûr, les opérateurs-bouffons de la succursale européenne que sont les signataires Tusk et Juncker, ne sont dans cette affaire que les messagers transparents de l’oligarchie du Système néolibéral atlantiste. Mais en cette période de flottement à la tête de l’Empire US, il fallait bien rappeler officiellement Donald Trump à l’ordre, en lui précisant les règles du jeu dans la cour des grands où il vient de pénétrer par effraction. De l’autre côté de la tenaille, c’est l’inépuisable Soros qui s’occupe de faire monter la pression aux États-Unis, en organisant l’agitation des habituels bobos de service, pour bien faire comprendre au presque 45e président US qu’il n’est pas à l’abri d’une révolution orange, s’il ne rentre pas dans le rang. Le Système sort donc l’artillerie lourde, mais son effondrement reste pourtant inéluctable et il a lieu sous nos yeux.
Globalisation néolibérale et messianisme militarisé
La lettre du duo de comiques européens est une pathétique tentative d’intimidation déguisée, et l’on imagine fort bien dans quelle ambiance d’hystérie feutrée elle a dû être pondue par une brochette de spin-doctors-system triés sur le volet.
Ainsi, après une phrase glaciale de félicitations, la missive va directement à l’essentiel, pour réaffirmer le catéchisme officiel du Système au travers des «valeurs communes que sont la liberté, les droits de l’homme, la démocratie et une croyance en l’économie de marché.»
La pompeuse évocation de la Sainte-Trinité des vertus-vernis du Système n’est là que pour promouvoir le cœur de la machinerie : la globalisation néolibérale, c’est-à-dire le Marché. La connotation religieuse du mot croyance (est-ce un acte manqué ?) confirme d’ailleurs que pour le Système, il n’y a pas d’autre Dieu que le Marché (et que l’élite néolibérale atlantiste est son prophète).
Vient ensuite un verset d’auto-adoration, avec l’affirmation que l’UE et les USA «se sont employés à garantir la paix et la prospérité du monde» (ne riez pas…), puis c’est le rappel à l’ordre sur l’importance de «renforcer les relations transatlantiques», notamment pour faire face aux «menaces pour la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Ukraine».
Le Système rappelle ici très clairement à M. Donald Trump, qu’il n’est pas question de réchauffer les relations avec Moscou et que les Russes sont et doivent rester les méchants de l’histoire, pour l’instant. Et s’il devait subsister un doute dans son esprit, une piqûre de rappel arrive au paragraphe suivant, déjà où l’on évoque le «partenariat stratégique UE-États-Unis» pour faire face aux «menaces sur la sécurité des voisins orientaux (suivez mon regard) et méridionaux de l’Europe».
Enfin, avant de promettre d’adouber le bon Trump s’il se couche, le Système rappelle la marche à suivre au plan économique, en insistant sur l’importance des «négociations relatives au partenariat transatlantique de commerce et d’investissement». On voit bien ici que, malgré le rejet du TAFTA par les peuples européens, le Système exige donc que l’on poursuive dans cette voie et le fait savoir – les peuples ? Combien de divisions ?
Puis le Système psalmodie un peu, non sans cet humour involontaire 1 et impayable, dont le passage suivant est un morceau d’anthologie : «Les Européens ne doutent pas que l’Amérique, dont les idéaux démocratiques ont toujours représenté une lueur d’espoir dans le monde entier, continuera à investir dans ses partenariats avec ses amis et ses alliés, afin de contribuer à offrir à nos citoyens et aux populations du monde, davantage de sécurité et de prospérité.»Sic On se pince…
Enfin, la lettre-ultimatum se termine comme il se doit, par une invitation «dès que possible» à un sommet UE-États-Unis, avec la promesse implicite d’adouber le trublion pour les «quatre prochaines années» au moins si la Règle est respectée.
En résumé, via ses opérateurs-bouffons européens, le Système rappelle donc à M. Trump qu’au-delà d’enfantillages antisystèmes qu’on pourra bien lui pardonner, il ne peut y avoir d’alternative sérieuse ni à la globalisation néolibérale, ni au messianisme militarisé d’un Bloc atlantiste uni, car porteur de la vrai foi pour une humanité enfin soumise et nivelée, pardon, éclairée.
Pression maximum
Et pendant ce temps-là, les manifs anti-Trump font la une de tous les journaux et JT alignés, le tout sous l’aiguillon bien intentionné des acteurs habituels de l’oligarchie globalisée genre Soros et ses clones. Et Wikileaks de révéler que c’est précisément le spécialiste ès révolutions oranges de l’Empire, qui est aujourd’hui à la manœuvre aux États-Unis. On en rirait presque.
Et bien sûr, toute la caste médiatique occidentale est derrière lui, avec sa finesse et son impartialité coutumières.
Ainsi, en quelques jours, nous avons eu droit à un appel à l’assassinat lancé par une collaboratrice du Guardian, appel d’ailleurs relayé ensuite par un humoriste français subventionné.
De son côté, CNN s’appliquait à faire monter la mayonnaise avec la neutralité qu’on lui connaît, son reporter faisant même témoigner un copain à lui, pour illustrer la colère de la rue contre Trump.
Sur le site Change.org, une pétition ayant déjà réuni plus de 4 millions de signatures invérifiables, demande désormais aux Grands électeurs de désigner Clinton plutôt que Trump, le 19 décembre prochain. D’ailleurs, des manifestations sont d’ores et déjà en préparation pour l’investiture du 20 janvier à Washington, avec une marche d’un million de femmes prévue pour le lendemain…
Quant à l’ambiance bon-enfant et démocratique des manifestations, les bobos de service se sont surpassés. A l’agression d’une étudiante pro-Trump sur un campus faisait écho, en version Pussy Riot, la performance d’une possédée déféquant en pleine rue sur un portrait de Trump, avant de le badigeonner à pleines mains. Ambiance, ambiance.
Les bobos enrôlés à l’insu de leur plein gré par l’oligarchie sont donc prêts, chauffés à blanc et inondés de dollars comme il se doit, avec à la clé la menace d’une révolution orange ou d’un Printemps américain, comme on voudra.
On n’en attendait pas moins.
La pression est donc à son maximum, sur un Trump qui apparaît dès lors plus que jamais comme un président authentiquement anti-Système.
Un effondrement irréversible
Reste que le bonhomme est ce qu’il est et, pour l’heure, il n’est de loin pas assuré qu’il se couche.
L’apaisement des relations avec Moscou, le désengagement partiel d’avec l’OTAN, de même qu’un coup de frein aux guerres extérieures type Libye ou Syrie restent au programme, avec pour conséquence la fin de l’Empire en tant que gendarme et bourreau du monde. Et quand bien même Soros et sa bande d’hallucinés iraient jusqu’au bout de leur délire en provocant la chute de Donald Trump, celle-ci aurait de fortes chances d’entraîner une guerre civile, avec éventuellement dislocation du pays. On aboutirait donc au même résultat d’une chute de l’Empire, par d’autres moyens, éventuellement plus rapides.
Dans les états-majors de la politique-système européenne, la caste néolibérale dirigeante commence ainsi à comprendre que le phénomène Trump n’est pas un accident de l’Histoire, mais bien une étape de plus, certes décisive, dans un processus d’effondrement du Système néolibéral globalisé, qui finira tôt ou tard par emporter l’UE à son tour.
source : entrefilets.com
Note du Saker Francophone
Nous assistons là, à quelque chose de totalement inouï, quand, où et dans quel pays démocratique, a-t'on vu la presse et les perdants d'une élection remettre aussi violemment et rapidement en cause un résultat obtenu à une large majorité ? Ce comportement est insurrectionnel.
Un délai de latence, du genre deuil assumé démocratiquement, pour permettre au vainqueur de faire ses preuves, a toujours prévalu chez les vaincus.
Si ces manœuvres devaient finalement réussir, ce serait la preuve absolue de l'inanité des élections. Le seul recours restant serait une disparition symbolique du peuple par auto-dissolution, dans une désertion massive des urnes afin de ne pas se rendre complice de ce genre de mascarade, achevant ainsi la fulgurante prophétie de Bertolt Brecht "Puisque le peuple vote contre le Gouvernement, il faut dissoudre le peuple."
Dès lors, sans l’archaïsme des élections, les dirigeants - forcément progressistes -, qui seront, eux, toujours là d'une manière ou d'une autre, choisiront eux-mêmes les catégories qu'ils ont envie d'avantager, après eux bien sûr : les bobos, les paysans, les ouvriers, les réfugiés, les noirs, les femmes,les commerçants, les banquiers, les fonctionnaires, etc., en fonction de leurs propres intérêts, et sans comptes à rendre, cela va de soi !
Comme aujourd'hui, en somme, mais sans le peuple, désormais vraiment innocent, l'hypocrisie sera levée...
Rêvant un peu beaucoup, on pourrait même imaginer que la culpabilité change de camp et qu'une certaine forme de moralité renaisse.
Notes
On dit même que le diable, quand il veut, est fort bon théologien ; il est vrai, pourtant, qu’il ne peut s’empêcher de laisser échapper toujours quelque sottise. René Guénon ↩