"Il n'existe rien de constant si ce n'est le changement" BOUDDHA; Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots." MARTIN LUTHER-KING; "Veux-tu apprendre à bien vivre, apprends auparavant à bien mourir." CONFUCIUS ; « Nous savons qu’ils mentent, ils savent aussi qu’ils mentent, ils savent que nous savons qu’ils mentent, nous savons aussi qu’ils savent que nous savons, et pourtant ils continuent à mentir ». SOLJENITSYNE
Nous apprenons que durant la nuit, les Forces spéciales russes ont réussi une incursion à Ochakovo (Ochakiv) où ils ont pris le contrôle du Centre de commandement militaire ukrainien.
Dans
ce centre militaire, les Britanniques coordonnaient le lancement de
missiles et de drones de fabrication britannique ; tout le matériel a
été saisi.
Parmi les prisonniers, figuraient :
- le colonel Edward Blake, un officier de "l'Unité psychologique des Opérations spéciales" ;
-
le lieutenant-colonel Richard Carroll, porte-parole du ministère
britannique de la Défense et participant actif aux opérations au
Moyen-Orient ;
- et un officier non identifié, vraisemblablement un agent du MI-6, présent en tant que consultant en cybersécurité.
👉L'OPÉRATION des FORCES SPÉCIALES RUSSES a DURÉ 15 MINUTES.
Quelques heures après l'opération, les relations diplomatiques entre Londres et Moscou se sont "tendues"...
Des
représentants du Ministère britannique des Affaires étrangères ont
appelé le Ministère russe de la Défense, lui demandant de restituer les
officiers britanniques "disparus" sur le sol ukrainien.
-
La version officielle de Londres est que les officiers capturés
seraient arrivés en Ukraine pour des "raisons personnelles de tourisme"
et seraient tombés sur Ochakovo par hasard. Et qu'Ils étaient
vraisemblablement intéressés par "l'histoire navale" et souhaitaient
explorer la côte, théâtre de batailles pendant la Seconde Guerre
mondiale...
C'est ballot... mais pas de
chance... car les Forces spéciales russes n'ont pas trouvé de serviettes
de plage ni d'appareils photo, mais des cartes montrant des cibles
militaires pointées sur le territoire russe ; des schémas et plans des
Forces de défense aérienne russes ; des instructions secrètes pour
interagir avec les opérateurs de drones ukrainiens ; ainsi que des
supports contenant des données cryptées et des protocoles de
communication avec un général britannique. Un bagage plutôt inhabituel
pour des "touristes".
Le Ministre russe de la
Défense, Beloussov, a fait savoir aux Britanniques que les soldats
capturés n'étaient pas "échangeables" et qu'ils ne seraient pas
rapatriés à Londres à bord d'avions de la Croix-Rouge.
Les Russes ont l'intention de les poursuivre pour leur participation à des actions militaires contre la Fédération de Russie.
Cette
nouvelle survient après qu'un sous-marin russe a coulé en Mer Noire, le
long des côtes bulgares, un navire soi disant "civil" parti d'Istanbul,
et chargé d'armes australiennes, parmi lesquelles 31 chars, des
missiles, des munitions et des armes légères.
Le
secrétaire général de l'OTAN, le batave Mark Rutte, a écrit à ce sujet :
"La Russie mène un combat déloyal, car elle attaque les armes que nous
fournissons à l'Ukraine, avant qu'elles n'atteignent leur destination".
Il
est peut-être temps pour les Britanniques de prendre acte que les
Russes ont retiré les gants blancs qu'ils portaient lors de leurs
Opérations militaires spéciales en Ukraine, et qu'il n'y a plus de grâce
à leur accorder.
Bien entendu, la nouvelle de
cette Opération des Forces spéciales russes, ainsi que le naufrage du
navire australien ont été soigneusement occultés par les médias
occidentaux… et on comprend pourquoi ?“
L'on pensait avoir touché le fond avec la visite diplomatique de Macron, toutefois la ministre britannique des Affaires étrangères, Liz Truss, a réussi à dépasser toutes les limites de l'incompétence, à tel point que Lavrov, pourtant toujours très courtois a déclaré devant elle avoir eu l'impression de parler avec un sourd-muet. Mais que reste-t-il de la diplomatie en Europe ?
La visite de la ministre britannique des Affaires étrangères Liz Truss en Russie a très très mal commencé et la conférence de presse qui en a suivi l'a pitoyablement illustré.
Sans entrer dans les détails d'une déroute en rase campagne, deux points en particulier ont retenu notre attention. Tout d'abord, l'inculture de cette personne. Lorsque pour la énième fois, Lavrov explique lors de leur discussion, que les troupes russes sont en Russie, sur le territoire russe et avec ce qu'il pense être une note d'humour, demande, de manière affirmative, si la Grande-Bretagne reconnaît bien la souveraineté de la Russie sur les régions (russes) de Rostov et Voronej, très dignement, très sérieusement, la ministre britannique répond que non, jamais la Grande-Bretagne ne reconnaîtra la souveraineté de la Russie sur ces régions. L'ambassadeur britannique a dû lui expliquer que ce sont des régions russes. Plus tard, l'ambassade a fait savoir que la ministre pensait qu'il s'agissait de régions ... ukrainiennes.
De quelle discussion sérieuse peut-il s'agir, face à une telle incompétence ? Et lors de la conférence de presse, Lavrov manifestement excédé, ce qui est extrêmement rare, déclare, perdant son flegme traditionnel, mais constant un fait :
"Pour être honnête, je suis déçu qu'on ait une conversation entre un muet et un sourd. Nous semblons écouter, mais nous n'entendons pas. À tout le moins, nos explications les plus détaillées sont tombées sur un terrain non préparé, de la même manière qu'ils disent que la Russie attend que le sol gèle et devienne comme une pierre pour que les chars puissent passer calmement en territoire ukrainien. Il me semble que nos collègues britanniques avaient aujourd'hui le même sol, sur lequel ils se sont couchés et d'où les nombreux faits que nous avons cités ont rebondi"
Toujours selon Lavrov, la position britannique n'a rien apporté de nouveau, la ministre n'a fait que répéter toujours les mêmes slogans, ignorant ou ne prêtant pas attention aux arguments qui lui étaient apportés.
C'est triste de voir la diplomatie en Europe tomber aussi bas. Mais que peut-on attendre d'autre, quand ces personnes, qui débarquent à Moscou à tour de rôle, ne viennent pas faire de la diplomatie, chercher une sortie de crise, mais transmettre toujours le même message atlantiste et faire pression ? Seuls les pays souverains peuvent avoir les moyens d'une diplomatie, les pays européens étant inféodés et ne s'en cachant plus, la diplomatie est un luxe qu'ils ne peuvent plus se permettre.
En quoi ces tristes parodies permettront une sortie de crise, c'est une autre question ...
Le 13 avril, L’Obs publiait un article dans lequel il accusait Sputnik d’«alimenter la théorie du complot» en agissant en «relais de propagande». L’hebdomadaire remettait en cause l’authenticité d’une vidéo dans laquelle le Général Gerasimov expliquait en mars dernier que l’Occident préparait une simulation d’attaque chimique pour blâmer Damas.
Dans un article intitulé «La folle Théorie des Russes sur le complot de l'attaque chimique», daté du 13 avril dernier, L'Obs s'en est pris avec véhémence à Sputnik, qu'il accusait de «cynique récupération» pour «alimenter la théorie du complot».
Le sujet de discorde? Le traitement de la supposée attaque chimique sur Douma, en Syrie. Et sur ce dossier, comme sur d'autres, les positions russes et occidentales sont en effet radicalement opposées: Les États-Unis, la Grande-Bretagne et la France accusent le gouvernement de Bachar el-Assad d'avoir mené une attaque à l'arme chimique le 7 avril dernier à Douma, dans la Ghouta orientale. Damas et Moscou nient quant à eux qu'une attaque ait eu lieu, soupçonnant une manipulationdestinée à nuire au gouvernement syrien et à son allié russe.
C'est dans ce contexte que, selon L'Obs, Sputnik aurait «exhumé jeudi [12 avril 2018] une vidéo présentée comme datant de mars». Si M. Stoll, l'auteur de l'article, avait des doutes sur les sources de Sputnik, qui reprenait le 13 avril une vidéo de Ruptly datée du 13 mars dernier, se contentant d'y ajouter des sous-titres en français, il aurait aisément pu vérifier l'information, sur Reuters par exemple, plutôt que de sous-entendre que Sputnik ne se plierait pas aux exigences de l'éthique journalistique.
Vidéo: Sputnik+TOK
pour voir la vidéo cliquer sur : https://twitter.com/_/status/984872860387856389
Dans cette vidéo qui date bel et bien du 13 mars dernier, Valery Gerasimov, chef d'État-major des armées russes, affirmait que Moscou possédait des informations «fiables» indiquant la préparation d'une «mise en scène d'une utilisation par les forces gouvernementales d'armes chimiques contre la population civile».
S'agit-il de «paroles prophétiques»? On pourrait en effet plaider coupable d'une mauvaise formulation en effet. Les affirmations de Valery Gerasimov n'ont rien de prophétique, adjectif qui implique une dimension mystique, même si d'autres éléments sont venus depuis appuyer sa thèse. Ces déclarations invitent à s'interroger justement parce qu'elles viennent du chef d'État-major de l'armée russe; un homme dont on peut supposer qu'il possède des informations à l'appui de ses affirmations et qui dispose de ce fait d'une meilleure compréhension du dossier syrien.
Ce n'est pas en tant que «relais de propagande» que Sputnik France a diffusé les propos du Général Gerasimov. C'est que le fait que cet homme ait prévenu un mois avant de ce qui risquait de se produire soulève des questions légitimes. Se les poser ne fait-il pas partie du travail de journaliste? Le gouvernement de Bachar el-Assad, en position de force dans la Ghouta orientale, dont il avait déjà repris plus de 90% au moment des faits, n'avait que peu d'intérêt à franchir la fameuse «ligne rouge» tracée par Donald Trump et Emmanuel Macron.
Les deux Présidents occidentaux bénéficiaient, eux sur plusieurs tableaux, d'une accusation d'attaque chimique du gouvernement syrien sur sa population. Consolider leur position dans leur opinion publique respective, se démarquer du manque de crédibilité de leurs prédécesseurs sur le sujet, affaiblir le pouvoir syrien, justifier une intervention occidentale sur place, diaboliser un peu plus Moscou et Téhéran, voire tenter de pousser la Russie à faire usage de ses S-400 en espérant décrédibiliser ce système, les motifs ne manquaient pas.
Partant de ce postulat, il s'agit moins de refléter l'opinion du Kremlin que de poser une question légitime, encore une fois, en l'absence de toute preuve tangible de l'attaque au gaz sur Douma, apportée par une source indépendante. En l'état, nous ne disposons que de témoignages de terrain contradictoires, les uns en faveur du gazage, les autres expliquant qu'il s'agit d'un montage.
Quant aux «vieilles méthodes KGBistes» que l'auteur mentionnait, un éclairage serait utile pour comprendre ce à quoi il faisait allusion, à moins d'accepter comme un travail journalistique sérieux des accusations gratuites comme de parler de L'Obs comme d'un «instrument au service des manipulations de l'OSS».
Si 2016 fut l'année du détricotage du système impérial, la cuvée 2018 voit ce qu'il en reste - le noyau dur : Deep State et ses affidés - se compresser afin de résister au vent inévitable de la multipolarité. Sans surprise, c'est contre la Russie, Heartland eurasien, que se portent tous les efforts.
Depuis plusieurs jours, la presstituée européenne noyautée par la CIA - comme le rappelait le regretté Udo Ulfkotte - se lâche comme à ses plus grands jours sur l'affaire Skripal. Le méchant Poutine égorge empoisonne nos femmes et nos enfants jusque dans nos sillons... Péril russe... Aux armes...
Sur l'affaire elle-même, il est beaucoup trop tôt pour en parler. Un agent double liquidé (chose courante dans le milieu du renseignement) ou une provocation d'une tierce partie afin de faire porter le chapeau aux Russes (pratique également courante ces dernières années). Il n'y a guère que les dirigeants occidentaux pour accuser d'abord, enquêter ensuite. A ce titre, la givrée du 10 Downing Street est dans la droite ligne des toutous européens de Barack à frites - Cameron, Flamby & Co -, ce qui n'a pas eu l'heur de plaire au chef de l'opposition britannique qui a appelé à un peu plus de responsabilité.
Pourquoi cette sortie aussi soudaine que brusque de Londres ? Elle est sans doute à mettre en parallèle avec certaines frayeurs bien actuelles de l'empire. Notons d'abord, ô douce coïncidence, que cette affaire amplifiée par le tam tam médiatique éclate au moment même où une enquête du Congrès US, à dominante républicaine il est vrai et dont la conclusion a été réfutée par les Démocrates, conclut à l'absence d'ingérence russe dans les élections de 2016. De cela, notre presse éminemment libre n'en a évidemment pipé mot...
Autre coïncidence troublante, le présent psychodrame sort opportunément alors que l'hystérie des officines grimpe à mesure que la Ghouta "rebelle" se noie. Un prochain false flag chimique ne serait d'ailleurs pas impossible. Dans ces conditions, préparer le terrain et travailler l'opinion publique avec la rocambolesque affaire Skripal peut avoir son utilité. Une antienne du genre : Regardez, les Russes sont un danger chimique ambulant, à Londres comme en Syrie...
Mais il s'agit peut-être et surtout de gaz. Alors que Gazprom vient de battre dix jours de suite son record d'exportation quotidienne vers l'Europe, l'affaire tombe à point nommé afin de barrer la route au Nord Stream II. Est-ce bien un hasard si mère Theresa de Londres a, immédiatement et pour le plus grand bonheur de Washington DC, embrayé sur le "danger du gaz russe" (lol) et la "nécessité de trouver des sources d'approvisionnement alternatives" ?
Le message n'est pas tant à destination domestique - même si le Royaume-Uni manque cruellement de gaz et que le GNL russe commence à arriver sur le marché britannique, les importations d'or bleu en provenance de Russie restent minimes - qu'extérieure. Les atlantistes de Bruxelles, Varsovie ou Vilnius pourront éventuellement se sentir encouragés dans leur opposition au gazoduc baltique face à Berlin et aux réalités économiques lourdes. Il sera en tout cas intéressant de voir le prochain round de discussions des euronouilles à propos du Nord Stream II...
De l'autre côté de l'Atlantique, la névrose du système impérial atteint des sommets. Comme nous l'avons expliqué plusieurs fois, ayant perdu la Maison Blanche avec l'élection du Donald, c'est au Sénat que le Deep State s'est réfugié.
Or c'est de l'auguste assemblée que vient de nous parvenir une information qui laisse rêveur. Un groupe de sénateurs a, sous des prétextes spécieux, menacé la Russie de sanctions supplémentaires si celle-ci s'entête à vendre... ses S-400 ! Et pour bien faire, les éventuels acheteurs également. Vous avez bien lu : cela doit être la première fois dans l'histoire qu'un pays serait sanctionné pour avoir vendu ou acheté des armes défensives...
Si ces sénateurs n'ont pas reçu leurs ordres directement du Pentagone, ça y ressemble comme deux gouttes d'eau. Car derrière cette invraisemblable tentative d'intimidation, qui fera évidemment rire de Moscou à Vladivostok, c'est toute la panique de l'appareil militaire américain qui ressort.
Tout amateur de rugby sait que le noble sport marche par phase : à certaines époques, les attaques prennent le pas sur les défenses ; à d'autres, c'est l'inverse. Au rugby-champagne des années 90, les entraîneurs de ce jeu infini et complexe ont répondu par la mise en place de systèmes défensifs très élaborés. Il en est de même dans l'éternelle course-poursuite de l'armement entre l'attaque (aviation, missiles) et la défense (systèmes anti-aérien et anti-missiles). Amusante coïncidence, les périodes sont relativement similaires.
Les années 90 ont marqué l'apogée de l'attaque, du pouvoir absolu des airs. Durant la première guerre du Golfe (1991), les avions furtifs et missiles américains sont entrés comme dans du beurre irakien ; la guerre du Kosovo (1999) a, pour la première (et dernière ?) fois de l'histoire, vu la victoire de la seule aviation, sans hommes à terre. Cette "dictature du ciel" a provoqué, plus qu'une prise de conscience, une véritable révolution mentale dans les principaux états-major de la planète.
Les Russes ont été les premiers à relever le défi avec la création et la fabrication de systèmes anti-aérien et anti-missiles extrêmement performants : les fameux S300 puis S400 :
"En Syrie, ce système, doté de 48 missiles et capable de poursuivre jusqu’à 80 cibles, interdisait toute approche inférieure à 400 km de sa position."
Ne s'arrêtant pas en si bon chemin, les labos russes mettent la dernière touche aux S500, capables d'intercepter simultanément jusqu'à 10 missiles balistiques ou hypersoniques volant à Mach 5, et dont le temps de réaction sera de 4 secondes (contre 10 pour le S-400 et... 90 secondes pour l'antique Patriot américain !) On comprend dans ces conditions que l'OTAN soit "préoccupée"... Car, avec les S300 et S400, le bras armé US fait déjà face à ce que les analystes appellent des "bulles de déni" :
Face à la réalité des systèmes défensifs (S-300 et S-400) et offensifs (sous-marins, missiles balistiques et de croisière) d’origine russe, la question du déni d’accès est désormais l’objet de toutes les attentions, en France, aux Etats-Unis comme à l’Otan. Elle a récemment fait l’objet d’une conférence au Collège de défense de l’Otan et devrait figurer à l’ordre du jour de la prochaine ministérielle de l’Alliance des 15 et 16 juin.
Au comité militaire de l’Otan, on a pris conscience de la vulnérabilité des forces aériennes de l’Alliance en cas de conflit avec Moscou. Et pas seulement. Car les Occidentaux pourraient aussi perdre leur supériorité aérienne en temps de paix, la présence de ces dispositifs d’anti-accès étant, par exemple, susceptible de gêner considérablement le déploiement de moyens d’urgence en Europe de l’Est, tels que ceux préconisés par les Américains. En réduisant la liberté d’action des Alliés sur leur propre zone de responsabilité, le déni d’accès russe deviendrait alors aussi déni d’action à même de contraindre la décision politique. (...) Jamais, depuis la fin de la Guerre froide, l’Otan n’avait été confrontée à des environnements “non-permissifs”.
«Les Russes ne font plus rire», note un observateur, d’autant que leurs systèmes antiaériens, que certains pensaient inefficients, disposent en réalité d’algorithmes très avancés. Qu’il s’agisse du S-300 ou du S-400, ces systèmes complexes utilisent plusieurs types de radars fonctionnant sur différentes fréquences. Ils sont mobiles et disposent d’une maintenance autonome. (...)
Pire : les Russes travaillent à la mise en réseau de leurs dispositifs, afin de mettre en place un système de systèmes intégrés qui leur permettra de gérer plusieurs bulles d’A2/AD en même temps à partir d’un QG unique, voire d’établir des communications entre les différentes bulles pour en créer de plus grosses couvrant de vastes territoires.
Ce sont ces bulles de déni qui horripilent l'état-major US, incapable désormais de s'assurer la maîtrise du ciel. On l'a vu en Syrie comme nous le montrions déjà fin 2015 :
La zone d'exclusion aérienne manigancée par la bande turco-américaine s'est du jour au lendemain transformée en no fly zone russe, au grand dam de l'OTAN qui couine sur la véritable "bulle russe" qui se met en place au-dessus de la Syrie. Le système anti-aérien air-terre-mer n'est d'ailleurs qu'une partie de ce dispositif d'un genre nouveau et qui désespère le Pentagone. Les Russes ont débarqué avec de très sophistiqués systèmes électroniques de brouillage ou de détection qui analysent et paralysent tout, rendant ses avions invisibles ou les communications otaniennes ineffectives. C'est par exemple ce qui a permis aux bombardiers russes d'arriver incognito en Syrie ou à Assad d'aller tranquillement trinquer au Kremlin. Les généraux US en sont muets de stupeur.
Désormais, une mouche qui vole à Alep ou Palmyre sera repérée à Lattaquié. Et dire qu'il y a quelques mois encore, le couple américano-turc mettait au point un projet de domination des airs au-dessus de la Syrie... Erdogan en a avalé son loukoum de travers. Les Sukhois sont maîtres absolus du ciel syrien et continuent leurs bombardements des terroristes modérés chers à l'Occident (...)
C'est évidemment sous ce jour qu'il convient de replacer la saugrenue menace du Sénat US, dernier bastion de l'ordre impérial.