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vendredi 15 août 2025

Trump-Poutine : la paix passera par le détroit de Béring, passage entre la Russie et les Etats-Unis

 

Contre la volonté de l'oligarchie anglo-américaine qui veut maintenir le monde dans la misère et la division, le grand projet du tunnel sous le détroit de Béring doit être sujet d'un accord lors de la rencontre entre Trump et Poutine en Alaska. Plus globalement, Trump, Poutine et Xi Jinping doivent établir un nouvel ordre de coopération pour le développement économique réelle du monde et laisser de côté les Macrons et autres amoureux de la guerre.

Signer l'appel de l'Institut Schiller à l'attention de Trump, Poutine et Xi Jinping : https://www.institutschiller.org/Appe...

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jeudi 17 juillet 2025

Comprendre la fureur de Moscou : le dossier russe contre l'Occident

 Source : https://english.pravda.ru/opinion/163239-moscow_fury/

Traduction automatique 

Des promesses non tenues aux missiles sur le pas de la porte, les griefs de la Russie s'étendent sur des décennies. Ils ont façonné le chemin du Kremlin vers la guerre.

Permettez-moi de le dire clairement : Je ne soutiens pas la guerre. J'ai vécu le Viêt Nam pendant mon adolescence et la paix est ancrée dans mon âme.

Mais je sais aussi que les guerres naissent souvent de blessures. Et si nous voulons arrêter la prochaine guerre, nous devons regarder, non seulement le feu, mais aussi l'herbe sèche et les allumettes oubliées qui ont précédé.

C'est l'histoire d'un grief. De trahison. De mémoire. Et de peur. Avec les yeux de la Russie, pas les nôtres.

Une promesse qui traverse le temps

En 1990, alors que la guerre froide touchait à sa fin, le secrétaire d'État américain James Baker aurait déclaré au dirigeant soviétique Mikhaïl Gorbatchev que l'OTAN ne s'étendrait « pas d'un pouce vers l'est ». Cette déclaration a été faite dans le contexte de la réunification de l'Allemagne. Aucun traité n'a été signé. Aucun engagement formel n'a été pris.

Mais parfois, l'histoire n'est pas façonnée par des contrats, elle est façonnée par la confiance.

Et Moscou avait confiance dans le fait que l'OTAN - l'alliance militaire construite pour contenir l'Union soviétique - ne continuerait pas à se rapprocher après que l'Union soviétique ait cessé d'exister. Pourtant, elle s'est rapprochée. En 1999, la Pologne, la Hongrie et la République tchèque ont adhéré à l'OTAN : La Pologne, la Hongrie et la République tchèque. En 2004 : les États baltes - Lettonie, Lituanie, Estonie - qui faisaient autrefois partie de l'URSS. Au fil du temps, l'OTAN a englouti 14 nouveaux membres, se rapprochant de plus en plus du cœur de la Russie.

Pour les Américains, cette expansion était qualifiée de défensive. Volontaire. Protectrice. Mais pour le Kremlin, cela ressemblait à une trahison déguisée en diplomatie.

Et la trahison, une fois ressentie, ne s'oublie pas.

Le Kosovo : La première coupure profonde

En 1999, l'OTAN a bombardé la Serbie, proche alliée de la Russie, sans l'aval des Nations unies, sous prétexte de mettre fin au génocide au Kosovo. C'était peut-être le cas. Mais pour la Russie, il s'agissait d'une nouvelle règle réécrite par l'Occident. Une autre guerre menée sans consensus mondial. Un autre exemple de « la force fait le droit ».

Lorsque le Kosovo a déclaré son indépendance en 2008 et que l'Occident l'a reconnue, la Russie s'en est souvenue. Elle a archivé ce moment. Des années plus tard, lorsqu'elle a annexé la Crimée, elle a invoqué le Kosovo comme précédent. « C'est vous qui avez fixé les règles », semble-t-elle dire. « Ne pleurez pas quand nous les suivons ».

Les révolutions de couleur : Démocratie ou déstabilisation ?

Au début des années 2000, des soulèvements démocratiques ont balayé la Géorgie, l'Ukraine et le Kirghizstan. L'Occident les a célébrés comme des victoires de la liberté. Mais pour la Russie, ils ressemblaient à des marionnettes de la CIA qui renversaient les gouvernements le long de leurs frontières.

Pour eux, les révolutions orange et rose n'étaient pas des aspirations populaires, mais un empiétement occidental enveloppé d'idéalisme. À leurs yeux, l'Amérique ne répandait pas la démocratie. Elle propageait le changement de régime et s'en rapprochait.

En 2008, l'OTAN a fait la promesse ouverte que l'Ukraine et la Géorgie deviendraient un jour membres de l'organisation. Ce fut un tournant. Poutine a alors mis en garde George W. Bush : L'Ukraine n'est pas seulement un voisin, elle fait partie de nous. Culturellement, historiquement, émotionnellement. Pour la Russie, c'était comme regarder un étranger essayer d'adopter son enfant.

Quand le miroir se fissure

En 2014, une révolution en Ukraine a chassé le président pro-russe Viktor Ianoukovitch. Les dirigeants occidentaux ont applaudi. Mais pour Moscou, c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase. Ils y ont vu un coup d'État, orchestré et soutenu par les États-Unis et l'Europe. Ils craignaient de perdre la Crimée, où se trouvait leur flotte de la mer Noire. En l'espace de quelques semaines, les troupes russes sont intervenues et ont annexé la Crimée.

Des sanctions ont suivi. Les condamnations ont afflué. Mais Poutine n'a pas bronché. De son point de vue, il ne déclenchait pas une nouvelle guerre, il répondait à une guerre qui s'annonçait depuis des décennies.

La mémoire des missiles : Cuba à l'envers

En 1962, les États-Unis ont failli entrer en guerre nucléaire à cause de missiles soviétiques installés à Cuba, à 90 miles de la Floride. Nous avons parlé de menace existentielle. Nous avons exigé que les missiles soient retirés. Ils l'ont été.

Imaginez maintenant que la Russie regarde l'OTAN placer des systèmes de missiles en Pologne et en Roumanie. Imaginez qu'elle entende les dirigeants ukrainiens plaider en faveur de l'adhésion à l'OTAN. Imaginez ce que cela donne à travers le prisme de Cuba - sauf que les missiles se trouveraient à la frontière de la Russie, et non plus à 90 miles de ses côtes.

Est-ce de la paranoïa ? Peut-être. Mais l'histoire américaine montre que nous serions du même avis.

Le coup de grâce

Fin 2021, la Russie a lancé des ultimatums : L'OTAN ne doit pas admettre l'Ukraine. L'Occident refuse. En février 2022, les chars ont roulé.

C'est regrettable... Mais c'était, à leurs yeux, inévitable.

Pourquoi il est important de comprendre

Voir le monde à travers les yeux d'une autre personne ne signifie pas que vous êtes d'accord avec elle. Cela signifie que vous les comprenez. Et la compréhension, même dans les heures les plus sombres, est ce qui donne naissance à la paix.

Nous vivons à une époque de slogans. « Guerre non provoquée ». « Empire du mal ». « Combattant de la liberté ». Mais la vie n'est pas faite de slogans. Elle se déroule dans les zones d'ombre, dans les trahisons discrètes, les promesses non tenues et les erreurs de calcul désespérées.

Les actions de la Russie en Ukraine ne sont pas uniquement liées à l'ego de Poutine ou à la nostalgie impériale. Elles sont le fruit de graines plantées en 1990, 1999, 2008 et 2014. Des graines que l'Occident a contribué à disperser, certaines avec négligence, d'autres avec arrogance, et d'autres encore avec de bonnes intentions qui ont porté des fruits amers.
 
Nous devons tenir compte de tout cela.

Non pas pour les blâmer, mais parce que la compréhension est le seul terreau sur lequel la paix pourra jamais se développer.

Nom de l'auteur Nancy O'Brien Simpson

Pour en savoir plus : https://english.pravda.ru/opinion/163239-moscow_fury/
 

Understanding Moscow’s Fury: The Russian Case Against the West

From promises broken to missiles on doorsteps, Russia's grievances span decades. They shaped the Kremlin's path to war.

Nancy O'Brien Simpson

 

Let me say this clearly: I do not support war. I lived through Vietnam as a teenager, and peace is embedded in my soul.  

But I also know this: wars are often born of wounds. And if we want to stop the next war, we need to look—not just at the fire—but at the dry grass and the forgotten matches that came before.

This is a story of grievance. Of betrayal. Of memory. And fear. From Russia’s eyes, not ours.

A Promise Whispers Across Time

In 1990, as the Cold War was winding down, U.S. Secretary of State James Baker reportedly told Soviet leader Mikhail Gorbachev that NATO would expand “not one inch eastward.” It was said in the context of German reunification. No treaty was signed. No formal pledge was inked.

But sometimes history isn’t shaped by contracts—it’s shaped by trust.

And Moscow trusted that NATO—the military alliance built to contain the Soviet Union—would not keep creeping closer after the Soviet Union ceased to exist. Yet creep it did. In 1999: Poland, Hungary, and the Czech Republic. In 2004: the Baltic states—Latvia, Lithuania, Estonia—once part of the USSR itself. Over time, NATO swallowed 14 new members, moving closer and closer to Russia’s heart.

To Americans, this expansion was called defensive. Voluntary. Protective. But to the Kremlin, it looked like betrayal dressed in diplomacy.

And betrayal, once felt, doesn’t forget.

Kosovo: The First Deep Cut

In 1999, NATO bombed Serbia—Russia’s close ally—without UN approval, claiming it was to stop genocide in Kosovo. Maybe it was. But to Russia, it felt like another rule rewritten by the West. Another war waged without global consensus. Another example of “might makes right.”

When Kosovo declared independence in 2008 and the West recognized it, Russia remembered. They filed that moment away. Years later, when they annexed Crimea, they would invoke Kosovo as precedent. “You set the rules,” they seemed to say. “Now don’t cry when we follow them.”

The Color Revolutions: Democracy or Destabilization?

In the early 2000s, democratic uprisings swept through Georgia, Ukraine, and Kyrgyzstan. The West celebrated them as victories of freedom. But to Russia, they looked like CIA hand puppets flipping over governments along their borders.

They saw orange and rose-colored revolutions not as grassroots yearnings, but as Western encroachment wrapped in idealism. In their eyes, America wasn’t spreading democracy. It was spreading regime change—and getting closer.

In 2008, NATO made an open-ended promise that Ukraine and Georgia would one day become members. That was a turning point. Putin warned George W. Bush then: Ukraine is not just a neighbor—it is part of us. Culturally, historically, emotionally. To Russia, it was like watching a stranger try to adopt their child.

When the Mirror Cracks

In 2014, a revolution in Ukraine ousted pro-Russian President Viktor Yanukovych. Western leaders cheered. But to Moscow, it was the final straw. They saw it as a coup, orchestrated and supported by the U.S. and Europe. They feared losing Crimea, home to their Black Sea Fleet. Within weeks, Russian troops moved in and annexed it.

Sanctions followed. Condemnations poured in. But Putin didn’t flinch. From his point of view, he wasn’t starting a new war—he was responding to one that had been coming for decades.

The Missile Memory: Cuba Reversed

In 1962, the U.S. nearly went to nuclear war over Soviet missiles in Cuba—90 miles from Florida. We called it an existential threat. We demanded the missiles be removed. They were.

Now imagine Russia watching NATO place missile systems in Poland and Romania. Imagine them hearing Ukraine’s leaders plead for NATO membership. Imagine how that looked through the lens of Cuba—except now the missiles would be on Russia’s border, not 90 miles off its coast.

Is it paranoia? Maybe. But American history says we’d feel the same.

The Final Shove

By late 2021, Russia issued ultimatums: NATO must not admit Ukraine. The West refused. In February 2022, the tanks rolled.

It was regrettable… But it was, in their eyes, inevitable.

Why It Matters to Understand

To see the world through someone else's eyes does not mean you agree with them. It means you understand them. And understanding, even in the darkest hour, is what gives birth to peace.

We live in a time of slogans. "Unprovoked war." "Evil empire." "Freedom fighter." But life doesn’t happen in slogans. It happens in the shadowlands—in the quiet betrayals and broken promises and desperate miscalculations.

Russia’s actions in Ukraine are not just about Putin’s ego or imperial nostalgia. They are the fruit of seeds planted in 1990, 1999, 2008, and 2014. Seeds the West helped scatter—some carelessly, some arrogantly, and some with good intentions that bore bitter fruit.

We must reckon with all of it.

Not to assign blame, but because understanding is the only soil where peace can ever grow.

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Author`s name Nancy O'Brien Simpson
*

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Understanding Moscow’s Fury: The Russian Case Against the West

From promises broken to missiles on doorsteps, Russia's grievances span decades. They shaped the Kremlin's path to war.

Nancy O'Brien Simpson

 

Let me say this clearly: I do not support war. I lived through Vietnam as a teenager, and peace is embedded in my soul.  

But I also know this: wars are often born of wounds. And if we want to stop the next war, we need to look—not just at the fire—but at the dry grass and the forgotten matches that came before.

This is a story of grievance. Of betrayal. Of memory. And fear. From Russia’s eyes, not ours.

A Promise Whispers Across Time

In 1990, as the Cold War was winding down, U.S. Secretary of State James Baker reportedly told Soviet leader Mikhail Gorbachev that NATO would expand “not one inch eastward.” It was said in the context of German reunification. No treaty was signed. No formal pledge was inked.

But sometimes history isn’t shaped by contracts—it’s shaped by trust.

And Moscow trusted that NATO—the military alliance built to contain the Soviet Union—would not keep creeping closer after the Soviet Union ceased to exist. Yet creep it did. In 1999: Poland, Hungary, and the Czech Republic. In 2004: the Baltic states—Latvia, Lithuania, Estonia—once part of the USSR itself. Over time, NATO swallowed 14 new members, moving closer and closer to Russia’s heart.

To Americans, this expansion was called defensive. Voluntary. Protective. But to the Kremlin, it looked like betrayal dressed in diplomacy.

And betrayal, once felt, doesn’t forget.

Kosovo: The First Deep Cut

In 1999, NATO bombed Serbia—Russia’s close ally—without UN approval, claiming it was to stop genocide in Kosovo. Maybe it was. But to Russia, it felt like another rule rewritten by the West. Another war waged without global consensus. Another example of “might makes right.”

When Kosovo declared independence in 2008 and the West recognized it, Russia remembered. They filed that moment away. Years later, when they annexed Crimea, they would invoke Kosovo as precedent. “You set the rules,” they seemed to say. “Now don’t cry when we follow them.”

The Color Revolutions: Democracy or Destabilization?

In the early 2000s, democratic uprisings swept through Georgia, Ukraine, and Kyrgyzstan. The West celebrated them as victories of freedom. But to Russia, they looked like CIA hand puppets flipping over governments along their borders.

They saw orange and rose-colored revolutions not as grassroots yearnings, but as Western encroachment wrapped in idealism. In their eyes, America wasn’t spreading democracy. It was spreading regime change—and getting closer.

In 2008, NATO made an open-ended promise that Ukraine and Georgia would one day become members. That was a turning point. Putin warned George W. Bush then: Ukraine is not just a neighbor—it is part of us. Culturally, historically, emotionally. To Russia, it was like watching a stranger try to adopt their child.

When the Mirror Cracks

In 2014, a revolution in Ukraine ousted pro-Russian President Viktor Yanukovych. Western leaders cheered. But to Moscow, it was the final straw. They saw it as a coup, orchestrated and supported by the U.S. and Europe. They feared losing Crimea, home to their Black Sea Fleet. Within weeks, Russian troops moved in and annexed it.

Sanctions followed. Condemnations poured in. But Putin didn’t flinch. From his point of view, he wasn’t starting a new war—he was responding to one that had been coming for decades.

The Missile Memory: Cuba Reversed

In 1962, the U.S. nearly went to nuclear war over Soviet missiles in Cuba—90 miles from Florida. We called it an existential threat. We demanded the missiles be removed. They were.

Now imagine Russia watching NATO place missile systems in Poland and Romania. Imagine them hearing Ukraine’s leaders plead for NATO membership. Imagine how that looked through the lens of Cuba—except now the missiles would be on Russia’s border, not 90 miles off its coast.

Is it paranoia? Maybe. But American history says we’d feel the same.

The Final Shove

By late 2021, Russia issued ultimatums: NATO must not admit Ukraine. The West refused. In February 2022, the tanks rolled.

It was regrettable… But it was, in their eyes, inevitable.

Why It Matters to Understand

To see the world through someone else's eyes does not mean you agree with them. It means you understand them. And understanding, even in the darkest hour, is what gives birth to peace.

We live in a time of slogans. "Unprovoked war." "Evil empire." "Freedom fighter." But life doesn’t happen in slogans. It happens in the shadowlands—in the quiet betrayals and broken promises and desperate miscalculations.

Russia’s actions in Ukraine are not just about Putin’s ego or imperial nostalgia. They are the fruit of seeds planted in 1990, 1999, 2008, and 2014. Seeds the West helped scatter—some carelessly, some arrogantly, and some with good intentions that bore bitter fruit.

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mercredi 11 juin 2025

Le Royaume-Uni publie un document CHOC sur la guerre avec la Russie


 Aujourd’hui, je m’entretiens avec la Dr Karen Bell et Alex Gordon, deux des principaux acteurs derrière la « Revue alternative de la défense », un examen critique de la tendance à la militarisation du Royaume-Uni telle que présentée dans la « Revue stratégique de la défense » officielle du gouvernement britannique.

La Dr Karen Bell est professeure de justice sociale et environnementale à l’Université de Glasgow et Alex Gordon est militant pour la paix et ancien président du Syndicat national des travailleurs du rail, de la marine et des transports au Royaume-Uni.

Liens :
Site personnel de Karen Bell : https://www.karenbell.org/
Projet actuel sur les minéraux critiques et la défense : https://www.criticallygreen.org/home
Projet précédent sur la défense : https://www.decarbonising-defence.co.uk/
Articles récents sur la défense :
La nécessité d’une approche transformationnelle pour une transition juste : points de vue des travailleurs de la défense sur la décarbonation, la diversification et la durabilité
https://www.tandfonline.com/doi/full/...
Conversion du secteur de la défense des États-Unis et du Royaume-Uni à la production civile : le point de vue des travailleurs de la défense
https://onlinelibrary.wiley.com/doi/1...
Revue alternative de la défense du Royaume-Uni : https://cnduk.org/wp-content/uploads/...
Boutique : https://neutralitystudies-shop.fourth...

Original Video:    • Britain issues INSANE Document On War With...  
Original Transcript: https://www.video-translations.org/tr...
Translated Transcript: https://www.video-translations.org/tr...
Produced by: Neutrality Studies
Originally Published on: 2025-06-10
Translations by: www.video-translations.org
Disclaimer: Read by A.I. Voices. Auto-translated.

This video is owned by this channel.

vendredi 30 mai 2025

Piotr Tolstoï : je n'ai rien à dire à l'agité-poudré du bocal, mais peut-être bien à Brigitte


 PIOTR TOLSTOI : JE NE DISCUTERAI PAS AVEC MACRON (INTERVIEW CHOC) "Un homme d'État est celui qui pense aux générations futures, et un homme politique est celui qui pense aux prochaines élections." Abraham Lincoln "En politique, on succède à des imbéciles et on est remplacé par des incapables". Georges Clemenceau "La bonne politique est de faire croire aux peuples qu'ils sont libres." Napoléon Bonaparte

mercredi 7 mai 2025

La lettre de Senta - 9 mai à 17h "European Peace Project"

 

Un manifeste pour la paix sera lu partout en Europe

Le European Peace Project

📣 Vendredi 9 mai à 17h, journée qui célèbre l’Union européenne, des citoyens opposés à la guerre se réuniront partout en Europe clamer à voix haute leur désaccord avec les politiques belliqueuses des dirigeants européens en lisant “le manifeste pour la paix” sur des milliers de places publiques.

A Bruxelles, RDV à la Gare Centrale, où des chanteuses se joignent à l’évènement!

🎸 Après, à 20h au Bozar : un grand concert caritatif pour la PAIX au Congo.

Consultez la carte interactive pour vous joindre à l’évènement en Belgique, en France, en Suisse ou ailleurs en Europe.

Projet européen pour la paix – Le Manifeste

Aujourd’hui, le 9 mai 2025 – exactement 80 ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale, qui a coûté la vie à 60 millions de personnes, dont 27 millions de citoyens soviétiques, nous, les citoyens européens, élevons la voix ! Nous avons honte de nos gouvernements et de l’UE qui n’ont pas retenu les leçons du XXe siècle. L’UE, autrefois conçue comme un projet de paix, a été pervertie et a ainsi trahi l’essence même de l’Europe ! Nous, les citoyens européens, prenons donc aujourd’hui, le 9 mai, notre destin et notre histoire en main. Nous déclarons l’échec de l’UE. Nous entamons une diplomatie citoyenne et refusons la guerre planifiée contre la Russie ! Nous reconnaissons la coresponsabilité de « l’Occident », des gouvernements européens et de l’UE dans ce conflit.

Nous, citoyens d’Europe, nous opposons avec le European Peace Project à l’hypocrisie éhontée et aux mensonges diffusés aujourd’hui – Journée de l’Europe – lors des cérémonies officielles et sur les chaînes publiques.

Nous tendons la main aux citoyennes et citoyens d’Ukraine et de Russie. Vous faites partie de la famille européenne et nous sommes convaincus qu’ensemble, nous pouvons organiser une cohabitation pacifique sur notre continent.

Nous avons devant les yeux les images des cimetières militaires – de Volgograd à Riga et à la Lorraine. Nous voyons les tombes fraîches que cette guerre insensée a laissées en Ukraine et en Russie. Alors que la plupart des gouvernements de l’UE et des responsables de la guerre harcèlent et refoulent ce que la guerre signifie pour la population, nous avons appris la leçon du siècle dernier : l’Europe, c’est « plus jamais la guerre » !

Nous nous souvenons des efforts de construction européenne du siècle dernier et des promesses de 1989 après la révolution pacifique. Nous demandons la création d’un Office européen de la jeunesse et de la Russie sur le modèle de l’Office franco-allemand de la jeunesse de 1963, qui a mis fin à « l’hostilité héréditaire » entre l’Allemagne et la France. Nous exigeons la fin des sanctions et la reconstruction du gazoduc Nord Stream II. Nous refusons de gaspiller l’argent de nos impôts dans l’armement et la militarisation, au détriment de l’État social et des infrastructures. Dans le cadre d’une conférence de paix de l’OSCE, nous demandons la création d’une architecture de sécurité européenne avec la Russie et non contre elle, comme le stipule la Charte de Paris de 1990. Nous demandons une Europe neutre, émancipée des États-Unis et jouant un rôle de médiateur dans un monde multipolaire. Notre Europe est post-coloniale et post-impériale.

Nous, citoyens européens, déclarons par la présente que cette guerre est terminée ! Nous ne participerons pas à ces jeux de guerre. Nous ne ferons pas de nos hommes et de nos fils des soldats, de nos filles des infirmières à l’hôpital et de nos pays des champs de bataille.

Nous proposons d’envoyer immédiatement une délégation de citoyens européens à Kiev et à Moscou afin d’entamer le dialogue. Nous ne resterons pas là à regarder notre avenir et celui de nos enfants être sacrifiés sur l’autel de la politique de puissance.

Vive l’Europe, vive la paix, vive la liberté

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Pour que l’Europe prospère, la Russie et l’Allemagne doivent être en paix

Source : https://lesakerfrancophone.fr/pour-que-leurope-prospere-la-russie-et-lallemagne-doivent-etre-en-paix

Par Uwe von Parpart – Le 16 avril 2025 – Source CIRSD

 

Historiquement, lorsque les plus grandes puissances européennes de la période moderne, la Russie et l’Allemagne/Prusse, étaient en paix l’une avec l’autre, leurs peuples et leurs économies prospéraient et les réalisations culturelles et scientifiques du continent menaient le monde. Inversement, lorsqu’eux et leurs alliés se sont affrontés, l’Europe a sombré dans un massacre barbare, d’énormes pertes en vies humaines et la destruction physique de ce que des générations avaient construit.

Les hommes et les femmes d’État, de l’Est et de l’Ouest (s’il y en a), chargés de régler le conflit pivot actuel du monde, axé sur l’Ukraine, feraient bien de revoir les relations Russo-allemandes pour bien comprendre ce sujet.

Plus d’un siècle de paix et de coopération entre les deux parties, mis à part quelques désagréments mineurs, a été inauguré le 30 décembre 1812, avec la Convention de Tauroggen (maintenant connue sous le nom de ville de Taurage en Lituanie) lorsque le général prussien Ludwig Yorck a négocié avec Carl von Clausewitz, alors au service de la Russie, après avoir changé de camp avec son corps prussien, de la Grande Armée de Napoléon vers l’Armée Impériale Russe. En un an et trois mois, le 31 mars 1814, les forces de la coalition prussienne et russe rejointes par un contingent autrichien avaient expulsé Napoléon de toutes les terres allemandes et les vainqueurs, dirigés par le tsar Alexandre Ier et le roi de Prusse Friedrich Wilhelm III, entrèrent dans Paris.

Par la suite, le Congrès de Vienne, tenu entre septembre 1814 et juin 1815, présidé par le ministre autrichien des Affaires étrangères, le Prince Metternich, a confiné la France à ses frontières pré-révolutionnaires et pré-napoléoniennes, et a établi un système d’équilibre des pouvoirs entre la Prusse (et plus tard l’Allemagne), la Russie, l’Autriche et la Grande-Bretagne (et après 1818, la France), qui prévenait les conflits entre les membres et protégèrent ainsi l’Europe de guerres à grande échelle et prolongées pendant près d’un siècle.

L’élément clé du système était d’éviter les conflits entre la Prusse/Allemagne et la Russie. L’homme d’État clé qui a veillé à cela et dont les compétences diplomatiques et les ruses ont accompli l’impossible, en particulier après l’établissement perturbateur d’une Allemagne unifiée en 1871, fut Otto von Bismarck.

Descendant d’une famille d’aristocrates terriens de Poméranie, il avait suivi une formation d’avocat et avait rejoint la fonction publique prussienne. En 1848-1849, il condamna avec éloquence la tentative de révolution républicaine de 1848, se positionna comme un loyaliste archi-conservateur de la monarchie et fut élu à la Chambre des députés prussienne, la chambre basse du parlement. En 1851, le roi Frédéric Guillaume IV le nomma représentant de la Prusse à l’Assemblée fédérale de Francfort.

Alors qu’il était à Francfort et qu’il s’occupait des affaires banales de la Confédération allemande, souvent en conflit avec les représentants autrichiens, Bismarck a conservé sa vision ultraconservatrice caractéristique, mais a parallèlement adopté l’approche intransigeante de la realpolitik qui, plus tard dans sa carrière, lui a valu le surnom de “Chancelier de fer”. Pour le dire en termes contemporains, il n’était pas un idéologue néoconservateur.

En 1859, à sa déception initiale, Bismarck fut nommé ambassadeur de Prusse à Saint-Pétersbourg. Mais il a rapidement réalisé les excellentes opportunités inhérentes au poste. Il a gagné le respect et la confiance du tsar Alexandre II. Ils conversaient en allemand ; la mère d’Alexandre était Charlotte de Prusse. Lorsque Bismarck quitta la Russie en 1862, il était certain de l’amitié du tsar envers la Prusse et de son soutien au prochain grand projet de Bismarck, l’unification de l’Allemagne sous la direction prussienne. “Nous souhaitons une Allemagne forte et unifiée« , lui avait déclaré le ministre russe des Affaires étrangères Gorchakov. “Nous avons besoin de l’Allemagne pour réaliser nos propres objectifs politiques.”

En mai 1862, pour ce qui s’avéra être un bref passage, Bismarck devint ambassadeur en France, pour être rappelé à Berlin en septembre par le nouveau roi Guillaume Ier en tant que Premier Ministre et ministre des Affaires étrangères.

Deux guerres, contre l’Autriche en 1866 et contre Napoléon III en 1870-1871 ont suivi. Les deux ont été remportés par la Prusse. Dans aucune d’elles la Russie n’est intervenue. La guerre franco-prussienne a conduit au couronnement de Guillaume Ier en tant qu’empereur et de Bismarck en tant que chancelier d’une Allemagne unifiée. Pendant encore 20 ans, Bismarck fut le garant de la paix en Europe. Interrogé sur le succès de ses politiques, il a répondu « Le secret de la politique ? Passez un bon traité avec la Russie.

Avance rapide vers la guerre

En 1888, Guillaume Ier mourut ainsi que son fils Frédéric III, l’empereur de 99 jours. L’empereur Guillaume II, âgé de 29 ans, aussi inexpérimenté qu’arrogant, entra bientôt en conflit avec Bismarck et le 18 mars 1890, le força à démissionner.

Sous ses successeurs, le système des traités de Bismarck s’est rapidement effondré, surtout le Traité de réassurance critique avec la Russie, qui expira en 1890 et ne fut pas renouvelé. En 1891, la Russie fit des ouvertures de traité à la France et un traité secret franco-russe suivit en 1894. En 1904, l’Entente Cordiale anglo-française fut conclue. L’Empire allemand était maintenant encerclé, avec seulement l’Autriche-Hongrie moribonde comme alliée et un passif majeur en raison de ses enchevêtrements balkaniques que Bismarck avait toujours mis un point d’honneur à éviter.

Bismarck est décédé en 1898. Vingt ans plus tard, l’empire qu’il avait fondé n’était plus. L’Empire russe non plus, et 2,3 millions de soldats russes et 2 millions de soldats allemands étaient morts. La Seconde Guerre mondiale qui a suivi a vu 5,3 millions de morts militaires allemands, la plupart sur le sol russe, et un énorme 11,4 millions de soldats russes morts.

Une note sur le mackindérisme

Le 25 janvier 1904, Halford Mackinder, lecteur en géographie à Oxford et directeur de la London School of Economics, donna une conférence intitulée « Le pivot géographique de l’histoire » à la Royal Geographical Society de Londres. Conférence qui s’est avérée aussi controversée qu’influente. Controversée parce qu’elle remettait en question l’orthodoxie britannique (et américaine) de la suprématie de la puissance maritime articulée par Alfred Thayer Mahan dans « L’influence de la puissance maritime sur l’histoire » de 1890. Influente parce que la thèse de Mackinder selon laquelle la puissance maritime perdait au profit de la puissance terrestre rendait urgent pour les stratèges britanniques obsédés par l’équilibre des pouvoirs de contrer par tous les moyens toute alliance potentielle germano-russe (“heartland”).

Le ministre britannique des Affaires étrangères Sir Edward Grey a-t-il finalement été influencé par de telles considérations pour entrer dans la Première Guerre mondiale ? Il aura sûrement envisagé la possibilité que l’Allemagne puisse vaincre la Russie et la France si l’Angleterre n’intervenait pas.

Avance rapide vers le présent

Bien que des considérations de type Mackinder n’aient peut-être pas explicitement fait partie de la prise de décision de Grey dans les jours cruciaux de la fin juillet au 4 août 1914, depuis le pacte Hitler-Staline et jusqu’à présent la possibilité d’une alliance germano-russe qui dominerait l’Europe et atteindrait même l’Asie a été un cauchemar stratégique anglo-américain.

L’OTAN a été fondée dans ce but précis ou, comme l’a exprimé le premier secrétaire général de l’OTAN, Lord Ismay de Grande-Bretagne, son but est “d’empêcher l’Union soviétique d’entrer, les Américains de sortir et les Allemands de tomber. » Et ainsi, nous arrivons en plein milieu du monde d’aujourd’hui et de la question cruciale de savoir comment évaluer les causes de la guerre en Ukraine et comment y mettre fin avant qu’elle ne nous achève.

Le problème, bien sûr, n’est pas seulement de savoir comment faire taire les armes, mais de réaliser ce que le Congrès de Vienne a réalisé, aidé par la diplomatie bismarckienne : un siècle de paix.

La Russie et la Deuxième Unification allemande

Le mur de Berlin est tombé le 9 novembre 1989. Le 18 mars 1990, la République démocratique allemande (Allemagne de l’Est) tenait ses premières élections libres. Le Parlement nouvellement élu (Volkskammer) a adopté une résolution le 23 août 1990, déclarant l’adhésion de la République démocratique allemande à la République fédérale d’Allemagne (Allemagne de l’Ouest). Le Traité d’unification est entré en vigueur le 3 octobre 1990. Le Traité sur le Règlement Définitif concernant l’Allemagne, en abrégé Traité 2+4, a été conclu le 12 septembre 1990 à Moscou entre les deux États allemands et les puissances victorieuses de la Seconde Guerre mondiale (les États-Unis, l’Union Soviétique, la France et le Royaume-Uni) et a permis l’unification formelle et le retour de la pleine souveraineté de l’État allemand.

Il est intéressant de noter que l’Union soviétique sous Gorbatchev et les États-Unis étaient les plus favorables à l’unification. La France et le Royaume-Uni ont montré plus de réticence.

Toutes les troupes soviétiques ont également été immédiatement retirées de l’ex-Allemagne de l’Est. Les troupes de l’OTAN sont restées dans l’ancienne Allemagne de l’Ouest puisque le pays réunifié est resté membre de l’OTAN.

Après la dissolution de l’Union soviétique en tant qu’État souverain le 26 décembre 1991 et la création de la Fédération de Russie, la voie aurait dû être dégagée pour l’établissement de relations normales entre l’Allemagne et la Russie. Mais cela ne s’est pas produit, en partie parce qu’on ne pouvait pas s’attendre à ce que cette dernière passe du jour au lendemain d’un pays communiste avec une économie centralisée et dirigiste à une économie de marché libre sur les modèles occidentaux.

Alors que ce processus se prolongeait et que l’instabilité politique et les incertitudes sur les relations de la Russie avec les autres républiques nouvellement indépendantes de l’ex-Union soviétique prévalaient, il aurait été urgent de définir, de négocier et de mettre en œuvre de nouvelles structures de sécurité équitables Est-Ouest.

Mais de tels efforts ne furent jamais déployés. Au lieu de suivre le modèle de Bismarck pour “conclure un bon traité avec la Russie”, les États-Unis sous l’administration Clinton (1993-2001) ont entamé le processus d’invitation des anciennes républiques soviétiques dans l’alliance de l’OTAN dirigée par les États-Unis. De même, l’UE ne semble avoir fait aucun effort pour engager la Russie et développer des liens économiques plus étroits.

De l’expansion de l’OTAN à la guerre en Ukraine

Deux séries d’expansion de l’OTAN, datées du 12 mars 1999 et du 29 mars 2004, ont amené dix anciens pays du bloc de l’Est et anciennes républiques soviétiques dans le giron de l’OTAN. Six autres membres ont été ajoutés entre 2009 et 2023-2024 (date à laquelle la Suède et la Finlande ont été admises). Les demandes d’adhésion de la Bosnie-Herzégovine, de la Géorgie et de l’Ukraine sont en attente.

Nous n’avons pas besoin de revoir les détails ici ; mais lorsque – soutenus par les administrations américaines avec un personnel de politique étrangère et de sécurité résolument néoconservateur – d’abord la Révolution Orange de 2004, puis le soulèvement de Maidan de 2014 se sont produits en Ukraine, le président russe Vladimir Poutine a décidé de ne plus attendre et de riposter contre l’encerclement de l’OTAN et les menaces de changement de régime. Selon l’ancienne chancelière allemande Angela Merkel (2005-2021), les accords de Minsk n’ont jamais été destinés à être mis en œuvre, mais seulement à gagner du temps pour armer l’Ukraine et développer une armée capable. Bismarck – ou d’ailleurs Henry Kissinger – aurait pu prédire le résultat d’une Russie acculée de cette manière.

La destruction de l’économie allemande

Qu’il s’agisse du résultat escompté ou des dommages collatéraux ou, très probablement, d’un peu des deux, non seulement la Russie a été considérablement affaiblie par le déclenchement d’une guerre ouverte en Ukraine, mais les dommages causés au meilleur partenaire économique stratégique de la Russie, l’Allemagne, ont été au moins aussi, sinon encore plus, graves.

Le partenariat, tout à fait rationnellement basé sur l’approvisionnement en énergie russe et en ressources en matières premières échangées contre des produits manufacturés de haute technologie et des installations et équipements pour l’industrie russe, a été détruit comme l’ont été les gazoducs Nordstream sous la mer Baltique, un événement « prédit » avec précision par le président américain Joe Biden lors d’une conférence de presse à Washington avec le chancelier allemand Olaf Scholz.

Voici quelques éléments clés du rapport de dommages :

Les importations de Russie vers l’Allemagne et les exportations vers la Russie depuis l’Allemagne se sont effondrées. Les deux graphiques ci-dessous parlent d’eux-mêmes.

Source: www.statista.com

Plus important encore, les prix de l’électricité industrielle allemande ont grimpé en flèche et rendent la production en Allemagne non rentable. Les entreprises allemandes, si elles investissent, ont transféré leurs investissements à l’étranger.

Source: www.statista.com

Les industries critiques à forte intensité énergétique en Allemagne ont dû réduire massivement leur production.

Le climat général des affaires en Allemagne est sur une pente descendante continue. L’économie allemande, en tant que puissance de l’Europe, a connu deux années consécutives de croissance négative. Une croissance zéro en 2025 est le mieux qui puisse être espéré. L’Allemand est la pire chute économique de l’UE.

Ces données démontrent l’impact négatif de la guerre en Ukraine. Inversement, bien sûr, si cette guerre devait se terminer, la collaboration économique russo-allemande pourrait faire un énorme retour en force.

Cela suppose toutefois un règlement de paix dans le contexte d’un nouveau cadre de sécurité européen fiable, un cadre qui doit réduire considérablement les risques politiques afin de libérer le vaste potentiel de développement économique commun complémentaire.

Il y a beaucoup de potentiel de main-d’œuvre russe hautement qualifiée pour faire ce travail. La Fédération de Russie forme plus de 400 000 ingénieurs par an, les États-Unis seulement 250 000, pour une population de plus du double.

Uwe von Parpart

Traduit par Wayan, relu par Hervé, pour le Saker Francophone.

vendredi 18 avril 2025

Lettre de Florian Philippot

 Madame, Monsieur, chers Patriotes,

Quelle indécence ! Alors qu’il a creusé la dette de plus de 1000 milliards d’euros (mesures covidistes criminelles et coûteuses, financement massif de l’Ukraine, de l’UE, etc.), le gouvernement macroniste ose menacer les Français d’un « état d’urgence budgétaire » ! Les 40 milliards d’austérité annoncés sont un véritable détournement de fonds publics : des poches des Français vers celles de l’oligarchie. Au lieu d’attaquer les retraites et d’alourdir les taxes, arrêtons de financer l’Ukraine, la guerre, la corruption ; fermons les agences des copains, comme l’ARCOM ou l’ADEME, quittons l’UE qui nous ruine ! En 2026, ils vont encore augmenter de 7 milliards la contribution française au budget de l’UE…Soyons clairs : cette dette n’est pas la nôtre, c’est LEUR dette ! La dette du Système européiste de privilèges, vol et corruption. La motion de censure s’impose bien sûr ! On ne sera pas les nouveaux Grecs. Honte aux députés PS et RN qui refusent encore la motion de censure : on ne les lâchera pas !

Zéro hasard si l’oligarchie accélère la marche à la guerre maintenant : dans l’Histoire, les guerres servent toujours à masquer des méfaits. En Italie, le peuple s’est réveillé : 100 000 Italiens sont descendus pour la Paix dans les rues de Rome il y a quelques jours ; quelle force ! Le débat est aussi aux Pays-Bas où l’armée a été soudainement appelée à « se tenir prête ». En Allemagne, tous les hommes de plus de 18 ans doivent s’enregistrer. Français : refusons leur folie et exigeons la Paix ! En sortant de l’UE et l’OTAN, la France libre sera puissance de paix ! Arrêtons les fauteurs de guerre, les Macron, Von der Leyen et cie, qui ont un intérêt personnel à la guerre. Le dimanche 27/04 (rdv Paris 14h place du Palais Royal) Les Patriotes organisent la grande manif nationale pour la Paix : la riposte au système de guerre et de peur. N’ayez pas peur ; Patriotes, résistants, soyons debout, unis, forts, pour le grand retour du peuple, de la France et de la paix !

 

Une excellente nouvelle cette semaine : la vaste enquête lancée par le ministre Kennedy Jr pour déterminer l’origine (dans les vaccins, l’alimentation,…?) de l’explosion de l’autisme chez les enfants. Big Pharma et les médias ont détesté cette annonce : c’est bon signe ! De notre côté, nous avons lancé hier la grande campagne pour que la France sorte de l’OMS, comme les États-Unis et l’Argentine, alors que le Traité sur les pandémies menace : mobilisation générale ! Les Patriotes luttent pour la souveraineté des peuples et la souveraineté des individus sur leurs choix de santé !

2025, c’est « l’année chamboule-tout » : tous les débats sont ouverts, tout devient possible ! À nous d’agir chaque jour pour faire gagner la liberté, la vérité, la paix, la France. Bienvenue à tous dans le combat !
Vive Les Patriotes !
Vive la France !
Florian Philippot,
Président des Patriotes.

dimanche 6 avril 2025

Ukraine : les vrais experts à Bistro Libertés


Au programme de ce "Bistro Libertés" d’experts, spécial Russie : 1) La France en guerre avec la Russie, une folie ? 2) Une paix durable à long terme est-elle possible ? Pour en parler, Eric Morillot a réuni les personnalités qui contestent la position du Système en France :
  • Caroline Galactéros, docteur en sciences politiques et spécialiste de la gestion de crise. Cette géopolitologue a enseigné à HEC, l’ENS et à l’Ecole de guerre.
  • Florian Philippot, président des Patriotes. C’est un des rares énarques à être souverainiste et à ne pas tenir une langue de bois sur le conflit ukrainien.
  • Régis Le Sommier, grand reporter, chroniqueur à CNews, Radio Courtoisie, JDD, et ancien directeur adjoint du magazine Paris Match. Fondateur en 2022 du média Omerta, il est le seul journaliste français à avoir réalisé des reportages des deux côtés du conflit ukrainien.
  • Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France et candidat à l’élection présidentielle de 2022. Il dénonce les manœuvres et les risques pris par le lobby pro-guerre.

Ils MANIFESTENT contre LA GUERRE ! ✊ (Ukraine, Gaza, Trump...) - Reportage


 

jeudi 13 février 2025

Une journée-hyper dans la GrandeCrise

Source :  https://www.dedefensa.org/article/une-journee-hyper-dans-la-grandecrise

• Une journée brutale, bouleversante, où plusieurs événements se sont ajoutés pour nous faire mesurer l’importance de la période. • D’abord, le “scandale Power”, vu hier, a servi de mesure de la gravité des corruptions. • Le vote favorable du Sénat confirmant Tulsi Gabbard comme directrice du renseignement national, d’où elle suivra, dirigera et redressera tout le renseignement US. • Le discours du secrétaire à la défense Hegseth à l’OTAN annonçant le “retrait” US d’Ukraine. • Enfin un dialogue Trump-Poutine très prometteur.

_________________________


Les dernières 24 heures (ne nous attardons pas à la date même si nous parlons “jour historique” ; avec le décalage horaire nous sommes trop entre le 12 et le 13 février), – ont été effectivement historiques. Nul ne sait qui a triomphé, alors l’on préfère dire qu’il n’y a pas de triomphe ni de l’un ni de l’autre mais une sorte de “coopération” si le mot a encore cours entre les deux acteurs. Question communication et “art of the show”, Trump a montré une fois de plus son extraordinaire souplesse ; question de fermeté politique, comme d’habitude Poutine est resté ferme comme un roc sur l’essentiel et il sera la référence évidente du dialogue.

Larry Johnson, qui exprimait il y a 24 heures une juste colère et un réel mépris pour Trump à propos de son attitude vis-à-vis de Gaza, suit évidemment et loyalement le tour supplémentaire de la toupie, avec un excellent titre à son texte du jour (« Trump tells Ukraine and NATO : ‘You’re fired !’ ») :

« Voilà un revirement ultra-rapide de Trump. Moins de 24 heures après sa conférence de presse désastreuse avec le roi Abdallah de Jordanie [sur Gaza], Trump est de retour au pinacle, recevant éloges et triomphes… Il a discuté avec Vladimir Poutine pendant 90 minutes.

» Ce n’était pas leur première conversation au cours de la semaine dernière, mais c’était la plus importante. »

Pendant ce temps, le nouvel et excellent secrétaire à la défense Hegseth faisait un discours devant ses collègues de l’Organisation et mettait les points “sur les i” pour définir la position désormais des USA vis-à-vis de l’Ukraine (toujours Johnson, qui résume)... Selon un réflexe explicitement et consciemment isolationniste, l’Amérique s’en va et laisse l’Europe, hors-OTAN, s’occuper de l’Ukraine : bonne chance, les amis... (Mais Bolton corrige : « Trump a effectivement capitulé devant Poutine. »)

« 1) Pas d’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN.

» 2) C’est l’Europe, et non l’OTAN ou les États-Unis, qui doit prendre l’initiative d’assurer la sécurité de l’Ukraine.

» 3) Tout déploiement de troupes européennes en Ukraine ne sera pas couvert par l’article 5 et ne sera pas considéré comme une opération de l’OTAN.

» 4) Pas de troupes américaines sur le terrain.

» 5) Les Européens doivent prendre l’initiative de fournir une aide létale et non létale à l’Ukraine. »

Trump et Poutine vont bientôt se rencontrer, peut-être en Arabie Saoudite. Trump préfèrerait cela à une invitation de venir à Moscou qui fait un peu trop la part belle aux Russes ; ou bien, finalement, ira-t-il à Moscou, qui le sait ?. Toujours Johnson, qui tient à mettre les choses au point quant à l’équilibre des positions entre les deux présidents :

« Si vous avez suivi les déclarations de Poutine, Lavrov, Rybakov et d’autres dirigeants russes au cours des mois précédents, les arguments avancés par Hegseth sont cohérents avec les exigences russes. Alors que beaucoup aux États-Unis pensent que Poutine a reculé et que Trump a le contrôle, la réalité est tout autre. La Russie ne va concéder aucun territoire et n’acceptera pas de cessez-le-feu. Poutine et ses négociateurs se concentrent sur les causes profondes, à savoir l’expansion de l’OTAN et la subversion occidentale, et la garantie d’un accord de sécurité à long terme.

» L’OTAN a reçu un coup de poing dans le ventre de Trump aujourd’hui. Leurs pires cauchemars se sont réalisés : Trump conclura un accord avec Poutine et l’Europe sera sur la touche. Quant à Zelenski et à l’Ukraine, la promesse de Biden – aussi longtemps qu’il le faudra – est sans objet. La fête est finie. Plus de cascade de milliards de dollars d’impôts américains à l’intention de Kiev. »

Une vitesse inattendue

Tout est surprenant dans ces événements du 12 février, qui se déroulent au moment où Tulsi Gabbard est confirmée par le Congrès, puis solennellement adoubée par le président avec quelques mots de félicitations et la recommandation de réformer les services de renseignement et de veiller à mettre à jour toutes les opérations de corruption . Le même jour, on fait bien le point sur le “scandale Power” au sein du “scandale USAID” : les dizaines de $millions encaissés par on ne sait quelle voie, et pour on ne sait quel travail, ou quel(s) service(s), par la directrice de l’USAID sous Biden.

Parmi les diverses hypothèses avancées pour ce qui est une accélération complètement inattendue des positions US et russe, on a celle qui commence par le constat que le “scandale Power” a joué un rôle très important. C’est mardi ou mercredi matin que Musk et son équipe ont fait le point sur cette affaire, constaté son importance et ont envisagé les suites.

Sputnik.News’ a interrogé l’ancienne analyste de renseignement de l’USAF, la lieutenant-colonel Karen Kwiatkowski. Après avoir remarqué que Trump semble comprendre beaucoup mieux la position et les arguments de la Russie, et qu’il se montre dans cette affaire aussi pragmatique qu’il s’est montré idéologue psychorigide et hors de contrôle dans la question de Gaza, elle explore les hypothèses expliquant ce comportement. Elle note que l’intervention Trump-Poutine se situe au moment où le Congrès se prépare à voter une aide supplémentaire à l’Ukraine, – ce qu’il faut empêcher à tout prix.

... Mais surtout, – et nous abondons absolument dans ce sens, – cela se situe au moment où les équipes de Musk-DOGE atteignent des points extrêmement délicats de leur enquête sur les rapports de USAID avec l’Ukraine, sur les implications de nombreuses personnalités dans les diverses magouilles de l’équipe Biden dans le “projet Ukraine”.

« L’appel intervient à un moment décisif, [...] alors que Trump, Elon Musk et le DOGE flairent “la fraude et la corruption du projet Biden Ukraine”. “Je pense que cela ne peut pas rester sous le couvercle beaucoup plus longtemps, donc cela peut expliquer l’urgence d’un règlement”, déclare Kwiatkowski.

» “On ne sait pas si Trump obtiendra de la Russie un accord qui lui plaise” ou pas “mais je pense que Trump se rend compte que la Russie a déjà gagné, et que l’Europe/OTAN, en faisant campagne pour une guerre longue, coûteuse et inutile, doivent commencer à faire face à ce qu’elles ont provoqué”. »

Et  la Russie ? Poutine a du soucis à se faire à propos de l’armée er même du public russe, qui aurait clairement tendance à soupçonner qu’il pourrait sacrifier une victoire éclatante pour obtenir un accord avec les USA. Cela est certainement fondé, mais Poutine prendra certainement un soin tout particulier dans les détails etr la présentation d’un accord, si accord il y a.

Un autre élément entre en jeu du côté russe, d’une importance fondamentale, pour bien comprendre l’accord possible qui se dessine. Car les Russes connaissent bien la situation intérieure aux USA et l’aventure extrêmement difficile et dangereuse où s’est engagé Trump, et ils s’en inquiètent...

En passant par les Clinton

L’idée serait donc que Poutine veut faire tout ce qu’il peut, en respectant ses exigences de sécurité pour la Russie, pour aider Trump, – dans ce cas par la popularité d’un accord de paix, – pour lui permettre d’échapper à des dangers divers qui peuvent surgir sur sa route. Poutine veut absolument aider à la transformation des USA conduisant à une révision de la politique extérieure agressive (la politiqueSystème) qui ne peut plus aujourd’hui que déboucher sur un affrontement nucléaire. Mais cette transformation passe par une sorte de ‘glasnost-perestroïka’ anti-corruption où Trump et son équipe courent des risques absolument considérables.

L’exemple de la famille Clinton (vieil objet de vengeance et de courroux pour Donald Trump) est particulièrement révélateur de la situation de corruption des élites avec les réactions que cela peut entraîner. On peut retrouver dans deux articles de ‘Sputnik.News’, interrogeant le journaliste du Wall Street ‘Journal’ Charles Ortel, qui est un spécialiste de ces questions, et particulièrement de “l’épopée” des Clinton.

On parle dans leurs cas d’une part importante de centaines de $milliards d’argent public détournés depuis trente ans pour les organisations caritatives spécialisées dans cette sorte d’activité (le détournement et “blanchiment moral” de l’argent public). On lira notamment deux articles du 10 février et du 11 févcrier ; on cite ci-après l’introduction et la conclusion du premier :

« L’outil informatique de recherche Data Republican a révélé que des dizaines de millions de dollars de contribuables américains se trouvaient dans les caisses de Clinton. L’analyste de Wall Street Charles Ortel estime qu’il ne s’agit là que d’une fraction d’un vol de plusieurs milliards de dollars. [...]

» Une véritable enquête sur les organisations caritatives “qui fuient”, en commençant par le Clinton Charity Fraud Network et ses principaux donateurs depuis 1997, rapporterait probablement des centaines de milliards de dollars au gouvernement américain et à d’autres pays, conclut Ortel. »

Une fois de plus, on sera invité à relever la similitude des situations entre Gorbatchev-1985 et Trump-2025, avec la même attitude de l’autre grand acteur dans chacun des cas. Quelle qu’ait pu advenir à l’aide de mensonges d’une vile narrative de course aux armements de la part des neocon, – l’attitude de l’Ouest vis-à-vis de l’URSS devenue Russie ensuite, en 1985-1989, dès qu’il commença à y avoir une conscience nette de l’aspect révolutionnaire de l’action de Gorbatchev, fut singulièrement mesurée et préoccupée. Les Occidentaux ont dû jouer un rôle de soutien de Gorbatchev vis-à-vis de ses difficultés intérieures, en lui facilitant les choses là où ils pouvaient le faire, notamment au plan international et stratégique. Les fables sur une “victoire” US sur l’URSS grâce aux dépenses d’armement vinrent après, dans les années 1990, lorsque les neocon eurent le champ libre... Une “victoire” pour aboutir à l’affaire ukrainienne ! Difficile de faire à la fois plus surpuissant plus complètement-stupide que la politiqueSystème dont les neocon accouchèrent.

Si l’on poursuit nos hypothèses, on voit que le véritable pourrissement des USA se fait par la corruption généralisée, proche de la manie et de la folie, et cela s’insère bien dans notre analogie. Ce fut la même chose en URSS, du temps de la ‘nomenklatura’ et de la gérontocratie commencée avec Brejnev. Avec les corruptions diverses, nationale, régionales (dans les diverses républiques), dans l’industrie (d’armement notamment), dans la politique, etc., – et pour faire bref, dans à peu près tout.

Nous sommes dans un cas, comme dans celui de Gorbatchev, où importent peu les intentions des acteurs, leurs prévisions, le but qu’ils veulent atteindre. Le seul domaine qui importe est bien cette poussée ultra-déstructurante qu’ils réalisent vigoureusement et rapidement, contre des structures faussaires, des structures-Système qui ont remplacé celles qui avaient été héritées des diverses traditions disponibles. On comprend bien alors que le cœur du sujet, le cas le plus important, le centre même de la crise, n’est pas l’Ukraine, malgré le malheur et les destructions que subit ce pays. Le centre de la GrandeCrise est plus que jamais l’Amérique elle-même et la dynamique crisique de déstructuration que l’action de Trump a développée jusqu’ici.

Savoir si cela durera, savoir à quoi cela aboutira, sont pour l’instant des questions sans réponses, et donc sans importance. De toutes les façons, les composants des questions que l’on se pose changent eux-mêmes très vite, rendant des réponses impossibles à fixer. La seule certitude est qu’une dynamique d’une puissance exceptionnelle est en marche, à partir de laquelle à peu près tout est possible dans la situation interne des USA.

 

Mis en ligne le 13 février 2025 à 15H10

Trump et Poutine prêt à négocier la paix en Ukraine, sans l'UE !


Donald Trump a confirmé qu'une rencontre avec Vladimir Poutine est en préparation pour discuter de la fin de la guerre en Ukraine. Cette rencontre pourrait avoir lieu en Arabie Saoudite, bien que la date n'ait pas été précisée. Après une conversation téléphonique , Trump et Poutine ont convenu de lancer des négociations immédiates pour la paix en Ukraine. Cette décision a été annoncée par Trump sur son réseau "Truth Social" Les Européens ont exprimé leurs inquiétudes quant à la possibilité qu'un accord de paix soit conclu sans leur participation et au détriment de l'Ukraine. Les chefs de la diplomatie de plusieurs pays européens ont insisté sur le fait qu'aucune décision sur l'Ukraine ne peut être prise sans l'implication de Kiev et des Européens..

vendredi 7 février 2025

De la colère à l'harmonie : s'élever soi-même pour aider les autres


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jeudi 2 janvier 2025

La lettre de Senta - Du fracas des combats à la paix intérieure

Pour qu'un autre scénario soit possible...

Senta Depuydt

 déc. 30

30 décembre 2024

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Rien ne justifie la guerre ou la violence. Ni la soi-disant défense de régimes dits démocratiques, ni la lutte contre “le terrorisme”, ni aucune idéologie, justification économique ou religieuse. En 2024, il est navrant de voir que l’Humanité se comporte encore d’une manière aussi barbare et primitive.

Chaque être humain aspire à un monde d’harmonie et de paix. Mais la plupart des gens sont coincés dans un scénario où pour y parvenir il faut d’abord ‘tout démolir’.

Avouons-le, si les mondialistes veulent faire table rase pour ‘saisir l’occasion’ de tout reconstruire ‘en mieux’, ceux qui leur résistent aspirent aussi à ce que ‘tout pète’ afin de se débarrasser une bonne fois pour toutes de leurs tyrans… Chacun s’estimant être dans le bon camp, puisqu’à l’issue de la bataille “Dieu reconnaîtra les siens”.

Et bien personnellement je trouve ce ‘narratif’ complètement idiot, obsolète et archaïque. Que les prophètes retournent dans le passé. Nous n’avons plus besoin d’Armageddon, ni de jugement dernier. L’Humanité peut bien se priver de ces étapes. Nous ne sommes pas obligés de commettre des crimes pour découvrir la vertu.

Imaginons un scénario alternatif: des anges bienfaiteurs ou des pensées positives nous visitent durant notre sommeil… Au lendemain, chacun se réveille avec l’amour de soi et l’envie de vivre en vérité et de se mettre au service de la planète et de ses habitants. A mon avis, il ne faut rien de plus. Je suis certaine qu’en changeant notre disposition intérieure, nous pourrions tous cohabiter dans la paix et l’abondance…

En attendant les envoyés spéciaux et les miracles, je vous propose quelques livres et vidéos pour changer notre regard sur la guerre, la violence et même notre ‘mission sur terre’.

Les jeux de l’amour et de la guerre

Mon film ‘anti-guerre” préféré! Le titre original est The Americanisation of Emily… ce qui rajoute une perspective intéressante au récit. J’aime ce film parce qu’il s’attaque au patriotisme et aux justifications guerrières avec beaucoup d’intelligence, d’humour et de subtilité.

Le scénario est bien ficelé et les dialogues sont brillants. On évite les poncifs. Et derrière la romance et le suspens d’une aventure qui se déroule en pleine guerre mondiale, les regards multiples interrogent une humanité qui tarde à s’extraire de la violence et des conflits.

Un film réalisé par Arthur Hiller avec Julie Andrews et James Garner.

Revivre, mon expérience de mort imminente en Irak

L’archéologue Nathalie Sudman vit une expérience de mort imminente en Irak lorsque le véhicule qui la transporte explose sur une bombe. À l’instant même, elle se retrouve ailleurs, dans un autre monde, entourée de milliers d’êtres qui la contemplent. Nathalie voit défiler sa vie. Un dialogue s’engage au cours duquel elle échange des informations avec ces “consciences de l’au-delà”.

Nathalie accepte de revenir poursuivre sa mission sur terre et se voit ensuite ‘choisir et ajuster’ les lésions physiques dont elle devra guérir par la suite, une aventure qui transformera profondément son regard sur le sens de la vie sur terre.

Interview avec Lilou Mace, à partir du livre qui détaille son expérience:

Si vous comprenez l’anglais, prenez le temps d’écouter son témoignage complet tant l’histoire que le personnage sont “hors du commun”.

Gregory Mutombo

La symphonie des âmes de Gregory Mutombo figure parmi les livres qui m’ont profondément touchée. Je l’ai lu durant l’été 2018, alors que je me demandais si j’allais continuer à “lutter contre” la corruption du système médical mondial ou si je devais au contraire me tourner vers un style de vie plus méditatif.

Ce livre m’a permis de comprendre que le véritable combat prend avant tout naissance à l’intérieur de soi. Il m’a invitée à dépasser les sentiments de culpabilité, de faiblesse ou d’impuissance qui limitaient mon champ d’action.

Jeune homme éveillé, mais sans ressources, Gregory Mutombo a suivi une voix intérieure ‘impérative’ qui l’a mené à devenir “paracommando”. Il a parcouru le monde de l’Afrique à l’Afghanistan au gré des missions militaires avant de trouver la paix intérieure au milieu d’un champ de bataille.

Après 18 années de service, durant lesquelles il a rencontré l’Humanité dans ses aspects les plus sombres, mais parfois aussi les plus lumineux, ce ‘soldat d’élite’ a tout abandonné pour mettre les enseignements tirés de son expérience de vie au service d’un public plus large.

Je vous invite à écouter son histoire dans la vidéo ci-dessous, mais surtout à lire son livre, car c’est un ouvrage qui a une écriture particulière.

Les mots de Mutombo ont “résonné en moi”, je les ai perçus comme une parole vivante et agissante. Après avoir achevé le livre, j’ai choisi de poursuivre ‘le combat’ ou plutôt le chemin de l’action, tout en me promettant de le faire sans peur ni colère, en cherchant à m’exprimer à partir d’un espace de paix intérieure.

C’est ce que j’essaye modestement de faire dans mon travail. Inviter ceux qui me lisent à s’approcher au mieux de la vérité, sans tomber dans les jugements ou les émotions faciles. C’est mon chemin pour la paix.

J’espère que ces propositions vous inspireront. Je nous souhaite à tous des moments d’harmonie et de lumière.

Bonne année

Senta

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