Le commissaire européen Thierry Breton a commencé la promotion du passeport vert, qui sera mis en place par l'Union Européenne avant l'été. Présenté comme un document facultatif, il sera en réalité peu à peu rendu obligatoire pour tous ceux qui veulent voyager, notamment par avion. Cette mesure savamment curiacée, c'est-à-dire présentée par petites touches avec l'air de ne pas y toucher, pour éviter de dresser l'opinion publique contre elle, illustre l'influence des idées distillées par le Great Reset du forum de Davos, favorable à une instrumentalisation de l'épidémie pour généraliser la surveillance des populations. Big Brother s'installe doucement dans les esprits.
Le passeport vert, aussi appelé passeport sanitaire européen, sera probablement disponible avant l’été. Il marque le tournant du « monde d’après », où la surveillance généralisée des populations se mettra en place l’air de rien, au nom de la protection sanitaire. Surveiller pour protéger, ou alors protéger pour mieux surveiller. Plus personne ne sait exactement si le thème de la protection est un prétexte pour faire admettre une violation massive de la vie privée dans les sociétés démocratiques.
Que comportera le passeport vert ?
Le passeport ne servira pas seulement à établir si la personne qui voyage est vaccinée et si elle est ou non positive au COVID. Il servira surtout à nourrir un immense Big Data sur la circulation des personnes.
Comme l’a dit Thierry Breton à l’antenne de RTL :
« On y trouvera votre nom, votre date de naissance, le numéro de votre passeport certifié avec le QR code, le fait que vous ayez été vacciné ou non, le type de vaccin et si vous avez été porteur de la maladie »
Autrement dit, la mise en place d’un QR Code (établissant le lien entre une personne et un passeport) permettra de « suivre » très facilement l’historique des déplacements de n’importe quelle personne à travers le monde. Il s’agit d’un véritable fichier enregistrant en temps réel tous les mouvements des individus, au moins à travers les frontières.
Pour l’instant, ce document est présenté comme facultatif. Mais, tôt ou tard, une fois que la vaccination sera généralisée, il deviendra obligatoire.
Le QR Code en attendant la reconnaissance faciale
Pour l’instant, personne ne veut brusquer le mouvement ni aller plus vite que la musique. Mais l’utilisation d’un QR Code constitue probablement une phase transitoire avant le recours à la reconnaissance faciale généralisée, comme en Chine.
Contrairement à une idée reçue dans une opinion publique tenue à l’écart de ces innovations, il ne s’agit pas d’un scénario futuriste. Il y a une semaine, l’aéroport d’Orly annonçait son premier test de reconnaissance faciale pour les vols vers le Maroc.
Progressivement, le traçage, voire la traque, des mouvements de personnes, se met en place, en utilisant les possibilités technologiques les plus récentes.
Une victoire du Great Reset de Davos
Si l’Europe s’est montrée incapable d’acheter vite et bien les vaccins dont nous avions besoin, elle ne traîne pas sur la mise en place des projets portés par le Great Reset de Davos. On se souvient que le fondateur du forum de Davos, Klaus Schwab, a largement préconisé l’instrumentalisation du COVID pour accélérer la numérisation de nos sociétés, et spécialement l’introduction d’une surveillance généralisée des populations sur le modèle chinois.
Manifestement, il ne s’agissait pas que d’idées en l’air. Le monde d’après ne donne pas très envie.