"Il n'existe rien de constant si ce n'est le changement" BOUDDHA; Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots." MARTIN LUTHER-KING; "Veux-tu apprendre à bien vivre, apprends auparavant à bien mourir." CONFUCIUS ; « Nous savons qu’ils mentent, ils savent aussi qu’ils mentent, ils savent que nous savons qu’ils mentent, nous savons aussi qu’ils savent que nous savons, et pourtant ils continuent à mentir ». SOLJENITSYNE
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jeudi 25 juillet 2019
mardi 5 septembre 2017
Robert Charvin : « c’est parce que la Corée du Nord est souveraine qu’elle existe toujours » / Robert Charvin: " it is because North Korea is sovereign that it always exists "
- 04 Sep 2017
- ALEX ANFRUNS
Cet été la crise diplomatique entre les Etats-Unis et la Corée du Nord a refait surface. Les déclarations du président Donald Trump, qui a menacé de déclencher une guerre « avec le feux et la furie comme le monde n’en a jamais vu », ont marqué le ton. Loin de décrypter les questions-clés, les discours politiques et médiatiques occidentaux n’envisagent ni la réunification de la Corée, ni l’option diplomatique comme début de solution. L’appétit inconfessable du monde des affaires serait-il en train de justifier une nouvelle guerre? Dans son livre « Comment peut-on être Coréen (du Nord)? », le spécialiste en droit international Robert Charvin nous éclaire sur les dessous de cette dangereuse crise politique héritée de la Guerre Froide.
Alex Anfruns: Quels sont les enjeux de la crise qui a éclaté entre la Corée du Nord et Trump?
Robert Charvin : La crise actuelle n’est que le prolongement d’une tension qui n’a pas cessé depuis des décennies (à l’exception des courtes périodes où Séoul et les Etats-Unis acceptaient d’amorcer un dialogue). Elle ne peut se résoudre que par la négociation afin que soit conclu enfin le traité de paix supprimant l’état de belligérance qui demeure depuis 1953 !
Ce traité doit garantir des relations diplomatiques et commerciales normales, permettant un rapprochement progressif entre le Nord et le Sud de la Péninsule en vue d’une réunification ultérieure, résolvant de nombreux problèmes socio-économiques.
Pour beaucoup Pyongyang est un « régime dictatorial » qui menacerait la paix dans le monde. Vous qui connaissez bien la Corée du Nord, quel est votre avis?
La Corée du Nord, c’est-à-dire la République Démocratique et Populaire de Corée (RPDC), Etat membre des Nations Unies, n’est pas une puissance « provocatrice » : ce n’est pas elle qui a des bases militaires à proximité immédiate des frontières américaines et des armes nucléaires depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale. L’empire étatsunien exerce son hégémonie sur une large partie du monde, pas la Corée populaire.
La théorie du Djoutché, idéologie de Pyongyang ne s’impose pas aux peuples comme l’American Way of Life! Si l’on craint, malgré tout, les forces armées de la RPDC, pourquoi ne pas souscrire, comme elle le propose depuis longtemps, un accord de dénucléarisation régional englobant évidemment les Etats-Unis?
Quant aux champions des droits de l’homme, civils et politiques, bien entendu occidentaux, pourquoi ne proposent-ils pas la détente, seul moyen de favoriser tous les droits du peuple coréen, au Nord comme au Sud?
Le point de vue de Pyongyang est systématiquement écarté dans les débats… Pourquoi un tel consensus?
La Corée du Nord est un cas d’école depuis plusieurs décennies. Malheureusement, ni les médias ni les partis politiques occidentaux, ne la traitent comme tel. Il est admis que l’on puisse dire n’importe quoi sur ce pays, « incarnation du Mal », dirigée par des « fous fanatiques », de surcroît « encore » communiste, même s’il s’agit d’un socialisme teinté de confucianisme.
Les raisons de ce consensus, qu’a fini par absorber diverses forces progressistes qui ont eu peur de s’affaiblir davantage en allant « trop» à contre-courant (électoralisme et crétinisme parlementaire obligent !) ne sont pas mystérieux. La Corée est loin des Etats-Unis et de l’Europe : difficile de distinguer la vérité de ce qui est politiquement utile à certains intérêts. Le citoyen moyen est plus facilement convaincu par des arguments faciles, cultivés par de pseudo-intellectuels et une presse répétitive, que par des explications historiques, sociologiques et économiques, sans parler de la géopolitique ignorée, oubliée, même par une « gauche» atteignant les limites de l’inculture.
Il y a longtemps, pourtant, que le monde capitaliste fait usage, pour légitimer son hégémonie, des difficultés dont il est souvent à l’origine, mais dont souffrent les peuples décrétés « ennemis » : il s’agit de convaincre « qu’ailleurs, c’est pire», et qu’il faut donc accepter les « bons maîtres» qui règnent à Paris, à Bruxelles ou à Washington.
Il ne peut évidemment s’agir des dictatures protégées parce que rentable pour les affaires, du style Arabie Saoudite ou Etats africains sous contrôle dont les élections sont des mascarades, et la répression des oppositions, la règle. Il faut qu’elle soit « rouge » ou assimilée, du Chili de Salvador Allende jusqu’à Kim Jong Un, via Castro, Chavez ou Maduro… Ce sont d’« excellents » contre-feux à ceux qu’en Occident dénoncent le règne délirant de l’argent et la concurrence – toujours faussée –.
Les Etats-Unis et leurs alliés locaux ont pu tuer Lumumba, Allende et tants d’autres, et renverser de nombreux pouvoirs fragiles parce qu’il est très difficile d’édifier le socialisme, en rupture totale avec le monde dominant. Mais la Corée populaire demeure, comble du scandale et de la provocation !
Qu’est-ce qui explique la ténacité du système politique au pouvoir à Pyongyang ?
Le peuple coréen a la « peau dure»: presque un demi-siècle de colonialisme japonais – féroce ! –; une guerre dévastatrice avec les Américains en 1950-1953 : un seul édifice debout dans la capitale, Pyongyang, en 1953 ! Près de 70 ans d’embargo imposé unilatéralement – et donc illicite –, créant un « effet citadelle assiégée », qualifiée avec cynisme de paranoïa !
Sans compter les drames provoqués, y compris des coûts alimentaires, par la disparition de l’allié soviétique, des Etats d’Europe de l’Est et l’évolution de la Chine qui ne fait qu’assurer à Pyongyang le « service minimum », Séoul étant économiquement plus « rentable ».
Malgré tout, et en payant le prix, la Corée Populaire est restée souveraine, ne comptant avant tout que sur ses propres capacités, créant chez elle un esprit de résistance à toute épreuve jusqu’à ce jour, mêlant dans son idéologie marxisme et confucianisme, ce dont les journaleux de la grande presse occidentale ne s’intéressent pas le moins du monde.
Bref, un modèle à ne pas suivre selon les Occidentaux qui ne vivent qu’en pillant la planète. Il faudrait 5 planètes entières pour que les habitants de la terre vivent au niveau des Etatsuniens. La Corée du Nord est un manque à gagner qui ne doit pas être contagieux ; elle occupe une position stratégique aux frontières de la Russie, de la Chine et du Japon. Elle doit être « réduite » au maximum et si possible, un jour, disparaître face à l’armada militaire nord-américaine (basée en Corée du Sud, à Guam, etc.)
En attendant cette chute annoncée, la Corée du Nord sert de prétexte au maintien de la présence militaire nord-américaine à des milliers de kilomètres de là, mais tout près des frontières de la Russie (une alliée de Pyongyang) et de la Chine dont « les ambitions sont menaçantes », si l’on en croît les économistes occidentaux !
Le comble est le cynisme des « observateurs » : tout est entrepris depuis des décennies pour étouffer la Corée du Nord, mais on lui reproche de respirer mal ! Les autorités de Pyongyang n’ont pourtant qu’un seul choix : résister ou capituler et s’aligner sur Séoul, soumise directement aux dollars et aux soldats yankees.
Pourtant, Pyongyang semble être assez isolé sur la scène politique mondiale. Comment l’expliquez-vous?
Un drame politique : l’internationalisme est mort. L’anticommunisme qui sévit contre la Corée du Nord ne rencontre pas d’obstacle. Ayant perdu la plupart des batailles idéologiques, certains partis communistes ont quitté le terrain de la solidarité internationale : être aux côtés des Coréens est trop « coûteux», le socialisme nord-coréen trop « différent » ; le monolithisme idéologique est le contraire du « droit de l’hommisme » encore à la mode. On a renoncé à la notion de « modèle » unique du socialisme, mais l’occidentalisme et l’ethnocentrisme imprègnent nombre de communistes occidentaux.
A la limite, les quelques rares gaullistes qui ont survécu en France, comprennent mieux la volonté coréenne de posséder une force de dissuasion nucléaire que les milieux « progressistes » se refusant à toute approche géopolitique et moins sensibles à la question de l’indépendance nationale !
A l’évidence, le socialisme capable de résister à la mondialisation néolibérale et aux intérêts spéculatifs et pilleurs des grandes firmes, ne peut que s’appuyer sur la Nation, sur les particularismes historiques et sur l’héritage : ce sont les syncrétismes qui font l’Histoire.
Le socialisme français, belge, américain ou italien ne peut être « standard » : seul le marché, c’est-à-dire un monde centré sur les « affaires» et le capital, uniformise, au détriment des valeurs populaires.
La Corée est coréenne : c’est parce que Pyongyang est avant tout souveraine, sans compromis, y compris vis-à-vis de la Chine, la grande voisine très différente, que la RPDC, Etat membre des Nations Unies, en voie de développement malgré tout, existe toujours.
Avez-vous un message d’espoir sur l’issue de ce conflit, qui est étroitement lié à notre histoire récente ?
Il est possible qu’un jour prochain, à la suite de la folie impériale d’un Trump, des manœuvres de Wall Street, ou de telle ou telle puissance, chaque peuple, au Sud évidemment mais en Europe aussi, puisse comprendre qu’il ne peut compter avant tout que sur lui-même car il n’existe pas de philanthropie internationale, les alliances et la coopération ne pouvant être que complémentaire.
C’est le message de la RPDC : il est respectable par les tristes temps qui courent. Par contre, la violence et les menaces des « Grands» ne méritent que le mépris. Il n’y a aucune excuse à ceux qui, par delà toutes les frontières se croient tout permis.
Source: Investig’Action
mardi 25 juillet 2017
Faut-il détester la Russie ou faut-il réfléchir ? / Is it necessary to hate Russia or it is necessary to think?
source : http://www.investigaction.net/fr/faut-il-detester-la-russie-ou-faut-il-reflechir/
- 25 Jul 2017
- MICHEL COLLON
Comprendre comment nous en sommes arrivés là, comprendre les «règles du jeu» entre grandes puissances est essentiel pour que chaque citoyen puisse répondre à la question «Guerre ou Paix» aujourd’hui !
En 1945, les Français savaient. En 2015, ils ne savent plus.
En mai 1945, à la question «Qui a le plus contribué à la défaite allemande ?», 57% des Français répondaient : l’Union soviétique. 20% seulement répondaient les Etats-Unis et 12% la Grande-Bretagne.
En mai 1945, à la question «Qui a le plus contribué à la défaite allemande ?», 57% des Français répondaient : l’Union soviétique. 20% seulement répondaient les Etats-Unis et 12% la Grande-Bretagne.
Mais cinquante ans plus tard, tout a basculé : en 1994, à l’occasion du cinquantième anniversaire du débarquement allié en Normandie, 49% des Français citent les Etats-Unis, 25% l’URSS et 16% la Grande-Bretagne. En 2004, la tendance s’accentue : 58% pour les Etats-Unis, 20% seulement pour l’URSS. En 2015, le sondeur britannique ICM obtient des résultats pires encore en France, en Allemagne et en Grande-Bretagne.
Pourtant, les faits sont indiscutables. Hitler a engagé, et perdu, ses meilleures troupes devant Moscou et Stalingrad. Il utilisait dans cette offensive l’énorme appareil de production volé en France et en Belgique, il mobilisait de nombreuses forces étrangères, il bénéficiait de l’étrange passivité des Etats-Unis. Lesquels, des années durant, refusèrent d’ouvrir un second front à l’Ouest et ne débarquèrent qu’en juin 44, à la dernière minute. L’essentiel de l’Europe était déjà libéré ou en passe de l’être. «Voler au secours de la victoire» est l’expression qui convient.
D’ailleurs, dans cette guerre antifasciste, l’URSS a perdu vingt-sept millions de morts, les Etats-Unis quatre cents mille (dont 184 000 sur le front européen). Les journalistes et intellectuels occidentaux qui aujourd’hui minimisent ou discréditent le rôle de l’URSS sont bien ingrats : sans ces horribles Slaves, peut-être parleraient-ils allemand aujourd’hui dans une quelconque section de la Propaganda Abteilung ?
Le vol de l’Histoire
Comment peut-on poser la même question – non sur des préférences personnelles, mais sur des faits historiques – et obtenir un résultat assez juste et puis un résultat complètement faux ? En réalité, ce résultat faux n’est pas spontané, il a été fabriqué. Par un conditionnement de l’opinion occidentale : avec un battage publicitaire sur les «Etats-Unis, nos libérateurs» et une diabolisation sur «l’URSS, complice d’Hitler».
Est-ce grave, cette ignorance ? Ne s’agit-il pas d’une question du passé, à réserver aux historiens ? Non, il ne s’agit pas seulement de notre passé. Connaître l’Histoire est crucial. Comprendre comment nous en sommes arrivés là, comprendre les «règles du jeu» entre grandes puissances est essentiel pour que chaque citoyen puisse répondre à la question «Guerre ou Paix» aujourd’hui !
Voilà pourquoi le nouveau livre de Robert Charvin « Faut-il détester la Russie ? »* est précieux, mieux : indispensable. Il nous met en garde contre ce qu’il appelle le «vol de l’Histoire». Nous montrant que celle-ci n’est jamais dépassée, surtout lorsqu’on la déforme et manipule au service d’ambitions inavouables.
«Vol de l’Histoire»! L’expression n’est-elle pas trop forte? Non. En s’appuyant sur des faits précis et des sources incontestables, Charvin nous fait comprendre combien sont artificielles les présentations de certains intellectuels et journalistes occidentaux. En fait, ils fabriquent de fausses évidences simplistes, ou ils y adhèrent sans réfléchir.
L’enjeu est énorme, il s’agit de questions fondamentales : avons-nous, ici en France et en Europe occidentale, compris les véritables causes de la guerre de 14-18 ? Non. Avons-nous compris en quoi cette Première Guerre mondiale a entraîné la Seconde ? Non. Avons-nous compris ce qu’on a appelé le «Pacte Hitler – Staline» ? Non. Avons-nous compris la véritable stratégie des Etats-Unis entre 40 – 45 ? Non.
Mais peut-être s’agit-il de simples oublis, d’une mémoire qui s’estompe ou d’erreurs de jugements ? Non, c’est bien plus grave, accuse Charvin : «Les pouvoirs publics occidentaux travaillent avec persévérance sur les mêmes bases falsifiées, afin que la mémoire soit orientée conformément aux besoins politiques du moment.»
On réécrirait l’Histoire pour nous manipuler ? Accusation grave. Mais il faut reconnaître qu’elle s’appuie sur quatre dossiers que Charvin éclaire remarquablement.
Quatre silences coupables
En fait, Charvin accuse l’information et l’historiographie occidentale de négationnisme et de révisionnisme.
1. La réhabilitation du fascisme en Lettonie. Pourquoi aucun média occidental ne signale-t-il qu’en Lettonie, notre cher nouvel allié et membre de l’Union européenne, on diabolise la résistance antinazie et on réhabilite discrètement les fascistes collabos de la Seconde Guerre mondiale ? L’appareil judiciaire de ce pays s’est acharné contre un héros de la résistance lettonne, allant jusqu’à le jeter en prison à l’âge de 75 ans, mais cela a été entièrement passé sous silence. Pourquoi ?
2. L’utilisation par l’Ouest de pronazis antisémites en Ukraine. Pourquoi notre nouvelle alliée réhabilite-t-elle les anciens collabos d’Hitler ? Pire : pourquoi les introduit-elle dans l’administration issue du coup d’Etat et à des postes clés ? Toujours dans le silence des médias qui les rebaptisent simples «nationalistes».
3. La négation du génocide tenté par Hitler contre l’URSS. Le programme était pourtant clair, dans les textes même des nazis : les Slaves étant des «sous-hommes», le «Plan Ost» prévoyait d’exterminer 40% des Russes, pour faire place à l’envoi de dix millions de colons allemands et germanisés. Programme qui fut mis en pratique, mais aussi mis en échec par la résistance de tout un peuple. Pourquoi, aujourd’hui, présente-t-on la Seconde Guerre mondiale comme une affaire entre Hitler et les Juifs alors qu’il y eut plusieurs génocides ?
4. La dévalorisation des vrais vainqueurs de la Seconde Guerre mondiale. Cela commence par la falsification de l’avant-guerre : l’URSS est accusée d’avoir été complice d’Hitler ! Alors qu’elle n’avait cessé de proposer aux Occidentaux de s’allier pour barrer la route au nazisme, mais cette alliance fut refusée par Londres et Paris qui pactisèrent avec Hitler à Munich, approuvèrent son alliance avec la Pologne et lui cédèrent la Tchécoslovaquie, l’encourageant ainsi à attaquer à l’Est, ayant les mains libres à l’Ouest. Quelle inversion des responsabilités !
Cela continue par le négationnisme sur les victimes : qui en Occident rappelle que l’URSS perdit vingt-sept millions de citoyens, la Chine vingt millions et que les pertes britanniques représentent 1,8% du total, les pertes françaises 1,4% et les pertes US 1,3% ? Et cela se conclut par la mise en valeur ethnocentrique et trompeuse du débarquement en Normandie présentée comme l’événement décisif alors qu’Hitler avait déjà perdu la guerre en 1941 lorsqu’il échoua à prendre Moscou et s’enlisa dans le piège soviétique, ce que confirma la défaite de Stalingrad durant l’hiver 42-43 !
Extrait de la préface de Michel Collon du livre “Faut-il détester la Russie?” *
* Robert Charvin, “Faut-il détester la Russie?”, Investig’Action, Bruxelles, avril 2016, 15 euros
dimanche 15 mai 2016
Nouveau livre: Faut-il détester la Russie?, par Robert Charvin / New book: is it Necessary to hate Russia? By Robert Charvin
Ajoutée le 18 avr. 2016
Achetez le livre: http://www.michelcollon.info/boutique...
Devons-nous « assimiler, coloniser et civiliser » la Russie ? Et même « l’affaiblir par tous les moyens », comme le recommande le stratège US Brzezinski ?
Quels intérêts sert la campagne actuelle de diabolisation de la Russie ? D'où vient ce courant de révisionnisme historique qui minimise la contribution de l'URSS à la victoire des Alliés pendant la
Seconde Guerre mondiale et qui tend à assimiler le communisme au nazisme ?
Pourquoi, Vassili Kononov, un résistant antinazi a-t-il été accusé de « crime de guerre » par la Cour suprême de Lettonie ? Pourquoi a-t-il été envoyé en prison à l’âge de 75 ans, un demi-siècle après les faits ?
Ce livre original nous met en garde : une certaine propagande médiatique peut nous mener tout droit vers une nouvelle guerre froide. Pas si froide ?
Devons-nous « assimiler, coloniser et civiliser » la Russie ? Et même « l’affaiblir par tous les moyens », comme le recommande le stratège US Brzezinski ?
Quels intérêts sert la campagne actuelle de diabolisation de la Russie ? D'où vient ce courant de révisionnisme historique qui minimise la contribution de l'URSS à la victoire des Alliés pendant la
Seconde Guerre mondiale et qui tend à assimiler le communisme au nazisme ?
Pourquoi, Vassili Kononov, un résistant antinazi a-t-il été accusé de « crime de guerre » par la Cour suprême de Lettonie ? Pourquoi a-t-il été envoyé en prison à l’âge de 75 ans, un demi-siècle après les faits ?
Ce livre original nous met en garde : une certaine propagande médiatique peut nous mener tout droit vers une nouvelle guerre froide. Pas si froide ?
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