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lundi 26 décembre 2022

#0 - Présentation de la chaîne BDDE (Bon Dieu !? David En-quête) en 5mn chrono ! + #1 - DORIAN répond aux 5 questions sur le sens de la vie, Dieu, la mort...

Dans cette vidéo, je vous présente le concept de cette nouvelle chaîne. Je souhaite partager ici les réponses de personnalités diverses (journalistes, philosophes, artistes, etc...) à 5 questions profondes (ou ringardes selon le point de vue) qu’on n’ose jamais poser à personne mais que tout le monde (ou presque) se pose intimement : 1/ La vie a-t-elle un sens ? 2 / Dieu, pour vous c'est…? 3/ Après la mort : stop ou encore ? 4 / Un personnage spirituel qui vous a marqué ? 5 / Le livre et/ou le film que vous recommanderiez à votre meilleur ami en perte de sens ? Mon objectif est simple : faire en sorte que ces questions soient remises au centre des conversations les plus banales au quotidien, entre collègues à la pause café, dans les repas de famille etc...J'aimerais que les gens n'aient plus peur/honte d'en parler librement en toute occasion. Et pour cela, je demande à des personnalités de donner l'exemple !



 




lundi 20 décembre 2021

Crise Covid: comment rester juste ? Carte blanche du philosophe Jean-Michel Longneaux. Une analyse potentiellement fédératrice pour vaccinés et non-vaccinés. C'est une bonne nouvelle.

14/12/21 à 11:17

  • Mise à jour à 11:16

La crise sanitaire exige que des décisions soient prises. Mais pour Jean-Michel Longneaux, philosophe, chargé de cours à l'Université de Namur, le véritable enjeu est que celles-ci soient justes. "Comment s'assurer qu'on ne cherche pas à apaiser nos peurs ou à défendre des intérêts privés au détriment des autres, ou qu'on ne se laisse pas emporter par des discours séducteurs qui nous aveuglent et font de nous les complices d'injustices ?"

Crise Covid: comment rester juste ? (carte blanche)

Dans cette crise Covid qui n'en finit pas, beaucoup ne savent plus quoi penser. Peut-on encore se fier à la science pour nous guider ? Tout le monde constate qu'en cette fin d'année 2021, les pays actuellement les plus impactés par une recrudescence des infections au Sars-Cov-2 sont majoritairement les pays riches qui ont misé sur les "vaccins"[1].

Par ailleurs, si l'on prend la peine d'écouter tous les experts, et pas seulement ceux qui nous confortent dans nos opinions, on doit bien constater qu'ils ne sont pas d'accord entre eux sur à peu près tous les sujets. Pour ne citer que les plus évidents : les produits utilisés sont-ils réellement des vaccins ? Est-on ou pas en phase expérimentale ? Ces produits sont-ils efficaces face aux variants actuels ? Sont-ils dangereux ? La pharmacovigilance est-elle fiable ? L'immunité naturelle procure-t-elle une bonne protection ? Les traitements précoces donnent-ils de bons résultats ? Les études de Pfizer ont-elles été bien menées ? On reste perplexe devant autant de questions élémentaires qui ne trouvent pas de réponse assurée.

Mais pour tout dire, même si les experts parlaient d'une seule et même voix, nous ne serions guère plus avancés car la science est sans doute extraordinaire pour comprendre le monde et développer des moyens techniques (par exemple une bombe nucléaire ou un médicament), mais reste incompétente pour nous dire s'il est judicieux ou non d'utiliser ses inventions.

Pour le dire simplement, la science s'occupe du vrai et du faux, du "comment ça fonctionne" - et en ce qui concerne la crise Covid, elle cherche encore -, alors que notre problème est éthique ou politique : comment, dans l'incertitude, agir d'une façon qui reste juste ? Car dans la panique ou l'impatience, il est tentant de faire n'importe quoi pour s'en sortir. Y compris au détriment des autres.

Existe-t-il donc un critère qui puisse nous guider pour éviter le pire ? Entre un principe qui défend le bien de quelques-uns ou qui défend le bien de tous, il semble que le second soit préférable. Est donc juste le principe qui vaut non seulement pour moi, mais aussi pour mes adversaires, qui défend notre commune humanité par-delà nos divisions et qui est donc en quelque sorte universalisable. Est par conséquent injuste un principe qui crée, au contraire, de la discrimination ou de la soumission, qui vise mon bien en sacrifiant celui des autres ou qui impose une décision aux autres mais à condition que je ne doive pas m'y soumettre moi-même.

Dans le cas de la crise Covid, quels peuvent être ces repères qui valent tout à la fois pour les vaccinés et les non-vaccinés, pour les partisans des politiques de santé publique actuelles ou leurs détracteurs ? En voici trois parmi d'autres.

  • Le consentement libre et éclairé de chacun, et donc le droit de refuser des traitements. Quand les non-vaccinés ou ceux qui refusent une troisième dose se battent au nom de ce principe, ils défendent un droit qu'ont légitimement exercé ceux qui ont librement opté pour la vaccination complète... Personne, pas même un militant de l'obligation vaccinale, ne peut vouloir se retrouver lui-même dans une situation où des autorités le contraindraient à des soins qu'il estime injustifiés. Même s'il s'agit de sauver d'autres vies ? Un autre principe universalisable rentre ici en concurrence : celui de la solidarité. En temps normal les deux principes sont respectés ensemble. Dans des situations exceptionnelles, le second peut primer : qui pourrait en effet vouloir que quelques individus, au nom de leur liberté, menacent l'ensemble de la communauté ? Mais pour qu'une telle décision grave de suspendre la liberté de choix des individus soit juste et non pas arbitraire, au moins quatre conditions doivent être remplies : qu'il y ait une menace réelle et importante pour l'ensemble de la communauté ; que le traitement imposé réponde efficacement à cette menace ; qu'on ait la garantie que ce traitement ne met personne en danger ni à court terme, ni à long terme ; qu'on ait d'abord tenté toutes les alternatives qui permettraient de respecter les deux principes ensemble. Les débats entre les différentes écoles d'experts démontrent qu'actuellement personne ne peut garantir que ces quatre conditions sont rencontrées. En conséquence, se montrer intraitable pour proposer des solutions solidaires qui respectent le consentement de chacun, c'est se battre pour que jamais personne ne soit privé de manière injustifiée ou arbitraire de sa liberté de choix... y compris ceux-là qui aujourd'hui, souvent par peur, n'ont manifestement pas ces scrupules et sont prêts à discriminer ou à soumettre une partie de la société.
  • L'accès libre à des soins. Le caractère universalisable de ce principe est évident : vacciné ou pas, qui peut raisonnablement vouloir un système de soins qui serait contraint d'exclure certains patients en fonction des enjeux ou des sensibilités du moment ? Chacun pourrait potentiellement en devenir la victime : aujourd'hui ceux dont les soins ne sont pas prioritaires sont menacés. Certains voudraient mettre à leur place les non-vaccinés. Mais demain pourquoi pas les trop vieux, les fumeurs, les alcooliques, ceux qui mangent mal, ceux qui ne font pas de sport, qui n'ont pas les moyens de payer, les sans-papiers, les personnes en situation de handicap, les délinquants, les pollueurs, etc. ? Ce sont pourtant les décisions politiques ou les logiques managériales qui, en sous-finançant le secteur de la santé, en excluant les soignants non vaccinés, en interdisant aux médecins généralistes de donner des traitements précoces, etc. mettent en péril la capacité hospitalière de prendre en charge tous les patients qui ont besoin de soins. Dénoncer et combattre de telles mesures, c'est défendre le droit pour tous, y compris pour les responsables du délabrement de notre système de santé et leur famille, d'accéder aux soins chaque fois qu'ils en ont besoin.
  • La liberté de la recherche scientifique, et par extension la liberté de pensée et d'expression. Ce principe pour le moins exigeant est en effet universalisable : il protège aussi celles et ceux avec qui on n'est pas d'accord. Actuellement, les autorités (comme l'Ordre des médecins), les Gafam (Facebook, Youtube, etc.) ou certains médias empêchent le débat scientifique, et donc la circulation des informations contradictoires (sous couvert par exemple de lutter contre ce qu'ils décrètent arbitrairement, en l'absence de consensus scientifique, être des fake news). Mais ceux qui dictent aujourd'hui le narratif officiel de la crise accepteraient-ils que demain - autres temps, autres moeurs -, on les réduise à leur tour au statut de parias en les condamnant au silence ? On peut s'attendre au contraire à ce qu'ils tentent par tous les moyens de défendre leur droit de continuer à exprimer leur point de vue - et ils auraient raison. Parce que ceux qui se battent pour la liberté de la recherche et de la pensée défendent des principes qui permettent y compris aux partisans de la censure de défendre leurs propres opinions, leur combat est juste.

La situation sanitaire exige que des décisions soient prises. Le vrai défi, pour chacun d'entre nous, vaccinés ou non, décideurs ou simples citoyens, est de savoir si nous voulons que ces décisions soient justes. Comment s'assurer qu'à travers elles, on ne cherche pas à apaiser nos peurs ou à défendre des intérêts privés au détriment des autres, ou qu'on ne se laisse pas emporter par des discours séducteurs qui nous aveuglent et font de nous les complices d'injustices ? Une seule maxime pour l'action peut nous empêcher de céder à la panique et à nos fausses certitudes : le bien que nous visons est-il universalisable, défend-il notre commune humanité à tous, y compris celle de ceux avec qui nous ne sommes pas d'accord ?

[1] Cfr le site Johns Hopkins University (JHU), Coronavirus Resource Center

vendredi 30 juillet 2021

A tous les gens raisonnables et très intelligents qui s’indignent devant ceux qui ne veulent pas se faire vacciner.

Dieu que les philosophes nous font du bien !

Après et avec André Comte-Sponville, Michel Rosenzweig, Michel Weber et Michel Maffesoli (entre autres), M. Reza Moghaddassi, agrégé de philosophie, nous gratifie d’un texte plein de pertinence et d’esprit.

A une époque où la culture techno-scientiste devient de plus en plus impérialiste et donc totalitaire (notamment en supprimant de l’éducation de base et supérieure ce que l’on appelait « les humanités »), il faut rappeler qu’un savoir circonscrit à un minuscule domaine technique est sans terreau, sans irrigation et sans ensoleillement. Il en résulte ce que j’ai nommé (avec d’autres) l’imbécilité technique : une pensée en apparence compétente mais en réalité stupide au regard du réel.

Un exemple que j’ai souvent donné pour illustrer ce phénomène est celui des programmes d’économie dans les institutions soignantes (souvent proposés avec des noms ronflants par les boîtes de consulting grassement payées à cette fin) qui augmentent la souffrance des soignants à un point tel que l’absentéisme et le turn-over explosent avec pour conséquence que les coûts induits sont plusieurs fois supérieurs aux économies réalisées.

Toute la gestion du Covid par les pays occidentaux (Suède et certains états américains exceptés) est un tragique exemple d’imbécilité technique : nous aurons réussi la prouesse de transformer une épidémie banale et gérable en catastrophe sociétale !

En laissant les gens qu’on aurait pu soigner mourir en défaut de soins, en traumatisant la population et maltraitant gravement les groupes sociaux les plus à risque, en prostituant la médecine et la science grâce à des « experts » sans conscience ni scrupules…

Le texte de M. Moghadassi nomme en filigrane ce mépris insensé des « élites » envers la population et la sagesse populaire qui envers et contre tout perçoit la réalité avec une sagacité infiniment supérieure à celle de tous ces « sachants » azimutés et pervertis. Ce découplage entre la population et les « élites » médico-médiatico-politiques, annoncé de longue date par Michel Maffesoli, est le réel événement de cette crise. Comme le souligne l’immense sociologue, ces élites en perdition sont aujourd’hui prêtes à tout pour conserver leur pouvoir, vouées par-là même à finir de s’aliéner la population qu’elles ne servent plus depuis longtemps.

Ce jusqu’au-boutisme basculant dans la tyrannie (comme l’illustre le cas français) ne pouvant que se résoudre dans des flambées de violence collective. C’est ainsi que les pseudo-élites sont désormais engagées dans une politique de la terre brûlée et d' »après-moi-le-déluge » typiques des flambées paranoïaques, comme le décrypte magistralement Ariane Bilheran, docteure en psychopathologie et grande spécialiste des psychoses collectives totalitaires.

Face à ce merdier, la pensée complexe, la finesse et l’humour restent avec la probité et le courage les meilleurs antidotes.

C’est donc avec plaisir et conviction que je re-publie ici le texte qui suit, avec mes vifs remerciements à son auteur pour son autorisation.

Pardonnez-moi d’avoir des doutes sur la sûreté de ce que vous appelez en chœur des « vaccins ». Je devrais en effet faire aveuglément confiance à la télé et aux autorités. Je devrais faire confiance aux études fournies par les laboratoires pharmaceutiques même s’ils ont été condamnés ces dernières années à des milliards de dollars d’amendes notamment pour fraude scientifique.

Pardonnez-moi mon égarement et mon effort pour comprendre la justification scientifique des mesures qui sont prises.

Pardonnez-moi de chercher à évaluer la proportionnalité des mesures prises par rapport aux risques encourus.

Pardonnez-moi de confronter le discours des scientifiques lourds de liens et de conflits d’intérêts avec ceux qui n’en ont pas.

Pardonnez-moi de chercher à comprendre la nature des controverses scientifiques plutôt que de me ranger dans la dictature d’une pensée autorisée arrogante et partiale.

Pardonnez-moi de ne pas vouloir être le cobaye d’injections expérimentales en cours d’essais cliniques.

Pardonnez-moi d’oser regarder les chiffres officiels (pourtant largement sous-évalués) des morts et des effets indésirables graves liés aux différents vaccins en cours au lieu de laisser cela aux « experts » ou bien de reconnaître simplement que tous ces évènements ne sont que des coïncidences sans lien de causalité établie.

Pardonnez-moi de ne pas vouloir faire prendre le risque d’effets secondaires graves à mes enfants alors qu’ils n’ont quasiment aucune chance de faire une forme grave du covid et que personne n’est capable honnêtement et scientifiquement de reconnaître un rapport bénéfice risque favorable pour eux d’une telle vaccination.

Pardonnez-moi d’exister

Vous avez raison, je ne suis qu’un insolent. Après tout nous sommes dans l’urgence et nous n’avons pas le temps de s’encombrer de la réflexion et de la morale. Ne brisons pas l’unité du troupeau et laissons-nous guider par les « experts » honnêtes et fiables qui nous gouvernent. L’important ce n’est pas la vérité, ce n’est même pas la réalité, c’est d’être uni dans la guerre contre le virus.

Vous avez raison le plus grand danger, ce sont les « complotistes », c’est-à-dire tous ceux qui osent remettre en cause l’intégrité des autorités politiques et scientifiques ou des médias de masse. Ces vilains conspirationnistes vont semer les germes du doute et de la division. Ils risquent, par leur impudence, de pousser les gens à réfléchir.

Merci en revanche à Pfizer et à Moderna, et à tous les autres, de penser à nous et de nous proposer une offre d’abonnement à vie.

Merci à leurs amis de longue date dès les bancs de l’université de médecine puis à travers une collaboration étroite de devenir leurs relais et contribuer ensemble à construire une science véritable au service de la santé.

Merci aux médias dominants, neutres et indépendants de faire un travail si important de réinformation des masses incultes dont je fais partie.

Merci bien évidemment aussi à toute l’équipe dirigeante de faire de son mieux, pour notre bien.C’est pour notre bien.

Oui, c’est pour notre bien en effet que les autorités ont continué depuis un an et demi à supprimer des lits à l’hôpital

C’est pour notre bien qu’ils nous ont imposé le port du masque à l’extérieur sans aucun fondement scientifique.

C’est pour notre bien qu’ils refusent de recommander de la vitamine D et du zinc en prévention pour renforcer nos défenses immunitaires malgré toutes les études qui confirment leur rôle.

C’est pour notre bien qu’ils refusent de recommander des traitements précoces peu onéreux malgré l’abondante littérature scientifique et les expériences de terrain qui en montrent l’efficacité et qu’ils recommandent seulement du doliprane et de rester à la maison.

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C’est pour notre bien qu’ils menacent et suspendent tous les médecins qui ont soigné leurs patients avec des résultats époustouflants au lieu de les renvoyer chez eux avec du doliprane.

C’est pour notre bien qu’ils commandent des millions de dose de remdesivir à 3000 euros la dose en intraveineuse sans études validant ces effets et malgré un retour sur le terrain qui a conclu à son inefficacité, sa toxicité pour les reins et son rôle mutagène.

C’est pour notre bien qu’ils refusent de s’intéresser au vaccin chinois ou russe, (uniquement pour des raisons sanitaires ! ), même quand on ne disposait pas d’assez de vaccins.

C’est pour notre bien qu’ils terrorisent et menacent la population pour aller se faire injecter un médicament expérimental sur lequel nous n’avons aucun recul à moyen et long terme.

C’est pour notre bien que le pouvoir exécutif a créé un conseil de défense totalement secret (pour 50 ans) avec une haute autorité de santé composée d’acteurs en conflits d’intérêt.

C’est pour notre bien qu’ils incitent les enfants à se faire vacciner alors qu’ils risquent davantage de souffrir des effets secondaires des « vaccins » que du covid.

C’est pour notre bien qu’ils lancent une vaccination de masse en pleine pandémie contrairement aux règles habituelles de prudence.

C’est pour notre bien qu’ils piétinent les libertés les plus fondamentales et scindent à présent le peuple en deux avec deux régimes de droits.

C’est pour notre bien qu’ils ont interdit la prescription d’hydroxychloroquine jusque-là en vente libre par les médecins.

C’est pour notre bien qu’ils refusent de recommander l’usage de l’ivermectine, de macrolides et du zinc.

C’est pour notre bien qu’ils ont méprisé tout le travail de l’IHU méditerranée, le lieu le plus à la pointe de la recherche en France en infectiologie et dont les résultats ont été bien meilleurs qu’ailleurs.

C’est pour notre bien qu’ils mobilisent et financent des tests PCR peu fiables avec des cycles d’amplifications si nombreuses que le test perd de toute sa pertinence.

C’est pour notre bien qu’ils comptabilisent comme mort du covid une majorité de gens morts avec le covid.

C’est pour notre bien qu’ils se sont associés avec les Gafam pour censurer les lanceurs d’alerte sur you tube, sur twitter, sur Facebook.

C’est pour notre bien qu’ils acceptent de décharger les industries pharmaceutiques de toute responsabilité juridique en cas d’effets secondaires des vaccins et qu’ils nous font signer une déclaration de consentement.

C’est pour notre bien qu’il a été décidé de créer une scission en France entre les vaccinés et les non-vaccinés alors même que les vaccinés peuvent être contaminants.

C’est pour notre bien qu’on a déclaré comme fou, gâteux, dangereux tous les scientifiques parmi les plus brillants et aux titres académiques les plus prestigieux qui ont eu le malheur de contester la narration officielle sur les évènements.

Pardonnez-moi de finir par me méfier de ceux qui veulent mon bien. Je suis trop bête pour comprendre.

Trop bête pour comprendre

Qu’on a dû changer la définition de ce qu’est un vaccin pour pouvoir dire que ces expériences géniques sont des vaccins.

Que nous sommes face à un vaccin si nouveau et si révolutionnaire qu’il n’empêche pas de tomber malade ni d’être contaminant.

Que nous prétendons « vacciner » les gens avec des techniques inédites qui sont en phase expérimentale et dont nous ne connaissons pas les conséquences à moyen terme et à long terme, mais que ceux qui se font vacciner ne seraient pas des cobayes.

Trop bête pour comprendre

Qu’on ne connaît pas exactement l’intégralité de la composition des vaccins au nom du secret industriel, mais qu’on ne peut pourtant affirmer qu’il n’y a pas de problèmes.

Que les industries pourvoyeuses des vaccins dont Pfizer ont été condamnés à plusieurs milliards d’amendes pour fraude scientifique, mais qu’on peut s’appuyer sur leurs seules études pour lancer la campagne vaccinale.

Que si des spécialistes de la vaccination et des scientifiques dans le monde entier mettent en garde contre les risques de ces vaccins à adénovirus ou à ARN messager, c’est parce qu’ils sont devenus fous ou séniles.

Que si une personne âgée meurt en ayant le covid, elle meurt du covid mais que si une personne âgée meurt après s’être fait vaccinée elle meurt de vieillesse.

Que le nombre de morts et d’effets indésirables officiellement signalés par les agences de pharmacovigilance chez les « vaccinés » est sans commune mesure par rapport aux vaccins habituels mais que nous devons fermer les yeux.

Trop bête pour comprendre

Que ces injections géniques évitent les formes graves alors que pourtant en Israël et en Angleterre ultra vaccinés une partie non négligeable des personnes en réanimation sont doublement vaccinés.

Que ce vaccin est tellement protecteur qu’il faut continuer les gestes barrières, continuer à porter les masques et surtout continuer à craindre les non-vaccinés.

Qu’il est tellement efficace qu’on parle déjà de « baisse immunitaire », de troisième ou de quatrième dose et pourquoi pas d’un abonnement annuel ou biannuel. Trop bête pour comprendre

Qu’on n’a jamais mis fin aux épidémies de grippe mais qu’on prétend qu’en « vaccinant » tout le monde nous allons vaincre le coronavirus.

Que nous faisons partie des pays au monde qui ont le plus de morts par millions d’habitants, mais que nous sommes pourtant les meilleurs et que nous pouvons continuer à nous fier à la même équipe scientifico-politique.

Que les pays les plus vaccinés sont ceux qui sont les plus touchés par les nouveaux variants mais que c’est parce que nous ne sommes pas suffisamment vaccinés.

Que si les vaccinés tombent malades, c’est à cause des non-vaccinés.

Que l’État est surendetté et n’a pas d’argent, mais qu’il peut débloquer des milliards et des milliards pour financer sa politique sanitaire.

Que les tests et les vaccins sont gratuits, mais que ce sont les contribuables qui vont devoir les payer.

Qu’en prétendant sauver une partie infime de la population, nous allons sacrifier la vie de beaucoup d’autres et détruire l’avenir de la nation.

Oui, je suis trop bête pour comprendre tout cela.

Je dois avoir l’esprit tellement confus que tout semble s’inverser dans ma tête.

Je dois apprendre grâce à vous à remettre les choses dans le bon ordre.

Inversion

Je dois, en effet, comprendre que :

La liberté, c’est de se soumettre au pass sanitaire

L’immunité artificielle est meilleure que l’immunité naturelle

Si les gens vaccinés tombent malades ou développent des formes graves, c’est la preuve que le vaccin marche

Si le vaccin fonctionne moins bien contre un nouveau variant, c’est qu’il faut reprendre une dose du même vaccin.

Toute personne testée positive à un test PCR est une personne malade.

Toute personne en bonne santé est un malade qui s’ignore et dont il faut se méfier.

Je suis désolé, je suis un peu lent et il va falloir que je me répète souvent tout cela pour réussir à l’intégrer. Heureusement que les journalistes sont là pour faire preuve de pédagogie et de répétition.

Merci à vous, tous les gens raisonnables et très intelligents, de veiller sur nous.

Merci de nous dispenser de penser. Reza Moghaddassi, le 23 juillet 2021

source : https://anthropo-logiques.org/a-tous-les-gens-raisonnables-et-tres-intelligents-qui-sindignent-devant-ceux-qui-ne-veulent-pas-se-faire-vacciner/

vendredi 25 décembre 2020

💚 La nature, notre philosophe intérieur par Slobodan Despot


 


Sortir de la tour sans porte

Nous vivons l’époque des évidences oubliées. Répétons-nous donc. La nature, c’est tout ce qui, dans l’univers, n’est pas fait de main d’homme. Tout ce que homo faber, dans son obsession du contrôle total, ne contrôle, justement, pas. La nature autour et en face de nous est la limite de notre pouvoir sur la matière, sur le monde et sur notre propre destin. * Il n’y a pas d’art sans la contrainte et l’art appuyé sur des contraintes autodéterminées est une plaisanterie. Autant vouloir se soulever en se tirant soi-même par les cheveux. Le désir de mater la nature, de ne plus en tenir compte, est la raison profonde du naufrage de la modernité et de notre angoisse désormais consubstantielle combattue à coups de psychotropes. Architecture carcérale, littérature nombriliste, peinture réduite à l’autothérapie. Tout n’est qu’enfermement et involution sitôt que ce dialogue avec l’Autre immuable s’interrompt. Le paysage intérieur de l’homme resté seul avec lui-même n’est pas beau. C’est une cartographie de la folie. * La nature est une muraille impitoyable, mais avec de prodigieuses échappées. La conscience, l’esthétique, la science se sont développées dans cet échange que nous avons stupidement réduit à une lutte. Bien sûr, il a fallu conquérir notre place dans cet ordre impitoyable entre l’amibe et les constellations. Mais il aurait fallu étendre l’éthique de ce combat à nous-mêmes. Savoir maîtriser, comme nous l’avons fait de la matière, le déchaînement de nos propres forces élémentaires, ce qu’on appelait jadis l’hybris. * Pour ne pas avoir su le faire, nous nous sommes mis à doubler la nature là où nous aurions pu nous adosser à elle comme nous l’avons toujours fait. La science nous a permis de retourner la lame de notre soif de conquête contre la branche même sur laquelle nous étions assis. Nous sommes devenus comiquement redondants. Nous avons planté des pylônes à chaque endroit où un arbre eût fait l’affaire. Nous nous sommes embarqués dans une rivalité avec un adversaire invincible. L’«émancipation» de l’homme d’avec la nature, comme l’a montré C. S. Lewis, aboutit nécessairement à la régression de l’homme, son automatisation et sa robotisation. Donc à la victoire totale de la nature. Lorsque nous aurons tout détruit, les lierres envahiront nos ruines de béton armé comme le gibier se royaume parmi les immeubles désertés de Pripiyat, la cité dortoir de Tchernobyl. * Je contemple avec une attention aiguë et émue les arrière-plans de la peinture flamande ou italienne. Les arcades effondrées envahies de ronces. Les vieux ponts incrustés dans la verdure comme s’ils en avaient toujours fait partie, comme des os dans la chair. Les villages qui s’enchaînent dans les vallées au fil de routes tortueuses se perdant à l’infini. Les fumées hivernales dans les ciels gris de Bruegel. Quelle que soit l’avant-scène — portrait de cour, bataille, chasse, procession —, l’arrière-plan la relativise en l’inscrivant dans les cycles sans fin qu’aucun horloger humain ne peut interrompre. C’est infiniment hospitalier et infiniment rassurant. * * La nature est un refuge et un recours. Non pas pour les Tesson ou les Unabomber, mais pour nos claustrophobies sociales. Il ne s’agit même pas du «recours aux forêts», il s’agit d’une simple idée d’évasion possible. L’idée qu’ici, les ondes ne passent pas. Que de là, on peut encore contempler la voûte étoilée sans pollution lumineuse. Que là-bas, le silence est tel qu’on y entend notre propre pouls. C’est pourquoi M. Elon Musk expédie des guirlandes de satellites dans le ciel pour «couvrir» la Terre entière de réseaux internet, jusqu’aux deux pôles. C’est pourquoi il n’est plus un recoin de forêt sans vrombissement d’avion ou de lointaine débroussailleuse. Il n’y aurait plus que cinquante lieux de silence absolu sur toute la planète. C’est le nombre des briques qui manquent pour que notre autoenfermement soit parachevé. Le maçon stupide a élevé sa tour autour de lui sans prévoir de porte. * Le bonheur d’une civilisation pourrait se situer au point d’équilibre de sa relation avec l’environnement. La France à son apogée était une alternance idéale entre architecture, génie civil et verdure. Encore l’utopie futuriste de Ledoux aux salines royales d’Arc-et-Senans: géométrie, mais taillée dans la pierre. Rationalisation du travail et de l’habitat, mais avec un jardin à bonne taille pour chaque ménage. On voit en de tels lieux — comme à visiter les premières centrales électriques, augustes comme des églises — que cela eût pu bien tourner, nous avons pris quelque part la mauvaise bifurcation.

jeudi 15 mars 2018

Texte de Serge Carfantan sur le cynisme politique. A la fois inquiétant et étonnant d’actualité / Serge Carfantan's text on the political cynicism. At the same time disturbing and surprising of current events

Texte de la semaine, le conditionnement collectif.

Texte de la semaine, le conditionnement collectif.
A lire et relire – Texte de Serge Carfantan sur le cynisme politique. A la fois inquiétant et étonnant d’actualité.
« Pour étouffer par avance toute révolte, il ne faut pas s’y prendre de manière violente. Les méthodes du genre de celles d’Hitler sont dépassées. Il suffit de créer un conditionnement collectif si puissant que l’idée même de révolte ne viendra même plus à l’esprit des hommes.
L’idéal serait de formater les individus dès la naissance en limitant leurs aptitudes biologiques innées. Ensuite, on poursuivrait le conditionnement en réduisant de manière drastique l’éducation, pour la ramener à une forme d’insertion professionnelle. Un individu inculte n’a qu’un horizon de pensée limité et plus sa pensée est bornée à des préoccupations médiocres, moins il peut se révolter. Il faut faire en sorte que l’accès au savoir devienne de plus en plus difficile et élitiste. Que le fossé se creuse entre le peuple et la science, que l’information destinée au grand public soit anesthésiée de tout contenu à caractère subversif.
Surtout pas de philosophie. Là encore, il faut user de persuasion et non de violence directe : on diffusera massivement, via la télévision, des divertissements flattant toujours l’émotionnel ou l’instinctif. On occupera les esprits avec ce qui est futile et ludique. Il est bon, dans un bavardage et une musique incessante, d’empêcher l’esprit de penser. On mettra la sexualité au premier rang des intérêts humains. Comme tranquillisant social, il n’y a rien de mieux.
En général, on fera en sorte de bannir le sérieux de l’existence, de tourner en dérision tout ce qui a une valeur élevée, d’entretenir une constante apologie de la légèreté ; de sorte que l’euphorie de la publicité devienne le standard du bonheur humain et le modèle de la liberté. Le conditionnement produira ainsi de lui-même une telle intégration, que la seule peur – qu’il faudra entretenir – sera celle d’être exclus du système et donc de ne plus pouvoir accéder aux conditions nécessaires au bonheur.
L’homme de masse, ainsi produit, doit être traité comme ce qu’il est : un veau, et il doit être surveillé comme doit l’être un troupeau. Tout ce qui permet d’endormir sa lucidité est bon socialement, ce qui menacerait de l’éveiller doit être ridiculisé, étouffé, combattu. Toute doctrine mettant en cause le système doit d’abord être désignée comme subversive et terroriste et ceux qui la soutienne devront ensuite être traités comme tels. On observe cependant, qu’il est très facile de corrompre un individu subversif : il suffit de lui proposer de l’argent et du pouvoir ».
Serge Carfantan.
A propos de l’auteur :
Serge Carfantan est docteur agrégé de philosophie, spécialiste de la philosophie indienne et de la pédagogie de la philosophie.
Il a enseigné à Bordeaux, Libourne, Parentis, Mont de Marsan, Pau et à l’université de Bayonne.
Ce texte a été écrit dans le cadre d’un cours sur le cynisme politique, dans lequel il s’inspire notamment des oeuvres d’Aldous Huxley, le Meilleur des mondes, et de Gunther Anders, l’Obsolescence de l’homme.
Retrouvez Serge Carfantan sur son blog.