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dimanche 3 août 2025

Blanche Gardin présente deux artistes israéliens. Genocide song.


 

Hala Jaber : Ce que le monde offre aux palestiniens n’est pas un État

 Publié le par


Par Moon of Alabama – Le 1 août 2025

Je passe la parole à Hala Jaber :

Hala Jaber @HalaJaber – 13:41 UTC · 1 août 2025

🧵La Solution à deux États est morte. Ce que le monde offre aux Palestiniens n’est pas un État.

Le concept d’une solution à deux États pour Israël et la Palestine est souvent présenté comme un chemin vers la paix, mais elle est devenu une promesse vide de sens, une illusion diplomatique qui détourne l’attention de la réalité de l’occupation et de l’apartheid. Ce fil examine pourquoi la solution à deux États était et n’est plus viable, en analysant ses promesses historiques, ses réalités actuelles et ses défauts inhérents.

Tout ce discours sur une solution à deux États est au mieux une illusion, au pire une distraction.

Les dirigeants israéliens l’ont clairement indiqué : ils n’ont aucune intention, ZÉRO, de permettre un État palestinien souverain, JAMAIS.

Même Netanyahu l’a dit : “Il n’y a pas de scénario d’après-guerre qui conduirait à un État palestinien.

Cela se heurte à l’idée de souveraineté.

Cette position révèle une contradiction fondamentale : un « État » sans souveraineté n’est pas un État, c’est une occupation qui ne dit pas son nom. Les actions d’Israël, l’expansion des colonies, les politiques d’annexion et la violence quotidienne, la rhétorique génocidaire, démontrent que le système est conçu pour empêcher l’État palestinien, et non pour le permettre. Ce n’est pas un bug, le système marche ainsi.

La rhétorique d’une solution à deux États persiste comme une distraction diplomatique, masquant la réalité de l’apartheid tout en offrant aux Palestiniens une promesse creuse. Alors qu’est-ce que tu négocies ? Un mirage ? Un otage avec un drapeau n’est pas un État ? Arrêtez de déguiser l’apartheid en diplomatie.

Supposons, juste pour argumenter, qu’un État palestinien soit déclaré demain, sa fonctionnalité serait impossible dans les conditions actuelles.

L’État proposé serait composé de deux territoires déconnectés : Gaza au sud-ouest et la Cisjordanie au nord-est, séparés par un Israël fortement militarisé. Israël contrôle toutes les frontières, l’espace aérien et les mouvements entre ces régions, rendant l’autonomie palestinienne dépendante de la permission israélienne.

Un État sans contrôle sur ses frontières, son économie ou sa défense n’est pas souverain. Le cadre d’Oslo exigeait une Palestine démilitarisée, la laissant sans défense contre les blocus, la violence des colons ou les incursions militaires. Même si la Palestine était « reconnue« , ce ne serait un État que de nom avec :

  • Aucune armée.
  • Aucun contrôle sur les frontières, l’espace aérien ou l’économie.
  • Pas le droit de se défendre.
  • Aucune protection contre les bombes, les blocus ou les milices de colons.

Ce n’est pas un État, c’est une prison à ciel ouvert avec un drapeau et une meilleure image de marque.

Mais plus important encore : la Nakba n’a jamais été reconnue : l’expulsion de 750 000 Palestiniens, le vol de 78% de leur patrie, l’effacement de leur droit au retour.

Même le territoire limité promis dans le cadre d’Oslo II, les zones A et B, soit environ 40% de la Cisjordanie, a été érodé. La zone C, qui comprend 60% de la Cisjordanie, reste entièrement sous contrôle israélien. Plus de 700 000 colons israéliens vivent maintenant dans 150 colonies et 128 avant-postes, la plupart construits après Oslo, fragmentant la Cisjordanie en enclaves déconnectées.

L’expansion des colonies et le vol de terres ont rendu impossible un État palestinien contigu. Ce qui reste est une mosaïque de cantons, entourés d’infrastructures d’apartheid, qui ne peuvent constituer la base d’un État viable.

Au lieu de cela, il est demandé aux Palestiniens d’accepter des restes symboliques pendant que leur patrie est dévorée et d’appeler cela la paix, à vrai dire, ce n’est pas de la réconciliation, c’est de la diplomatie occidentale pour blanchir la dépossession coloniale.

Ce n’est pas une « solution« . C’est fait pour alléger la culpabilité de tout le monde sauf des Palestiniens. Le modèle à deux États est un cadavre : froid, enterré, maintenu artificiellement au chaud par des dirigeants qui veulent dire qu’ils « ont essayé. » Mais la géographie, la justice et la réalité l’ont déclaré mort.

Les gestes symboliques, comme la reconnaissance internationale d’un État palestinien, n’ont aucun sens sans contrôle sur la terre, les ressources ou la sécurité. La solution à deux États est devenue un accessoire diplomatique, un moyen de maintenir l’apparence de progrès tout en permettant l’occupation.

Les déclarations de Netanyahou, celle-ci notamment : « Tout futur État palestinien indépendant constituerait une menace pour l’existence d’Israël”, soulignent davantage la futilité des négociations.

Une reconnaissance sans souveraineté serait une publicité pour l’occupation, pas pour la libération.

Ce qui nous amène à aujourd’hui :

Les dirigeants occidentaux se précipitent pour « reconnaître » un État palestinien ; Starmer, l’Espagne, la Norvège, présentés comme un geste historique. Mais que proposent-ils réellement ? Le statu quo actuel : terres réduites, pas de souveraineté, pas de protection.

Même Netanyahu célèbre cela dans ses déclarations, y compris dans ses remarques de juillet 2025 à la Maison Blanche selon lesquelles un État palestinien indépendant « constituerait une menace pour l’existence d’Israël »

La reconnaissance sans souveraineté est une publicité pour l’occupation, pas pour la libération.

Résumé :

La solution à deux États est morte, même si elle n’a jamais vraiment vécu. Elle n’offre aux Palestiniens ni souveraineté ni justice, servant plutôt de distraction des réalités de l’occupation, du déplacement et de la violence systémique. S’accrocher à ce cadre dépassé permet le statu quo, pas la libération.

Les Palestiniens méritent plus qu’un drapeau sur des ruines ou une place à une table où leurs droits sont perpétuellement différés. La vraie paix exige de s’attaquer aux causes profondes de l’injustice, de la Nakba, du vol de terres et de l’apartheid, et de démanteler les systèmes qui les perpétuent. Moins que cela n’est pas une solution ; c’est une illusion déguisée en diplomatie.

La reconnaissance sans justice n’est pas le maintien de la paix. C’est une trahison, emballée dans du papier cadeau, alors arrêtons de prétendre que c’est un État, ce n’est pas le cas.

C’est de la relation publique politique et de la fiction au sujet de la liberté.

Moon of Alabama

Traduit par Wayan, relu par Hervé, pour le Saker Francophone.

lundi 23 décembre 2024

RONY BRAUMAN dénonce le génocide à Gaza et la lâcheté des soutiens de l'Entité Sioniste

 

vidéo ici

 

"Rony Brauman est un médecin (spécialisé en pathologie tropicale) de nationalité française né le à Jérusalem. Il est principalement connu pour son rôle dans l'humanitaire, en particulier pour avoir dirigé les équipes médicales de l'association Médecins sans frontières (MSF) pendant une douzaine d'années."

Source :  https://fr.wikipedia.org/wiki/Rony_Brauman

samedi 21 décembre 2024

La capitaine Josephine Guilbeau, vétéran de l'armée américaine, dénonce le génocide des palestiniens et appelle des vétérans de son pays à se dresser contre cette horreur

Vidéo ici

Rappelons que + de 99% des citoyens US ne sont pas Israélos, comme en France. La Capitaine Josephine Guilbeau, vétéran de l'armée américaine , a protesté contre la guerre d'Israël contre Gaza lors d'une audience du Congrès axée sur les affaires des anciens combattants et a donc aussi protesté dans la foulée pour le manque de moyen accordé aux Vétérans américains.. Non les intérêts d'Israel ne sont pas ceux des E-U, ni ceux de la France et nous n'avons pas à être déshonorés par ces détraqués communautaires... https://x.com/gilo5900/status/1870373542191054886

lundi 16 décembre 2024

Khaled Nabhan, grand-père endeuillé, emporté à son tour par les bombardements israéliens

Source :  https://lemediaen442.fr/khaled-nabhan-grand-pere-endeuille-emporte-a-son-tour-par-les-bombardements-israeliens/

Il restera l’un des visages immortels de Gaza, témoin de son génocide et symbole de la résilience humaine face à l’indicible barbarie. Khaled Nabhan, ce grand-père au cœur brisé mais indomptable, s’est éteint ce 16 décembre 2024, emporté par les flammes d’un conflit qui ne connaît ni répit ni pitié.

mise à jour le 16/12/24

La guerre à Gaza emporte encore une vie. Khaled Nabhan, grand-père endeuillé devenu symbole de la souffrance palestinienne, a succombé à un bombardement.

Le décès de Khaled Nabhan, symbole de la souffrance palestinienne

Ce lundi 16 décembre 2024, Khaled Nabhan, une figure marquante du drame humanitaire dans la bande de Gaza, a succombé lors d’un bombardement israélien dans le camp de réfugiés de Nuseirat, au centre de Gaza. Son nom était devenu tristement célèbre après ses adieux bouleversants à sa petite-fille, Reem, victime d’une frappe aérienne. La phrase qu’il avait prononcée dans une vidéo devenue virale, « Rym… Rouh Errouh » (« L’âme de l’âme »), reste gravée dans la mémoire collective comme un symbole de la douleur et de la résilience des familles palestiniennes.

Une tragédie familiale au cœur de la guerre

En 2023, avant sa mort, Khaled Nabhan fouillait encore les décombres de sa maison détruite pour retrouver des souvenirs de ses petits-enfants, Reem, 3 ans, et Tarek, 5 ans, tués dans leur sommeil lors d’une frappe aérienne israélienne. Dans une vidéo poignante, on le voyait embrasser une poupée appartenant à Reem, un des rares objets rescapés du bombardement. Ces images ont ému le monde entier, illustrant la brutalité du conflit qui ravage Gaza depuis 437 jours.

Khaled, grand-père aimant et pilier de sa famille, vivait avec ses petits-enfants et leur mère, Maysa, après le départ de leur père pour travailler à l’étranger. Ils partageaient des moments simples et heureux, immortalisés dans des vidéos où Reem riait en jouant avec son grand-père. Mais ces instants de bonheur ont été anéantis par la guerre.

La destruction de la bande de Gaza : une crise humanitaire sans précédent

Depuis le début de l’offensive israélienne en octobre 2023, Gaza est plongée dans une spirale de violence. Plus de 14 800 Palestiniens,. Les frappes aériennes ont réduit des quartiers entiers en ruines, laissant des milliers de familles endeuillées et déplacées. Le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a qualifié Gaza de « cimetière pour les enfants », dénonçant une crise qui dépasse le cadre humanitaire pour devenir une véritable tragédie humaine.



Un adieu qui émeut le monde entier

Khaled Nabhan restera dans les mémoires comme le visage d’un drame insupportable. Dans une vidéo déchirante, on le voyait préparer les corps de Reem et Tarek pour leur dernier voyage, coiffant les cheveux de sa petit-fille comme elle aimait les porter. « Je l’embrassais, mais elle ne se réveillait pas », disait-il en pleurs.

Son histoire incarne la douleur de milliers de familles à Gaza, confrontées à la perte de leurs proches dans une guerre qui n’épargne personne. Alors que les frappes continuent, les témoignages comme celui de Khaled Nabhan rappellent l’urgence de trouver une solution pour mettre fin à ce génocide.

lundi 9 décembre 2024

Gaza : oui, c'est un génocide


Après des mois de recherches, de collecte de preuves et d’analyse juridique, nous sommes en mesure de qualifier de génocide ce que subissent les Palestinien·nes à Gaza. Notre nouveau rapport publié aujourd’hui le prouve : les autorités israéliennes ont commis et commettent toujours des actes interdits par la Convention sur le génocide, dans l’intention de détruire physiquement la population palestinienne de Gaza. Notre rapport se base sur la définition de ce crime telle qu'énoncée dans la Convention sur le génocide adoptée par les Nations unies en 1948 et dans le Statut de Rome de la Cour pénale internationale. Car qualifier un génocide est une conclusion juridique. On vous explique ici les points clés de notre rapport. Pour agir, c'est ici 👉 https://bit.ly/4f881N0

jeudi 3 octobre 2024

"Netanyahou mène une guerre messianique !" - Antoine Assaf/Youssef Hindi


Guerre au Proche-Orient : tout s’emballe ! 🔷 Avec Antoine-Joseph Assaf Ecrivain et philosophe, né au Liban Docteur d’État de La Sorbonne, Conférencier à l’École Navale et de guerre Auteur de “Les racines de l'islam radical: Histoire, pensée, géopolitique” (éditions Eyrolles, prix Vauban) 🔷 Avec Youssef Hindi Ecrivain, historien des religions, géopolitologue, Auteur de "Comprendre le conflit israélo-palestinien" (Kontre Kulture) Pour nous soutenir : https://www.tocsin-media.fr/soutien www.tocsin-media.fr

samedi 6 avril 2024

Des artistes engagés pour la Palestine : L’actrice Manon Azem lit le témoignage déchirant d’un jeune de 13 ans à Gaza

source : https://lemediaen442.fr/des-artistes-engages-pour-la-palestine-lactrice-manon-azem-lit-le-temoignage-dechirant-dun-jeune-de-13-ans-a-gaza/

Manon Azem lit le témoignage poignant d’un jeune garçon de 13 ans qui vit dans une tente à Rafah. Une initiative touchante et encourageante pour soutenir le peuple palestinien et dénoncer la censure dans le monde artistique.

Depuis le 24 mars, le collectif « La culture pour un cessez-le-feu » a lancé une série de vidéos bouleversantes sur Instagram. Des artistes français et internationaux y lisent avec émotion des témoignages de civils gazaouis, d’humanitaires et de soignants, victimes du conflit israélo-palestinien. Une initiative touchante et encourageante pour pousser les artistes à s’engager malgré les menaces de censure dans le monde artistique.

Parmi les personnalités qui ont prêté leur voix à cette cause sur Instagram, on retrouve Oulaya Amamra, Swann Arlaud, Manon Azem, Lauren Bastide, Amira Chebli, Sarni Bouajila, Rachida Brakni, Camelia Jordana, Reda Kateb, Michele Lamy, lmane Maarifi, Anna Mouglalis, Nahuel Perez Biscayart, Niels Schneider ou encore Maud Wyler.

Dans l’une de ces vidéos, l’actrice Manon Azem lit le témoignage poignant de Mohammed Al Yazji, un jeune garçon de 13 ans qui vit avec six frères et sœurs dans une tente à Rafah, à Gaza. Il y décrit la détresse de sa petite sœur de six mois, qui pleure sans cesse de faim et de peur, et le manque cruel de lait et de couches. Il exprime également son désarroi face à la disparition de son père, de sa mère, et sa volonté de protéger ses frères et sœurs de la guerre.


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Ces vidéos sont un moyen pour ces artistes de s’engager concrètement pour la cause palestinienne, malgré les risques de censure et de blacklisting auxquels ils s’exposent. En effet, le monde artistique est souvent la cible de pressions et de menaces de la part des défenseurs du sionisme, qui n’hésitent pas à faire taire ceux qui osent dénoncer les exactions commises envers le peuple palestinien. Une méthode d’une rare violence où cette pression de mort artistique est dénoncée par Mathias Cassel, plus connu sous son nom de scène Rockin’ Squat (Assassin) :

« Si tu te positionnes sur la Palestine… Tu sautes en 2-2 ! Tu vois ce que je veux dire ? En France, il faut soutenir Israël, tu ne peux pas te positionner en faveur de la Palestine ou même avoir un point de vue sur la question. »

C’est pourquoi il est crucial que les artistes continuent à s’exprimer et à utiliser leur notoriété pour donner une voix à ceux qui n’en ont pas. La culture joue un rôle essentiel dans la lutte pour la justice et la paix, et ces vidéos en sont une preuve éclatante. Cependant, il faut trouver le courage de prendre la parole, ce qui nécessitera probablement un sacrifice de la part de certains. Mais c’est grâce au sacrifice de quelques-uns que des centaines d’autres se lèveront pour faire entendre leur voix. Une fois le mouvement lancé, rien ni personne ne pourra arrêter ceux qui dénoncent l’horreur subie à Gaza et la mort qui jonche le sol de la Palestine.

En s’engageant pour la cause palestinienne, ces artistes envoient un message fort aux dirigeants politiques et à l’opinion publique : il est temps de mettre fin au massacre qui a déjà tué plus de 33 000 personnes à Gaza, et de permettre au peuple palestinien de vivre dans la dignité et la sécurité.

Nous encourageons donc tous les artistes à suivre l’exemple de ces personnalités engagées, et à utiliser leur talent et leur notoriété pour soutenir la cause palestinienne et dénoncer les injustices.