Une analyse de la récente rencontre entre M. Witkoff et Vladimir Poutine, des déclarations de M. Trump annonçant un prochain sommet, et de la tactique américaine consistant à opposer de manière égale ses alliés et ses adversaires.
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"Il n'existe rien de constant si ce n'est le changement" BOUDDHA; Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots." MARTIN LUTHER-KING; "Veux-tu apprendre à bien vivre, apprends auparavant à bien mourir." CONFUCIUS ; « Nous savons qu’ils mentent, ils savent aussi qu’ils mentent, ils savent que nous savons qu’ils mentent, nous savons aussi qu’ils savent que nous savons, et pourtant ils continuent à mentir ». SOLJENITSYNE
jeudi 7 août 2025
Que veut la Russie ? / Un sommet en vue ? / Inde et Brésil en ont marre des tarifs
Le Monde Moderne - la quotidienne. Rumeurs de plans d'occupation totale de la bande de Gaza
Réunion en urgence du Conseil de sécurité de l’ONU, Trump appelé à faire pression sur Nétanyahou, la Cour suprême israélienne suspend une décision gouvernementale, Jair Bolsonaro assigné à résidence.
Rumeurs de plans d'occupation totale de la bande de GazaBenyamin Nétanyahou, a annoncé qu'il donnerait cette semaine "des instructions" sur la poursuite de la guerre dans la bande de Gaza. En conseil des ministres, le Premier ministre israélien a annoncé qu'il convoquerait "cette semaine" son cabinet pour "donner des instructions" à l'armée "sur la manière d'atteindre les trois objectifs de guerre fixés". Le Jerusalem Post, citant une source anonyme au Bureau du Premier ministre, affirme que celui-ci "a pris la décision d'occuper entièrement la bande de Gaza, y compris d'effectuer des opérations dans les zones où des otages sont retenus". La chaîne télévisée 12 a elle aussi cité un responsable anonyme tenant les mêmes propos. Réagissant à ces affirmations, l'Autorité palestinienne a appelé la communauté internationale à "intervenir de toute urgence". Ces propos interviennent au moment où les pressions s'accentuent sur le gouvernement de Benyamin Nétanyahou pour trouver une issue au conflit. Réunion en urgence du Conseil de sécurité de l’ONU sur la situation des otages israéliensLe Conseil de sécurité de l'Onu va "se réunir pour une réunion d'urgence sur la situation désastreuse des otages à Gaza", a déclaré l'ambassadeur d'Israël aux Nations Unies, Danny Danon. Le mouvement islamiste palestinien et son allié du Jihad islamique ont publié trois vidéos de propagande montrant deux otages israéliens très affaiblis et amaigris. Sur les 251 personnes enlevées le 7-Octobre, 49 restent retenues à Gaza, dont 27 déclarées mortes par l'armée israélienne. Le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a sollicité l’aide du Comité international de la Croix-Rouge "pour fournir de la nourriture et un traitement médical" aux otages. Peu après, la branche armée du Hamas a affirmé être prête à répondre "positivement" à toute demande du CICR, mais a exigé au préalable "l'ouverture de corridors humanitaires" dans la bande de Gaza. Les Brigades al-Qassam (branche armée du Hamas) "ne privent pas délibérément les prisonniers de nourriture", a soutenu le mouvement. Si l'Etat hébreu a levé fin mai le blocus humanitaire total qu'il avait imposé début mars, l'armée israélienne n'autorise l'entrée que d'une quantité d'aides limitées, jugées très insuffisantes par les Nations unies. 550 anciens responsables israéliens appellent Donald Trump à faire pression sur Benyamin Nétanyahou"Arrêtez la guerre à Gaza !" exhortent d'anciens espions, militaires, policiers et diplomates israéliens. Dans un courrier signé par 550 responsables de l'appareil sécuritaire de l'Etat hébreu, réunis sous le nom de "Commandants pour la sécurité d'Israël", ils appellent Donald Trump, à faire pression sur le Premier ministre israélien. Parmi les signataires de ce courrier figurent notamment trois anciens patrons du Mossad, le service de renseignement extérieur, cinq ex-dirigeants du Shin Bet, le renseignement intérieur, et trois ex-chefs d'état-major. "Cette guerre a cessé d'être une guerre juste et conduit l'État d'Israël à perdre son identité", alerte l'ancien directeur du Shin Bet Ami Ayalon, dans une vidéo diffusée pour accompagner la publication du courrier. "L'armée israélienne a depuis longtemps atteint les deux objectifs qui pouvaient être réalisés par la force : démanteler les formations militaires et le gouvernement du Hamas. Le troisième, et le plus important, ne peut être atteint que par un accord : ramener tous les otages chez eux. Nous considérons, en tant que professionnels, que le Hamas ne représente plus une menace stratégique pour Israël. Traquer les derniers hauts responsables du Hamas peut être fait plus tard, mais les otages ne peuvent pas attendre", insistent les signataires. En Israël, la Cour suprême suspend une décision gouvernementaleLe gouvernement israélien a voté à l'unanimité en faveur du limogeage de la procureure générale Gali Baharav-Miara, une critique virulente du Premier ministre Benyamin Nétanyahou, mais cette décision a été immédiatement suspendue par la Cour suprême. Le ministre de la Justice, Yariv Levin, a annoncé la décision du cabinet, votée le jour même lors d'un conseil des ministres, et adressé une lettre à Gali Baharav-Miara, l'avertissant qu'elle "ne devait pas chercher à s'imposer à un gouvernement qui n'a pas confiance en elle et ne peut pas travailler efficacement avec elle". Gali Baharav-Miara est en conflit avec le gouvernement, contestant la légalité de certaines décisions prises par Benyamin Nétanyahou, notamment sa tentative de limoger le chef du Shin Bet, Ronen Bar. Immédiatement après la décision du cabinet de révoquer la procureure générale, le parti d'opposition Yesh Atid ainsi que des ONG ont déposé en urgence des recours devant la Cour suprême. En réponse, la Cour a émis une injonction suspendant la décision, empêchant le gouvernement de nommer un remplaçant. Les recours seront examinés dans un délai de 30 jours. Au Brésil, un juge ordonne l'assignation à résidence de l'ex-président Jair BolsonaroUn juge de la Cour suprême du Brésil a ordonné l'assignation à résidence de l'ex-président Jair Bolsonaro, pour non respect d’une interdiction d’expression sur les réseaux sociaux liée à son procès pour tentative de coup d'Etat. Le juge Alexandre de Moraes dénonce un "non-respect réitéré des mesures imposées". Sont en cause des interventions de Jair Bolsonaro relayées par son camp sur les réseaux sociaux lors de manifestations à travers le pays. Visé par une enquête pour obstruction présumée de son procès pour tentative de coup d'Etat, il est contraint depuis la mi-juillet de porter un bracelet électronique, de rester chez lui le soir et le week-end, et il lui est interdit d'utiliser les réseaux sociaux. |
La saga Epstein: la toile de fond des services secrets et du crime organisé transnational
Un article à lire pour "comprendre comment et pourquoi la pédocriminalité est "l'huile dans les rouages" de la gouvernance mondiale
Article Publié sur Essentiel.news le 25 juillet 2025 Je ne suis évidemment pas la seule à faire une série d’articles sur Jeffrey Epstein, mais je pense que c’est une affaire qu’il faut absolument suivre et j’aime y apporter un regard personnel parce que je reste en contact avec de nombreuses survivantes en Belgique, où peu à peu la toile se dévoile… Décortiquer l’affaire Epstein va nous permettre de montrer comment et pourquoi la pédocriminalité est au coeur de la gouvernance mondiale depuis des décennies. Epstein, ce sera l’affaire Dutroux des américains. On ne peut pas directement comparer les 2 personnages. Dutroux était un exécutant de bas niveau, alors qu’Epstein était la coqueluche de l’élite. Mais tout le système de contrôle, de chantage, les liens avec différentes affaires politiques et criminelles, les protections des services secrets, la manière dont on étouffe l’affaire sont très similaires. Il y a même un fameux nombre de personnes qui ont été cités par des survivantes en Europe. Rien d’étonnant puisqu’au top c’est le même réseau criminel qui est à la manoeuvre… Voilà pourquoi, il est nécessaire de commencer en dressant le tableau général de l’alliance malsaine entre la politique, l’armée, la mafia et les services secrets. À l’heure actuelle, le monde s’interroge sur les raisons pour lesquelles Donald Trump et son administration s’évertuent à étouffer le dossier Epstein de manière aussi ouvertement pathétique, après avoir ‘promis’ de révéler toute la vérité au public durant une longue campagne électorale et les 1ères semaines du nouveau gouvernement. Un communiqué de minuit non signé, du département de la justice et du FBI annonçant qu’il n’y avait plus rien à communiquer sur Epstein, a jeté de l’huile sur le feu. Pas de « liste de clients », pas d’assassinat dans la prison, pas de raison de « continuer à parler de ce type », selon Trump. Il fallait s’y attendre, pas un jour ne passe sans une nouvelle analyse ou une nouvelle déclaration provocatrice à ce sujet. Cette marmite en ébullition est régulièrement attisée par les tweets d’Elon Musk – dont on souligne peu qu’il a lui aussi fréquenté Jeffrey Epstein. Musk, comme tant d’autres, accuse Trump « d’être partout dans le dossier » et souligne le ridicule des déclarations contradictoires qui s’enchaînent. Les démocrates s’offusquent et ricanent: « l’envoyé de Dieu qui allait nettoyer le marais » ira-t-il jusqu’à pardonner Ghislaine Maxwell dans les derniers jours de sa présidence? Les supporters de « l’élu » accusent le choc et brûlent leurs casquettes MAGA. Trump est-il finalement lui aussi un pédophile? Va-t-il trahir leur confiance? Epstein est-il un agent du Mossad? Pourquoi un tel volte-face au moment où le président reçoit la visite de Netanyhaou? Les commentateurs se déchaînent. Sous l’impulsion de Thomas Massie, « un des rares élus à s’opposer au lobby israélien », les députés des deux camps s’allient pour forcer Trump à faire toute la transparence sur le dossier. Et pendant que le public est en transe, on promet plus d’armes à Israël et à l’Ukraine et on introduit une monnaie numérique programmable avec le Genius Act. De son côté l’homme le plus riche du monde, Elon Musk, adopte la position de l’outsider sage et honnête et prépare son costume de superhéros, prêt à dégainer une solution technocratique « non partisane » qui rendra enfin justice au peuple et mettra fin au chaos. A moins que… les politiques ne soient mis au bûcher. Car « si la vérité était révélée », les gens ne pourraient pas le supporter. Quelles sont les ramifications de cette affaire, trop énorme pour être révélée, mais impossible à enterrer? Y a-t-il une stratégie dans son traitement incongru et sa mise en récit? L’affaire Epstein est le couvercle d’une boîte de Pandore, celle de la « gouvernance transnationale par le crime » qui fait les grandes fortunes de ce monde. Comprendre son ampleur et ses enjeux est nécessaire si l’on veut saisir la complexité des mécanismes qui gangrènent notre société et son « leadership » et assainir le fameux marais dans lequel notre monde patauge. Cette série d’articles abordera successivement la toile de fond qui a permis à Epstein de mener sa vaste carrière criminelle, la vie d’Epstein agent du Mossad et de la CIA, les accusations contre Donald Trump et ses relations avec Epstein, ainsi que l’instrumentalisation de « la saga Epstein », notamment par le personnage d’Elon Musk. Services secrets, mafias et guerres cachées: la toile de fondAlliances innommables L’étendue des activités criminelles de Jeffrey Epstein, les moyens dont il a bénéficié et l’impunité dont il a joui pendant des décennies ne se comprend que si l’on place le personnage au centre d’un réseau criminel préexistant, qui opère avec la complicité des services secrets de différents pays. La journaliste américaine Whitney Webb, qui a enquêté sur cette affaire durant de nombreuses années, a publié un ouvrage monumental intitulé « One Nation Under Blackmail« dans lequel elle fait l’historique d’une Amérique emprisonnée dans une vaste toile de corruption et de chantage. Le constat qui se dégage de ce millier de pages documentées est que les agences de renseignements ne sont pas au service de la population ou des gouvernements, mais du crime organisé par la mafia et soutenu par ses bénéficiaires de Wall Street. Que ce soit le trafic de drogue, les réseaux de prostitution, le commerce d’esclaves, la vente d’armes, l’extorsion, le blanchiment d’argent, l’évasion fiscale ou les activités terroristes, on y retrouve les mêmes acteurs, protégés par la CIA, le Mossad et d’autres agences étrangères. Ceci est facilité par le fait qu’au niveau de leur direction et/ou des opérations de « contre-intelligence », un certain nombre de services secrets travaillent ensemble depuis leurs débuts. La CIA et la NSA (National Security Agency) ont été organisées avec l’aide des britanniques (le MI6) et des nazis recrutés après la guerre via l’opération Paperclip, sous l’influence des frères Foster et Allan Dulles. Les frères Dulles ont travaillé avant, pendant et après la guerre, pour le compte d’industriels et de banquiers qui ont promu le fascisme et l’eugénisme, qui ont en grande partie financé l’ascension d’Hitler et de la machine militaire allemande. Au lendemain de la guerre, les frères Dulles recrutèrent le général nazi Reinhardt Ghelen, chef des renseignements sur le front russe d’Hitler. L’Organisation Ghelen joua un rôle important dans la formation et les opérations de la CIA, employant d’anciens officiers nazis et fournissant des renseignements sur l’Union soviétique et les pays du bloc de l’Est. C’est également Ghelen qui mit sur pied la BND, le service d’espionnage de l’Allemagne « libérée », qu’il dirigea sous un nom d’emprunt, jusqu’au milieu des années 60, en collaboration avec ses nouveaux amis. À la même époque, Israël fait appel aux Américains par l’intermédiaire de son 1er ministre Ben Gourion pour mettre sur pied ses propres agences. Une alliance secrète se noua bientôt entre ces différents acteurs, sous la direction de James Jesus Angleton. Angleton était le n°2 de la CIA, chef du département de contre-espionnage et directeur des services secrets à l’étranger. Fasciste convaincu, anti-communiste enragé et paranoïaque de haut vol, il fut le personnage clé de la coopération étroite avec Israël, ainsi que l’un des principaux architectes de l’Opération Gladio en Europe, en partie financée par le Vatican (1, 2, 3). Considéré comme « le père du Deep State », la structure occulte qui tire les ficelles à l’intérieur des États, l’on suspecte qu’il ait collaboré à l’assassinat de Kennedy orchestré par la CIA, sans doute avec la complicité du Mossad. Ce bref rappel de l’historique des services secrets en Occident montre que leur apparente compétition pour garantir la sécurité des États respectifs était et reste toute relative. L’emprise sur les société occidentales Dans une interview récente, le colonel Towner Watkins, spécialiste du renseignement militaire américain, a déclaré que les opérations conjointes entres agences, principalement la CIA, le Mossad et les services secrets saoudiens et parfois européens, représentent 400 coups d’État et 75 assassinats de leaders politiques. Durant ses années de formation, elle a dû étudier « tous les complots et renversements de régime depuis l’Antiquité ». Le seul qui n’avait jamais été abordé était l’Opération Gladio, alors que c’était justement la principale action en cours, lorsqu’elle a pris ses premières fonctions en mission à Rome. Gladio c’est la création d’une armée secrète par les acteurs précités dans une lutte contre la menace communiste. Le réseau s’est constitué par un ensemble de cellules ‘dites dormantes’ composées d’anciens nazis et fascistes, de criminels en tous genres, de militants d’extrême droite et d’anciens résistants. Loin de rester inactif, il organisa différents attentats terroristes dans l’intention de neutraliser la gauche communiste et d’installer une gouvernance d’extrême droite en Europe. L’Opération Gladio a été révélée dans le contexte italien, mais a été déployée dans toute l’Europe de l’Ouest: en France, en Belgique, au Luxembourg, en Allemagne, aux Pays-Bas, en Norvège, au Danemark, en Turquie et en Grèce. Ainsi de nombreuses affaires criminelles apparemment indépendantes, non résolues, sont en réalité reliées entre elles via la « nébuleuse » d’individus actifs dans ce réseau (attentas tels que les brigades rouges, les CCC, les tueries du Brabant, l’assassinat d’Aldo Moro, d’André Cools, les avions renifleurs, le trafic d’armes et de drogue de l’Iran Contra, etc.). Il semble que l’opération était dirigée par un comité qui comprenait principalement des agents de la CIA et du MI6 et qui orientait les directives de l’OTAN. Le caractère secret et illégal d’un programme d’une telle envergure a de facto nécessité un financement opaque et la mise sous contrôle des personnes impliquées. Et c’est là le point de rencontre inévitable entre les chefs de gouvernements, les directeurs de banques, les industriels et les militaires avec les trafiquants d’armes, de drogues, de diamants, d’êtres humains et les réseaux de prostitution et de crimes en tous genres, chacun y trouvant son avantage. Petit à petit, cette matrice occulte a pris de l’ampleur telles des cellules cancéreuses qui se métastasent, par une emprise sur la majorité des organisations stables et hiérarchisées de la société. On pense ici aux églises, à la franc-maçonnerie, à la magistrature, aux services de police, aux groupes de presse, à des grandes ONG, ainsi qu’à la noblesse, aux ordres de chevalerie comme l’Ordre de Malte qui conseille l’ONU, aux grandes familles industrielles et aux organisations internationales dont on peut utiliser les fonds et les activités sous divers prétextes bien argumentés. Cette description sans doute caricaturale ne signifie pas que les dites entités étaient pour ainsi dire propres, mais leurs interconnections ont renforcé « le réseau criminel transnational ». La pédocriminalité comme huile dans le moteur de la gouvernance Le moyen le plus efficace pour attirer ces dirigeants consiste à les réunir dans des cercles d’affaires, des Think tanks et des soirées VIP où se combinent le plaisir et le business. Mais, ces rencontres privilégiées sont aussi le moyen de s’assurer le silence et la soumission de chacun grâce à un dossier de chantage, monté avec des photos et des films où de jeunes enfants sont consommés par cette « belle société » dans des orgies sexuelles. Pour accompagner le champagne, il y a des caméras… L’affaire Esptein, ce sont des victimes qui ont été utilisées partout dans le monde lors de ces odieuses pratiques, perpétrées depuis des décennies avec la complicité des gouvernements successifs. Virginia Giuffre, celle qui a osé confronter le prince Andrew et d’autres personnalités connues, est certainement la plus célèbre d’entre elles. Mais les victimes des réseaux se comptent par milliers, autant que leurs amuseurs « riches, célèbres et puissants ». Cathy O’Brian, une survivante des programmes MK Ultra, a été utilisée comme esclave sexuelle à des fins de chantage et d’espionnage durant des décennies. Elle a témoigné devant les tribunaux et devant une commission parlementaire des viols et tortures qu’elle a subis aux mains des militaires et de la CIA, avant d’être offerte en tant que « mannequin présidentiel » à différents chefs d’État. Dans les 2 tomes de « L’Amérique en pleine Transe-formation« , elle révèle avoir « servi » chaque président américain de son époque: Gerald Ford, Jimmy Carter, Ronald Reagan, Georges Bush et Bill Clinton. MK Ultra, une opération conjointe de la CIA et de l’armée conçue à des fins d’espionnage, a été financée avec plus de 25 millions de dollars de fonds fédéraux et la collaboration discrète de 80 institutions, universités, armées, hôpitaux, bases militaires. MK Ultra fut également déployée en Europe, notamment avec d’anciens bourreaux nazis. Chez nous, le documentaire Les Survivantes, la série « C’est notre petit secret« , et d’autres reportages sur les affaires en France (chaînes de Karl Zéro et Alexandre Lebreton), en Belgique, en Suisse et ailleurs en Europe, ont aussi libéré la parole des victimes offertes « en cadeau » lors de ces réunions de haut niveau. La belge Anneke Lucas affirme par exemple avoir été soumise à des programmations par la torture aux mains de Hans Harmsen, un ancien nazi, et ensuite prostituée à des hommes politiques importants, notamment lors de la réunion du groupe Bilderberg à Knokke-le-Zoute en 1972, lorsqu’elle avait une dizaine d’années. Dans un entretien sur un podcast américain, suivi par des millions de personnes, elle a aussi révélé avoir été l’esclave sexuelle de David Rockefeller durant près d’une année. Parmi ses bourreaux, on retrouve plusieurs noms célèbres du carnet d’adresses de Jeffrey Epstein. Aucun gouvernement ne fera la lumière sur l’affaire Epstein Dans l’Occident d’après-guerre, la pédocriminalité est devenue l’instrument privilégié qui touche tous les domaines de la société, jusqu’aux organisations de protection de l’enfance. En France, les scandales qui se succèdent dévoilent peu à peu « la nébuleuse autour des Macron » et du pouvoir politique qui protège et promeut la pédophilie. En Belgique, l’affaire Dutroux qui a mobilisé plus de 300 000 personnes dans une Marche blanche historique, a elle aussi été étouffée, car « c’est tout le pays qui serait tombé ». (1, 2) En somme, il serait difficile d’accéder à un haut niveau de responsabilité sans avoir des faveurs à rendre ou sans être sous la menace d’un « dossier ». Comme le dit l’économiste américaine Catherine Austin Fitts, qui a été sous-secrétaire d’État au logement durant l’administration Bush, à propos de l’affaire Esptein:
Catherine Austin Fitts a fini par lâcher parce qu’on l’a menacée d’assassiner des membres de sa famille.
C’est donc dans le contexte d’une forme de criminalité systémique transnationale qu’il faut analyser « l’affaire Epstein ». Car le beau Jeffrey cochait toutes les cases: espionnage, trafic d’armes, détournement de fonds, évasion fiscale, corruption politique, trafic d’être humains et chantage pédocriminel et malheureusement « tout le monde appréciait Jeffrey ». |