Benyamin Nétanyahou, a annoncé qu'il donnerait cette semaine "des instructions" sur
la poursuite de la guerre dans la bande de Gaza. En conseil des
ministres, le Premier ministre israélien a annoncé qu'il convoquerait "cette semaine" son cabinet pour "donner des instructions" à l'armée "sur la manière d'atteindre les trois objectifs de guerre fixés".
Le Jerusalem Post, citant une source anonyme au Bureau du Premier ministre, affirme que celui-ci
"a pris la décision d'occuper entièrement la bande de Gaza, y compris
d'effectuer des opérations dans les zones où des otages sont retenus". La chaîne télévisée 12 a elle aussi cité un responsable anonyme tenant les mêmes propos.
Réagissant à ces affirmations, l'Autorité palestinienne a appelé la communauté internationale à "intervenir de toute urgence". Ces
propos interviennent au moment où les pressions s'accentuent sur le
gouvernement de Benyamin Nétanyahou pour trouver une issue au conflit.
Le Conseil de sécurité de l'Onu va "se réunir pour une réunion d'urgence sur la situation désastreuse des otages à Gaza", a déclaré l'ambassadeur d'Israël aux Nations Unies, Danny Danon.
Le
mouvement islamiste palestinien et son allié du Jihad islamique ont
publié trois vidéos de propagande montrant deux otages israéliens très
affaiblis et amaigris. Sur les 251 personnes enlevées le 7-Octobre, 49
restent retenues à Gaza, dont 27 déclarées mortes par l'armée
israélienne.
Le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a sollicité l’aide du Comité international de la Croix-Rouge "pour fournir de la nourriture et un traitement médical" aux otages. Peu après, la branche armée du Hamas a affirmé être prête à répondre "positivement" à toute demande du CICR, mais a exigé au préalable "l'ouverture de corridors humanitaires" dans la bande de Gaza.
Les Brigades al-Qassam (branche armée du Hamas) "ne privent pas délibérément les prisonniers de nourriture",
a soutenu le mouvement. Si l'Etat hébreu a levé fin mai le blocus
humanitaire total qu'il avait imposé début mars, l'armée israélienne
n'autorise l'entrée que d'une quantité d'aides limitées, jugées très
insuffisantes par les Nations unies.
"Arrêtez la guerre à Gaza !"
exhortent d'anciens espions, militaires, policiers et diplomates
israéliens. Dans un courrier signé par 550 responsables de l'appareil
sécuritaire de l'Etat hébreu, réunis sous le nom de "Commandants pour la sécurité d'Israël", ils appellent Donald Trump, à faire pression sur le Premier ministre israélien.
Parmi
les signataires de ce courrier figurent notamment trois anciens patrons
du Mossad, le service de renseignement extérieur, cinq ex-dirigeants du
Shin Bet, le renseignement intérieur, et trois ex-chefs d'état-major. "Cette guerre a cessé d'être une guerre juste et conduit l'État d'Israël à perdre son identité", alerte l'ancien directeur du Shin Bet Ami Ayalon, dans une vidéo diffusée pour accompagner la publication du courrier.
"L'armée
israélienne a depuis longtemps atteint les deux objectifs qui pouvaient
être réalisés par la force : démanteler les formations militaires et le
gouvernement du Hamas. Le troisième, et le plus important, ne peut être
atteint que par un accord : ramener tous les otages chez eux. Nous
considérons, en tant que professionnels, que le Hamas ne représente plus
une menace stratégique pour Israël. Traquer les derniers hauts
responsables du Hamas peut être fait plus tard, mais les otages ne
peuvent pas attendre", insistent les signataires.
Le
gouvernement israélien a voté à l'unanimité en faveur du limogeage de
la procureure générale Gali Baharav-Miara, une critique virulente du
Premier ministre Benyamin Nétanyahou, mais cette décision a été
immédiatement suspendue par la Cour suprême.
Le
ministre de la Justice, Yariv Levin, a annoncé la décision du cabinet,
votée le jour même lors d'un conseil des ministres, et adressé une
lettre à Gali Baharav-Miara, l'avertissant qu'elle "ne devait
pas chercher à s'imposer à un gouvernement qui n'a pas confiance en
elle et ne peut pas travailler efficacement avec elle".
Gali
Baharav-Miara est en conflit avec le gouvernement, contestant la
légalité de certaines décisions prises par Benyamin Nétanyahou,
notamment sa tentative de limoger le chef du Shin Bet, Ronen Bar.
Immédiatement
après la décision du cabinet de révoquer la procureure générale, le
parti d'opposition Yesh Atid ainsi que des ONG ont déposé en urgence des
recours devant la Cour suprême. En réponse, la Cour a émis une
injonction suspendant la décision, empêchant le gouvernement de nommer
un remplaçant. Les recours seront examinés dans un délai de 30 jours.
Un
juge de la Cour suprême du Brésil a ordonné l'assignation à résidence
de l'ex-président Jair Bolsonaro, pour non respect d’une interdiction
d’expression sur les réseaux sociaux liée à son procès pour tentative de
coup d'Etat.
Le juge Alexandre de Moraes dénonce un "non-respect réitéré des mesures imposées". Sont
en cause des interventions de Jair Bolsonaro relayées par son camp sur
les réseaux sociaux lors de manifestations à travers le pays.
Visé
par une enquête pour obstruction présumée de son procès pour tentative
de coup d'Etat, il est contraint depuis la mi-juillet de porter un
bracelet électronique, de rester chez lui le soir et le week-end, et il
lui est interdit d'utiliser les réseaux sociaux.
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