Xavier-Louis de Izarra
"Il n'existe rien de constant si ce n'est le changement" BOUDDHA; Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots." MARTIN LUTHER-KING; "Veux-tu apprendre à bien vivre, apprends auparavant à bien mourir." CONFUCIUS ; « Nous savons qu’ils mentent, ils savent aussi qu’ils mentent, ils savent que nous savons qu’ils mentent, nous savons aussi qu’ils savent que nous savons, et pourtant ils continuent à mentir ». SOLJENITSYNE
Affichage des articles dont le libellé est Big Data. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Big Data. Afficher tous les articles
vendredi 12 novembre 2021
Metaverse, le Moloch des données personnelles
Source : https://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/metaverse-le-moloch-des-donnees-personnelles
Publié le 11/11/2021 à 11:00

Metaverse et Zuckerberg
Facebook
PARTAGER CET ARTICLE :
Auteur(s): Teresita Dussart de la Iglesia, pour Francesoir
TRIBUNE — La semaine dernière, devant le Sénat italien, le philosophe italien Giorgio Agamben a posé la question que plusieurs se posent sans oser la formuler. Et “si le passeport vaccinal était la finalité et non pas la conséquence” ? Si au travers de la pression à la vaccination, présentée comme une obligation quasiment pénale, de prévention de cette forme d’empoisonnement que serait la “contamination”, l’objectif inavoué était l’extension à l’ensemble du recensement de la population, d’un document de traçabilité électronique ?
Car qui dit passeport sanitaire dit certificat QR. La massification du code, originellement conçu comme un outil de marketing pour des biens et non des personnes, est passée comme une lettre à la poste sans être analysée dans sa dimension biométrique, ni davantage insérée dans son contexte technologique. De là, la singularité de la question d’Agamben. Quasi concomitamment, Marc Zuckerberg déclarait que Facebook Inc. serait rebaptisé Meta. Meta pour metaverse. Selon Zuckerberg : “Le metaverse est un Internet incarné, dans lequel, au lieu de se limiter à regarder du contenu, on vit en lui”. Il se donne cinq ans pour arriver à faire de Facebook l’entreprise phare du metaverse. Et pour cela, il va falloir que nous lui donnions encore plus de données que nous ne le faisons.
L’auteur de science-fiction Neal Stephenson fut le premier à évoquer le concept dans son roman Snow Crash (1992). Bien qu’encore très empreint de réalisme augmenté, le metaverse dans l’acception de l’écrivain se trouve être un réseau tridimensionnel, d’environnements virtuels, interconnectés, dans lesquels le parallèle se nourrit du réel, dans le cadre d’une interopérabilité censée être transparente. La connexion du metaverse de Stephenson avec celui des tycoons du numérique, est qu’il s’agit d’une superstructure (méta) toujours active, qui transcende l’univers physique et dans laquelle nous devons tous être simultanément.
Voir aussi : Meta : un Facebook 2.0 pour créer un univers virtuel parallèle digne de la science-fiction
Il s’agit d’un Internet dont nous ne serons pas que des usagers. Ce n’est plus de la réalité augmentée. Il s’agit littéralement d’une superstructure parallèle, prenant le pas sur la réalité physique. Nous vivrons dans et de la toile. Le “net” prendra alors sa véritable signification. Celle d’une toile d’araignée dans laquelle nos identités seront attrapées. Nous y opèrerons des transactions commerciales, immobilières, la monnaie d’échange sera le NTF (non fungible token, jeton non fongible, un ETF - exchange trading fund - existe déjà pour ce type de valeur). Nous y aurons une vie sentimentale, nous y travaillerons, et progressivement les propriétaires de la toile y imposeront leur Loi sous forme de réglementation, dont les fact-checkers actuels constituent un avant-goût du type de commissariat politique du futur. Les règles de la juridiction digitale ne seront pas nécessairement celle du Droit positif de la réalité physique. Il est permis d’imaginer que quelques députés marginaux du monde physique essaieront d’imposer des mécanismes de protection, mais trop tard, trop seuls.
Microsoft aura été la première Big Tech à explorer les convergences entre univers physique et univers digital. Satya Nadella, le ponte du metaverse de l’entreprise fondée par Bill Gates, plaide depuis longtemps pour “mixer les réalités”. L’Univers parallèle, ou metaverse, rapporterait, selon un rapport de Bloomberg Intelligence, 800 milliards de dollars d’ici 2030, dépassant le PIB de plusieurs États souverains de l’Union européenne. Au-delà, les gains dépasseraient le trillion. Son ou ses propriétaires pourraient potentiellement lever une armée dans le monde physique, s’ils le souhaitaient. Mais ils n’en auraient pas besoin.
D’autres que Microsoft et Facebook s’y intéressent : Telcent, Apple, Sony, Nvidia (sans parler des Big Tech chinoises). Naturellement entre eux, face à de tels enjeux, ils se livrent une guerre économique sans relâche, à qui se lance le “whistleblower” le plus crédible sur la manipulation des enfants ou l’importance de groupes “conspirationnistes d’extrême droite” sur la plateforme de l’autre. Le fait de changer le nom en Meta, au regard de l’affaire Frances Haugen, serait à interpréter de la part de Zuckerberg comme une réponse du berger à la bergère. Non comme un ravalement de façade.
Pour dépasser le stade de la sandbox (environnement de tests), le metaverse a besoin de données biométriques (rétine, pulsations, voix, entre autres). Massivement. De tous. Non pas d’une partie. Il lui faut les données les plus complètes. Un segment populationnel ne saurait lui suffire, car le metaverse n’est pas une modélisation. C’est le futur territoire d’opérabilité d’une grande partie de nos interactions, visant l’exhaustivité, au fur et à mesure de la naturalisation de son usage et de l’amélioration de ses fonctionnalités. Le metaverse ne fonctionne que si deux critères sont observés. Sa permanence. L’usager y est toujours. Il ne s’agit pas une connexion ponctuelle. Et par ailleurs le sujet doit y maintenir son identité. Ce n’est pas un avatar. L’espace lui-même se nourrit en tout et pour tout de la réalité sous le modèle que décrit Mattew Ball, « One Nation under CCTV ». Le metaverse a besoin de passer par une phase de collecte coercitive de l’information, en jouant de peurs fondées ou non (sanitaire, terrorisme, climat par exemple).
L’état de commotion psychologique associé au type disruptif de gestion d’une crise sanitaire en 2020, a priori une parmi d’autres, a fourni une occasion unique pour déconfiner l’intelligence artificielle, à mesure que se confinait l’humain et créait les conditions de nourrir le Moloch. Les consultations médicales, réunions de travail, vie culturelle, spirituelle, familiale, opérées par Zoom et autres plateformes, auront apporté ce qu’il faut d’ingrédients de la psyché humaine. Sur le plan économique, il y a longtemps que les usines, les fintech et labo virtuels ont remplacé l’apport des ressources humaines, en ce siècle qui n’a rien de scientifique, mais tout de technologique.
Le metaverse constitue une menace anthropologique. Une ère nouvelle s’ouvre dans laquelle l’être humain devient une pièce d’un jeu qu’il a lui-même contribué à créer, et progressivement tombe en obsolescence, donnant raison à Gunther Anders, 70 ans plus tard. D’autant que ce système ne marche qu’en cavalier seul. Un système metaverse n’est soutenable que s’il se trouve être l’instance unique à fournir un point d’accès global à l’objet intelligent. Le singleton, l’utopie d’une IA totalitaire pourrait ne pas être si loin.
Auteur(s): Teresita Dussart de la Iglesia, pour Francesoir
samedi 6 novembre 2021
Votre foutur numérique, on l'essaye et c'est maintenant. Parce que c'est notre projet.
Mes frères et mes sœurs, prenez le temps de parcourir les gros titres de cette publication et d'en saisir la portée.
Pour faire court, nous sommes en fin de cycle (de production).
1. Le marché cherche naturellement de nouveaux marchés
(révolution numérique / transition "écologique").
2. Le pouvoir cherche naturellement à se maintenir au pouvoir (et bingo la révolution numérique et le covid lui permettent de surveiller de près les gueux déplorables et inquiets pour leur avenir). Merci la 5 G, cette merveilleuse technologie mise en place dans un processus démocratique au sommet de sa forme.
Amen.
1. La Commission propose une identité numérique fiable et sécurisée pour tous les Européens
Communiqué de presse3 juin 2021 Bruxelles
La Commission a proposé aujourd'hui un cadre européen relatif à une identité numérique qui sera accessible à tous les citoyens, résidents et entreprises de l'UE. Les citoyens pourront, prouver leur identité et partager des documents électroniques à partir de leur portefeuille européen d'identité numérique en cliquant sur un bouton sur leur smartphone. Ils pourront accéder à des services en ligne grâce à leur identification numérique nationale, qui sera reconnue dans toute l'Europe. Les très grandes plateformes seront tenues d'accepter l'utilisation de portefeuilles européens d'identité numérique sur demande de l'utilisateur, par exemple pour lui permettre de prouver son âge. L'utilisation du portefeuille d'identités numériques européennes sera toujours laissée à l'appréciation de l'utilisateur.
Margrethe Vestager, vice-présidente exécutive pour une Europe adaptée à l'ère du numérique, a déclaré: «L'identité numérique européenne nous permettra d'agir dans n'importe quel État membre comme nous le ferions chez nous, sans frais supplémentaires et plus facilement, que ce soit pour louer un appartement ou pour ouvrir un compte bancaire en dehors de notre pays d'origine. Et ce, en toute sécurité et transparence. Ce sera donc à nous de décider quelles informations personnelles nous souhaitons partager, avec qui et à quelle fin. Nous aurons ainsi une occasion unique d'approfondir ce que cela signifie de vivre en Europe et d'être européen.»
Thierry Breton, commissaire au marché intérieur, s'est exprimé en ces termes: «Lorsqu'ils ont besoin de s'identifier officiellement, les citoyens de l'UE comptent non seulement sur un niveau élevé de sécurité, mais aussi sur la simplicité des procédures, que ce soit dans leurs relations avec une administration nationale, par exemple pour déposer une déclaration fiscale, ou pour s'inscrire dans une université européenne. Les portefeuilles européens d'identité numérique leur offrent une nouvelle possibilité de stocker et d'utiliser des données pour des services très variés, depuis l'enregistrement à l'aéroport jusqu'à la location d'une voiture. Il s'agit d'offrir aux consommateurs un choix européen. Nos entreprises européennes, grandes ou petites, bénéficieront aussi de cette identité numérique. Elles seront en mesure d'offrir un large éventail de nouveaux services; la proposition apporte en effet une solution pour un service d'identification sécurisé et fiable.»
Le cadre européen relatif à une identité numérique
Dans le cadre du nouveau règlement, les États membres offriront aux citoyens et aux entreprises des portefeuilles numériques qui seront en mesure d'établir un lien entre leur identité numérique nationale et la preuve d'autres attributs personnels (tels que permis de conduire, diplômes, compte bancaire). Ces portefeuilles pourront être fournis par des autorités publiques ou par des entités privées, à condition d'être reconnus par les États membres.
Les nouveaux portefeuilles européens d'identité numérique permettront à tous les Européens d'accéder à des services en ligne sans devoir recourir à des méthodes d'identification privées ni à partager inutilement des données à caractère personnel. Grâce à cette solution, ils auront la pleine maîtrise des données qu'ils partagent.
Le cadre européen relatif à une identité numérique aura les caractéristiques suivantes:
- Il sera accessible à toute personne souhaitant l'utiliser: Tout citoyen, résident ou entreprise de l'UE qui désire utiliser l'identité numérique européenne pourra le faire.
- Il offrira de multiples possibilités d'utilisation: Le portefeuille européen d'identité numérique pourra être employé largement, comme moyen soit d'identifier un utilisateur, soit de prouver certains attributs personnels, aux fins d'accès à des services numériques publics et privés dans l'ensemble de l'Union.
- Les utilisateurs auront la maîtrise de leurs données: Les portefeuilles européens d'identité numérique permettront aux citoyens de déterminer quels éléments de leur d'identité, de leurs données et de leurs certificats ils partagent avec des tiers, et de garder la trace de ce partage. La maîtrise laissée à l'utilisateur garantit que seules les informations dont le partage est indispensable seront partagées.
Afin que cette initiative se concrétise dans les meilleurs délais, la proposition est accompagnée d'une recommandation. La Commission invite les États membres à mettre en place une boîte à outils commune d'ici à septembre 2022 et à entamer immédiatement les travaux préparatoires nécessaires. Cette boîte à outils devrait comprendre l'architecture technique, des normes et des lignes directrices relatives aux bonnes pratiques.
Prochaines étapes
Parallèlement au processus législatif, la Commission collaborera avec les États membres et le secteur privé sur les aspects techniques de l'identité numérique européenne. À travers le programme pour une Europe numérique, la Commission soutiendra la mise en œuvre du cadre européen relatif à une identité numérique, et de nombreux États membres ont prévu des projets pour la mise en œuvre des solutions d'administration en ligne, y compris l'identité numérique européenne, dans leurs plans nationaux au titre de la facilité pour la reprise et la résilience.
Contexte
La boussole numérique de la Commission pour 2030 définit un certain nombre d'étapes et d'objectifs que l'identité numérique européenne contribuera à atteindre. Par exemple, d'ici à 2030, tous les services publics clés devraient être disponibles en ligne, tous les citoyens auront accès à leurs dossiers médicaux électroniques et 80 % des citoyens devraient utiliser une solution d'identification électronique.
Pour cette initiative, la Commission s'appuie sur le cadre juridique transfrontière existant pour les identités numériques de confiance, l'initiative européenne sur l'identification électronique et les services de confiance (règlement eIDAS). Adopté en 2014, ce règlement fournit la base des procédures électroniques transfrontières pour l'identification, l'authentification et la certification de site web au sein de l'UE. Quelque 60 % des Européens peuvent déjà bénéficier du système actuel.
Cependant, rien n'oblige les États membres à créer une identification numérique nationale et à la rendre interopérable avec celle des autres États membres, ce qui entraîne de fortes disparités entre les pays. La proposition à l'examen permettra de remédier à ces lacunes en améliorant l'efficacité du cadre et en étendant ses avantages au secteur privé et à une utilisation mobile.
Pour en savoir plus
Identité numérique européenne – Questions et réponses
Identité numérique européenne – Page d'information
Règlement concernant un cadre européen relatif à une identité numérique
Recommandation concernant un cadre européen relatif à une identité numérique
Version PDF imprimable
La Commission propose une identité numérique fiable et sécurisée
français (49.424 kB - PDF)
Autres médias
Contacts presse
2. Présentation du groupe Thales :
PUB
Non ce n'est pas un fake, c'est une vraie pub !
"Par son activité et les marchés qu’il sert, le Groupe est au cœur des systèmes vitaux de nos sociétés. Par ses investissements en recherche et développement, il contribue à inventer les technologies qui modèlent notre avenir commun."
"La pandémie de covid-19 et sa cohorte d’effets économiques et psycho-sociaux dévastateurs a été l’occasion pour les entreprises de démontrer la validité et l’authenticité de leur raison d’être. Elle les a obligées à mettre cette responsabilité d’entreprise à l’épreuve des faits, à transformer les mots en actes (...) Permettre de travailler à distance en toute sécurité, gérer le trafic aérien de drones qui acheminent du matériel médical, assurer la continuité des services de transport d’un pays ou d’une ville pour garantir les déplacements des personnels soignants ou les transferts de malades, fabriquer des respirateurs pour les hôpitaux, ou développer des solutions sans contact pour faciliter et sécuriser les achats ou les flux de personnes : ces quelques exemples illustrent comment Thales a interprété et mis en œuvre sa raison d’être dans le contexte d’une crise mondiale."
Comment l'identification numérique peut aider les citoyens à accéder de n'importe où aux services gouvernementaux ?
Traduction automatique
Pourquoi l'identification numérique est-elle nécessaire maintenant ? Au cours des 18 derniers mois, la numérisation des services publics et privés s'est accélérée comme jamais auparavant. En raison des limitations des contacts physiques et des blocages dans le monde, les citoyens - souvent par nécessité - ont dû se tourner vers l'équivalent numérique des services auxquels ils avaient auparavant accès en personne. Des services bancaires en ligne au remplissage des déclarations de revenus en ligne, la pandémie a agi comme un catalyseur pour un changement radical du comportement des consommateurs.
Alors même que nous commençons à revenir à un sentiment de normalité, cette numérisation des services semble prête à prendre de l'ampleur. Cela est dû en partie au fait que les gouvernements du monde entier demandent à leurs citoyens de porter des cartes de santé numériques pour prouver qu'ils sont doublement vaccinés ou qu'ils ont un test négatif avant de pouvoir accéder à certains services. À titre d'exemple récent, le gouvernement britannique a imposé la preuve de la «vaccination complète» pour entrer dans les boîtes de nuit à partir de septembre et des pays comme l'Italie ou la France suivent une voie similaire.
Les « passeports de vaccination » numériques joueront un rôle clé en permettant aux citoyens d'accéder à toutes sortes de services et serviront de précurseur au déploiement de l'identification numérique mobile .
Une passerelle vers d'autres services gouvernementaux
Dans certaines régions, le déploiement de portefeuilles d'identification numérique et la modernisation de services autrefois analogiques sont déjà bien avancés. La Floride, par exemple, est sur le point de fournir des permis de conduire mobiles à ses citoyens dans le but de développer des méthodes d'identification plus pratiques et sécurisées. Il en va de même pour le Queensland en Australie, où la première application de licence numérique de l'État a récemment été testée avant son déploiement.
Dans les deux cas, le déploiement d'un portefeuille d'identification numérique - principalement pour les permis de conduire numériques - servira de passerelle et de base pour d'autres services gouvernementaux vitaux, tels que les cartes de santé.
Répondre aux ambitions du portefeuille d'identité numérique de l'UE
En juin de cette année, l'Union européenne a fait un pas vers l'un des plus grands projets d'identité numérique jamais réalisés en proposant un cadre pour une identité numérique à l'échelle européenne . Ce serait disponible pour tous les citoyens de l'UE, les résidents et les entreprises dans l'UE.
L'ambition est immense ; à la fois en termes d'échelle – telle qu'elle s'applique à tous les États membres de l'UE – et également en termes de pouvoir qu'elle accorderait aux citoyens de l'ensemble du Bloc. Pour la première fois, les citoyens pourraient utiliser un portefeuille d'identité numérique européen, à partir de leur téléphone, qui leur donnerait accès à des services dans n'importe quelle région d'Europe.
Il aidera également les gouvernements à mener à bien des projets de modernisation dans tous les ministères du secteur public au fur et à mesure qu'ils numérisent pour correspondre aux capacités de ces identités virtuelles.
Le portefeuille transformerait essentiellement l'accès aux services gouvernementaux pour les citoyens de l'UE. Il reposerait sur quelques principes clés :
- Permettre aux citoyens de prouver qui ils sont : La capacité de prouver qui vous êtes est quelque chose que beaucoup d'entre nous tiennent pour acquis, mais sans identité, vous seriez surpris de la difficulté d'accéder aux services de base comme les soins de santé. Le fondement de la preuve de votre identité est la confiance et le portefeuille d'identité numérique de l'UE aidera les citoyens à prouver qui ils sont d'un simple clic. Les organisations publiques et privées peuvent également être sûres que l'ID est authentique.
- Approche de la sécurité d'abord : l'un des principes clés du portefeuille numérique est son approche de la sécurité. Au cœur du portefeuille se trouvent des protocoles de cybersécurité qui protègent, entre autres, la souveraineté européenne de l'appareil. Les attentes des citoyens en matière de sécurité mobile sont élevées, c'est pourquoi le déploiement de portefeuilles mobiles régionaux devra adopter une approche de sécurité à plusieurs niveaux . Cela signifie que les pirates potentiels rencontreraient des mesures de sécurité différentes dans chaque partie du portefeuille. Garantir ce niveau de sécurité est une priorité pour les marchés qui souhaitent répondre aux craintes des consommateurs et garantir une forte adoption de l'identité numérique de l'UE. https://www.thalesgroup.com/en/markets/digital-identity-and-security/government/identity/digital-identity-services/mobile-software-security
- Plusieurs documents au même endroit : le portefeuille numérique est pratique car il peut contenir plusieurs documents au même endroit, au lieu que les citoyens n'aient à transporter des portefeuilles remplis de cartes. Encore plus intéressant quand on pense que 90 % des utilisateurs ont un appareil mobile à portée de main à tout moment.
- Combiner paiement et identité : Cela devient vraiment excitant lorsque vous réalisez que le portefeuille peut héberger à la fois une identité numérisée et des informations de paiement. Cela pourrait permettre, par exemple, de verser une caution sur un nouvel appartement ou de régler une amende pour excès de vitesse en souffrance directement depuis son smartphone.
- Autoriser les signatures numériques : Les portefeuilles numériques peuvent gérer les signatures numériques, permettant de signer et d'accepter des contrats à la convenance de l'utilisateur (pour l'appartement, il est en train d'acheter par exemple).
- Construit avec la confidentialité des données à l'esprit : les gens se méfient de plus en plus de la façon dont leurs données sont utilisées. Les portefeuilles numériques peuvent aider à résoudre ces problèmes de plusieurs manières grâce à la sécurité et à la transparence de l'utilisation des données ; tout d'abord, les citoyens peuvent choisir les informations qu'ils montrent aux entreprises et aux organisations. Besoin de prouver votre identité dans un bar ? Vous pouvez simplement afficher votre date de naissance sans avoir à partager votre adresse. Deuxièmement, l'identification numérique sera conforme aux principes de l'UE sur les données (RGPD) garantissant la minimisation des données, la protection des données et la gestion des droits à la vie privée. https://www.thalesgroup.com/en/markets/digital-identity-and-security/government/identity/digital-identity-services/mobile-id
- Identité transfrontalière: Last but certainement pas moins, l'UE identité numérique permettra aux citoyens d'utiliser leur documentation dans toute la région. Chaque État membre sera responsable de fournir à ses propres citoyens un portefeuille, mais ceux-ci deviendront universellement acceptés où que les gens se trouvent à travers l'Union européenne. Cela devrait permettre aux citoyens d'accéder aux services gouvernementaux de n'importe quel État membre comme ils le font chez eux, en réduisant considérablement les coûts supplémentaires et la complexité.
Afin d'atteindre l'objectif de l'UE de 80 % de ses citoyens utilisant des eID d'ici 2030, il est essentiel que les gouvernements abordent ces piliers et travaillent avec un fournisseur capable de répondre à ces exigences.
S'ils le font, l'impact sur les personnes et la manière dont ils accèdent aux services a le potentiel d'être véritablement transformateur et inaugurera une période de numérisation accélérée pour les gouvernements à travers l'Europe.
3. Scenarios for the Future of Technology and International Development.
This report was produced by The Rockefeller Foundation and Global Business Network. May 2010
Nous sommes à un moment de l’histoire qui est plein de possibilités. La technologie est prête à transformer la vie de millions de personnes à travers le monde, en particulier ont eu peu ou pas accès aux outils qui peuvent apporter des améliorations durables pour leurs familles et leurs collectivités. Peter Schwartz, Cofounder and Chairman of Global Business Network
Rapport accessible ici : https://www.nommeraadio.ee/meedia/pdf/RRS/Rockefeller%20Foundation.pdf
4. Technologies to address Global Catastrophic Biological Risks.
Johns Hopkins Bloomberg School of public Health? Center for Health Security, 2018
Ce rapport met en évidence 15 technologies ou catégories de technologies qui, avec une attention et un investissement scientifiques accrus, ainsi qu'une attention aux problèmes juridiques, réglementaires, éthiques, politiques et opérationnels, pourraient aider à rendre le monde mieux préparé et équipé pour prévenir de futures maladies infectieuses. épidémies de devenir des événements catastrophiques.
Rapport accessible ici : https://www.centerforhealthsecurity.org/our-work/pubs_archive/pubs-pdfs/2018/181009-gcbr-tech-report.pdf
ou https://jhsphcenterforhealthsecurity.s3.amazonaws.com/181009-gcbr-tech-report.pdf
Exemple parmi d'autres : le self-spreading vaccines... En gros, les vaccinés propagent eux-mêmes le vaccin.
5. IBM® Digital Health Pass : une façon intelligente de revenir à la société
IBM® Digital Health Pass est conçu pour offrir aux entreprises un moyen efficace de vérifier plusieurs types d'informations d'identification de santé COVID-19 pour les employés, les clients, les fans et les voyageurs entrant sur leur site en fonction de leurs propres critères. La confidentialité est la clé. Le portefeuille numérique peut permettre aux individus de garder le contrôle de leurs informations personnelles sur la santé et de déterminer ce qu'ils partagent, avec qui et dans quel but.
Quel monde merveilleux... jusqu'à votre dernier souffle !
La vidéo c'est ici : Digital Health Pass - Overview
Karim Khelfaoui, médecin : "Je suis médecin, pas flic. On me demande de violer le secret médical"
En bas de la vidéo, cliquer sur le symbole sous-titres pour faire apparaître une barre rouge puis cliquer sur le symbole paramètres pour sélectionner les sous-titres en français
9. Analyse
https://collectif-accad.fr/site/wp-content/uploads/2021/10/Pitron_Quand-le-numerique-detruit-la-planete_octobre2021.pdf
11. Sursaut de la République...
11. Sursaut de la République...
13. Kody en grande forme
Vivement une performance de Kody avec Klaus Schwab en ligne de mire (de la RTBF notamment, notre grand média subventionné). Y a de la matière.
14. Pour conclure provisoirement sur une note de tous les possibles
Inscription à :
Articles (Atom)