lundi 3 octobre 2022

NORD STREAM : Le SABOTAGE qui CHANGE TOUT


 


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René Guénon - L’homme de l’aube

 Source  : https://www.dedefensa.org/article/lhomme-de-laube


29 septembre 2022 (17H00) – René Guénon comme un de ces ‘people’ qui font le buzz sur la toile ! Oh certes, je me ris de ce langage que j’exècre, absolument moderne, de celui qu’il détesterait, lui de même... Mais voyons la chose d’un peu plus près quoique de plus haut et avec plus de respect pour les conséquences à en titrer.

Parmi les événements discrets ou bruyants qu’on relève sur l’internet, certains, s’ils sont bien interprétés, sont de véritables leçons, symboliques et intellectuelles, sur la situation du temps présent. (Sorte de vérité-de-situation, si vous voulez.) J’en ressens une, avec une grande force, pour diverses raisons : il s’agit de la dernière vidéo du site ‘Le Précepteur’, à propos duquel nous avons déjà écrit. Le thème en est : 

« Fin des temps : René Guénon, la crise du monde moderne. »

On me pardonnera, lui-même (Guénon) me pardonnera, qui dénonçait avec raison ‘Le règne de la quantité’ ; c’est bien à partir d’une approche quantitative que j’observe que cet auteur, qui semblerait à la fois confidentiel pour le grand public et affreusement suspect pour nos élites (élites-Système, certes), s’impose comme une ‘superstar de l’internet’. Je me place du point de vue de ce site du ‘Précepteur’, selon ses références qui sont du domaine des philosophes ou des matières connexes de la philosophie, en prenant comme comparaison l’affluence pour ses autres vidéos. Je parle d’un considérable succès (quantitatif) et d’un événement symbolique (qualitatif), – le second dépendant du premier mais lui donnant un sens absolument remarquable, un sens d’une exceptionnelle puissance.

Datée du 23 septembre et activée le 24, la vidéo a dépassé en 5 jours les 200 000 vues (207 507 à 17H00), ce qui est, me semble-t-il, un fabuleux record pour un tel sujet, et surtout pour ce métaphysicien très important mais très peu connu et souvent difficile d’accès. Je crois, disons approximativement pour le décompte mais nettement sur le jugement, que c’est aussi un record dans le rapport nombre/temps écoulé pour cette chaîne du philosophe “opérationnel” Charles Robin. (Une des meilleures à mon sens pour la pédagogie de la philosophie et sa vulgarisation au bon sens du mot, sans jamais perdre de vue l’actualité du temps, – donc correspondant à ce que je pense de l’histoire devenue ‘métahistoire’.)

Pour donner des exemples avec des sujets (récents ou anciens) qui sont “d’actualité” dans ce que je nommerais nos “débats crisiques”, sur ce site du ‘Précepteur’ ; et donc mesurer ce que le résultat concernant Guénon a de remarquable, en prenant en compte l’essentialité du facteur temps, bien entendu :

• “Les Lumières”, le 9 septembre : 125 000 vues ;
• “Le wokisme” (wokenisme), il y a trois mois : 335 000 vues ;
• “1984, Orwell – la novlangue”, il y a quatre mois : 197 000 vues ;
• “BHL, le dernier humaniste [lapsus, j’avais écrit “humoriste”], – Bernard-Henri Lévy, Une lumière dans les ténèbres” (très drôle), il y a 5 mois : 217 000 vues
• “Conspi ? Zététique et complotisme”, il y a 5 mois : 100 000 vues.

Tout de même, un tel succès, avec un nombre déjà considérable de commentaires ((plus de 1 300) pour la plupart marqués d’un grand enthousiasme, certains découvrant Guénon, tous ou presque jugeant extrême l’actualité de son propos, – un tel succès pour un homme qui se place, droit comme un I et aussi fermement qu’un Joseph de Maistre, sous les auspices de la Tradition primordiale (la Tradition d’origine divine). Il s’agit d’une posture absolument antimoderne, sans la moindre concession, sans la moindre réserve... Comme dit le ‘Précepteur’ :

« Le combat de René Guénon, c’est la réhabilitation et la réactivation des sagesses ancestrales de l’humanité...

» ...A quoi a conduit la perte de ces sagesses ancestrales, à quoi a conduit l’éloignement de l’Occident vis-à-vis de la spiritualité, un éloignement qui serait la source et le symptôme de l’effondrement prochain de notre civilisation. »

A côté de l’extraordinaire foisonnement conceptuel, de ses recherches sur les métaphysiques et l’ésotérisme des grands courants de la tradition orientale par quoi il dessine sa perception de la situation et de l’évolution du monde, Guénon porte un regard plein d’acuité et froidement critique sur notre propre situation. Le commentateur s’exclame en rapportant les observations guénoniennes : “C’est comme s’il parlait de notre situation actuelle !”

Ainsi en est-il du concept de crise (‘La crise du monde moderne’), devenue aujourd’hui la substance même de l’évolution du monde, lorsque le monde n’est plus que crise(s), – avec toutes nos trouvailles alléchantes, “structure crisique”, “tourbillon crisique”, “vertige crisique”, “dissolution crisique”, etc., – et que le ‘Précepteur’ retrouve évidemment chez Guénon :

« Déjà à son époque, Guénon observe que le monde est en crise... Ce qui caractérise la modernité, c’est la multiplication et l’intensification des crises qui, selon lui, participent toutes d’une même crise globale, qui est la crise de la modernité

» Il faut tout de suite préciser que, quand on parle de “crise”, on parle en fait de deux choses, et il faut avoir à l’esprit ces deux choses pour comprendre ce que veut nous dire René Guénon.

» On parle, premièrement, d’un moment critique, – “crise”, “critique” , c’est la même racine, – et pour le dire simplement, on parle d’une catastrophe, on parle d’un effondrement.

» Mais on parle aussi, deuxièmement, d’une refondation, d’une réforme...

» Autrement dit, une crise, ce n’est pas que négatif, c’est du négatif qui débouche sur du positif... Quand tout va très mal, cela ne peut [ensuite] qu’aller mieux...

» Mais ce que cela veut dire, au-delà des mots, c’est que la crise n’est qu’une phase transitionnelle. Une crise indique le passage d’un état à un autre...

» ... Les crises sont donc utiles, elle sont non seulement utiles mais elles sont nécessaires, au sens de non-contournables... Donc la crise du monde moderne, c’est la crise que traverse actuellement l’Occident, qui se manifeste par toute une série de crises dans tous les domaines de l’existence, et que nous ne pourrons pas empêcher parce qu’elles ont un caractère de nécessité. La crise, on ne pourra pas l’éviter, on n’y échappera pas, on ne peut que la surmonter. Et pour la surmonter, il faudra l’affronter.

» ... Donc vous l’aurez compris, René Guénon ce n’est pas vraiment un optimiste... Mais si vous avez bien suivi, vous comprenez aussi que la crise, c’est une condition pour des lendemains meilleurs. »

Lorsque ‘le Précepteur’ Charles Robin nous dit que Guénon commence à être connu du grand public depuis le début de ce siècle mais qu’il reste complètement ignoré des milieux universitaires et intellectuels, il dit vrai. André Compagnon avait publié en 2005 ‘Les Antimodernes – de Joseph de Maistre à Roland Barthes’, et il s’avisa bientôt, après publication, qu’il avait oublié Guénon ! (Le nom n’apparaît même pas dans l’index.) Oubli d’intellectuel, dont il fit amende honorable dans un article dans ‘Le Monde’, – qui montre combien cet homme, Guénon, qui eut une immense influence sur le monde intellectuel (voyez le Wiki kilométrique qui lui est consacré) en était officiellement ignoré, – encore moins ‘Politiquement Correct’ que Joseph de Maistre, c’est dire !

D’ailleurs, nous dit une philosophe, l’essence de la GrandeCrise c’est bien cette totale incohérence, cette barbarie terrifiante parce que toute intérieure de nos élitesSystème, – de nos intellectuels, déconstructeurs acharnés et bâtisseurs de la ‘Barbarie intérieure’ de Jean-François Mattei :

« ...La vieille distinction entre civilisation et barbarie a pris une nouvelle forme au XXIe siècle. C'est au sein de notre propre culture “civilisée” qu'émerge une inversion des concepts de civilité et de brutalité. Ce sont nos dirigeants, nos journalistes et nos professionnels qui ignorent les normes du discours rationnel, qui institutionnalisent la haine et incitent à la division. Aujourd'hui, ce sont les élites qui sont les véritables barbares parmi nous. [...]

» Si notre civilisation s'effondre, ce ne sera pas à cause d'une attaque extérieure, comme des Bédouins arrivant du désert. Ce sera à cause de ceux parmi nous qui, tels des parasites, nous détruisent de l'intérieur. Notre civilisation peut s'effondrer et cela peut être dû à un certain nombre de facteurs, –  la guerre, l'économie, les catastrophes naturelles – mais le tueur silencieux, celui qui peut nous avoir à la fin, est notre propre catastrophe morale.

» Le problème ultime, par conséquent, n'est pas interpersonnel ; il est intérieur-personnel. Si notre civilisation s'effondre, c'est parce que quelque chose en chacun de nous s'effondre. Et nous devons d'abord nous reconstruire, brique par brique, si nous voulons avoir une chance de nous reconstruire ensemble. »

De tout cela qui concerne Guénon, je ne savais rien à l’époque où Compagnon avait publié son livre, ignorant Guénon comme j’ignorais tant d’autres auteurs, mais cette fois sans l’explication de l’absence d’études universitaires dans mon chef (je n’ai rien à mon actif de cette sorte, pur autodidacte limité et surtout intuitif), – puisque nos élites ignorent Guénon pas vraiment ‘Politiquement Correct’. C’est un jeune ami, étudiant en métaphysique et auteur d’un ouvrage de thèse sur Pseudo-Denys l’Aréopagite, qui m’instruisit à propos du Guénon à partir de 2009. Avec cette rencontre et l’une ou l’autre lecture, Guénon devint une de mes références centrales, sans que je ne susse guère de choses de ses recherches fouillées, essentiellement parce que je le “sentais” bon pour moi, pour mon âme poétique, par intuition, empathie sinon télépathie intellectuelles (comme Maistre, comme Simone Weil, comme Thibon, Nietzsche, Plotin, Pascal & Dostoïevski, C.S. Lewis et d’autres, que diable ! Tous ces vieux amis “d’à bord”). L’on sait que je travaille à partir de l’intuition, que la raison m’est en l’état où elle se trouve totalement suspecte parce qu’on l’a subvertie et que j’en exige réparation.

Ce que j’appris de mon jeune ami, c’est que Guénon était protégé par une chapelle de fidèles “guénoniens”, jaloux comme des tigres, protégeant le legs du grand homme sur des sites ultra-surveillés par des modérateurs impitoyables, comme une chasse gardée de la connaissance par initiation brevetée ; balançant les profanateurs et les hérétiques qui, comme moi bien entendu, s’en réclament sans pourtant pouvoir citer les titres, les idées, les sources, les chapitres, les références, les positions, les variations, les certitudes, les entrelacs et j’en passe, tout cela connaissance réglementaires pour accéder aux voies de l’initiation. Eh bien je pense, moi, qu’un travail comme celui du ‘Précepteur’ transperce méchamment cette cuirasse de protection qui n’avait (confiant, j’emploie le passé) comme effet stupide qu’interdire l’accès de Guénon à ceux qui ne le connaissent pas ou qui le connaissent peu, mais qui ont besoin d’une charpente intellectuelle solide pour rechercher le sens de leur perception de la GrandeCrise...

...Car c’est bien de cela, de la GrandeCrise, dont nous parlons je crois. Le ‘Précepteur’ nous confirme la chose : nous sommes au bout, tout au bout du ‘Kali Yuga’...

« Ce que nous dit Guénon et ce que nous disent les doctrines métaphysiques de la Tradition, c’est que l’humanité aussi obéit à des cycles [comme ceux que l’on observe dans la mécanique et la cosmologie de l’univers], que la mentalité et la manière d’être des êtres humains obéissent également à ces cycles, et que donc les événements qui se produisent sur terre doivent d’abord être compris comme des indicateurs de notre position dans le cycle, et qu’actuellement nous sommes à la fin d’un cycle... »

Bien... Vous comprenez si bien ce succès de lecture, car nous sommes si nombreux à ressentir ce poids terrible de la ‘Fin des Temps’ ! L’intérêt que suscite René Guénon tel que nous le mesurons est parfaitement explicable par cette perception que nous avons tous : le lire ou entendre tel qu’on nous le présente, c’est comme lire et entendre une chronique des temps-devenus-fous dont, chaque jour, nous mesurons leur ivresse de la surpuissance et leur fascination pour l’autodestruction. 

Fin du ‘Kali Yuga’ : 2025 ?

Bien... Je ne résiste pas à la tentation de citer quelques lignes sur la métaphysique des cycles à laquelle Guénon fait tant référence. Je vais donc citer, à l’aveugle, sans savoir rien, absolument rien, de la qualité de réputation de l’auteur, de la validité de ses incroyables calculs, mais simplement pour la satisfaction étrange de pouvoir inscrire le développement ultime du plus terrible ‘Yuga’, celui de “l’Âge de Fer” ou “Âge des Ténèbres” où nous nous trouvons, – pour dans trois ans !... Il s’agit d’un très-très long article, repris de l’auteur Bibhu Dev Misra, lequel nous est présenté comme suit :

« Bibhu Dev Misra est diplômé de l’Indian Institute of Technology et de l’Indian Institute of Management, et travaille comme consultant en technologies de l’information. Il est un chercheur indépendant et un écrivain sur les civilisations anciennes, les mythes, les symboles, la science et la religion. »

Le titre de l’article, publié en août 2022, est effectivement : « La fin du Kali Yuga en 2025 ». Nous publions de tout petits d’infiniment petits extraits pour, à la manière de saucissonnages ultra-rapides caractérisant notre époque, balbutier quelques données et n’expliquer rien de l’énorme masse de travail consulté... Cela permet de clore sur des considérations pratiques et une date qui nous est proche, qui est donc celle de la “fin du Cycle”, alias « La Fin des Temps », en attendant de reprendre...

« La doctrine du cycle Yuga nous dit que nous vivons maintenant dans le Kali Yuga; l’âge des ténèbres, lorsque la vertu morale et les capacités mentales atteignent leur point le plus bas dans le cycle.

» Le Mahabharata décrit le Kali Yuga comme la période où “l’âme du monde” est de couleur noire; il ne reste qu’un quart de la vertu, qui diminue lentement jusqu’à zéro à la fin du Kali Yuga. Les hommes se tournent vers la méchanceté; la maladie, la léthargie, la colère, les calamités naturelles, l’angoisse et la peur de la pénurie dominent. Pénitence, sacrifices et observances religieuses tombent en désuétude. Toutes les créatures dégénèrent. Le changement passe sur toutes choses, sans exception.

» Le Kali Yuga (âge du fer) a été précédé par trois autres Yugas: Satya ou Krita Yuga (âge d’or), Treta Yuga (âge d’argent) et le Dwapara Yuga (âge du bronze). »

Suit une description plus précise de ces quatre âges au terme desquels nous nous trouverions :

« Dans le Mahabharata , Hanuman donne la description suivante du cycle Yuga au prince Pandava Bhima :

» Le Krita Yuga a été ainsi nommé parce qu’il n’y avait qu’une seule religion, et tous les hommes étaient saints: ils n’étaient donc pas tenus d’accomplir des cérémonies religieuses… Les hommes n’achetaient ni ne vendaient; il n’y avait ni pauvres ni riches; il n’y avait pas besoin de travailler, parce que tout ce dont les hommes avaient besoin était obtenu par le pouvoir de la volonté…

» Le Krita Yuga était sans maladie; il n’y avait pas de diminution avec les années; il n’y avait ni haine, ni vanité, ni aucune pensée mauvaise; pas de chagrin, pas de peur. Toute l’humanité pouvait atteindre la béatitude suprême. L’âme universelle était blanche… l’identification de soi avec l’âme universelle était toute la religion de l’âge parfait.

» Dans le Treta Yuga, les sacrifices ont commencé et l’âme du monde est devenue Rouge; la vertu a diminué d’un quart. L’humanité cherchait la vérité et accomplissait des cérémonies religieuses; ils ont obtenu ce qu’ils désiraient en donnant et en faisant.

» Dans le Dwapara Yuga, l’aspect de l’âme du monde était jaune: la religion diminuait de moitié. Le Veda était divisé en quatre parties, et bien que certains connaissaient les quatre Vedas, d’autres n’en connaissaient que trois ou une. L’esprit s’est atténué, la vérité a décliné et il y a eu le désir, les maladies et les calamités; à cause de ces hommes ont dû subir des pénitences. C’était un âge décadent en raison de la prévalence du péché.

» Nous vivons maintenant dans les temps sombres du Kali Yuga, où la bonté et la vertu ont pratiquement disparu du monde. Quand le Kali Yuga a-t-il commencé et quand se termine-t-il ? »

Plus loin, beaucoup plus loin, nous avons la clef de l’énigme qu’implique cette question, qui est donné ici pour satisfaire nos esprits pressés par le poids de la mécanique folle de la communication, – “clef”, pour nous qui voulons tout savoir tout en détestant cette époque du ‘Kali Yuga’ qui prétend tout voir et qui ne voit plus rien, comme aveugle dans la caverne de Platon qui aurait été murée tandis que la projection sur écran serait réduite à l’absolue bêtise des publicités et des ‘block busters’ hollywoodiens, – “clef” de l’énigme en un chiffre : 2025 :

« Il est évident que le cycle Yuga était suivi à l’aide du calendrier Saptarshi. Il était d’une durée de 12 000 ans, composé de quatre Yugas d’une durée égale de 2 700 ans chacun, séparés par des périodes de transition de 300 ans. Le cycle Yuga complet de 24 000 ans était composé d’un cycle Yuga ascendant et descendant, qui se succédaient pour l’éternité comme les cycles du jour et de la nuit.

» Depuis 2700 ans, nous traversons le Kali Yuga ascendant, et ce Yuga touche à sa fin en 2025. »

Que vous acceptiez ou non ce chiffre, qu'importe; qu'il soit juste ou non, peu importe. Mais soyez assurés, vous tous, que de grands événements dont nous ne savons rien dessinent notre destin.

dimanche 2 octobre 2022 La fin du "Trop peu, trop tard !"

 Source : https://alawata-rebellion.blogspot.com/2022/10/la-fin-du-trop-peu-trop-tard.html

Comme j'avais osé le craindre sous mon devoir de réserve lors des précédents SITREP, la ville de Krasni Liman est tombée aux mains des forces ukrainiennes au lendemain de la déclaration de rattachement à la Fédération de Russie de la République Populaire de Donetsk dont elle fait partie. 

De jure, les forces ukrainiennes ont donc envahi une ville russe ! 

Ce nouveau recul des forces alliées sur le front russo-ukrainien n'est pas, loin s'en faut, une catastrophe stratégique qui scellerait le cours futur des opérations militaires, mais cependant c'est un événement suffisamment grave pour le Kremlin car il constitue à la fois: 

  • un revers militaire, du fait de l'importance stratégique de Krasni Liman sur ce front Nord Donbass car il menace d'un effondrement la ligne de front constituée sur le rivière Donets et libère les forces de réserve du corps de bataille ukrainien de Slaviansk.
  • un affront politique, car depuis le 30 septembre cette ville comme toutes les localités des régions de Donetsk, Lougansk, Zaporodje et Kherson est une ville de la Fédération de Russie qui vient de lancer un ultimatum au pouvoir de Kiev pour qu'il cesse le combat.
Alors que le pantin étasunien Zelensky, dans une overdose multiple, pérore que "les Russes seront tués un par un tant que Vladimir Poutine sera au pouvoir", de nombreuses voix s'élèvent en Russie mais aussi en Ukraine pour dire que les forces ukrainiennes vont payer demain un prix mortel de leur rebuffade de Krasni Liman. Dans le précédent SITREP j'ai décrit cette bataille de Krasni Liman (et quelle que soit son issue) comme le déclencheur de l'inévitable deuxième format militaire russe en Ukraine et qui ne se terminera qu'avec la capitulation sans condition du régime mondialiste de Kiev quels que soient le prix à payer pour la Russie mais aussi pour collatéralement pour l'Europe occidentale qui porte une immense responsabilité dans cette tragédie orchestrée par la ploutocratie mondialiste de par la vassalisation volontaire de ses Etats-nations au capitalisme amoral et la domestication de leurs populations à un consumérisme individualiste.

Nous allons donc assister probablement à une réaction violente à la fois sur le front contre les forces ukrainiennes mais aussi probablement à une "réforme" organique radicale autour de cette stratégie russe qui, n'en déplaise aux courtisans manichéistes, a montré depuis 7 mois qu'elle ne parvenait pas à ses objectifs assignés soit parce qu'elle est inadaptée à la dynamique des opérations militaires dopées et menées par l'OTAN, soit parce qu'elle est mal conduite sur le terrain, souffrant d'une rigidité atavique notamment de ses chaînes de commandement et logistique et qui est incompatible avec les exigences d'un combat moderne fondé sur l'initiative des décisions, la rapidité de l'exécution et la mobilité des moyens.

Cela dit, "rien de nouveau sous le soleil" et l'Histoire nous apprend qu'à chaque fois que se découvre un nouveau type de guerre, cela provoque des réformes radicales et urgentes en cours d'action et qui peuvent même conduire à des "purges" dans les Etats Majors lorsqu'ils sont incapables de s'adapter aux situations nouvelles. Je n'en veux pour mémoire que la purge du commandement militaire français réalisée par le général Joffre en 1914 après l'enfoncement du front. Face à l'impéritie des Etats Majors face un nouveau type de guerre moderne, 162 généraux seront relevés de leur commandement et mutés dans des placards militaires au fin fond du pays, ce qui donnera naissance au terme "limogeage".

Car l'armée n'apprend véritablement que sur le champ de bataille réel, les manœuvres et exercices qui précédent les conflits n'ayant pour seules conséquences que de renforcer l'entrainement des unités dans le confort d'une croyance stratégique dogmatique ânonnée dans l'onanisme fainéant des écoles de guerre et du népotisme des affectations. A part les entrainement de certaines unités d'élites et forces spéciales, le soldat sur les terrains de manœuvre n'apprend pas la guerre, il ne fait qu'un exercice militaro-médiatico-politique qui se déroule toujours bien !

Depuis 7 mois, à l'exception du front situé entre la Crimée et le Dniepr (régions de Kherson et Zaporodje) et confié en février et mars à la 58ème armée, les 2 phases stratégiques initiales russes n'ont pas pleinement atteint leurs objectifs militaires et ont échoué dans leurs objectifs politiques, donnant ainsi une force  psychologique aux forces ukrainiennes. Je ne reviendrai pas ici sur les différentes raisons internes et externes (sous évaluation de l'ennemi, sous effectifs engagés, dispersion des forces, limitation des cibles stratégiques, mobilisations ukrainiennes, aides occidentales, co-belligérance de l'OTAN...) qui ont conduit à cette situation actuelle où l'initiative opérative est même passée depuis le 27 juillet dans le camp ukrainien. 

Mais il apparait que les deux plus importants défauts observés du côté russe sont une "retenue" dans les moyens de destruction engagés et une lenteur de réaction au niveau du commandement militaro-politique. Si le premier peut s'expliquer par l'intention initialement juste coercitive des opérations militaires russes et qui voulaient faire plier le pouvoir kiévien vers un retour à une neutralité politico-militaire de l'Ukraine frontalière, en revanche le second relève d'un atavisme obsolète et profond d'une chaine de commandement rigide où l'anticipation et l'initiative restent mentalement considérées comme hérétiques. Ce même "défaut dans la cuirasse" existe aussi au sein d'une bureaucratie russe momifiée dans une paperasserie cauchemardesque et qui, comme la chaîne commandement militaire, établit ses procédures sur 2 piliers : la peur du chef et la suspicion envers le subalterne !

Lorsque le président Poutine arrive au pouvoir, il a pleinement conscience de cette lourdeur systémique et contre productive (à laquelle s'ajoute d'autre tares comme la corruption et le népotisme) et il entame alors au milieu du délabrement organisé par ses prédécesseurs des réformes profondes (mais toujours en cours) tout en dénonçant dans un style typiquement russe cette mentalité inepte qui ronge la société jusqu'aux forces régaliennes chargées de sa sécurité :

Une blague du Président Poutine mais
qui n'est pas vraiment destinée à faire rire

Aujourd'hui, les enjeux et les menaces du conflit militaire engagé par les ukro-atlantistes aux frontières ukrainiennes de la Russie depuis 2014 et dans lequel meurent chaque jour de plus en plus de soldats et civils russes imposent un "nettoyage des écuries d'Augias" prioritaire ! 

C'est ce que disent depuis des années des patriotes qu'ils soient militaires comme feu le colonel Alekseï Mozgovoï, le colonel Girkin ("Strelkov") ou politiciens comme feu Vladimir Jironovsky, Guennadi Ziouganov etc. Et aujourd'hui, le sang qui coule appelle à réagir promptement et sans gants.

C'est le message qu'a voulu faire passer, au lendemain de la perte de Krasni Liman, le président tchétchène Ramzan Kadyrov, dont on ne peut mettre en cause ni sa fidélité au président russe ni son courage pour défendre avant toute chose les valeurs de la Grande Russie :


"J'ai toujours dit: il n'y a rien de mieux que la vérité exprimée, bien qu'amère, offensante, mais la vérité. C'est la seule façon d'avancer. Par conséquent, je ne peux pas garder le silence sur ce qui s'est passé à Krasny Liman.

La défense de ce secteur était dirigée par le commandant du district militaire central, le colonel général Alexander Lapin. Ce même Lapin, qui a reçu l'étoile du héros de Russie pour la prise de Lisichansk, bien que de facto qu'il n'y soit pas et n'y était pas là. Lapin a également été nommé au commandement des troupes du district militaire de l'Ouest.

Le colonel général a déployé des combattants mobilisés de la LPR et d'autres unités sur toutes les frontières de la direction de Liman, mais ne leur a pas fourni les communications, l'interaction et l'approvisionnement en munitions nécessaires. Il y a deux semaines, le commandant général de division des forces spéciales d'Akhmat, mon cher frère Apty Alaudinov, m'a personnellement signalé que nos combattants pourraient devenir une cible facile. À mon tour, j'ai informé Valery Gerasimov, le chef d'état-major général des forces armées de la Fédération de Russie, du danger. Mais le général m'a assuré qu'il n'avait aucun doute sur le talent de leadership de Lapin et ne croyait pas qu'une retraite était possible à Krasny Liman et ses environs.

Une semaine plus tard, Lapin déplace son quartier général à Starobelsk, à une centaine de kilomètres de ses subordonnés, alors que lui-même siège à Lougansk. Comment gérer rapidement des unités à 150 km d'elles ? En raison du manque de logistique militaire élémentaire, nous avons aujourd'hui abandonné plusieurs localités et un grand morceau de territoire.

Mais le pire ce n'est pas que Lapin soit médiocre. C'est le fait qu'il soit couvert au sommet par les chefs de l'état-major général. S'il n'en tenait qu'à moi, j'aurais rétrogradé Lapin au rang de soldat, je l'aurais privé de ses décorations et, une mitrailleuse à la main, je l'aurais envoyé au front pour laver sa honte avec du sang.

Le népotisme de l'armée ne mènera pas au bien. Dans l'armée, il faut nommer des personnes de caractère fort, courageuses, de principes, qui s'inquiètent pour leurs combattants, qui s'arrachent les dents pour leurs soldats, qui savent qu'un subordonné ne peut pas être laissé sans aide et sans soutien. Il n'y a pas de place pour le népotisme dans l'armée, surtout dans les moments difficiles.

Nous n'en avions pas assez après (la perte d') Izioum ? Même moi alors, j'avais demandé: tirez sur la concentration militaire de l'ennemi dans Izioum capturée par les nazis, d'autant plus que notre artillerie à l'époque avait une telle opportunité. Ils auraient éliminé les principaux satanistes et fascistes d'un coup. Il faut réaliser les opérations militaires spéciales au sens plein du terme, et non flirter. Utilisez toutes les opportunités et toutes les armes pour défendre NOTRE territoire. Donetsk est toujours bombardé. Les résidents des 4 territoires réunis veulent être protégés.

Je ne sais pas ce que le ministère russe de la Défense rapporte au commandant en chef suprême, mais à mon avis, des mesures plus drastiques devraient être prises, jusqu'à la déclaration de la loi martiale dans les zones frontalières et l'utilisation de petites armes nucléaires tactiques. Il n'est pas nécessaire de prendre toutes les décisions en tenant compte de la communauté ouest-américaine - elle l'a déjà dit et fait beaucoup contre nous.

Hier, il y avait un défilé ukrainien à Izioum, aujourd'hui un drapeau à Liman, et demain ?
 
 

Ramzan Akhmadovitch Kadyrov, 
Président de la République Populaire de Tchétchénie

J'ai de la sympathie, je le reconnais, pour cet homme loyal et franc qui loin des courtisans à breloques met son âme, sa foi et son énergie au service de la Russie, de son peuple et de la Vérité. Et peu me chaut les quolibets des propagandistes crétins qui crachent sur ces hommes libres dès que leur parole n'est pas la régurgitation courtisane et stupide de la doxa officielle. A l'exception de son avis sur l'emploi des armes nucléaires tactiques je plussoie aux remarques du Lieutenant général Kadyrov tout en évitant de faire du général Lapin le bouc émissaire d'un problème existant et malheureusement systémique, que Moscou doit régler en urgence prioritaire.

Ces hommes tel que Strelkov et Kadyrov sont de vrais représentants des peuples russes, du patriotisme dans un idée d'empire et du "sens commun" de l'Union des peuples; et le Président Poutine le sait bien et certainement s'appuie même sur leurs colères, toujours loyales et respectueuses, pour légitimer indirectement la vitale radicalisation militaire et politique en cours (car sinon il seraient "écartés" depuis longtemps) et par la même occasion le nettoyage des salons ministériels de ces insectes rampants recherchant égotiquement les regards et les miettes d'un pouvoir qu'ils font semblant de servir dans un zèle servile, ridicule et improductif (sauf pour eux mêmes bien sûr). 

 Du côté de Krasni Liman

Sur le terrain, la situation autour de Krasni Liman est très difficile, les forces alliées ayant subi des pertes importantes dans les combats défensifs et dans leur repli en direction de Kreminna (20 km à l'Est) sous les feux de l'artillerie ukrainienne.

Cette carte date du 1er octobre car les informations récentes ne sont pas encore confirmées dans leur cartographies

Le député de la Douma et général à la retraite Andrey Gurulyov qui, après avoir commandé la 58ème armée était le Commandant adjoint du district militaire Sud (région de la Mer Noire) jusqu'en 2019 dit dans un ton également accusatoire "ne pas comprendre comment la chute de Krasni Liman n'a pu être évitée" et 3 semaines après le choc initial sur Balaklaïa. 

Beaucoup d'hommes et de matériels ont été laissés sur le terrain, les renforts sont arrivés "trop peu et trop tard"... comme toujours depuis 7 mois...

Même Vladimir Solovyov l'animateur du média 
d'Etat "Russia 1er" condamne la défaite subie à 
Krasni Liman  "Quelle est cette stratégie ? vous 
dites que nous n'avons pas assez d'hommes ? 
Nous avons 1 million d'hommes, il faut arrêter"

Où se déclenchera le tsunami russe ?

Il est bien sûr difficile de spéculer sur le secteur et la date de l'inévitable réaction militaire russe qui non seulement a été politiquement annoncée mais dont la préparation concrète connaît une accélération massive et rapide depuis la mi septembre. 

Sur le front de Kharkov ? 

Possible car il est impératif pour Moscou de récupérer les territoires perdus pour la sécurité des populations, poursuivre la destruction du corps de bataille ukrainien du Nord Donbass qui reste le plus important des forces ukrainiennes, de poursuivre la libération du Donbass et aussi de laver l'humiliation subie. 

Sur le front de Donetsk ? 

Ce serait significatif mais peu rapide car du secteur de Gorlovka à celui de Dokuchaievsk, une offensive frontale sur les positions ukrainiennes qui sont parmi les plus fortifiées du front serait longue et coûteuse. On peut cependant s'attendre à des campagnes de bombardements intenses sur les positions ukrainiennes.

Sur le front de Zaporodje ?

Ce front, qui est resté le plus stable depuis 5 mois est une inconnue car il peut être le théâtre d'opérations offensives, aussi bien de la part des forces ukro-atlantistes par exemple en direction de Volnovakha, Melitopol ou Energodar (où se situe la centrale nucléaire de Zaporodje) que des forces alliées, en direction de Zaporodje.

Sur le front de Kherson ?

Sur ce front la probabilité de voir être lancée une contre-offensive russe est grande et pour plusieurs raisons : épuisement des forces ukrainiennes dans des attaques suicidaires menées depuis fin juillet sur la tête de pont russe au Nord du Dniepr, objectifs stratégiques majeurs, notamment Nikolaïv et Odessa et étirement des lignes logistiques ukrainiennes dont les forces se sont concentrées au Nord, 

Les moyens des forces russes dont l'engagement maximal est désormais rendu possible grâce au changement de statut des régions de Kherson à Lougansk donne aussi le possibilité à l'Etat-Major russe d'engager concomitamment plusieurs offensives pour fixer sur leurs secteurs et détruire localement les forces ukrainiennes.

Ce qui est aujourd'hui certain, c'est que la chute de Krasni Liman a touché le nerf patriotique russe. "Ré zo ré !" comme on dit en Bretagne, trop c'est trop et ce nouveau revers met fin définitivement à cette stratégie du "trop peu, trop tard" que je dénonce avec d'autres personnes libres de tout fantasme servile, depuis... fin mars 2022. 

"Mieux vaut tard que jamais" dit-on mais cela ne nous fera pas oublier tout ce temps et ces vies perdues depuis 8 ans et 7 mois ! 

La Russie toujours poussée par le bellicisme anglo-étasunien vers le chemin du chaos est aujourd'hui devant les ruines de sa patience et n'a plus d'autre choix que de lancer contre son ennemi mortel une charge radicale et sans pitié.

Erwan Castel

Winter is coming

 


La Commission européenne annonce les mesures sanitaires qu’elle recommande aux États membres pour la prochaine vague Covid-19

Source : https://www.nexus.fr/actualite/vaccin/commission-prochaine-vague/

27 septembre 2022

Sur le site de la Commission européenne a été publiée la liste des « mesures concrètes » que les pays de l’UE sont supposés adopter si une énième vague de Covid survient pendant l’automne-hiver 2022.

Vaccin, vaccin, vaccin, la Commission européenne ne change pas de stratégie sanitaire et ne semble avoir presque que cette solution à proposer.

◆ Pas de contrainte actuelle

Pour le moment, la Commission européenne se contente de proposer des mesures concrètes dans son communiqué de presse en français du 2 septembre 2022. Elle demande seulement « instamment aux États membres de mettre en place les stratégies et les structures nécessaires, y compris pour la vaccination et la surveillance contre la COVID-19, afin de réagir rapidement et durablement aux futures épidémies. L’objectif principal des actions proposées par la Commission est d’accroître le recours aux vaccins, y compris les vaccins adaptés et nouveaux, et de veiller à ce que tous les citoyens soient bien protégés.  »

◆ Vaccin, vaccin, vaccin

Les mots « vaccin(s) » ou « vaccination », ou « vaccinales » y sont utilisés plus d’une vingtaine de fois. La commissaire à la santé et à la sécurité alimentaire, Stella Kyriakides, a notamment déclaré : «  La pandémie reste très présente pour nous. […] Pour ce faire, il est essentiel que tous les États membres disposent de stratégies de vaccination solides afin de se préparer à l’automne et à l’hiver, y compris pour le déploiement des vaccins de rappel adaptés nouvellement autorisés. » Et ce malgré « les lacunes en matière de vaccination » qui « doivent être comblées en priorité ».

Résumons les principales mesures envisagées :

– Améliorer la couverture vaccinale du schéma de primovaccination et de la première dose de rappel parmi les personnes éligibles.

– Donner la priorité à l’administration d’une dose de rappel supplémentaire pour des groupes spécifiques de la population.

– Combiner les campagnes de vaccination anti-Covid et antigrippe.

– Faire la promotion des avantages de la vaccination en assurant une communication claire avec les citoyens.

– Développer des stratégies nationales de vaccination précisant quels vaccins, y compris les vaccins nouveaux et adaptés, devraient être administrés à quels groupes de population.

– Garantir une capacité logistique suffisante pour administrer les vaccins dès que des vaccins nouveaux et adaptés sont livrés.

◆ Un pass sanitaire qui échappe au premier regard

Le pass sanitaire n’est pas évoqué dans le communiqué de presse en français. Au sujet de la liberté de circulation, on y lit que «  la poursuite des efforts visant à faciliter la libre circulation dans l’UE pendant la pandémie de COVID-19 reste essentielle, tant pour les personnes que pour les marchandises  ».

Pour ce qui concerne les déplacements en provenance de pays tiers, « la Commission a l’intention de proposer prochainement une révision de la recommandation du Conseil en la matière, afin de tenir compte de l’évolution de la situation épidémiologique, de l’augmentation de la vaccination dans le monde entier et de l’évolution des conditions d’entrée dans les États membres ».

Mais quand on prend connaissance du document de 15 pages plus complet dédié aux mesures sanitaires envisagées en cas de nouvelle vague, lequel est disponible seulement en anglais, on y lit page 11 que si les circonstances l’exigent « les États membres peuvent utiliser le certificat numérique COVID de l’UE au cas où la situation de cet automne-hiver obligerait les pays à réintroduire temporairement les restrictions de voyage. Le règlement de l’UE sur les certificats numériques COVID, qui a été prolongé jusqu’en juin 2023, fournit le cadre nécessaire pour gérer l’impact des restrictions sur la libre circulation et pour faciliter les déplacements. […] Le certificat numérique COVID de l’UE a été un succès majeur en fournissant au public un outil accepté et fiable dans toute l’UE (et dans plusieurs pays tiers) et en évitant la fragmentation de multiples systèmes nationaux. […] Si l’utilisation du certificat numérique européen COVID devait être réintroduite, il est important de veiller à ce que chacun puisse obtenir un certificat numérique européen COVID valide. Cela signifie que les États membres doivent continuer à veiller à ce que des capacités de test et de vaccination suffisantes soient disponibles et facilement accessibles. »

◆ Traitements préventifs ou curatifs et vitamines à la trappe

Hormis les soins primaires très brièvement évoqués pour les cas de Covid long, les traitements ne sont pas évoqués.

La stratégie de l’UE en matière de thérapies  « vise à constituer un large portefeuille de thérapies sûres et efficaces. En particulier, les antiviraux et les anticorps monoclonaux antiviraux  » qui jouent, selon elle, un rôle important dans le traitement des patients atteints de la Covid-19. La Commission précise que «  huit produits thérapeutiques COVID-19 de différentes catégories ont été autorisés, dont six antiviraux, traitant différents stades et degrés de gravité de la maladie  ». Pas un mot bien sûr sur les molécules anciennes, la vitamine D ou la prévention par le renforcement du système immunitaire.

◆ Autres mesures

Les interventions non pharmaceutiques, comme les masques faciaux ou la limitation de la taille des rassemblements, afin de limiter la propagation du virus, restent en revanche « un élément essentiel de la boîte à outils des États membres ».

Page 7 du document en anglais, on retrouve le recours au télétravail, mais aussi… la vaccination des enfants en milieu scolaire ! Debunker les informations erronées et la désinformation dans les médias grand public et sur les médias sociaux est également préconisé.

L’automne et l’hiver 2022 risquent donc de rester dans le même registre lexical, politique et scientifique que celui des années précédentes… 

Fermeture des centrales nucléaires en France : hypothèse

[Que l'on soit pour ou contre le nucléaire, la fermeture progressive des centrales nucléaires, des services médicaux, de l'euro, de la diplomatie, etc. est assurément un indicateur de l'effondrement en cours]