samedi 13 janvier 2024

Juan Branco nous parle de Gabriel Attal

Source :  https://twitter.com/anatolium/status/1744709390471418143

Il y a cinq ans, dans le cadre d’une longue enquête, je dessinais le portrait d’un politicien aux dents de lait auquel personne encore ne s’intéressait. Un certain Gabriel Attal. Nous étions en 2018, et ce livre, intitulé Crépuscule, démontrait comment l’ascension d’Emmanuel Macron, loin du phénomène démocratique spontané, avait pris assise sur une fabrication oligarchique qui bientôt Attal propulserait. J’y décrivais, en miroir, leurs deux parcours. Nous étions en 2018, et cet ouvrage, qui offrait une plongée inédite dans la façon dont le pouvoir se construisait en France, ferait immédiatement scandale, se voyant violemment attaqué par une presse aux ordres que je connaissais intimement, et dont les propriétaires, paniqués des secrets que je révélais, après m’avoir adoré, se répandraient dans le tout Paris en prétendant que tout cela n’était que mensonge, ressentiment et tromperie. Cinq ans plus tard, tout est là. Gabriel Attal, qui n’était personne, un primodéputé de 28 ans pistonné par son amant, vient d’être nommé premier ministre. Et la confirmation de ce qui était annoncé devra interroger ceux qui, pendant toute cette période, auront benoîtement cru ce qu’on leur disait au sujet de ce texte, ou se seront tus par peur d’être ostracisés. La publication de l’ouvrage, en libre accès, fut un véritable phénomène de société. Sans aucun relais médiatique, un million de personnes le téléchargèrent. 500.000 en écoutèrent la version audio, puis, une fois édité en librairies, 170.000 l’achetèrent. Cette base immense, qui se voyait raconter comment la démocratie en France n’était qu’une illusion, suscita rapidement une inquiétude et une réaction effrénée de la part du pouvoir, mais surtout de ses relais, paniqué à l’idée que la vérité fut faite, non seulement sur ses êtes, mais sur la façon dont ils étaient propulsés. Rappelons-nous qu’Aurore Bergé alla jusqu’à au Procureur de la République, m’accusant d’avoir « armé les esprits ». On ne rit pas. La suite, on la connaît. Lorsque le livre paru - nous étions à l’automne 2018 - les gilets jaunes ne s'étaient pas encore élancés, et Paris roucoulait d’amour pour ce pouvoir que le reste de la France abhorrait. L’omerta était telle que l’ouvrage ne trouverait de longs mois aucun éditeur, circulant de main en main, sous la poche. Des signaux faibles pourtant émergeaient. Gérard Collomb, débordé par l’affaire Benalla, refusait de faire ce qu’on lui demandait, et discrètement, démissionnait d’un pouvoir qu’il avait fait naître. Pendant près de quinze jours, personne ne lui succéderait, révélant une crise de régime qui se verrait habilement masquée par les perquisitions de la France Insoumise et la réaction déplacée de Jean-Luc Mélenchon. Comme un enfant, pris la main dans le pot, ne croyant pas ce qu’il voyait, il se laisserait avoir par une opération d’intimidation spectaculaire dont le seul objet était de détourné l’attention de ce qui, au gouvernement, s’installait. Trop franc, trop innocent, il fut ce jour là, de la macronie, le parfait instrument. La crise politique était évitée, mais le peuple grondait. Car la France s’effondrait. Les premières pénuries de médicament accompagnaient un effondrement de l’école, de la santé et de la sécurité. Ce pouvoir sans légitimité ni provenance, n’avait d’autre choix que de piller, et multipliait les dispositifs fiscaux pour, d’un côté, récompenser ceux qui l’avaient fait, et de l’autre, le faire payer aux restes des français. Personne ne se reconnaissait en ces êtres qui étaient censés les représenter, menteurs patentés qui, prétendant financer la transition écologique, créaient une taxe carburant pour financer le CICE, une exemption d’impôts pour les plus argentés. Gabriel, qui n'était alors qu’un primodéputé pistonné par son amoureux, donc, Stéphane Séjourné, conseiller politique du Président, avait obtenu contre menues coucheries sa circonscription, et tentait de se frayer un chemin dans ce magma là. Il avait rencontré son compagnon après avoir été propulsé à 22 ans au cabinet de la ministre de la santé Marisol Touraine par les grâces de sa fille, aux côtés de son futur conjoint Olivier Véran et Benjamin Griveaux. 6000 euros par mois, chauffeur et secrétariat pour un jeune homme qui n’était pas encore diplômé - des privilèges qui lui seront désormais garantis à vie – voilà qui a de quoi séduire et exciter. Sans parcours professionnel ni titres à proposer, on l’avait entendu défendre laborieusement deux réformes, Parcoursup et le SNU à l’Assemblée nationale, alternant entre l’insignifiant et le catastrophique. Il bégayait légèrement, et comme à chaque fois qu’il craignait que son imposture fût révélée, ou que ses mensonges furent décelés, laissait un sourire en coin le dominer. Gabriel faisait des pieds et des mains, déjà, pour entrer au gouvernement, et ces articles, en macronie, constituaient de puissants arguments. La rumeur bruissait auprès de ses camarades députés. De puissantes forces l’accompagnaient. A peine élu, ses premiers pas étaient immortalisés dans Paris Match. Rien n’était dit sur celui qu’il était. Une photographie mi-allongé, coupe de vin à la main, le mettait en avant avantageusement, parlant de Fort Boyard et d’Orelsan, au soleil, en une pose lascive, chemise ouverte à la BHL, sur les quais de Paris devant la Seine et le Grand Palais. Paris Match, à 28 ans ? Ce sont des centaines de milliers de lecteurs chaque semaine. Chaque semaine, Gabriel, cet été, y serait montré. Comment faisait-il ? Paris bruissait et commençait à s’interroger. Gabriel, lui, fonçait. C’est qu’après avoir fait le siège de son amoureux versaillais, Séjourné lui avait arrangé une rencontre auprès de Brigitte qui au gouvernement, auprès de Blanquer l’avait promu, et de Mimi Marchand et quelques autres proxénètes et trafiquants, l’introduisait. C’était eux qui, à la manœuvre, avait fabriqué ces articles que Paris Match et Bruno Jeudy s’étaient contentés de publier. Les mois passèrent, et Gabriel Attal, comme en tous ses postes, n’y fit que concrétiser son ambition effrénée. Le SNU, dont il avait la charge, s’effondrait, mais le petit cabinet qu’il avait pu constituer lui organisait déjeuners et dîners avec le tout Paris. En frénésie. Gabriel avait compris que pour les êtres sans qualité, la solution était de courir, et de courir vite, sautant de maroquin en maroquin comme il irait de conjoint en conjoint, imitant Emmanuel Macron, c’est-à-dire recherchant ses promotions avant que le moindre résultat puisse lui être attribué. Avant que le moindre échec ne pût lui être imputé. Les postes passèrent, et les oligarques se rapprochèrent. Bernard Arnault donnait ses instructions au Parisien, tandis que Brigitte Macron appelait Marc-Olivier Fogiel pour lui dire de le couver. Les portraits flatteurs fleurissaient. Gabriel sautait à temps sur le porte-parolat du gouvernement que son nouveau conjoint quittait, tandis que Séjourné, à Bruxelles, se voyait exilé. Sentant les limites s’approcher, le voilà qui à nouveau s’enfuyait au ministère du budget. Comme partout, il en partirait sans bilan, avant même d’avoir présenté un budget. Ministre de l’éducation, il se verrait propulsé à Matignon avant qu’une année scolaire n’ait été achevé et que la moindre mesure qu’il ait annoncé n’ait été appliquée. Qu’importait que les réformes sur le harcèlement, le brevet, le bac, n’eussent été appliquées. Qu’aucune loi n’ait été votée. Agitation, mouvement et une importante équipe de communication - les seuls conseillers qui l’ont partout suivi traitent de ces questions: l’obsession, recouvrir l’imposture et se protéger de ses effets. Imiter le daron. De ce qui a suivi, des tournées américaines au Bildeberg hollandais, entre deux plans comm’ avec des influenceurs et des émissions confessions sur les plus grandes chaines de télévision, il n’est pas besoin de le rappeler. La connexion Marchand-Fogiel-Macron a permis, ces derniers mois, un bombardement sur BFM TV dont personne n’a parlé, et qui n’avait qu’une vocation: préparer l’opinion à l’ascension du fils prodige de l’Elysée, sur le modèle de Macron. Les dîners avec Crespo-Mara et Ardisson, sur 7 à 8, auront préparé le chemin à ce qui aujourd’hui est. Qu’importe que tout soit mensonger. Qu’importe que tout soit inventé. Aujourd’hui, Premier ministre, il l’est. La France, nous l’avons dit, n’est pas une démocratie. Elle est une oligarchie où le contrôle de l’image vaut politique et façon de l’opinion. Seuls ceux qui n’ont pas lu Crépuscule s’étonneront, a fortiori, se féliciteront, de ce parcours prodigieux que toute la presse va vous louer. Pour Gabriel Attal, c’est un soulagement. Le voilà à la tête de l’Etat, comme il en rêvait et l’annonçait depuis l’âge de 14 ans. Lui qui posait dans son yearbook de l’école alsacienne avec sa tête accolée à la photographie de Georges Pompidou, qui n’a jamais eu d’expérience professionnelle si ce n’est un stage pistonné à la Villa Médicis, a été incapable de compléter sa scolarité à SciencesPo, rit en privé des SDF et de l'école publique, qui n’a en lui la moindre once d’humanité, aura toujours su comment resquiller pour avancer. Alors même que son diplôme de Master a dû être arraché par la grâce d’une faveur de François-Antoine Mariani, bientôt conseiller d'Edouard Philippe, qui voulut lui éviter un humiliant redoublement, il est consacré. Cet homme, comme tant d’autres avant lui, est désormais celui qui aura à décider de notre politique nucléaire et étrangère, antiterroriste, éducative et industrielle. Cela doit nous amener à nous interroger, et nous interdire de nous étonner que l’on manque demain d’amoxicilline, de lits d’hôpitaux et d’enseignants, suite à des décisions prises par de tels gouvernements. Je ne rentrerai pas en des considérations personnelles, sur le caractère profondément pervers et fourbe d’un être qui aura, tout au long de sa vie, fait montre d’une grande capacité à la cruauté et à la violence, elles-mêmes fruits de blessures mal pensées. Il y a plus grave et plus dangereux, car ces êtres le sont, et prêts à tout pour asservir et dominer. Je vous raconterai la façon dont, se présentant en victime, ils auront, à de nombreuses reprises, tenté de dévaster ceux qui les menaçaient. Leur instrumentalisation de l’appareil judiciaire, de la police, pour semer la terreur en un pays que l’on rêve démocratique. Il y a plus important que ces méfaits qui toucheront à ceux qui s’y sont opposés. Car la violence est l’instrument de ceux qui sont sans pensée et sans idée, et pour lesquels la politique n’est qu’un rapport de force dont le peuple est le nutriment. A peine arrivé au pouvoir, il faudra à Gabriel rémunérer et récompenser tous ceux qui, comme son maître, l’auront jusqu’ici appuyé. Et ce n’est que le début, puisque d’ores et déjà, 2027 est annoncé. La course sera effrénée. Tandis que des notes, sondages et fiches Bristol préparées par des conseillers, vont se multiplier pour nourrir ses interventions au cours d’un dîner, d’une invitation télévisée, d’un débat parlementaire pour parler de sujets dont il n’ont aucune idée, le fond va se voir rapidement évacué. Car si vous pensez que ces êtres vous gouvernent dans l’ambition de faire quelque chose d’un pays qu’ils n’ont jamais pensé, vous vous trompez. Les avez-vous un jour entendus parler de ce qu’ils pensent, de ce que nous sommes et deviendrons ? Ce n’est pas un hasard. Être un politique aujourd’hui, c’est se vouer à décider chaque année, de la distribution des ressources de l’Etat, ces milliards que nous produisons chaque année, et qui sont chaque année collectées par nos bureaucrates avinés. C’est être la personne qui pourra trancher en faveur de telle ou telle puissance, nommer les hauts fonctionnaires, recevant les informations qui, collectées par les services de renseignement, remonteront incessamment pour détruire ou protéger, distribuer privilèges et faveurs, opprimer ou dévaster. Voilà le pouvoir, pour les êtres avinés. Alors qu’importe Gabriel, ses failles et ses blessures. Son intimité, et ses béances, explorées et exposées. Son absence d'intellectualité, de rapport au monde et d’expérience d’un quelconque réel, cette ambition sans bornes et sans scrupules qui le consume et le dévore depuis qu’il est enfant, l’empêchant à tout rapport à l’autre et à toute pensée. Tout cela est qualité en un monde où les vices sont toujours récompensés. Ce qui compte, c’est que ce qui vient sera d'une violence difficile à imaginer. Et nous en porterons tous une collective responsabilité. Je prédis, en un environnement médiatique parfaitement contrôlé qui va lui attribuer mille succès, un jeu de massacres. Une rupture anthropologique. Car nous atteignons avec ces êtres, de nouveaux sommets. Que même Gérald Darmanin et Bruno Lemaire se soient inquiétés de sa nomination dit beaucoup de ce qui s’apprête à nous être présenté. Il nous faudra l’assumer. Prévenus, passifs, silencieux et pour beaucoup égoïstes et sans solidarité nous l’aurons cherché. Notre société, qui ne sait plus s'exiger, prospère sur le pillage de pans entiers de l'humanité. Repue et confuse, médiocre, elle ne se plus donne aucune arme, ni pour protéger ceux qui cherchent à la féconder, ni pour abattre ceux qui n'ont pour objectif que de la piller. Voilà un jeune premier, millionnaire avant ses trente ans de ce que lui offrait la société, que nous nous sommes montrés prêts à consacrer. Sans résister. Cela doit, sur nous et non sur lui, nous interroger. La France est-elle une idée morte, au point que l’on accepte de la placer entre les mains d’êtres mortuaires et que la vie a depuis longtemps quitté ? N’est-elle plus qu’un système où la prédation, la dévastation, normalisées, justifient qu’à sa tête, des êtres sans beauté ni humanité soient propulsés ? Je prédis à Gaby, qui n'a, en trois ans au gouvernement et sept ans de carrière politique, jamais rien fait ni démontré, mais surtout rien apporté à la communauté, de grands succès. Et je vous prédis que vous aurez, encore à encore, à les payer pour en maquiller les insuffisances, de façon sonnante et trébuchante, comme nous l’aurons toujours fait. Un dernier point. Que cela ne nous fasse en rien envie. Gaby, comme tant de ceux qui nous dirigent, n'est qu'un symptôme, et non, en soi, la difficulté. Ce a quoi il a dû sacrifier pour devenir est difficile à concevoir. Je le connais, intimement. Je sais ce qu’il a a combler. Je sais qu’il se vengera de ce que j’ai écrit, de ce qui a été dit de lui, et de la violence qu’il considère avoir subi, parce que des personnes auront osé dire de lui sa vérité. Pronostiquez-moi des heures sombres, alors que tout un appareil d’État est à ses pieds. Mais prenez le d’abord en pitié. D'être ce qu'il est. Et prenons-nous en pitié, d’avoir accepté que nous dominent des hommes dont la médiocrité ne cesse de prospérer, et qui n’ont que la violence, à défaut d’âmes et d’idées, comme qualité à nous proposer.

 

ARTICLE 47 – Le vaccin a-t-il éradiqué la variole ?

Le vaccin a-t-il éradiqué la variole ?

Existe-t-il des preuves solides démontrant que le vaccin contre la variole éradique les vagues de variole ? Une analyse approfondie de la littérature a abouti à des résultats surprenants.

Par Yuhong DongV

https://www.theepochtimes.com/health/did-the-vaccine-eradicate-smallpox-5542594?utm_source=Health&src_src=Health&utm_campaign=health-2024-01-08&src_cmp=health-2024-01-08&utm_medium=email&est=NeLwvW9RXucHTY4XVHqWqF9mNQfv6ef8Kzv1rpLVfGcETASH%2B83G2GO9Xx4aCWxsfQ%3D%3D

Dans cette série, nous explorerons l’histoire multiforme des vaccins, examinerons les données historiques et chercherons une compréhension nuancée de l’efficacité et de la sécurité des vaccins.

La confiance largement répandue dans les vaccins remonte souvent à l’hypothèse selon laquelle le premier vaccin de l’histoire de l’humanité a effectivement éradiqué l’une des pandémies les plus meurtrières. Cependant, cette croyance est-elle vraie ?

Malgré la nature floue du vaccin original contre la variole inventé par le Dr Jenner et ses échecs et défis médicaux croissants, il reste une croyance sociétale sous-jacente selon laquelle les vaccins contre la variole préviennent efficacement la variole. En 1801, on estime que 100 000 personnes avaient été vaccinées contre la variole en Angleterre.

Dans les années 1970, un effort mondial d’éradication de la variole dirigé par un responsable de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et médecin américain, le Dr Donald Ainslie Henderson (1928 à 2016), a initialement utilisé une stratégie de campagnes de vaccination de masse pour atteindre une couverture vaccinale de 80 pour cent en chaque pays.

La campagne comprenait des programmes de vaccination de masse, une surveillance des épidémies et une réponse rapide à tout cas signalé. En 1977, le dernier cas naturel de variole a été enregistré en Somalie, ce qui a conduit à la déclaration d’éradication de la variole par l’OMS en 1980.

Pourtant, cela soulève la question suivante : existe-t-il des preuves directes que le taux d’infection ou de mortalité a diminué grâce à la vaccination ?

À la recherche de preuves que la vaccination contre la variole joue un rôle direct dans l’éradication des vagues de variole, nous avons trouvé de nombreux exemples montrant que les vagues de variole observées au cours de l’histoire étaient encore plus graves après un programme de vaccination massif.

États-Unis : aucun déclin après la vaccination

La Dre Suzanne Humphries, interniste et néphrologue certifiée, exerce la médecine en milieu hospitalier conventionnel depuis plus de 20 ans. Les graphiques ci-dessous représentent quelques faits clés de son livre sur la variole, « Dissolving Illusions ».

Elle a passé d’innombrables heures à la bibliothèque médicale de Yale et dans d’autres bibliothèques à parcourir des revues, des livres et des journaux médicaux pour localiser des données sur la mortalité et créer des graphiques informatisés.

Les registres de Boston, à partir de 1811, révèlent des épidémies récurrentes de variole commençant vers 1837. Malgré l’introduction d’obligations de vaccination en 1855, des épidémies ont continué à se produire de 1859 à 1860, de 1864 à 1865 et 1867, avec une épidémie particulièrement grave de 1872 à 1873. La réapparition continue de ces épidémies dans le Massachusetts indique que des réglementations strictes en matière de vaccination n’ont eu aucun impact positif sur la lutte contre la variole.

Vaccination contre la variole et taux de mortalité due à la variole à Boston de 1811 à 1926. (Dissolving Illusions, Suzanne Humphries)

Selon l’article de recherche « SmallPox and Revaccination », publié dans le Boston Medical and Surgical Journal de 1881, « la dernière épidémie, celle de 1872-1873, s’étant révélée mortelle pour 1 040 personnes, fut la plus grave qu’ait connue Boston depuis l’introduction de la vaccination.

À Chicago, malgré une couverture vaccinale de 95 pour cent en 1868 et la vaccination obligatoire après le grand incendie de Chicago de 1871, une grave épidémie de variole s’est produite en 1872. Plus de 2 000 personnes ont contracté la variole et plus d’ un quart d’entre elles en sont mortes , le taux de mortalité étant le plus élevé parmi les enfants de moins de 5 ans.

Europe : pas de déclin après la vaccination

Dans tout le monde occidental, les épidémies ont été plus graves dans les populations hautement vaccinées.

Le Dr GW Harman a publié un article dans la revue médicale Medical Brief de 1900 intitulé « L’argument d’un médecin contre l’efficacité de l’inoculation du virus », mettant en lumière les cas répandus de variole parmi les individus vaccinés en Angleterre, en France et en Allemagne.

Angleterre

En Angleterre , la vaccination contre la variole est devenue obligatoire en 1853.

Pourtant, depuis lors, il y a eu trois épidémies de variole . La première s’est produite de 1857 à 1859, avec 14 244 cas de décès ; la seconde s’est produite de 1863 à 1865, avec 20 059 décès ; la troisième vague, de 1870 à 1872, fait 40 840 morts. La population a augmenté de 7 pour cent entre la première et la deuxième épidémie, mais l’ augmentation des cas de variole était de près de 50 pour cent. La population a augmenté de 10 pour cent entre la deuxième et la troisième épidémie, mais  les cas de variole ont augmenté de 120 pour cent. 

Le Dr Harman a cité des données publiées le 15 juillet 1871 par The London Lancet, rapportant que sur les 9 392 patients atteints de variole dans les hôpitaux de Londres, 6 854 avaient été vaccinés (73 pour cent) et 17,5 pour cent des patients vaccinés sont décédés.

Lors d’une épidémie survenue en 1881 à Bromley, en Angleterre, les 43 victimes étaient vaccinées et 16 cas étaient graves.

Le taux de mortalité dû à la variole a diminué après 1872, mais rien ne prouve que la vaccination y soit pour quelque chose. Au début des années 1900, les décès dus à la variole ont pratiquement disparu d’Angleterre.

Taux de mortalité par variole en Angleterre et au Pays de Galles de 1838 à 1922. (Dissolving Illusions, Suzanne Humphries)

France

Pendant la guerre franco-prussienne de juillet 1870 à janvier 1871, l’armée française a enregistré 23 469 cas de variole et chaque recrue de l’armée devait être vaccinée.

L’examen critique du Dr Charles Creighton en 1888 dans l’Encyclopedia Britannica a mis en évidence un taux de mortalité dû à la variole en Prusse de 60 000 décès entre 1870 et 1873, malgré une vaccination généralisée. « Bien que la Prusse ait été le pays le mieux revacciné d’Europe, sa mortalité due à la variole lors de l’épidémie de 1871 était plus élevée (59 839) que dans tout autre État du Nord », écrit-il.

Allemagne

En Bavière, en Allemagne, en 1871, près de 96 pour cent de tous les cas de variole sont survenus chez des individus vaccinés (29 429 sur 30 742).

Entre 1870 et 1885, les registres officiels indiquaient qu’un million de personnes vaccinées étaient mortes de la variole.

Italie

En 1888, malgré une population largement vaccinée et revaccinée en Italie, la variole fait des ravages dans de nombreuses villes. Beaucoup de ces villes adhèrent à un régime de vaccination semestriel depuis plusieurs années.

Les New-Yorkais faisaient la queue pour se faire vacciner contre la variole en avril 1947. (FPG/Hulton Archive/Getty Images)

En 1899, le Dr Ruata a documenté l’ échec de la vaccination en Italie . De nombreuses épidémies de variole ont entraîné 18 110 décès, dont les cas notables suivants :

  • Badolato a enregistré 1 200 cas de variole (population 3 800).
  • Guardavalle comptait 2 300 cas (population 3 500).
  • Sainte Caterina del Jonio comptait 1 200 cas (population 2 700).
  • Sortino a documenté 570 décès (population 9 000).
  • San Cono a eu 135 décès (population 1 600).
  • Vittoria a signalé un nombre stupéfiant de 2 100 décès (population 2 600).

Le Dr Ruata a écrit : « Pouvez-vous citer quelque chose de pire avant l’invention de la vaccination ? Et la population de ces villages est parfaitement vaccinée, comme je l’ai déjà prouvé, non seulement, mais j’ai obtenu des autorités locales une déclaration selon laquelle la vaccination a été effectuée deux fois par an de la manière la plus satisfaisante depuis de nombreuses années.

Japon : pas de déclin après la vaccination

Le Dr Simon Katzoff a rapporté que les lois sur la vaccination obligatoire ont commencé au Japon en 1872 et que des mandats de revaccination plus stricts ont été adoptés en 1885. Les lois exigeaient que les nourrissons soient vaccinés et revaccinés jusqu’à trois fois au cours de leur première année si la première tentative échouait, puis chaque année. puis pendant sept ans.

Cependant, ces mesures n’ont pas empêché les épidémies. La variole est restée endémique.

Entre 1885 et 1892, avec plus de 25 millions de vaccinations et de revaccinations, il y a eu encore 156 175 cas de variole et 39 979 décès. De 1892 à 1897, le Japon a enregistré 142 032 cas de variole et 39 536 décès.

Même après une loi de 1896 rendant obligatoire la vaccination tous les cinq ans pour tous, le pays a enregistré 41 946 cas et 12 276 décès rien qu’en 1897, soit un taux de mortalité de 32 %, soit presque le double du taux d’avant l’ère de la vaccination.

Épidémie de variole avec des navires-hôpitaux transportant des patients à Long Reach, 1884. (Stock-Grafiken/GettyImage)

Les vagues de variole fluctuent, indépendamment des vaccinations

D’après les vagues de variole mentionnées ci-dessus, le virus semble fluctuer de manière indépendante, quelle que soit la vaccination.

Par exemple, dans les années 1700, Londres a connu une baisse substantielle des décès dus à la variole, avant même l’utilisation généralisée de la vaccination. Au XVIIIe siècle, plusieurs épidémies se sont produites, malgré les mandats de vaccination.

Les histoires inédites sur les vaccins contre la variole

 

Le vaccin contre le VPH : une arme à double tranchant ?

 

De 1872 à 1909, malgré le déclin du taux de vaccination contre la variole en Angleterre et au Pays de Galles, de près de 90 pour cent à seulement 40 pour cent, la mortalité due à la variole est restée faible (proche de zéro) après 1906.

Il est important de noter que ces changements se sont produits indépendamment des efforts de vaccination, ce qui suggère que des facteurs autres que le vaccin ont joué un rôle important dans la baisse des taux de variole.

Certains chercheurs proposent que soit une diminution de la virulence du virus de la variole, soit la progression naturelle de la maladie au sein de populations sensibles, pourraient expliquer la baisse des cas indépendamment des efforts de vaccination.

Les lois sur la vaccination obligatoire se sont révélées inefficaces pour contrôler les épidémies de variole. C’est similaire à ce que nous avons vu avec le COVID-19 au cours des quatre dernières années ; de nouveaux mutants allaient et venaient, quels que soient les mandats de vaccination.

La tentative d’Israël de contrôler la pandémie de COVID-19 grâce à une vaccination massive et obligatoire à partir de décembre 2020 a été un échec. En août 2021, Israël a connu une augmentation spectaculaire avec des taux d’infection quotidiens parmi les plus élevés au monde, malgré sa politique de vaccination agressive.

Le programme de vaccination obligatoire d’Israël n’a pas stoppé la pandémie de COVID-19. (Illustration d’Epoch Times)

Une étude de 2021 publiée dans le European Journal of Epidemiology a systématiquement analysé la relation entre les cas de COVID-19 nouvellement signalés et le pourcentage de la population entièrement vaccinée dans 68 pays et 2 947 comtés des États-Unis.

Aucun lien clair n’a été trouvé au niveau national entre le pourcentage de la population entièrement vaccinée et le nombre de nouveaux cas de COVID-19 signalés. Il est intéressant de noter que la tendance laisse même entrevoir une légère augmentation des cas de COVID-19 par million d’habitants dans les pays où le taux de vaccination est plus élevé. Par exemple, Israël, bien que plus de 60 % de sa population soit entièrement vaccinée, a enregistré la semaine dernière le plus grand nombre de cas de COVID-19 par million d’habitants.

Dans les 2 947 comtés des États-Unis, il n’y avait aucun signe de diminution des cas de COVID-19 associée à des taux de vaccination plus élevés.

Malgré l’affirmation de l’efficacité à court terme des vaccins pour réduire le risque de maladie grave et de décès, les Centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC) ont observé une augmentation des taux d’hospitalisation et de mortalité parmi les personnes entièrement vaccinées. Par exemple, de janvier à mai 2021, les taux d’hospitalisation et de mortalité dans ce groupe sont passés respectivement de 0,01 pour cent à 9 pour cent et de zéro à 15,1 pour cent.

Revisiter les vaccins historiques 

Partie 1

Les histoires inédites sur les vaccins contre la variole

Partie 2

Le vaccin a-t-il éradiqué la variole ?

 

Plus de cette série

Mandats de vaccination contre la variole dans les années 1900

La forme majeure de variole, la plus grave, était répandue aux États-Unis au XIXe siècle, avec deux épidémies importantes entre 1900 et 1925 . Pendant ce temps, la variole mineure, plus bénigne, a persisté jusque dans les années 1930.

Plus tard, la vague la plus notable a été l’épidémie de variole à New York en 1947, qui a conduit à une campagne de vaccination massive au cours de laquelle environ 4,4 millions de personnes ont été vaccinées en moins d’un mois.

En 1949, les cas endémiques de variole avaient cessé aux États-Unis. Cependant, en 1966, la variole restait un problème urgent dans les pays moins développés, avec des cas endémiques dans 33 pays .

Après d’intenses débats, l’Assemblée mondiale de la Santé a approuvé un budget de 2,4 millions de dollars en 1966 pour lancer une campagne mondiale d’éradication au cours de la décennie suivante.

Les New-Yorkais reçoivent des vaccins gratuits contre la variole après que douze cas ont été signalés dans l’État, en avril 1947. (FPG/Hulton Archive/Getty Images)

Des preuves directes de l’efficacité du vaccin ?

Existe-t-il des essais cliniques comparant un groupe vacciné contre la variole à un groupe non vacciné de même taille ? Existe-t-il des preuves directes tirées de la littérature scientifique démontrant que les programmes de vaccination ont joué un rôle crucial dans l’éradication des vagues de variole ? Aucune preuve de ce type n’a été trouvée.

Un rapport de l’OMS de 2017, « Cadre opérationnel pour le déploiement du stock d’urgence de vaccins contre la variole de l’OMS en réponse à un événement de variole », indique que « le vaccin a été efficace pour prévenir l’infection par la variole chez 95 % des patients vaccinés pendant la campagne d’éradication ».

La source originale de cette affirmation semble provenir de cet article de 2003 : « Variole : faits saillants cliniques et considérations pour la vaccination ».

Tiré de quatre articles, l’article du Dr Mahoney déclare : « L’efficacité du vaccin est de 95 % chez les vaccinés chez lesquels une pustule localisée et ombilicatée de 1 à 2 cm (appelée pustule Jennerienne) est notée 6 à 8 jours après l’inoculation. »

Le premier article est un article du JAMA de 1999 rédigé par Henderson DA et al. « La variole comme arme biologique : gestion médicale et de la santé publique ». La seule phrase dans cet article faisant référence à 95 pour cent est : « Plus de 95 % ont développé une pustule Jennérienne. » Cependant, aucune source directe n’a été fournie pour cette déclaration.

La deuxième référence citée par le Dr Mahoney provient d’une mise à jour sur la vaccination contre la variole du comité consultatif sur les vaccins du CDC, « Vaccinia (variole) Vaccine Recommendations of the Immunization Practices Advisory Committee (ACIP) ». L’ACIP déclare : « Après l’administration percutanée d’une dose standard de vaccin contre la vaccine, > 95 % des primo-vaccinés (c’est-à-dire les personnes recevant leur première dose de vaccin) développeront des anticorps neutralisants ou inhibant l’hémagglutination à un titre supérieur ou égal à 1 : dix. »

La source de cette déclaration est citée dans une étude de 1977 publiée dans le Journal of Infectious Diseases, qui semble être à l’origine de l’affirmation « d’efficacité de 95 % » faite en 2017 par l’OMS.

Cette étude a été menée par neuf chercheurs du Département de pédiatrie de l’Université de Californie à San Diego et Los Angeles, et soutenue par le NIH.

Cette étude prestigieuse portant sur un groupe de 786 enfants a examiné l’efficacité et les effets secondaires de quatre vaccins contre la variole administrés à différentes concentrations. Les résultats ont montré que trois vaccins homologués (les souches du Conseil de santé de la ville de New York cultivées dans la lymphe du mollet ou la membrane chorioallantoïque, et le vaccin Lister) étaient tout aussi efficaces.

L’efficacité du vaccin a été évaluée par la réponse du vacciné, notamment en observant d’éventuelles réactions significatives vers le dixième jour, impliquant généralement une lésion centrale survenant après le septième jour.

La réaction cutanée plusieurs semaines après la vaccination contre la variole a été utilisée pour évaluer l’efficacité de la vaccination contre la variole. (CDC/Getty Images)

L’affirmation de l’OMS d’une efficacité de 95 pour cent semble être fondée sur le fait que 97 pour cent des enfants ont présenté à la fois une « réaction majeure » (prise) et une prise sérologique. Cependant, cela ne constitue pas une preuve directe du rôle du vaccin dans l’éradication de la variole ; cela indique simplement la présence d’une cicatrice sur la peau et d’une réponse anticorps dans le sang chez les individus vaccinés.

Une autre preuve supplémentaire est que les individus vaccinés conservent une mémoire immunitaire , permettant à leurs cellules lymphatiques de potentiellement répondre au virus de la variole s’ils sont rencontrés dans le corps.

Indépendamment des résultats cutanés, sérologiques ou de la mémoire immunitaire, il est important de noter que ces observations appartiennent à un soutien indirect plutôt qu’à une protection clinique directe. Il existe un écart indéniable entre les données de l’enquête et l’affirmation selon laquelle la variole a été éradiquée grâce au vaccin.

En conclusion, même si l’OMS affirme que la variole a été éradiquée grâce au vaccin, il est étonnamment décevant qu’il n’existe aucune donnée solide pour étayer cette affirmation historique. Au contraire, les exemples contradictoires sont nombreux. De plus, il y a un manque significatif de preuves pour étayer l’affirmation d’une efficacité de 95 pour cent du vaccin contre la variole, un récit propagé par les autorités depuis 200 ans !

Pourquoi les vaccins contre la variole n’ont pas fonctionné

Pourquoi les vaccins contre la variole ne sont-ils pas aussi efficaces qu’on aurait pu le penser ?

La réponse réside dans deux composantes fondamentales de notre système immunitaire : l’immunité naturelle ou innée versus l’immunité adaptative.

Le système immunitaire de notre corps peut être grossièrement divisé en cinq couches. Les trois premières couches sont considérées comme l’immunité innée ou naturelle, qui comprend notre peau, notre nez et nos yeux ; les cellules épithéliales des muqueuses des voies respiratoires ou gastro-entérologiques qui sécrètent de puissantes protéines antivirales comme l’interféron ; et les cellules immunitaires innées telles que les cellules tueuses naturelles et les macrophages capables d’éradiquer les virus envahisseurs. Les deux derniers niveaux d’immunité sont des groupes de travail spécialisés. Ils impliquent des lymphocytes T et des lymphocytes B qui peuvent générer une immunité cellulaire ou des anticorps spécifiques au virus.

Cinq barrières de l’immunité humaine. (Illustration d’Epoch Times)

Une infection naturelle induira une réaction immunitaire robuste de la part des cinq parties de notre système immunitaire, en commençant par notre immunité de première ligne. Cependant, lorsqu’un vaccin est injecté par voie intramusculaire, comme un vaccin contre la COVID-19 , il contourne souvent nos deux premières lignes de défense ou immunité de première ligne. Ces types d’entraînement partiel du système immunitaire entraînent souvent une réponse immunitaire affaiblie et biaisée.

La vaccination est un type de formation biaisée qui déforme notre immunité innée à long terme. Nous n’avons même pas mentionné les ingrédients potentiellement nocifs que contiennent souvent les vaccins. De nombreuses personnes pensent que le contact direct avec la peau ou les vêtements constitue la principale voie de transmission de la variole. Cependant, de nombreuses preuves suggèrent que les aérosols à particules fines constituent le mode de transmission le plus fréquent et le plus efficace. En conséquence, l’immunité innée des muqueuses joue un rôle important dans la défense globale contre le virus de la variole.

La vaccination contourne notre immunité muqueuse essentielle, ce qui entraîne une immunité incomplète. En outre, la méthode d’administration du vaccin contre la variole a également un impact sur la force de l’immunité induite par le vaccin. Par exemple, le pourcentage d’enfants développant des anticorps neutralisants après avoir reçu le vaccin contre la variole par voie percutanée (dans la couche cutanée) et sous-cutanée (sous la peau) était respectivement de 83 pour cent et 23 pour cent . Plus il active l’immunité innée, plus elle induit une réponse forte.