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mercredi 27 mars 2024

« Aggravation des risques d’extension du conflit en Ukraine ». L’édito de Charles SANNAT

Mes chères impertinentes, chers impertinents,

Sébastien Lecornu, le ministre de la Défense est en train de devenir le ministre de la guerre. Il vient, hier, d’évoquer son recours dans les semaines qui viennent aux réquisitions.

Je vous explique dans l’article que je consacre aux propos de Lecornu dans cette édition pourquoi le temps presse pour déployer nos troupes au sol et quelle est la stratégie poursuivie. Bien évidemment, nous n’allons pas aller occuper Moscou. C’est plus « simple » que cela. Nous allons envoyer des soldats pour que les Russes réfléchissent à deux fois avant de les attaquer car cela reviendrait à entrer en guerre contre l’Otan. La stratégie de la dissuasion de notre Professeur Trouposol va foirer, lui qui se prend pour le Roquet Balboa du palais. Et pour une raison simple.

Pour les Russes, la Russie est déjà en guerre contre l’Otan. 

Déploiement de troupes. Réquisistions. Problèmes budgétaires. La France coche toutes les cases qu’il conviendrait de ne pas cocher. Mais c’est ainsi.

L’Union Européenne se rêve en Etats-Unis d’Europe. Hélas. L’histoire nous enseigne que les empires et les pays naissent toujours des guerres et du sang des peuples. Le chemin pris par cette Europe qui n’a plus rien à voir avec le rêve de paix porté par mon pépé, qui a fait toutes les guerres les plus stupides du siècle dernier, 39/45, l’Indochine, l’Algérie etc, ne jurait que par la « réconciliation » et la paix. Lui, la guerre il savait ce que c’était. De Dresde en Allemagne à Dien Bien Phu, il a toujours dit que la guerre c’est moche. La paix c’est mieux. Futé le pépé.

Tous les indicateurs sont donc au rouge pétillant et qui clignote. Les réquisitions potentielles sont un marqueur évident d’aggravation. J’avais tout expliqué dans cette vidéo.


 

Si vous regardez la photo ci-dessous du dernier dossier STRATEGIES, il est intitulé « et si l’erreur était de croire que la guerre était impossible » (accessible dans vos espaces lecteurs ici).

Je suis à peu près certains de mon analyse.

L’erreur est de croire la guerre impossible.

Et là on peut enchaîner les pensées sur étagères.

La plus commune est la suivante… « la guerre est impossible car elle deviendrait nucléaire et ce serait la fin du monde ». 

Dans ce dossier je démontre que non.

La guerre peut advenir sans devenir nucléaire et c’est exactement le pari de Macron avec l’envoi des troupes au sol. Un pari qui va foirer comme tout ce que touche ce bien piètre dirigeant… parce que les Russes font exactement le même pari, à savoir que Macron n’appuiera pas sur le bouton pour un contingent de 5 000 gus et la brigade française qui sera massacrée comme jadis les mêmes aux Dardanelles.

Mais et c’est le plus important, même si la guerre nucléaire advenait, on peut parfaitement survivre à une guerre nucléaire.

Vous pouvez donc télécharger dans vos espaces lecteurs ici un dossier de 42 pages dans lequel Piero San Georgio explique par le menu comment il est parfaitement possible de survivre à une guerre nucléaire.

Et c’est à ce moment-là que l’on me sort de nouvelles pensées sur étagère du genre…

« On va tous mourir ! »
« Je préfère mourir tout de suite que survivre dans ce qui suivra ! »
« Je me suicide direct ! »
« C’est la fin de l’humanité ! »
« C’est la fin de toute vie sur Terre ! »
« Seuls les scorpions et les insectes vont survivre »
« Il y a de quoi détruire la Terre plusieurs fois ! »
« Personne ne pourra survivre ! »

Et bien non, et c’est justement ces croyances-là, qui permettent l’erreur d’analyse majeure.

Nous allons envoyer des troupes au sol.

Les Russes ne se laisseront pas impressionner par cette opération de type « tripwire ».

Les soldats français y laisseront des plumes sérieuses.

Et à partir de là, nul ne sait ce qu’il se passera et ou les évènements nous mèneront. Pour le moment, nous avons choisi la voie du pire.

Pour ceux qui veulent comprendre, se préparer et ne pas faire l’erreur d’analyse majeure de la majorité, vous pouvez vous abonner ici. Le dossier « survivre à une explosion nucléaire » est dans vos espaces lecteurs ici. Enfin le prochain dossier est consacré à l’or bien évidemment, mais aussi à la réorganisation du patrimoine pour la nouvelle étape qui arrive entre guerre et crise de la dette de l’Etat français, tout étant intimement lié.

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.

Préparez-vous !

Charles SANNAT

jeudi 7 mars 2024

« Les députés pourront-ils arrêter Macron ? Ecrivez à vos députés ». L’édito de Charles SANNAT

 Source : https://insolentiae.com/les-deputes-pourront-ils-arreter-macron-ecrivez-a-vos-deputes-ledito-de-charles-sannat/

Mes chères impertinentes, chers impertinents,

Ma génération a été élevée par des parents et des grands-parents qui avaient connu la guerre. La vraie.

L’occupation, les restrictions, la faim, le froid, la misère, la peur, l’angoisse, la mort.

Je n’ai pas connu mon arrière-grand-père, ni ce sénateur, qui fit partie des quelques braves à avoir voté contre les pleins pouvoirs au Maréchal Pétain mais pendant les longues soirées d’hiver, « on » m’a raconté ces vieilles histoires de familles, faites de courage, de trahisons, de lâchetés et de grandeur. Je vais rapidement vous partager cette petite histoire de famille qui se déroulait dans la Grande Histoire.

Le Sénateur de gauche François Labrousse, le 10 juillet, fait partie des quatre-vingts parlementaires à voter contre les pleins pouvoirs au maréchal Pétain, ce qui lui vaut d’être mis sous surveillance par le gouvernement de Vichy. En 1941, alors qu’il demeure rue Fernand-Delmas à Brive, il est cité par le gouvernement de Vichy comme faisant partie des dignitaires de la franc-maçonnerie.
Fidèle à ses convictions, François Labrousse rejoint alors les rangs de la Résistance. Après l’invasion de la zone libre par les troupes allemandes, la Gestapo le recherche, le contraignant, à presque 65 ans, à prendre le maquis.

C’est entre autre chez mon arrière-grand-père directeur d’école et radical socialiste que ce sénateur trouvera refuge et sera planqué pour échapper aux sbires de la Gestapo.

Les institutions et la répartition des pouvoirs sont deux choses essentielles. 

Quelle que soit la situation, et même quand la guerre est là ou qu’elle menace, il ne faut jamais, jamais confier les pleins pouvoirs à un homme.

Jamais.

La dernière fois que nous l’avons fait, la France a failli disparaître. Détruite.

Occupée. Outragée.

Le Mozart de l’ambiguïté stratégique est en train de nous faire marcher comme des somnambules vers l’abîme de la guerre avec la Russie.

Il faudra du courage à nos députés pour voter.

Non plus voter selon des consignes de partis.

Non mesdames et messieurs les députés.

Vous allez voter dans l’Histoire.

La Grande.

Il y aura les « Labrousse » d’aujourd’hui et ceux qui voteront les pleins pouvoirs vers la guerre.

Il y aura ceux que l’histoire retiendra comme étant ceux qui auront refusé de signer des chèques en blanc à un président qui n’a pas les moyens de conduire cette guerre vers laquelle il veut nous mener et qui est objectivement perdue d’avance alors que nous ne sommes même pas capables de faire tourner notre usine d’obus à Tarbes.

Il y aura ceux que l’histoire ne retiendra pas, cette multitude sans courage. Ce ventre mou de la politique. Sans conviction.

Quand les députés voteront, ce sera plus difficile que de mettre l’IVG dans la Constitution.

Ils voteront pour ou contre le fait que notre pays avance vers la guerre avec la Russie.

Ce n’est pas un jeu.

C’est l’histoire.

L’histoire de France.

Et comme souvent, l’histoire de France est tragique.

La guerre ou la paix.

Poutine n’est pas Hitler (ce qui ne veut pas dire qu’il est gentil).  Nous ne sommes pas en 1939. Nous avons la bombe atomique et nous pouvons stopper une Russie qui ne voudrait pas s’arrêter et la Russie le sait. La guerre conventionnelle telle qu’elle avait été conçue par les stratèges militaires pour la guerre froide a également considérablement changé. L’hyper surveillance du champ de bataille empêche tout regroupement majeur de troupes. Les drones, les satellites et les missiles permettent de frapper à distance les chars et la « cavalerie » (les tanks) sont terriblement vulnérables dans cette guerre empêchant finalement la guerre de mouvement qui était celle de la Seconde Guerre mondiale.

Il faut penser beaucoup.

Macron veut la guerre pour de bien mauvaises raisons. La guerre comme la peur de la guerre lui vont très bien. C’est exactement cela que j’explique et que je décrypte dans mon dossier spécial « et si l’erreur stratégique c’était de croire que la guerre était impossible ». Les implications sont terribles.

Depuis deux ans, je vous dis qu’il n’y a pas de petite guerre en Europe.

Depuis deux ans, je vous dis que cette guerre va durer au moins 4 ans.

Depuis deux ans, j’explique comment se joue cette montée des tensions et que quand on refuse de parler de paix comme le font les Américains et l’Union Européenne, alors on crée encore plus de guerre.

Tout ceci n’est pas un jeu.

C’est la guerre.

Une guerre que seuls les députés pourront arrêter ou pas.

Je vous invite donc tous, à écrire, massivement.

Notamment à vos députés « Les Républicains », qui veulent voter par lâcheté, compromission, et facilité cet accord militaire entre la France et l’Ukraine.

Un accord militaire qui peut nous entraîner ni plus ni moins que vers la guerre.

Ecrivez à vos députés. Si vous ne savez pas quoi leur dire, transférez ou copiez simplement cet article.

(pour écrire à vos députés vous pourrez trouver le mail sur leur fiche ici)

Ne vous taisez pas.

Si vous comprenez ce message, alors vous êtes la résistance.

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.

Préparez-vous !

Charles SANNAT

vendredi 1 mars 2024

« Macron, poursuit l’escalade avec la Russie ». L’édito de Charles SANNAT

 Source : https://insolentiae.com/macron-poursuit-lescalade-avec-la-russie-ledito-de-charles-sannat/

Mes chères impertinentes, chers impertinents,

Si nous écoutons le gouvernement, la Russie nous attaque déjà et elle est déjà entrée en guerre « informationnelle » contre nous. Plus grave, ses espions en France semblent préparer des mauvais coups et attendent l’ordre pour passer à l’action, selon notre ministre de l’intérieur. Je ne saurais donc que trop conseiller de nous attraper tout ce petit monde qui joue aux espions venus du froid et de les renvoyer directement à Moscou à leur maître Poutine.

Si les « agents » russes (notamment de l’ambassade et les autres) sont une menace, qu’ils soient arrêtés et expulsés.

Le problème c’est que en continuant tous ainsi, nous continuons à avancer sur le chemin funeste de l’extension du conflit.

La Transnistrie qui est une région entre l’Ukraine et la Moldavie avec une très forte communauté russophone vient de demander l’aide de Moscou alors que 1 500 soldats russes sont stationnés la-bas. Le ministère russe des Affaires Etrangères a très vite réagit (ce qui est cousu de fil blanc) en disant que la « protection » des habitants de Transnistrie est « une priorité ».

Le buveur de lait chaud au goûter de Matignon, a, quant à lui, expliqué que « la Russie est une menace directe et immédiate pour la France, sur tous les plans »… décidemment, on n’arrête pas les immatures fous furieux.

Mais ce n’est pas tout.

La grande papesse européenne qui aime à expliquer qu’il ne faut pas parler de paix avec la Russie, je parle bien évidemment de Von der Leyen la présidente de la grosse Commission européenne, vient de demander aux pays de l’UE d’utiliser les actifs russes gelés (près de 400Mds$ saisis en Europe et aux US) pour acheter des armes à l’Ukraine !

Pendant ce temps, et après avoir mis le feu aux poudre le Grand Gourou du Palais dîne avec un grand démocrate l’émir du Qatar aux valeurs démocratiques que seul un Poutine peut envier en invitant un joueur de foot pour les agapes.

Enfin pour rajouter à cette ambiance un peu fin du mondiste, Medvedev l’ancien président russe et premier ministre en alternance avec Poutine vient d’expliquer que Kiev est une ville russe.

Je ne sais pas vous, mais je vais reprendre une louchée de boîtes de raviolis bio de chez Carrefour et renforcer mon PEBC. Vous savez d’un PEBC, un plan épargne boîtes de conserve est une allégorie à prendre au sens large. Il s’agit de tout ce dont vous avez besoin. Des médicaments à l’argent en passant par quelques nouilles d’avance, mais pour les nouilles au gouvernement et à l’Assemblée, il n’y a pas pénurie mais pléthore de stock !

Il n’y a pas de petite guerre en Europe et au bout de 2 ans de guerre et de positions figées, alors que l’armée ukrainienne vacille, si nous ne voulons pas que la Russie perde, mais que l’Ukraine ne peut plus tenir, que croyez-vous qui va se passer ?

Voilà la seule et la véritable question que personne n’a osé posé et que Macron a commencé à illustrer avec son envoi de troupes en Ukraine.

Si nous ne voulons pas que la Russie gagne en Ukraine, mais que l’Ukraine ne peut plus tenir, que va-t-il se passer ?

Simple.

Soit nous acceptons la défaite de l’Ukraine, soit nous entrons en guerre à ses côtés avant qu’elle ne s’effondre.

Ce sera alors la 3ème guerre mondiale.

Funestes perspectives.

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.

Préparez-vous !

Charles SANNAT

vendredi 2 février 2024

Fin de la psychothérapie sociale. Les syndicats agricoles ordonnent aux paysans de rentrer chez eux

 Source : https://insolentiae.com/fin-de-la-psychotherapie-sociale-les-syndicats-agricoles-ordonnent-aux-paysans-de-rentrer-chez-eux-ledito-de-charles-sannat/

02 février 2024

Hahahahahaha. Tout ceci est toujours cousu de fil blanc avec les syndicats qui ne sont que les courroies de transmission des gouvernements successifs.

Ils organisent et canalisent juste le mécontentement social.

Ils sont les organisateurs des psychothérapies sociales collectives.

Avec le mouvement des agriculteurs nous atteignons des sommets et objectivement cela se voit.

La FNSEA ne voulait pas manifester. Dépassée par sa base, elle y est allée en mettant tous les freins nécessaires.

L’Etat, bon joueur, a laissé faire quelques bennages de purin et autres lisiers.

On a laissé tout le monde se défouler pendant une grosse semaine.

Puis… allez, zou, rentrez niche, coucouche panier.

Il faut dire que les gros agriculteurs de la FNSEA viennent d’obtenir le droit de recruter tout plein de jeunes migrants sans papiers à pas cher qu’ils pourront régulariser…

Bon je suis vilain, c’est vrai qu’Attal aurait tout cédé aux gentils agriculteurs… que nenni. Il n’y a que des promesses, et l’empilement de normes dans tous les secteurs d’ailleurs et pas uniquement dans l’agriculture est un enfer pour tout un chacun. L’accord de libre-échange avec le Mercosur sera un peu retardé mais finira par être signé d’ici un an quand tout cela sera oublié, les normes continueront à augmenter car elles deviennent un outil massif de contrôle et d’assujetissement des foules. Tout ceci est effroyable et étouffant.

Les petits paysans, eux, apprécieront.

Le grand capital agro-alimentaire se porte très bien.

Ce sont les paysans qui sont condamnés.

Et même les gros qui ne le savent pas encore.

Le projet c’est de se passer des terres, de la culture en plein champs et de supprimer l’élevage.

Ce sera les fermes urbaines et industrielles.

Ce sera les viandes de synthèse avec cellules souches en laboratoire.

Tout le bénéfice pourra enfin être pour l’agro-alimentaire, et le système ne sera plus obligé de nourrir ces paysans.

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.

Préparez-vous !

Charles SANNAT

jeudi 26 octobre 2023

« La victoire est un mythe. Les guerres ne sont jamais gagnées. Les sages propos de la reine Rania de Jordanie ». L’édito de Charles SANNAT

 Source : https://insolentiae.com/la-victoire-est-un-mythe-les-guerres-ne-sont-jamais-gagnees-les-sages-propos-de-la-reine-rania-de-jordanie-ledito-de-charles-sannat/

Mes chères impertinentes, chers impertinents,

A bientôt 50 ans j’en ai vu des guerres.

Et puis il y a celles dont on m’a parlé.

Les obus de la première mondiale trônaient dans le salon de ma grand-mère, car c’était l’histoire de son père, celle d’un jeune homme dans les tranchées de Verdun, revenu sourd, blessé et décoré mais revenu quand même. Ma grand-mère n’aimait pas la guerre. Il y avait aussi les médailles du pépé. Celles de la deuxième Guerre mondiale. Mamie, n’aimait pas la guerre. Puis il y a eu l’Indochine et Dien Bien Phu. Puis la guerre en Algérie. Puis j’ai vu dans les années 90 la guerre civile en Algérie. Avant j’avais vu celle au Liban avec Beyrouth dévasté. Puis il y eu la 1ère guerre du Golfe. L’intervention en Somalie. Les guerres au Tchad et en Libye. Vous avez eu la guerre en ex-Yougslavie. Puis le 11 septembre et 20 ans de guerres. Encore. En Irak, en Syrie, en Afghanistan. Il y avait eu la Tchétchénie. La Corée. L’Arménie. La Géorgie. Et j’en oublie tant, comme celle des Malouines par exemple.

Finalement nos livres d’histoires sont des livres de guerres.

Affligeante humanité inhumaine.

Dans cette violence, la Reine Rania de Jordanie vient d’énoncer quelques propos empreints d’une grande sagesse politique et militaire.

Les guerres ne sont jamais gagnées. Il y a toujours des pertes de part et d’autre. 

« Les guerres ne sont jamais gagnées. Il y a toujours des pertes de part et d’autre.

La victoire est un mythe que les politiciens fabriquent pour justifier d’immenses pertes humaines.

Il n’y aura jamais de solution à part autour de la table des négociations.

Il n’y a qu’une seule voie pour y parvenir. C’est la création d’un Etat palestinien libre, souverain et indépendant vivant côte à côte dans la paix et la sécurité avec l’Etat d’Israël.

La reine Rania, évoque dans la suite de sa courte prise de parole également le « double standard » dans le traitement des victimes.  »

Ce qui est valable pour le conflit israélo-palestinien, l’est aussi pour le conflit russo-ukrainien. Les guerres ne sont jamais gagnées, et nous n’éradiquerons jamais la Russie.

Paul Valéry ne disait rien de très différent de la Reine Rania. Pour lui:

 » La guerre, c’est le massacre de gens qui ne se connaissent pas, au profit de gens qui se connaissent et ne se massacrent pas « .

Vidéo de la reine ICI

Les guerres dévorent les hommes.

Les guerres détruisent les âmes.

Les guerres coûtent tellement cher, qu’elles anéantissent les économies.

Tout ceci est d’une infinie tristesse.

Vous contemplez encore une fois l’Histoire. La grande.

Elle s’écrit en lettres de sang.

Nous n’avons rien appris et nous marchons, comme des somnambules vers l’abîme sans que rien ne semble pouvoir arrêter notre course folle vers le chemin du pire.

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.

Préparez-vous !

Charles SANNAT

dimanche 5 février 2023

« La Chine rentre en guerre avec la Russie à coup de Ballons espions ! ». L’édito de Charles SANNAT

Si les Chinois sont aussi drôles qu’ironiques dans leur commentaires, il ne faut être pas être naïf.

Nous sommes à la veille, très certainement, d’une nouvelle offensive russe d’envergure, et nous ne savons pas quelle forme cette dernière prendra.

Nous avons déclaré la guerre économique à la Russie et une guerre, est toujours, toujours économique ! Les guerres ont toutes des mobiles économiques au sens large, le sens large incluant par exemple les ressources naturelles nécessaires à pays.

Il ne faut pas s’imaginer un seul instant que la Russie de Poutine le vive bien ou le prenne de la même manière. Nous sommes bien en guerre contre la Russie et la Chine sait très bien qu’elle est la prochaine cible des Etats-Unis.

« Shoot the Balloon » !

Alors du côté de l’ambassade de Chine à Paris et en français on se moque aimablement de l’armée de l’Oncle Sam et de son avion à 35 millions de dollars pièce qui est un « killer » de « balloon ».

Maintenant de vous à moi, bien évidemment ce ballon ne faisait pas que prendre la température au dessus des bases militaires américaines et c’est une évidente provocation chinoise, à un moment qui ne doit rien au hasard.

Et ce n’est pas là sans doute le plus inquiétant…

Nous sommes dans une guerre dite d’attrition

C’est un « truc » de stratège. Dans la vraie vie, on parlerait de guerre d’usure. Une guerre dite d’attrition consiste à user d’abord les forces et les réserves de l’ennemi. A ce petit jeu, les Russes disposent de réserves de matériels considérables, et quand on se moque des Russes qui utilisent des canons vieux de la seconde guerre mondiale, il ne vient à l’idée de personne qu’ils gardent en réserve leur matériel moderne pour la saison 2 de la guerre en Ukraine.

Avec l’aide de la Chine la Russie dispose d’une capacité industrielle et technologique inégalée, et si l’Europe est devenue un nain productif et industriel, les Etats-Unis, sont aussi devenu l’ombre d’eux-même. A la fin de la seconde guerre mondiale, les USA c’était 45 % de la production industrielle mondiale. Ils écrasaient le monde entier. Aujourd’hui, l’usine du monde, c’est la Chine, et la Chine avec l’énergie russe ne craint plus rien et certainement plus les Etats-Unis.

Une guerre d’attrition qui va également aller vers son extension dans les prochaines semaines. 

Vous vous souvenez sans doute des propos prophétiques de notre brillant ministre mamamouchant de Bercy, notre Bruno Lumière qui voulait « ruiner » la Russie. Non, je vous interdis de rire. Ce serait méchant. Même que Bruno, était tout content de couper la Russie de « Swift », le système de paiement mondial.

Alors je voulais vous reparler de deux choses, deux autres articles plus complets à ce sujet sont d’ailleurs dans cette édition pour compléter la réflexion et rafraichir la mémoire de tous, car je rédige rarement mes articles au hasard !

Le premier c’est un article de 2019 intitulé: « Débrancher la Russie du système Swift ? La Russie a déjà son propre système ». Ce propre système c’est le SPFS. La Russie se préparait à cela depuis des années. Bruno Lumière a coupé Swift et cela n’a fait ni chaud ni froid à la Russie.

Voyez, la Russie se prépare, s’entraîne et s’exerce à se passer de Swift et la Russie avait raison puisque nous lui avons bien coupé Swift. Je ne dis pas que nous avons eu raison ou tort, je m’en fiche à vrai dire, je vous fait ici une analyse, pas de la morale ni de la propagande.

Le second, c’est celui-ci. « La Russie va tester sa déconnexion du Web mondial ». Voyez, ici la Russie s’est entraînée à se couper du web mondial… ou plus précisément à se passer du web mondial.

Pourquoi à votre avis ?

Pas parce que la Russie a peur qu’on lui coupe l’internet. Dans les faits, il n’y a déjà plus beaucoup de lien même virtuel entre la Russie et les pays de l’Otan. On peut imaginer, ici qu’il fallait plutôt que l’Internet russe, lui puisse continuer à fonctionner, notamment avec le net chinois et indien, même si le reste du net mondial devait connaître de grandes difficultés.

Vous ne le savez pas encore, mais lorsque la guerre s’invitera dans notre quotidien, alors, les bellicistes risquent de voir les choses différemment. La Russie sait vivre sans Swift et sans Internet.

Nous non.

Nous sommes dans une immense vulnérabilité, et nous faisons les fanfarons.

Le plus sûr moyen de perdre une guerre et de manquer d’humilité est de sous-estimer son adversaire.

La guerre actuelle ne se gagnera pas uniquement à coup de canons et avec des chars. Loin de là.

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.

Préparez-vous !

Charles SANNAT

vendredi 18 novembre 2022

Regardez les cadavres s’empiler en Ukraine

 Source : https://insolentiae.com/regardez-les-cadavres-sempiler-en-ukraine/

Il n’y a pas de petite guerre en Europe.

Du côté Ukrainien, c’est 100 000 morts chez les militaires qui sont désormais des simples citoyens devenus soldats de 18 à 60 ans, enrôlés dans une guerre qui les dépasse.

Il n’y a pas de petite guerre en Europe.

Comme à chaque fois, le spectacle est le même. Les femmes pleurent sur les tombes fraîchement creusées, d’un mari, d’un amoureux, d’un fils, d’un neveu, d’un frère.

Que vous soyez ukrainien, que vous soyez russe, la peine insondable est la même.

Regardez ces monticules de terre qui abritent des morts.

La guerre n’est jamais souhaitable, jamais belle.

Que tous les va-t’en guerre regardent le massacre en plein cœur de l’Europe.

Aujourd’hui nous envoyons au sacrifice de jeunes russes et de jeunes ukrainiens.

Paul Valéry disait que « la guerre, c’est le massacre de gens qui ne se connaissent pas, au profit de gens qui se connaissent et ne se massacrent pas ».

Regardez ces tombes.

Il n’y a jamais de petite guerre en Europe et nous sommes en train de creuser les nôtres.

Charles SANNAT

« Ceci est un article ‘presslib’, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Insolentiae.com est le site sur lequel Charles Sannat s’exprime quotidiennement et livre un décryptage impertinent et sans concession de l’actualité économique. Merci de visiter mon site. Vous pouvez vous abonner gratuitement à la lettre d’information quotidienne sur www.insolentiae.com. »

lundi 10 octobre 2022

« Une crise ce n’est pas la fin du monde ! Mais celle ci peut-être ? ». L’édito de Charles SANNAT

par Charles Sannat | 10 Oct 2022 | A la une, Chronique de l'effondrement

Source : https://insolentiae.com/une-crise-ce-nest-pas-la-fin-du-monde-mais-celle-ci-peut-etre-ledito-de-charles-sannat/

Mes chères impertinentes, chers impertinents,

Cette semaine je vous propose de réfléchir à la notion de crise et de fin du monde ! Loin de vous proposer une analyse à l’optimisme béat, il convient néanmoins de remettre en perspective les crises et de mesurer notre niveau d’anxiété collectif qui ne doit finalement pas grand-chose au hasard.

Une crise n’est jamais, je dis bien jamais,  la fin du monde, même la 2ème guerre mondiale et son cortège de terribles atrocité, des camps de la mort aux deux bombes atomiques utilisées en passant par les millions de morts sur les champs de bataille, n’a pas été la fin de l’humanité.

De la grand peste noire à la guerre de 100 ans qui par nature était interminable. Du krach de 29 à la crise des subprimes. De la guerre de 1870 aux tranchées de Verdun. Aucune crise, aucune guerre n’a conduit à la disparition de l’humanité.

Une crise, n’est donc pas la fin du monde.

Mieux.

Si vous comparez nos perceptions de la crise liée au choc pétrolier de 1974 avec le slogan « en France on n’a pas de pétrole mais on a des idées » et que vous mettez cela en parallèle avec la campagne de publicité actuelle « Je baisse, j’éteins, je décale », il y a de quoi se poser des questions sur le degré voulu et souhaité d’anxiété.

La pub « On n’a pas de pétrole mais des idées de 1974 » ici

La pub de 2022 ici

Je vous propose de réfléchir ensemble sur l’idée que finalement, la situation peut nous sembler pire qu’elle n’est… ce qui n’exclut pas pour autant le pire du pire avec la guerre totale entre les Etats-Unis et la Russie.

Là, ce serait une véritable fin du monde. Voici le JT du Grenier.

Pour le reste et même si cela vous coûte plus ou moins cher, les difficultés économiques à venir, même d’ampleur historique semblent gérables humainement ! En termes patrimoniaux ce sera compliqué, mais finalement il n’y a rien d’insurmontable avec une bonne allocation d’actifs et une grande dose de zénitude financière. La résilience et la robustesse, cela se travaille, cela se met en place et cela nécessite la création d’une authentique stratégie personnelle et familiale.

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.

Préparez-vous !

Charles SANNAT

jeudi 22 septembre 2022

« La Russie décrète la mobilisation partielle. Il n’y a pas de petite guerre en Europe !! » L’édito de Charles SANNAT

Source : https://insolentiae.com/la-russie-decrete-la-mobilisation-partielle-il-ny-a-pas-de-petite-guerre-en-europe-ledito-de-charles-sannat/

par Charles Sannat | 22 Sep 2022 | A la une, Guerre

Mes chères impertinentes, chers impertinents,

Vous prendrez le temps; pour ceux qui en ont, de relire ce que j’écrivais le 25 février de l’an de grâce 2022 sur la guerre en Ukraine dans cet édito intitulé « la guerre ! Et maintenant ? ».Je concluais cet article par une idée très simple. Choquante. Mais très simple.

Il n’y a pas de petite guerre en Europe.

Nous sommes quelques mois après le début des hostilités et nous franchissons comme des somnambules qui marchent vers la guerre totale toutes les étapes.

Il y a quelques jours la présidente de la commission européenne expliquait que l’heure n’était pas à l’apaisement et en Europe, quand l’heure n’est pas à l’apaisement il est l’heure de la guerre.

Les Russes semblent avoir parfaitement reçu le message.

Si nous ne voulons pas les apaiser, alors ils feront la guerre, et c’est exactement ce qu’a déclaré le président Poutine hier. Mais ce n’est pas le plus inquiétant.

Le plus inquiétant ce sont les déclarations qui ont suivi de son chef d’état-major qui a dit je cite  » En Ukraine, la Russie est en guerre contre l’OTAN ».

Peu importe que l’on soit pour l’Otan ou pour Poutine, j’espère que vous comprendrez que je suis pour la paix et pour éviter un embrasement total de l’Europe. J'insiste. Il n’y a pas de petite guerre en Europe, que cela plaise ou non.

Bref, à court terme ce sont 300 000 personnes qui devraient être mobilisées en Russie pour rejoindre le front ukrainien.

La résistance ukrainienne est une fable !

Lorsque je dis cela n’imaginez pas que je critique les Ukrainiens. La réalité c’est que les armes sont made in USA. Les renseignements sont made in USA, les reconnaissances satellites sont made in USA, les missiles anti-char made in USA, et les mercenaires qui épaules et encadrent les Ukrainiens made in USA également. La stratégie militaire est également made in USA et la doctrine employée pour contrer l’armée russe avec succès est made in Otan. Lorsque j’ai dit en avril que l’attaque russe patinait clairement, je me suis fait également critiquer et je ne comprenais rien à l’art de la guerre russe.

La réalité c’est que la doctrine de l’Otan vieille d’ailleurs des années 80, fonctionne à merveille contre l’armée russe, et que si la Russie veut contrôler l’Ukraine et gagner la guerre, il faudra qu’elle se livre à une guerre d’une immense violence et d’une totale barbarie, car quoi que l’on dise, les pertes civiles en Ukraine sont bien plus faibles que les pertes civiles en Irak occasionnées par la présence américaine et l’exportation de la démocratie… Dire cela n’est pas être pro-Poutine. Dire qu’il y a peu de morts civils (un mort étant toujours de trop), ne veut pas dire que demain cela sera toujours vrai. Il n’y a pas de petite guerre en Europe.

Les Etats-Unis et l’Europe, l’Otan, ne veulent pas de la paix en Ukraine.

Nous ne voulons pas négocier avec Poutine et la Russie.

Nous poussons les Ukrainiens à vouloir reprendre les territoires perdus. Nous les armons pour cela et nous les aidons.

La détermination occidentale fonctionne à merveille et bloque très clairement la Russie.

Alors que va-t-il se passer ?

L’escalade. 

Quand la présidente de la Commission vous explique que l’heure n’est pas à l’apaisement et que la Russie mobilise ses hommes, vous pouvez toujours croire que tout va bien se passer, mais vous avez tort.

Nous sommes en plein processus d’escalade et les enchères montent chaque fois un peu plus.

Il n’y a pas de petite guerre en Europe, et la grosse guerre n’a pas encore commencé.

Elle arrive.

Il n’y a jamais de petite guerre en Europe.

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.

Préparez-vous !

Charles SANNAT

lundi 19 septembre 2022

« Croissance / décroissance, et si nous n’étions pas obligés de choisir ? » L’édito de Charles SANNAT

Source : https://insolentiae.com/croissance-decroissance-et-si-nous-netions-pas-obliges-de-choisir-ledito-de-charles-sannat/

 Mes chères impertinentes, chers impertinents,

Cette semaine je vous propose de réfléchir à la décroissance !

A la première réflexion la « décroissance » semble une évidence pour répondre aussi bien aux défis climatiques, qu’à celui de la raréfaction des ressources naturelles, sans oublier celui de préserver le vivant et la biodiversité.

Pourtant, sous cette évidence se cache une vérité qui l’est nettement moins.La croissance c’est la vie. De la croissance des êtres vivants, animaux comme végétaux, qui ne naissent jamais finis, mais à finir en passant par l’expansion de l’univers qui n’est jamais rien que la croissance du cosmos, il n’y a pas de vie sans croissance.

Il n’y a pas de processus de création sans croissance.

Alors, les choses sont nettement plus nuancées et complexes que ce que l’on veut bien nous faire croire.
Non seulement la décroissance ne doit pas être une évidence, mais encore plus, la décroissance ne doit pas devenir notre objectif de vie, car, pour faire croître notre spiritualité, ce n’est pas une décroissance forcée qu’il faut, mais bien une simplicité volontaire.

Je partage avec vous ici quelques pensées que je vous invite à partager avec le plus grand nombre, car c’est un sujet fondamental, essentiel pour les années qui viennent et l’avenir communs de tous nos enfants.

Ici, encore une fois, aucune vérité absolue, mais des pistes de réflexions pour prendre de la hauteur et anticiper ce qui pourrait arriver. Des pistes pour réfléchir et penser !

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.

Préparez-vous !

Charles SANNAT

lundi 5 septembre 2022

« La fin de l’abondance, ça veut dire quoi pour vous ? » L’édito de Charles SANNAT

Source : https://insolentiae.com/la-fin-de-labondance-ca-veut-dire-quoi-pour-vous-ledito-de-charles-sannat/

 par  | 5 Sep 2022 | A la une, Chronique de l'effondrement 

Mes chères impertinentes, chers impertinents,

C’est le retour du JT du Grenier et cette semaine je vous propose de réfléchir à la fin de l’abondance, dans quoi elle s’inscrit et ce qu’elle peut potentiellement impliquer pour chacun de nous dans notre vie quotidienne.

La fin de l’abondance est un processus plus ou moins rapide qui va nous faire rentrer dans une période étrange entre pénurie et inflation, hausse des prix et indisponibilité plus ou moins durables des biens que nous tenions pour acquis en grande quantité.

Nous nous adapterons progressivement et collectivement mais nous pouvons également gagner du temps à titre individuel en prenant quelques raccourcis et en intégrant dans nos habitudes les manques prévisibles que cette fin de l’abondance implique.

Je pense qu’il ne faut pas avoir peur de cette fin de l’abondance et que nous devons choisir au contraire ce que nous voulons faire volontairement décroître (une consommation à outrance et vide de sens) et ce que nous voulons faire croître (l’amour, les connaissances, les savoirs, l’agriculture, le durable etc…). La fin de l’abondance doit être une sobriété heureuse et pas une anxiété consumériste.

Vaste débat, dans un contexte de pénuries et de hausses de prix déstabilisant pour la majorité des gens largement impréparés aux nouvelles réalités.

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.

Préparez-vous !

Charles SANNAT

lundi 25 juillet 2022

« L’écologie est navrante. Pendant la canicule faites du ski dans des salles à -5° ! » L’édito de Charles SANNAT

Source : https://insolentiae.com/lecologie-est-navrante-pendant-la-canicule-faites-du-ski-dans-des-salles-a-5-ledito-de-charles-sannat/

Mes chères impertinentes, chers impertinents,

J’aime à répéter que l’écologie actuelle n’est rien d’autre que de l’escrologie en bande organisée visant à rapiner les braves gueux que nous sommes sous forme d’impôts nouveaux puisque nous sommes très très culpabilisés par notre empreinte carbone qui n’est que l’écume de choses de la pollution totale.

Vous savez à quel point je rejette cette écologie punitive et malhonnête. Non pas parce qu’il ne faut pas prendre soin de notre maison commune qu’est notre si petite planète. Bien évidemment que la protection de l’environnement est indispensable, mais le tri des poubelles c’est 0 et les voitures électriques ont un bilan carrément négatif.

Et puis de vous à moi, il y a trop de paradoxes détestables et qui à ce niveau ne relève pas du hasard ou de la mauvaise gestion, mais bien de la mauvaise foi.

On vous parle d’écologie et l’on fait voler des millions d’avions à bas prix, on vous fait venir les avocats du Pérou, on importe tout de Chine ou d’ailleurs avec des transports sur des milliers de kilomètres ultra-polluants. On vous propose la coupe du monde au Qatar dans des stades en plein désert… climatisés ! On vous fait de la publicité toutes les 5 minutes pour vous pousser encore et toujours à acheter plus de trucs dont vous n’avez pas besoin avec de l’argent que vous n’avez pas !

Bref, nous vivons en pleine escrologie.

Une escrologie d’ailleurs qui s’aggrave. 

Qui s’amplifie.

D’un côté toujours plus de taxes et d’emmerdements sur les déplacements quotidiens et la gestion de ma poubelle, et de l’autre, Monsieur Dugenou qui peut aller skier en pleine canicule en mettant sa combinaison de ski en plein été…

Ce n’est pas au Qatar.

Non c’est en France.

Par contre il faudrait que vous pensiez à éteindre votre wifi et ne mettiez plus en veille votre télé selon l’aimable porte-parole du gouverne-ment et anciennement ministre de la santé.

J’en ai assez d’être pris pour un imbécile.

C’est tellement gros que cela est aussi visible que risible.

Ne me parlez pas d’écologie.

Ne me parlez pas d’économie d’énergie quand dans ce pays on ferme des piscines l’été pour ouvrir des pistes de ski réfrigérées à -5°.

Quand on atteint un tel niveau de connerie collectif c’est à se demander si un effondrement ne serait pas la meilleure des solutions.

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.

Préparez-vous !

Charles SANNAT