mercredi 5 octobre 2022

Bulletin N°102. STRATPOL censuré, nouvelles frontières, offensives otano-kiéviennes. 04.10.2022.

 


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    Sortie le 10 juin : La décroissance et ses déclinaisons

    Source : https://ladecroissance.xyz/2022/04/05/sortie-le-10-juin/

    L’ambition du livre est de proposer à tous les décroissant.e.s un fond idéologique commun. Ce qui suppose, en amont, une décolonisation de nos imaginaires et, en aval, une ouverture aux collectifs à qui la décroissance peut fournir une perspective :

    Le livre est en vente depuis le 10 juin dans toutes les bonnes librairies et ici : https://ladecroissance.xyz/librairie/

    La Maison commune de la décroissance, LA DÉCROISSANCE ET SES DÉCLINAISONS. Pour sortir des clichés et des généralités, aux éditions Utopia, 10 euros.

    Décroissance. Depuis que ce terme est entré dans le débat public il y a environ vingt ans, que d’idées reçues, de clichés et de malentendus. Chez les adversaires, mais aussi parfois chez les partisans de la décroissance.

    L’objet de ce livre, dans sa première partie, est de les cartographier et d’y répondre.

    Il convient ainsi d’assumer une définition de la décroissance au plus près de son sens ordinaire de « décrue » : il s’agit bien d’une diminution du domaine de l’économie au profit de celui de la « vie sociale », ce qui suppose de rompre avec tout un imaginaire porté par l’idéologie de la croissance.

    C’est pourquoi, dans la deuxième partie, les auteurs proposent d’ouvrir seize axes de mise en pratique concrète de la décroissance, seize déclinaisons permettant de mieux appréhender ce qu’est, et ce que n’est pas, la décroissance.

    C’est alors tout un monde qui s’ouvre à des imaginaires et à des perspectives enthousiasmantes, faisant sortir la décroissance du temps des généralités, et permettant du même coup aux décroissants d’espérer explorer ces perspectives avec tous ces compagnons de route qui les défrichent déjà.

    Préface de Timothée Parrique

    Introduction

    Première partie – Idées reçues

    Huit clichés sur la décroissance

    1. La décroissance, c’est le retour dans les cavernes → Et si, au lieu d’une course aveugle au nom du progrès, on se demandait si on existe pour croître ou pour… exister ?
    2. La décroissance est liberticide → Et si, au lieu de reprendre sans critique une définition libérale de la liberté, on préférait une définition de la liberté qui reste dans les limites ?
    3. La récession, c’est la décroissance → Et si on remettait la phrase dans le bon sens : toute récession n’est pas la décroissance mais la décroissance sera bien une baisse de la production économique, et pendant plus que 2 trimestres consécutifs !
    4. La décroissance, c’est plus de misère → Et si on acceptait de défendre la pauvreté, pour trouver un équilibre qui serait au-delà du plancher de la misère mais en-deçà du plafond de la richesse ?
    5. La décroissance est technophobe → Et si on s’apercevait qu’une attitude technocritique n’interdit absolument pas de faire place à des low-tech ?
    6. La décroissance est de droite → Sans tomber dans le « ni de droite ni de gauche », la décroissance sait se situer politiquement.
    7. La décroissance est une affaire de riches → Est-on vraiment obligé de laisser croire qu’une lutte contre un système de domination, d’exploitation et d’aliénation comme l’est le monde de la croissance serait un bonne chose pour les riches, mais pas pour les dominés, les exploités et les aliénés ?
    8. Impossible de mettre en œuvre la décroissance → Pourquoi ne pas imaginer une stratégie de transition qui ferait levier non pas tant par le poids politique des forces défendant la décroissance que par la portée radicale de nos propositions ?

    Huit malentendus sur la décroissance

    1. Le terme n’est pas bien choisi → En réalité, les réticences sur le mot sont des réticences sur le fond.
    2. Décroissance, objection de croissance, c’est la même chose → Comme si c’était la même chose de s’arrêter avant un mur ou bien de faire demi-tour.
    3. Il faut trier entre ce qui doit croître et ce qui doit décroître → Pourquoi faudrait-il accepter que la décroissance soit « sélective » alors que chacun peut se rendre compte qu’il serait absurde de plaider pour un antiracisme sélectif ou un anticapitalisme sélectif ?
    4. La décroissance se réduit à la décroissance démographique → Ah qu’il serait plus confortable, pour conserver le niveau de vie d’une minorité, de valider l’argument paresseux d’une décroissance de la population !
    5. Pour décroître, il suffit de vivre plus simplement → Comment vivre la décroissance dans la simplicité volontaire sans tomber dans l’illusion narcissique qu’un individu pourrait trouver seul le sens de sa vie ?
    6. Pour décroître, il suffit que les alternatives essaiment → Comment s’investir dans les eSpérimentations minoritaires et les utopistes tout en évitant les périls du repli et de la fragmentation ?
    7. Il est trop tard pour décroître alors que l’effondrement menace → Comment concilier la lucidité d’un diagnostic sans se laisser prendre au piège de l’impolitique ?
    8. La décroissance est un projet de société → Si c’était le cas alors il y aurait un sens à vouloir décroître pour décroître, sans fin, vers le zéro et en-deçà, ce qui n’a aucun sens.

    Conclusion intermédiaire : la décroissance est-elle inéluctable ? Quand chacun peut constater que les fables de la croissance sont florissantes, comment ne pas céder sur la dimension démocratique de la décroissance comme choix, comme volonté politique ?

    Deuxième partie – Propositions

    Seize déclinaisons de la décroissance

    1. Ralentissement → Pour viser une civilisation du repos.
    2. S’extraire de l’extractivisme → Pour sortir d’une exploitation de la « planète-marchandise ».
    3. Réensauvager la nature → Pour disposer d’un repère préservé au moment de reconsidérer nos relations avec la nature.
    4. Désintensifier l’agriculture et l’élevage et les réempaysanner → Pour rendre la terre aux vivants, humains et non-humains, il faut la reprendre aux machines.
    5. Écologie du démantèlement → Parce que le trajet de la décroissance sera aussi un héritage de « communs négatifs » tels que le climat, les nucléaires, le patriarcat…
    6. Ecoféminisation → Pour une société remise sur ses pieds, dans laquelle c’est aux hommes de « rattraper » les femmes dans les activités de la sphère de la reproduction sociale.
    7. Démarchandisations anticapitalistes → Pour une société où l’activité, la nature et la monnaie redeviennent les piliers d’une société du lien.
    8. Réduction du temps de travail → Pour une société où on ne travaille pas moins pour travailler tou.te.s mais où on travaille tou.te.s pour travailler moins.
    9. Plafonner les richesses et les partager → Pour une société qui cesse de raconter qu’une minorité mériterait de s’approprier ce qui provient d’une production socialisée.
    10. Déconsommation → Pour une société qui reste dans ses limites sociales et ne fait plus de la consommation un mode de vie sociocidaire.
    11. Démobilité → Pour une société qui cesse de faire défiler les territoires et qui retrouve au contraire le sens du chez-soi, de l’hospitalité et aussi du voyage.
    12. Démétropolisation des territoires → Pour des territoires de la décroissance rééchelonnés (de la biorégion au voisinage) qui permettent à chacun de réhabiter la proximité.
    13. Déconnexion → Pour une société qui cesse de se perdre dans les labyrinthes de la virtualisation pour retrouver le vécu de relations à taille humaine.
    14. Prendre soin de prévenir → Pour une société qui préfère prévenir que guérir, et prendre soin plutôt que prendre des honoraires.
    15. Sortir du monde des nucléaires → Pour une société qui retrouve le bon sens d’une demande de satisfaction mesurée de nos besoins plutôt qu’une course sans limite d’une offre énergétique sans limites.
    16. Les terrestres et les extraterrestres → Pour une société libérée du fantasme (libéral) d’une liberté comme délivrance des conditions terrestres d’une vie commune.

    Conclusion de Fleur Bertrand-Montembault et Michel Lepesant

    Bison futé de l'électricité, col roulé et autre choix de la sobriété !


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    NordStream Kaput !

    Source : https://www.dedefensa.org/article/nordstream-kaput

    La grande nouvelle du jour est que Biden a fait exploser 3 des 4 pipelines qui ne fournissaient pas de gaz naturel russe à l’Allemagne. Biden a fait exactement ce qu’il avait promis et, à l’heure actuelle, je ne vois aucune raison de le mettre en doute, car il existe de nombreuses preuves indirectes de l’implication des États-Unis dans cet acte : Des navires de l’US Navy circulant dans la zone, posant probablement des mines sur les tuyaux et repartant juste avant les explosions. Nous devons attendre que la Maison Blanche rende la Russie responsable de l’incident ; cela constituerait une marque supplémentaire de culpabilité. (C’est toujours le voleur qui crie le plus fort “Attrapez le voleur !”). Mais je ne suis ni le juge ni le jury dans cette affaire, donc n’attendez rien de plus précis de moi.

    Il y a juste quelques éléments importants à comprendre concernant la disparition prématurée de NordStream.

    1. La puissance européenne qu’est l’économie allemande est maintenant kaput. L’ensemble du miracle économique allemand reposait sur la disponibilité d’un approvisionnement régulier en gaz naturel bon marché en provenance de Russie ; sans ce gaz, l’industrie allemande ferme ses portes, licencie des centaines de milliers de travailleurs et connaît un niveau de détresse et d’agitation publique jamais vu depuis l’époque de la République de Weimar. L’économie allemande ayant été la locomotive qui a tiré une grande partie du reste de l’Union européenne, la disparition de NordStream est également une mauvaise nouvelle spectaculaire pour le reste de l’UE. Les Européens sont maintenant confrontés à une tâche formidable : reprogrammer les cerveaux des uns et des autres pour qu’ils comprennent que l’Amérique n’est pas leur amie mais leur ennemie.

    2. L’argument économique selon lequel les États-Unis peuvent devenir le principal fournisseur de gaz naturel de l’Europe en expédiant le gaz naturel liquéfié qu’ils produisent par fracturation est strictement réservé aux idiots. La fracturation aux États-Unis a été fondamentalement rendue possible par l’accès à de l’argent très bon marché, presque gratuit, grâce au Quantitative Easing. La fracturation est une activité à très forte intensité de capital, qui nécessite un investissement constant et massif dans les équipements de forage, les pompes, les explosifs, l’eau, le sable, le fluide de fracturation et le transport. Contrairement aux puits de pétrole et de gaz conventionnels, les puits fracturés ont une durée de vie extrêmement courte, la production d’un puits donné chutant en pourcentage de deux chiffres chaque année. Maintenant que l’inflation aux États-Unis est proche d’un taux à deux chiffres et que l’argent devient cher plutôt que gratuit, le rythme de la fracturation a ralenti. En bref, les États-Unis seront bientôt confrontés à une pénurie plutôt qu’à un excédent de gaz naturel et ne seront pas en mesure de maintenir, et encore moins d’accroître, leurs exportations de GNL. Ajoutez à cela le fait que la fracturation se concentre désormais dans le bassin permien, où l’on trouve encore des puits productifs, une grande partie du reste du territoire de fracturation ayant déjà été exploitée ; il n’y a donc aucune raison de s’attendre à un nouvel essor de la fracturation aux États-Unis, même si l’argent redevenait gratuit. Ajoutez à cela le fait qu’ils n’ont pas la capacité industrielle ou la capacité de transport pour le faire. L’idée que cette attaque terroriste sur les pipelines fait partie d’un effort de concurrence déloyale ne tient tout simplement pas la route.

    3. Certains penseurs profonds ont exprimé l’idée que tout cela fait partie d’un plan d’ensemble visant à forcer les capitaux et l’industrie européens à se déplacer vers les États-Unis, où l’énergie est encore quelque peu abondante. Ce plan ne présente qu’une petite poignée de problèmes. Tout d’abord, le capital européen est lié à ce qui est en train de devenir des actifs en faillite : des usines et des équipements à l’arrêt, dont la plupart ne seront jamais remis en marche, des maisons non chauffées souffrant de dommages dus au gel, des chaînes logistiques qui s’arrêtent, et des personnes de plus en plus en détresse et en colère. Deuxièmement, les systèmes financiers des États-Unis et de l’Europe sont très étroitement liés et la destruction de l’un n’est pas du tout de bon augure pour l’autre. Il est plus probable que la contagion financière se propage de l’Europe vers les États-Unis, qui, étant les plus endettés et les plus déficients en termes de finances nationales et de balance commerciale, sont les plus précaires. Si le plan de Biden était de se suicider en ricochant sur l’Europe, alors ce serait brillant ; sinon, il est aussi intelligent que Biden est sénile.

    4. Le dernier point est peut-être le plus important : cette attaque terroriste contre les pipelines ne change rien. NordStream1 était déjà fermé à cause des sanctions occidentales : les turbines de fabrication Siemens qui y pompent le gaz ne peuvent plus être entretenues. NordStream2 était prêt à être mis en service une fois terminé, mais les régulateurs allemands, sous la pression des États-Unis, ont refusé de donner leur accord. Depuis lors, la Russie a annoncé qu’elle avait trouvé de meilleures utilisations pour la moitié du gaz qui lui était destiné : elle va fournir un service de gaz par gazoduc à certaines de ses propres régions (Novgorod, Carélie) qui sont actuellement sous-approvisionnées, ce qui permettra aux habitants des petites villes et des villages de passer du chauffage au bois au chauffage au gaz. Ainsi, la moitié de NordStream2 était déjà superflue. Il reste théoriquement du gaz pour l’autre moitié, qui n’a d’ailleurs pas été endommagée par l’attaque.

    Il n’y a qu’un seul sens dans lequel cet incident est vraiment important : en tant que franchissement d’une certaine barrière mentale. Il n’y a plus de retour en arrière possible ; le monde que vous connaissiez est désormais bel et bien terminé. La Pax Americana est morte. Elle s’est terminée par un gigantesque panache de gaz qui a jailli du fond de la mer Baltique : un point final géant à la fin d’une longue phrase creuse, pleine d’apparat, mais qui, en fin de compte, ne signifiait rien.

    Le 28 septembre 2022, Club Orlov – Traduction du Sakerfrancophone

    Mon dieu, quelle belle musique


     

    La France insoumise défonce la Macronie