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mercredi 7 août 2024

Le Monde Moderne - la quotidienne

 

Guerre imminente au Proche-Orient?

chute du pouvoir au Bangladesh, émeutes en GB, Google à l'amende, cyberattaques

Proche-Orient: guerre imminente selon Washington

Les assassinats du leader du Hamas, Ismaïl Haniyeh et de l’un des principaux responsables du Hezbollah libanais, Fouad Chokr risquent d’embraser le Proche-Orient. Benyamin Netanyahou savait qu’il allumait une mèche régionale qu’il serait difficile, voire impossible, à éteindre.

Les États-Unis ont prévenu les pays du G7 (Allemagne, Canada, États-Unis, France, Italie, Japon, Royaume-Uni et Union européenne) d’une possible réponse de l’Iran et du Hezbollah, sans pouvoir en prédire les modalités. Face au risque d’escalade, plusieurs pays dont la France, les États-Unis, la Grande-Bretagne, la Suède, la Jordanie et l’Arabie saoudite ont demandé à leurs ressortissants de quitter le Liban.

Le président israélien Isaac Herzog a pris les devants sur l’inquiétude des israéliens en déclarant : « Nous entretenons de solides alliances et partenariats politiques et sécuritaires, déterminés à contrecarrer toute action hostile. Le plus important est notre alliance avec la puissance la plus forte du monde, les États-Unis, qui s’engage à assurer notre sécurité. Ensemble, nous avons déjà mené une vaste coalition de sécurité contre l’axe du mal iranien (…) Nous n’avons pas de plus grand allié, et il est crucial de se souvenir et de maintenir cette relation. »

Les États-Unis ont annoncé renforcer leur dispositif militaire au Moyen-Orient, notamment pour « doper le soutien à la défense d’Israël » et lundi le général états-unien Michael Kurilla, chef du Commandement central des États-Unis (CENTCOM), est arrivé en Israël pour finaliser les préparatifs avec l’armée israélienne.

Selon les experts, il est à craindre qu’Israël prenne maintenant prétexte du moindre incident sur son sol pour déclencher une opération de grande envergure aux conséquences incalculables, ce qui éloigne davantage encore la possibilité d’un cessez-le-feu dans la bande de Gaza, la libération des otages israéliens et celle des prisonniers palestiniens.



Chute du pouvoir en place depuis 2009 au Bangladesh

Depuis le début de la répression du mouvement, le 16 juillet, le bilan fait état de 300 morts et plus de 10 000 jeunes emprisonnés et dans la seule journée de dimanche, plus de 100 personnes sont mortes durant les affrontements entre manifestants et policiers. L’armée, la police et la Chhatra League, milice des jeunes de la Ligue Awami, tirent à balles réelles sur des manifestants armés de pierres, de lames et de bâtons. Le couvre-feu a également été renforcé dans la capitale et les grandes villes et le gouvernement a coupé une nouvelle fois internet et les réseaux mobiles.

Malgré tout aujourd’hui à Dacca, un véritable tsunami populaire a renversé le gouvernement des dirigeants de la Ligue Awami, au pouvoir depuis 2009. Les manifestants ont courageusement obtenu la démission de la première ministre et dictatrice, Sheikh Hasina qui a pris la fuite vers l’Inde à bord d’un hélicoptère de l’armée.

Initié par les étudiants, le mouvement est aujourd’hui général, car la suppression des quotas n’a pas suffit à calmer les revendications populaires face à l’augmentation du chômage, aux inégalités, à la répression et au sacrifice des droits des travailleurs sur l’autel du libéralisme.

Le chef de l’armée, Waker-Uz-Zaman, a déclaré lors d’une intervention exceptionnelle, que les militaires formeraient un gouvernement par intérim en attendant la tenue de futures élections.

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Émeutes au Royaume-Uni : le pays s’embrase

Une semaine après l'attaque au couteau qui a coûté la vie à trois fillettes dans le nord-ouest de l'Angleterre suivie de nombreuses spéculations sur l'origine du suspect, le pays se trouve confronté aux pires émeutes depuis 2011, suite à la mort d'un jeune homme métis, Mark Duggan, tué par la police au nord de Londres.

Selon la fédération des responsables des forces de police britanniques, 378 personnes ont été arrêtées depuis une semaine. Ce nombre continue de s’accroître grâce aux progrès des enquêtes relatives aux violences des derniers jours : hôtels hébergeant des demandeurs d'asile saccagés, mosquées assaillies, pillages de commerces....

Le Premier ministre travailliste britannique, Keir Starmer, promet une réponse ferme pour stopper la propagation des violences d’extrême-droite dans le pays. Une réunion de crise à Downing Street débouche sur la mobilisation d’une « armée » de réserve constituée de policiers spécialisés et la promesse de « sanctions pénales rapides ».

Une quarantaine de musées français victimes d'une cyberattaque de rançonnage en plein Jeux olympiques

Le site franceinfo nous apprend lundi que le Grand Palais ainsi qu'une quarantaine de musées en France ont été victimes d'une attaque par rançongiciel dans la nuit du samedi 3 au dimanche 4 août. Le directeur des systèmes d'information du site du Grand Palais a alerté ce week-end les enquêteurs de la brigade de la lutte contre la cybercriminalité (BL2C).

Les cyberattaquants visaient le système qui permet la remontée et la centralisation de données financières d'une quarantaine de musées. Les auteurs réclamaient une rançon sous 48 heures et menaçaient de diffuser ces données chiffrées. Selon l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (Anssi), cet incident, toujours en cours lundi soir, n'affecte pas « les systèmes d'information impliqués dans le déroulement des Jeux Olympiques et Paralympiques ». Une enquête a néanmoins été ouverte.

Google reconnu coupable de pratiques anticoncurrentielles aux États-Unis

Lundi 5 août, Google a été condamné pour pratiques anticoncurrentielles concernant son moteur de recherche selon une décision rendue par un juge de Washington. Cette condamnation porte notamment sur des contrats l'imposant comme logiciel par défaut sur un certain nombre de smartphones et de navigateurs internet. Le groupe de Mountain View était en effet accusé d'avoir versé des dizaines de milliards de dollars (26 milliards de dollars en 2023), pour s'assurer que son moteur de recherche serait configuré comme celui par défaut. L’essentiel de cette somme étant versée à Apple.

Le magistrat a estimé qu’« après avoir étudié attentivement les témoignages et les preuves, la cour est arrivée à cette conclusion : Google est un monopole et il a agi de manière à maintenir ce monopole ». Une nouvelle audience est prévue pour déterminer le montant de l'amende infligée à l’entreprise. Dans un communiqué, le ministre américain de la Justice, Merrick Garland, a qualifié la décision de « victoire historique pour le peuple américain. Aucune entreprise n'est au-dessus des lois, le département de la Justice continuera à faire appliquer nos lois contre les pratiques anticoncurrentielles ».


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lundi 6 mai 2024

Billet d'urgence : Macron et Cameron nous conduisent vers un affrontement direct avec la Russie

  Source : http://russiepolitics.blogspot.com/2024/05/billet-durgence-macron-et-cameron-nous.html


Les dirigeants français et britannique insistant sur la montée en puissance du conflit vers une confrontation directe des pays de l'OTAN contre la Russie, le Président Poutine a rappelé où cela pouvait conduire : à un conflit nucléaire. S'il y a un moyen d'arrêter la folie de ces marionnettes atlantistes européennes, c'est le moment !

Ces derniers jours, Macron de Cameron font monter la pression. 

Le ministre britannique des Affaires étrangères déclarait, que l'Ukraine avait le droit d'utiliser dans les profondeurs du territoire russe les armes fournies. Cette déclaration est un virage radical dans le discours politico-médiatique occidental, qui jusque-là ne concevait la légitimité de l'Ukraine à tirer sur le territoire russe, avant 2014. Ce changement est très significatif, également sur le plan politique : l'Occident commence à comprendre que tout ce territoire est russe, qu'il n'y a aucune différence entre la Crimée, la république de Lougansk ou la région de Briansk. Ce sont des terres russes et des Russes, qui y habitent. De facto l'Occident vient de reconnaître l'intégration des nouveaux territoires en Russie.

De son côté, Macron insiste sur l'envoi de troupes régulières de pays de l'OTAN sur le front ukrainien. Ainsi, déclarait-il au journal britannique The Economist :

«Si les Russes devaient aller percer les lignes de front, s’il y avait une demande ukrainienne – ce qui n’est pas le cas aujourd’hui – on devrait légitimement se poser la question»

Dans la foulée, le député Goncharenko déclare aux médias français que si l'Ukraine n'arrive pas seule à s'en sortir sur le front, elle demandera de l'aide aux pays européens. Donc, finalement, l'envoi de troupes régulières de pays de l'OTAN n'est plus si hypothétique que cela. Car pour résumer la situation : la Russie avance, l'armée ukrainienne est décimée et même le NYT le reconnaît : le nombre de cadavres est tel, que les services n'arrivent plus à suivre, notamment pour leur identification.

Les pays de l'OTAN, qui s'engagent dans cette voie, dont la France, peuvent le formuler comme ils le veulent : ils entrent en guerre contre la Russie et deviennent des cibles militaires légitimes pour elle.

Pour faire passer le message, Vladimir Poutine vient d'ordonner la conduite d'exercices nucléaires et le communiqué de préciser :

Afin d'accroître la préparation des forces nucléaires non stratégiques à mener des missions de combat, l'état-major général a commencé les préparatifs pour organiser des exercices avec les formations de missiles de la Région militaire Sud (...) en réponse aux déclarations provocatrices et aux menaces de certains responsables occidentaux contre la Russie. (...) Le but de l'exercice est de maintenir l'état de préparation du personnel et de l'équipement des unités pour l'utilisation au combat d'armes nucléaires non stratégiques afin de répondre et d'assurer l'intégrité territoriale et la souveraineté de l'État.

La menace nucléaire est toujours présente, c'est même elle qui devait calmer les poussées hormonales de certains dirigeants en mal de conquête mondiale. Nous y sommes arrivés avec la radicalisation de la globalisation qui, pour survivre, doit faire la guerre à tous ceux qui ne se soumettent pas. Pour autant, il serait dangereux de négliger la capacité de destruction des guerres conventionnelles de haute intensité. Les guerres mondiales ont détruit nos peuples et nos villes d'Europe, sans que l'arme nucléaire n'y ait été utlisée par les Etats-Unis, comme au Japon. La préparation d'un tel conflit par les dirigeants globalistes met chacun en danger. Ce danger est concevable, lorsqu'il s'agit de défendre sa terre et sa Patrien mais nous en sommes loin ... 

Mourir pour la grandeur et la puissance de l'ordre global est certainement la seule gloire, qui soit acceptable aujourd'hui, mais avons-nous réellement besoin de ce monde-là ? 



samedi 11 février 2023

Escalade du conflit : la Grande-Bretagne arme l'Ukraine pour frapper la Crimée


Source : http://russiepolitics.blogspot.com/2023/02/escalade-du-conflit-la-grande-bretagne.html


Quand les pays de l'Axe atlantiste affirment, que les armes fournies à l'Ukraine ne toucheront pas le territoire russe, ils retiennent leur conception du territoire "russe", celle qui nie la volonté des peuples légitimement exprimée après le démantèlement de l'Etat ukrainien en 2014. Or, nous voyons petit à petit la Crimée entrer dans la catégorie des cibles légitimes, du point de vue de ces pays. Il est certain que, dans ce cas, la Russie entrerait réellement en guerre. Les Etats-Unis et la Grande-Bretagne, eux, sont loin, ce qui leur facilite la tâche de l'escalade militariste. En tout cas, une forme de psychose collective s'est emparée des nations européennes.

Comme le déclare le Times, la Grande-Bretagne est prête à fournir à l'Ukraine des missiles Harpoon, qui peuvent toucher une cible à 240 km et des Storm Shadow, d'une portée de 400 km. Et comme le titre l'article sans sourciller, l'Ukraine se prépare à utiliser ces roquettes contre la Crimée, c'est-à-dire contre le territoire russe.

L'idée que la Crimée est une cible militaire "légitime" du point de vue des pays de l'Axe fait son chemin, ce qui est censé "légitimer" en retour l'escalade du conflit, provoquée par eux :

"Mais ces dernières semaines, les alliés occidentaux ont assoupli leur position sur l'envoi d'armes offensives et semblent avoir accepté les arguments de l'Ukraine, selon lesquels la Crimée est un territoire occupé, qui constitue une cible légitime.

La semaine dernière, le président américain Joe Biden a effectivement doublé la gamme de l'armée ukrainienne, en incluant dans le dernier lot de soutien américain des bombes de petit diamètre, lancées depuis le sol (GLSDB), qui peuvent frapper des cibles à 93 miles de distance.

Après le don des bombes intelligentes, l'Ukraine a promis qu'elle n'atteindrait pas de cibles en Russie, mais n'a pas exclu de frapper la Crimée."

Comme Zelensky le déclare :

"Cela nous permettra de faire complètement reculer le mal de notre pays en détruisant ses bases aériennes au plus profond des territoires occupés."

Et la rhétorique est toujours la même, l'Ukraine protège l'Europe - manifestement en l'entraînant dans un conflit contre la Russie pour défendre les intérêts de la globalisation, comme l'a déclaré en substance Zelensky à Bruxelles :

""Nous nous défendons contre la force la plus anti-européenne du monde moderne", a déclaré M. Zelensky, "Nous nous défendons nous-mêmes - nous les Ukrainiens sur le champ de bataille - avec vous."

L'Ukraine continue à être le cheval de Troie du Continent européen, dans lequel sont à peine cachés les intérêts atlantistes, qui doivent conduire à la destruction du Vieux Monde, de sa richesse et de sa diversité, qui ne peuvent avoir leur place dans la globalisation. Très concrètement, la guerre lancée en Ukraine contre la Russie et le Monde russe depuis 2014, après une première tentative en 2004, arrive dans une phase décisive et dans tous les cas la face du monde en sera changée.

Mais corrigeons Zelensky, c'est lui et ses commanditaires, qui représentent un danger existentiel pour l'Europe.  

Karine Bechet-Golovko