Franjo
"Il n'existe rien de constant si ce n'est le changement" BOUDDHA; Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots." MARTIN LUTHER-KING; "Veux-tu apprendre à bien vivre, apprends auparavant à bien mourir." CONFUCIUS ; « Nous savons qu’ils mentent, ils savent aussi qu’ils mentent, ils savent que nous savons qu’ils mentent, nous savons aussi qu’ils savent que nous savons, et pourtant ils continuent à mentir ». SOLJENITSYNE
lundi 20 décembre 2021
21.12.2012 - 12.12.2021 - 21.12.2021 apocalypse et solstice
Eric Gestin
Le Solstice d’Hiver 2021 : un hiver vénusien
Arouna · La Voie de l'Amoureux
Portail 12.12 au 21.12.21 💫
Invitons la magie ! Lilou Macé
La Télé de Lilou Macé
messages des guides Tout va basculer 21:12:2021
Message de la Source : la fin d’un cycle s’annonce
Virginie SOPHIA
Ce Noël, un seul message : tenez bon !
19 décembre 2021
Je crois raisonnable d’affirmer que nous sommes maintenant trop près de Noël pour pouvoir l’ignorer. C’est donc le moment venu de laisser un peu ce blog dormir sous la surveillance de ses 15 commentateurs les plus vigilants et de ses cinquante lecteurs assidus dont je remercie chaleureusement les effort de partage et de diffusion de ces modestes billets.
Cette fin d’année est aussi le moment rêvé pour un bilan.
Sur le plan du blog, ce fut bien chargé, bien rempli, et l’actualité fut fort propice aux billets charnus. J’espère que quelques uns au moins vous auront plu. Je vous remercie tous pour vos encouragements, vos remarques, votre bonne humeur et vos relais partout sur les réseaux sociaux : cela met du cœur à l’ouvrage.
L’année fut riche en mèmes, mais le plus étrange fut largement de constater que ces derniers, au départ comiques car absurdes, perdaient de leur côté amusant à mesure que la réalité les dépassaient. Rapidement, plusieurs mêmes passèrent de moqueurs à grinçant.
Parallèlement, ce constat signifie aussi malheureusement un délitement de plus en plus rapide du pays.
En commençant ce blog, il y a plus de 15 ans, je constatais déjà la déliquescence du pays et la fermentation d’un état d’esprit assez désagréable voire en opposition ouverte et frontale avec le vivrensemble, opposition de plus en plus forte à mesure que ce dernier devenait un mantra ânonné par une classe jacassante s’éloignant chaque jour plus vite du reste du peuple. L’accélération de cet éloignement est si forte à présent que la déliquescence est trop rapide pour être notée précisément : seules des notes rapides, brossant à grands traits les absurdités et l’effondrement du pays, sont capables de tenir le rythme forcené avec lequel nous propulsent au trou Macron, Castex et leur invraisemblable troupe de clowns à roulettes tous plus idiots les uns que les autres.
Ce Noël est donc l’occasion de faire une pause indispensable pour conserver un minimum de santé psychique alors que le pays s’enfonce dans la folie.
Il apparaît maintenant certain que les prochaines semaines, au lieu de reposer sur la recherche de la paix sur Terre aux hommes de bonne volonté, sera l’excuse pour les pervers imbéciles qui nous dirigent de bombarder les peuples de leurs déjections mentales : ordres, contre-ordres, interdictions tous azimuts, déclarations niaises de stupidité assumée, chasse méticuleuse de tout ce qui pourrait donner de la joie et du bonheur aux Français, tout sera fait pour leur pourrir leur existence.
Aussi incroyablement incohérents peuvent-ils paraître, cette fuite en avant à laquelle nous assistons de leur part est logique : petit-à-petit, leurs arguments fallacieux s’évaporent et l’assentiment du peuple diminue inexorablement. C’est bien sûr encore peu visible, mais cela peut se sentir. Des oppositions naissent. Un ras-le-bol de plus en plus explosif se met en place. À chaque picouse forcée, à chaque annulation de pass, à chaque brimade imposée à des citoyens qui se croyaient auparavant « bien comme il faut, dans les clous » mais qui se prennent malgré tout un taquet, à chacune de ces occurrences naît un petit soldat de la résistance à la débilité gouvernementale et à la fascisation galopante du pays. À chaque gamin qu’on aura vacciné de force et qui déclenchera une pathologie, à chaque effet secondaire plus ou moins grave, à chaque insulte jetée à la face de ceux qui souffrent de l’actuelle situation apparaîtra un opposant farouche, qui refusera de se plier à nouveau.
L’hystérie gouvernementale n’en sera que plus forte à mesure que les oppositions grimperont, que la censure se voudra plus forte, que les mensonges, les exagérations et les véritables pitreries de Véran, Caste et toutes leurs troupes seront analysée pour ce qu’elles sont : du flan.
Désormais, il s’agira simplement de tenir bon : chaque jour qui passe montrera un peu plus la veulerie du gouvernement, confrontant toujours plus d’individus à des choix impossibles, pour des raisons de plus en plus futiles.
Ce Noël, cette fin d’année, réjouissez-vous : non seulement, vous n’êtes pas seul, mais nous sommes de plus en plus nombreux.
Joyeux Noël à tous et bonne fin d’année.
Crise Covid: comment rester juste ? Carte blanche du philosophe Jean-Michel Longneaux. Une analyse potentiellement fédératrice pour vaccinés et non-vaccinés. C'est une bonne nouvelle.
14/12/21 à 11:17
- Mise à jour à 11:16
Jean-Michel Longneaux
Philosophe
La crise sanitaire exige que des décisions soient prises. Mais pour Jean-Michel Longneaux, philosophe, chargé de cours à l'Université de Namur, le véritable enjeu est que celles-ci soient justes. "Comment s'assurer qu'on ne cherche pas à apaiser nos peurs ou à défendre des intérêts privés au détriment des autres, ou qu'on ne se laisse pas emporter par des discours séducteurs qui nous aveuglent et font de nous les complices d'injustices ?"
Dans cette crise Covid qui n'en finit pas, beaucoup ne savent plus quoi penser. Peut-on encore se fier à la science pour nous guider ? Tout le monde constate qu'en cette fin d'année 2021, les pays actuellement les plus impactés par une recrudescence des infections au Sars-Cov-2 sont majoritairement les pays riches qui ont misé sur les "vaccins"[1].
Par ailleurs, si l'on prend la peine d'écouter tous les experts, et pas seulement ceux qui nous confortent dans nos opinions, on doit bien constater qu'ils ne sont pas d'accord entre eux sur à peu près tous les sujets. Pour ne citer que les plus évidents : les produits utilisés sont-ils réellement des vaccins ? Est-on ou pas en phase expérimentale ? Ces produits sont-ils efficaces face aux variants actuels ? Sont-ils dangereux ? La pharmacovigilance est-elle fiable ? L'immunité naturelle procure-t-elle une bonne protection ? Les traitements précoces donnent-ils de bons résultats ? Les études de Pfizer ont-elles été bien menées ? On reste perplexe devant autant de questions élémentaires qui ne trouvent pas de réponse assurée.
Mais pour tout dire, même si les experts parlaient d'une seule et même voix, nous ne serions guère plus avancés car la science est sans doute extraordinaire pour comprendre le monde et développer des moyens techniques (par exemple une bombe nucléaire ou un médicament), mais reste incompétente pour nous dire s'il est judicieux ou non d'utiliser ses inventions.
Pour le dire simplement, la science s'occupe du vrai et du faux, du "comment ça fonctionne" - et en ce qui concerne la crise Covid, elle cherche encore -, alors que notre problème est éthique ou politique : comment, dans l'incertitude, agir d'une façon qui reste juste ? Car dans la panique ou l'impatience, il est tentant de faire n'importe quoi pour s'en sortir. Y compris au détriment des autres.
Existe-t-il donc un critère qui puisse nous guider pour éviter le pire ? Entre un principe qui défend le bien de quelques-uns ou qui défend le bien de tous, il semble que le second soit préférable. Est donc juste le principe qui vaut non seulement pour moi, mais aussi pour mes adversaires, qui défend notre commune humanité par-delà nos divisions et qui est donc en quelque sorte universalisable. Est par conséquent injuste un principe qui crée, au contraire, de la discrimination ou de la soumission, qui vise mon bien en sacrifiant celui des autres ou qui impose une décision aux autres mais à condition que je ne doive pas m'y soumettre moi-même.
Dans le cas de la crise Covid, quels peuvent être ces repères qui valent tout à la fois pour les vaccinés et les non-vaccinés, pour les partisans des politiques de santé publique actuelles ou leurs détracteurs ? En voici trois parmi d'autres.
- Le consentement libre et éclairé de chacun, et donc le droit de refuser des traitements. Quand les non-vaccinés ou ceux qui refusent une troisième dose se battent au nom de ce principe, ils défendent un droit qu'ont légitimement exercé ceux qui ont librement opté pour la vaccination complète... Personne, pas même un militant de l'obligation vaccinale, ne peut vouloir se retrouver lui-même dans une situation où des autorités le contraindraient à des soins qu'il estime injustifiés. Même s'il s'agit de sauver d'autres vies ? Un autre principe universalisable rentre ici en concurrence : celui de la solidarité. En temps normal les deux principes sont respectés ensemble. Dans des situations exceptionnelles, le second peut primer : qui pourrait en effet vouloir que quelques individus, au nom de leur liberté, menacent l'ensemble de la communauté ? Mais pour qu'une telle décision grave de suspendre la liberté de choix des individus soit juste et non pas arbitraire, au moins quatre conditions doivent être remplies : qu'il y ait une menace réelle et importante pour l'ensemble de la communauté ; que le traitement imposé réponde efficacement à cette menace ; qu'on ait la garantie que ce traitement ne met personne en danger ni à court terme, ni à long terme ; qu'on ait d'abord tenté toutes les alternatives qui permettraient de respecter les deux principes ensemble. Les débats entre les différentes écoles d'experts démontrent qu'actuellement personne ne peut garantir que ces quatre conditions sont rencontrées. En conséquence, se montrer intraitable pour proposer des solutions solidaires qui respectent le consentement de chacun, c'est se battre pour que jamais personne ne soit privé de manière injustifiée ou arbitraire de sa liberté de choix... y compris ceux-là qui aujourd'hui, souvent par peur, n'ont manifestement pas ces scrupules et sont prêts à discriminer ou à soumettre une partie de la société.
- L'accès libre à des soins. Le caractère universalisable de ce principe est évident : vacciné ou pas, qui peut raisonnablement vouloir un système de soins qui serait contraint d'exclure certains patients en fonction des enjeux ou des sensibilités du moment ? Chacun pourrait potentiellement en devenir la victime : aujourd'hui ceux dont les soins ne sont pas prioritaires sont menacés. Certains voudraient mettre à leur place les non-vaccinés. Mais demain pourquoi pas les trop vieux, les fumeurs, les alcooliques, ceux qui mangent mal, ceux qui ne font pas de sport, qui n'ont pas les moyens de payer, les sans-papiers, les personnes en situation de handicap, les délinquants, les pollueurs, etc. ? Ce sont pourtant les décisions politiques ou les logiques managériales qui, en sous-finançant le secteur de la santé, en excluant les soignants non vaccinés, en interdisant aux médecins généralistes de donner des traitements précoces, etc. mettent en péril la capacité hospitalière de prendre en charge tous les patients qui ont besoin de soins. Dénoncer et combattre de telles mesures, c'est défendre le droit pour tous, y compris pour les responsables du délabrement de notre système de santé et leur famille, d'accéder aux soins chaque fois qu'ils en ont besoin.
- La liberté de la recherche scientifique, et par extension la liberté de pensée et d'expression. Ce principe pour le moins exigeant est en effet universalisable : il protège aussi celles et ceux avec qui on n'est pas d'accord. Actuellement, les autorités (comme l'Ordre des médecins), les Gafam (Facebook, Youtube, etc.) ou certains médias empêchent le débat scientifique, et donc la circulation des informations contradictoires (sous couvert par exemple de lutter contre ce qu'ils décrètent arbitrairement, en l'absence de consensus scientifique, être des fake news). Mais ceux qui dictent aujourd'hui le narratif officiel de la crise accepteraient-ils que demain - autres temps, autres moeurs -, on les réduise à leur tour au statut de parias en les condamnant au silence ? On peut s'attendre au contraire à ce qu'ils tentent par tous les moyens de défendre leur droit de continuer à exprimer leur point de vue - et ils auraient raison. Parce que ceux qui se battent pour la liberté de la recherche et de la pensée défendent des principes qui permettent y compris aux partisans de la censure de défendre leurs propres opinions, leur combat est juste.
La situation sanitaire exige que des décisions soient prises. Le vrai défi, pour chacun d'entre nous, vaccinés ou non, décideurs ou simples citoyens, est de savoir si nous voulons que ces décisions soient justes. Comment s'assurer qu'à travers elles, on ne cherche pas à apaiser nos peurs ou à défendre des intérêts privés au détriment des autres, ou qu'on ne se laisse pas emporter par des discours séducteurs qui nous aveuglent et font de nous les complices d'injustices ? Une seule maxime pour l'action peut nous empêcher de céder à la panique et à nos fausses certitudes : le bien que nous visons est-il universalisable, défend-il notre commune humanité à tous, y compris celle de ceux avec qui nous ne sommes pas d'accord ?
[1] Cfr le site Johns Hopkins University (JHU), Coronavirus Resource Center
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