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jeudi 6 mai 2021

Risques épidémiologiques : ce qu'ils nous préparent... A tomber le cul par terre.


Des investissements stratégiques dans 15 technologies prometteuses pourraient aider à mieux préparer le monde et à mieux l’équiper pour empêcher que de futures épidémies de maladies infectieuses ne deviennent catastrophiques.

Le pdf, en anglais, ici : 

https://jhsphcenterforhealthsecurity.s3.amazonaws.com/181009-gcbr-tech-report.pdf





mercredi 15 avril 2020

Pourquoi le ministère français de l'Intérieur a-t-il commandé des centaines de drones pendant le confinement?

Le ministère français de l’Intérieur a récemment lancé un appel d’offres pour l’achat de 651 drones pour quelque quatre millions d’euros. Selon BFM TV, l’Intérieur dément tout lien avec le confinement en vigueur en France dans le cadre de la pandémie de coronavirus.
Un appel d’offres pour l’acquisition de 651 drones dont 565 «micro-drones du quotidien», 66 «drones de capacité nationale» et 20 «nano-drones spécialisés» a été lancé par le ministère français de l’Intérieur à la mi-avril, alors que le pays a prolongé le confinement lié à l’épidémie de Covid-19 jusqu’au 11 mai.
L’appel d’offres pour l’achat de trois lots de drones et de passerelles de réception des trames wifi des drones collaboratifs est évalué à 3,795 millions d’euros.

Quels sont ces drones?

Les micro-drones du quotidien, que le ministère veut acheter pour 1,8 million d’euros, sont des appareils de moins d’un kilogramme, d’une autonomie de 25 minutes minimum, capables de voler à 100 mètres d’altitude et de transporter des caméras thermiques. Ils peuvent transmettre des images en 4K et en UHD à au moins trois kilomètres, précise BFM TV.
Les drones «de capacité nationale» sont plus grands et lourds, ils pèsent jusqu’à huit kilogrammes et peuvent voler à 120 mètres d’altitude en filmant des objets à une distance de 500 mètres avec un zoom. Ces appareils, commandés pour 1,58 million d’euros, peuvent transmettre les images à cinq kilomètres de distance et ont une autonomie de vol de 20 minutes.
Les nano-drones, qui constituent le troisième lot de 175.000 euros, ne pèsent que 50 grammes et peuvent rester en vol pendant 25 minutes, d’après BFM TV.

Aucun lien avec le confinement?

L’annonce sur cette commande a été largement partagée sur Internet.
«650 drones et pas un seul masque, cherchez l'erreur», «les drones arriveront avant les masques et les respirateurs. On voit que le gouvernement a fait son choix», écrivent notamment des personnes qui commentent dans l’un des groupes de Gilets jaunes sur Facebook.
Le ministère de l’Intérieur a toutefois noté que ces engins sans pilote devaient accomplir des missions pour la gendarmerie nationale, la police et la sécurité civile, tout en insistant sur le fait que cette commande n’a aucun lien avec le confinement actuel.
«Cet appel d'offres est sans lien avec la situation sanitaire actuelle, l’expression de besoins et les spécifications techniques ayant été consolidées au cours du second semestre 2019», a affirmé le ministère de l'Intérieur cité par BFM TV.


Source :  https://fr.sputniknews.com/france/202004151043567692-pourquoi-le-ministere-francais-de-linterieur-a-t-il-commande-des-centaines-de-drones-pendant-le/

samedi 16 février 2019

Big brother nous surveille. Pour ne pas en pleurer, un peu d'humour...

ON RISQUE FORT D'EN ARRIVER LÀ !

- Allo, Giovanni Pizza ? 
- Non Monsieur, c'est Google Pizza.

- Ah je me suis trompé de numéro ?

- Non Monsieur, Google a racheté la pizzeria.

- Ok, prenez ma commande donc

- Bien Monsieur, vous prenez comme d'habitude ?

- Comme d'habitude ? Mais vous me connaissez ?

- Compte tenu de votre numéro de téléphone qui s'affiche ici, vous avez commandé  ces 12 dernières fois une pizza 3 fromages avec supplément chorizo.

- Ok, c'est exact...

- Puis je vous suggérer de prendre cette fois la pizza avec fenouil, tomate et une salade ?

- Non vraiment, j'ai horreur des légumes.

- Mais votre cholestérol n'est pas brillant..

- Comment vous le savez ?!

- Par vos emails et historique Chrome, nous avons vos résultats de test sanguins de ces 7 dernières années.

- Ok...mais je ne veux pas de cette pizza, je prends des médicaments pour traiter mon cholestérol.

- Vous ne prenez pas votre traitement suffisamment régulièrement, l'achat de la dernière boîte de 30 comprimés habituels date d'il y a 4 mois à la pharmacie Robert au 2 rue Saint Martin.

- J'en ai acheté d'autres depuis dans une autre pharmacie.

- Cela n'est pas indiqué sur votre relevé de carte bancaire.

- J'ai payé en espèces !

- Mais cela n'est pas indiqué sur votre relevé de compte bancaire, aucun retrait en espèces.

-J'ai d'autres sources de revenus ailleurs !

- Cela ne figure pas sur votre dernière déclaration d'impôts, ou alors c'est que vous avez des revenus illégaux non déclarés ?

- Bon, vous me livrez ma pizza ou bien je vais ailleurs ?

- Certainement, monsieur, toujours à votre service, nos remarques sont uniquement destinées à vous être agréable.

Pour quelle heure doit- on la livrer ?

- Mon épouse revient de chez sa mère au Mans et rentre vers 19 heures.
Disons 20 heures serait idéal.

- Puis je me permettre une suggestion, avec votre accord bien sûr ?

- Je vous écoute.
- Votre épouse ne pourra sans doute pas être à 19 heures chez vous. Il est 18 heures et avec la même carte. elle vient d'effectuer l'achat d'une Rolex dans une bijouterie de la Baule,il y a 6 minutes.

- Comment êtes-vous au courant ?

- Elle a effectué le paiement par carte sur son compte bancaire personnel numéroté en Suisse. Elle a d'ailleurs réglé sa note d'hôtel 4 étoiles, en chambre double pour 3 jours ainsi que des repas dans des restaurants étoilés pendant la même durée, toujours avec la même carte.

- Puis je connaître la somme débitée ?

- Non monsieur, nous respectons avant tout la vie privée des gens, nous n'avons pas le droit de dévoiler ce genre de renseignements.

- ÇA SUFFIT ! J'en ai ras le cul de Google, Facebook, Twitter, .. je me barre sur une île déserte SANS internet, SANS téléphone et SURTOUT personne pour m'espionner !

- Je comprends monsieur... mais vous devez refaire votre passeport dans ce cas car la date d'expiration est dépassée depuis 5 ans et 4 jours.

lundi 20 avril 2015

PayPal imagine le futur moyen d’identification : une micropuce à avaler / PayPal imagines the future way of identification: a microflea to be swallowed

http://ilfattoquotidiano.fr/paypal-imagine-le-futur-moyen-didentification-une-micropuce-a-avaler/

PayPal imagine le futur moyen d’identification : une micropuce à avaler articles by IlFatto Share on facebookShare on twitterShare on emailShare on pinterest_shareMore Sharing Services 0 PayPal est en train d’imaginer le futur de l’identification pour les moyens de paiement : un microdispositif à injecter, à ingurgiter ou à placer quelque part dans le corps. C’est le chef du développement, Jonathan Leblanc, qui a soutenu l’idée lors d’une série de conférences Kill all Passwords, selon laquelle la prochaine étape passera par une véritable intégration avec le corps humain. Les paiements mobiles, mais aussi les interactions online sensibles ne reposeront donc plus sur des méthodes « externes », mais sur un moyen d’identification entièrement corporel. Elle laissera de côté les analyses biométriques qui passeraient par un intermédiaire, puisque cet intermédiaire deviendra nous-même, notre corps. En poussant à l’extrême, on pourrait parler d’implant dans le cerveau, mais de façon plus banale, l’idée est d’ingurgiter une pilule capable de s’autoalimenter en énergie grâce aux acides de l’estomac. « Si le mot de passe est faible, alors il vous faut le consolider par quelque chose de physique, » a ajouté Leblanc. En somme, le moment est venu d’en finir avec les anciens dispositifs et les anciennes méthodes. L’un des points les plus discutés concerne les faux résultats générés par la reconnaissance des empreintes digitales et autres marqueurs biométriques : si l’on n’est pas reconnu correctement, on n’accède pas au service associé. L’idéal, selon Leblanc (ci-contre), serait une micropuce implantée sous la peau avec un capteur Ecg qui pourrait transmettre les données de l’activité électrique du corps (un paramètre unique pour chaque individu) et communiquer par Wifi, un peu comme les "wearable computer tattoos" (tatouages numériques à porter) Ou bien des capsules à avaler, qui pourraient analyser les niveaux de glucose et autres paramètres permettant d’identifier le corps « de l’hôte ». PayPal travaille réellement à ce type de projets, par exemple à un bracelet d’identification des battements cardiaques, mais ils ne sont pas les seuls à le faire et on voir proliférer les hackathons consacrées aux futures techniques [d’identification]. Cela ne signifie pas que PayPal va adopter immédiatement ces techniques, mais simplement qu’elle veut être à l’avant-garde dans le domaine. D’ailleurs, les lois actuelles n’autoriseraient pas si facilement l’usage de ces technologies [ah ben nous voilà rassurés – NdT]. La Repubblica – 20 avril 2015 Traduction : Christophe pour ilFattoQuotidiano.fr

Mes commentaires : no comment... 

samedi 13 décembre 2014

Surveillance globale : le système / Global monitoring : the system

Par  27 novembre 2014
Source : http://reflets.info/surveillance-globale-le-systeme/
PORTADA-MC-EL-SISTEMAfinal-blog
Flash-back : en 1994, Mario Conde, un banquier espagnol publie un livre : « El Sistema. Mi experiencia del poder » (Le Système. Mon expérience du pouvoir). Ce livre est une sorte de témoignage sur la manière dont le pouvoir est exercé à l’époque en Espagne. Il revient sur un fait inédit qui l’a touché de très près : la mise sous tutelle de sa banque par la Banque d’Espagne, l’éviction de tout le conseil d’administration, et les poursuites engagées contre lui-même et quelques uns de ses proches. Mario Conde est un ovni dans le petit village madrilène. Sans faire partie du sérail, il a pris le pouvoir au sein du Banesto, en a fait la principale banque espagnole, s’intéresse à la politique économique du pays et s’exprime sur ce sujet, investit dans les médias, il dérange. Le système le lui fera payer au prix fort. Le système… Une définition prisée des complotistes et autres extrémistes pour nommer leur ennemi. Ils n’ont pas complètement tort. Ce même système, qui est transversal s’étend sur toute la planète. Il est également très actif dans la surveillance globale.
Le Symposium international Fiction et Réalité: au-delà de Big Brother a donné la parole à la salle à plusieurs reprises. Dans le public certains voulaient à tout prix désigner « l’ennemi ». Pour les uns il s’agissait bien entendu de la NSA et plus largement des Etats-Unis. Assurément, s’il faut définir Big Brother après les révélations d’Edward Snowden, c’est sans doute la NSA. Pour d’autres, ce sont les Apple, Microsoft, Facebook et autres énormes entreprises qui se gavent de nos données personnelles et qui ne rechignent pas à les communiquer à la NSA. Enfin, certains tentent d’élargir. L’ennemi, c’est le capitalisme.

Définition du pouvoir et exercice réel

Dans son livre « El Systema« , Mario Conde tente une définition en fonction de son expérience personnelle.
« J’ai appris, j’ai vécu et j’ai souffert du fonctionnement d’un schéma de pouvoir que je synthétise avec l’expression « le système ». […] J’entends par « système » un mode d’organisation des  relations réelles de pouvoir au sein de la société espagnole. » [Réel et non pas théorique… – NDRL] « Il ne suffit pas, pour comprendre le système d’observer comment sont définies dans un texte constitutionnel les libertés formelles dont disposent les groupes qui constituent une société. Ce qui est réellement intéressant à analyser, c’est si dans l’exercice de ces libertés formelles, on peut observer l’existence de facteurs qui détournent le principe formulé constitutionnellement. […]  Je dois avouer que lorsque j’ai accédé au pouvoir au Banesto j’ignorais comment fonctionnait réellement notre pays. En de nombreuses occasions j’avais entendu parler d’un certain groupe -désigné par plusieurs expressions-  qui détenait un pouvoir réel et effectif étant exercée avec des connotations tribales. Étant donné que je n’avais pas d’expérience directe, ces affirmations ne pouvaient pas avoir plus d’écho en moi qu’une hypothèse de laboratoire. Mais heureusement, quel que soit le coût payé pour -comme je le disais plus tôt-, l’expérimentation directe de ces années, m’apporte la preuve que ce groupe de pouvoir existe et a un pouvoir réel et effectif. Je qualifie cette structure avec le mot « Système » et par définition, il est susceptible de coexister avec un modèle démocratique d’organisation de la coexistence au sein d’une société ».
Si Mario Conde se concentrait à l’époque sur la définition du Système dans son pays, tant sur les plans politiques qu’économiques ou médiatiques, il convient d’élargir à la planète cette prise de conscience de l’existence du Système.
Le Système agrège en son sein des personnalités de tous bords politiques et de tous les secteurs économiques. Droite, gauche, secteur financier, industriel, médiatique, associatif, le système n’est pas regardant. Sauf sur un point, on n’en fait partie que si l’on se dédie à la survie du système.
La multiplicité des facettes du système permet d’épuiser ses opposants. Ils se battent tout à tour avec une multinationale, un groupe politique, un individu, un média… Mais jamais contre le Système qui continue de tirer les ficelles.
Pur discours extrémiste et complotiste ?

Le Cercle, cette partie émergée de l’iceberg du Système

Interrogeons-nous sur l’étonnante longévité des journalistes vedettes, les « éditocrates » présents sur toutes les chaînes, toutes les ondes, toutes les rédactions. Si Léon Zitrone était encore vivant, il serait encore, à cent ans, le présentateur vedette des mariages princiers sur TF1. Sur celle des hommes politiques qui, même qualifiés de « jeunes », ont fait leurs armes il y a plus de quarante ans. Sur celle des capitaines d’industrie, membres d’un nombre incalculable de conseils d’administration, toujours présents et actifs dans la gestion des plus grosses entreprises.
Tous se retrouvent régulièrement au sein, entre autres, du Cercle, mais pas uniquement. Ils fréquentent les mêmes lieux de villégiature, les mêmes dîners en ville. Il fonctionne en cercles. A la marge quelques agents du chaos du système font avancer leurs préoccupations propres, de manière occasionnelle.
Comme évoqué dans un précédent article, une raie qui vivrait dans deux dimensions ne peut conceptualiser une troisième dimension. L’inverse est vrai pour l’homme vivant dans trois dimensions. Il ne peut pas concevoir dans quel monde vit la raie parfaitement plate. En outre, si la raie peut avoir un éventuel intérêt à essayer d’imaginer les trois dimensions et à vouloir rejoindre le monde en trois dimensions, ceux qui vivent dans trois dimensions n’ont aucune envie de se priver de leur univers ou d’y laisser pénétrer trop de monde. Pensez-vous que le fait que 67 personnes dans le monde possèdent autant de richesses que la moitié la plus pauvre de la population, estimée à 3,5 milliards de personnes, soit le fait du hasard ?
Pour ce qui est de la surveillance, le système a tout intérêt à ce qu’elle devienne la plus intrusive et la plus vaste possible. Une société panoptique permet une auto-régulation des peuples. Par peur d’être accusés, les membres de la société évitent tout comportement déviant. Comprenez, tout comportement pouvant remettre en question la survie du Système. Ce dernier n’existe qu’afin que ses membres puissent conserver leurs privilèges. Pour les uns, ce sera le pouvoir, pour d’autre, l’argent. Et derrière tout cela, on retrouve l’ego. Sans ego, pas de système. Pas de « privilèges ». Mais on est encore loin du moment où les êtres humains sauront s’affranchir de leur ego, où ils commenceront par se changer eux-mêmes avant de vouloir changer le monde. En attendant, pour continuer d’asservir les peuples, pour assouvir l’ego de ses membres, continuer à leur procurer des richesses inutiles tant elles sont massives, le système fait croître la surveillance jusqu’à ce qu’elle devienne globale. Pour ce faire, tous les membres du système sont mis à contribution. Pas seulement la NSA, Apple ou Facebook, la finance ou le capitalisme… L’ennemi que recherchait une partie du public du Symposium international Fiction et Réalité: au-delà de Big Brother est tellement « multiple », il a un agenda tellement informe et complexe qu’un succès de nos luttes contre cette surveillance est rendue pratiquement impossible.
Etrangement, Mario Conde avait été au centre d’une surveillance intrusive. Déjà dans les années 90 le Système y avait recours pour se protéger. A l’époque, Kroll avait été l’un des outils du Système. Les services secrets également (CESID). Baltasar Garzon, avec qui il ne s’entend pas bien, et qui était présent au symposium à Lisbonne a également raconté comment le Système l’avait mis sous surveillance étroite pour le dissuader de poursuivre certaines de ses investigations.
L’Histoire se répète.